Tiens bien la mallette
Avec tes jolies pincettes
Je te contenterais des miettes
Et de tous les reliquats des piécettes
Dans la fuite du temps sans espoir
La vie actuelle se passe au noir
Devant des lendemains incertains
Où l’ombre de la peine sent le sapin
Ayant rongé tout l’or de l’économie
Comme pain de boulanger sans mie
Il se gratte bien la tête en fuyant
Sans regarder le pays en haillons.
Bernard NKOUNKOU