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Des milliers de Russes aux funérailles de Gorbatchev, mais pas Poutine

septembre 3, 2022
Des milliers de Russes aux funerailles de Gorbatchev, mais pas Poutine
Des milliers de Russes aux funérailles de Gorbatchev, mais pas Poutine© POOL/AFP/Alexander ZEMLIANICHENKO

Des milliers de Russes ont fait leurs adieux samedi au dernier dirigeant de l’Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev lors de funérailles sans éclat officiel, surtout marquées par l’absence du président Vladimir Poutine.

Mikhaïl Gorbatchev, mort mardi à 91 ans, a été enterré au cimetière de Novodievitchi à Moscou, au côté de son épouse Raïssa, décédée en 1999, pendant qu’un orchestre militaire jouait l’hymne national russe, a constaté l’AFP.

Plus tôt, la dépouille de cette figure politique majeure du XXe siècle avait été exposée dans la Maison des syndicats, un lieu emblématique de Moscou où les funérailles de plusieurs dirigeants de l’URSS ont été célébrées, notamment celles de Joseph Staline en 1953.

« Un grand homme politique s’en va, l’ère Gorbatchev se termine aujourd’hui », a déclaré Evgueni Matveïev, un fraiseur de 44 ans faisant partie des milliers de personnes venues dire adieu à l’ancien dirigeant.

Par petits groupes, des personnes de tous âges sont venues déposer des roses et s’incliner en silence devant le cercueil ouvert de Gorbatchev, encadré par une garde d’honneur et près duquel trônait son portrait en noir et blanc.

Arrivé au pouvoir en 1985, Gorbatchev a marqué l’Histoire en précipitant, malgré lui, la disparition de l’empire soviétique en 1991, alors qu’il essayait de le sauver avec des réformes démocratiques et économiques, mettant ainsi fin à la Guerre froide.

Dans un contexte actuel de répression et de repli croissants en pleine intervention militaire de Moscou en Ukraine, certains Russes présents aux funérailles se souvenaient avec nostalgie de l’ouverture libérale sous Gorbatchev.

« Nous avons eu une bouffée de liberté, il nous a donné la transparence et le pluralisme », a souligné Natalia Leleko, une enseignante de 60 ans.

Ksenia Joupanova, une interprète de 41 ans, retient surtout « l’absence de peur » sous Gorbatchev. « Je suis contre le fait de se couper du reste du monde, je suis pour l’ouverture, le dialogue ».

Pas de deuil national

Mais s’il est salué en Occident et par certains Russes comme un homme de paix, Gorbatchev est aussi vu par beaucoup dans son pays comme le responsable du déclassement géopolitique de Moscou et des années de crise qui ont suivi la chute de l’URSS.

Signe de malaise devant cet héritage ambivalent, ni funérailles officielles, ni jour de deuil national n’ont été annoncés. Surtout, les obsèques se sont déroulées sans Vladimir Poutine, le Kremlin mettant en avant un « emploi du temps » chargé.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, proche du Kremlin, est le seul dirigeant étranger à s’être rendu à Moscou, où il s’est incliné devant la dépouille de Gorbatchev, a constaté l’AFP.

Gorbatchev a été l’une des raisons ayant permis à l’Europe centrale de « se débarrasser du communisme pacifiquement, sans perte humaine ni effusion de sang », a déclaré M. Orban sur Facebook.

Quelques personnalités russes ont assisté aux funérailles, comme l’ex-président Dmitri Medvedev et le journaliste Dmitri Mouratov, Nobel de la paix 2021.

S’il était absent samedi, M. Poutine s’était discrètement rendu jeudi à l’Hôpital central clinique (TSKB) de Moscou, où est décédé Gorbatchev, pour déposer un bouquet de roses rouges.

Dans un sobre message de condoléances, il avait accordé à Gorbatchev « une grande influence sur l’Histoire du monde ».

Rapprochement Est-Ouest

Par contraste, les capitales occidentales, de Washington à Berlin, en passant par Paris, ont célébré chaleureusement la mémoire de Gorbatchev, salué pour avoir œuvré au rapprochement Est-Ouest et à une réduction des arsenaux nucléaires, ce qui lui avait valu en 1990 le Nobel de la paix.

L’Allemagne, dont la réunification a été permise par la chute du mur de Berlin, a annoncé que les drapeaux seraient en berne dans la capitale allemande samedi.

Mais, en Russie, Gorbatchev est perçu par beaucoup comme le fossoyeur de la grande puissance soviétique qui rivalisait avec l’Amérique et dont la fin, jugée humiliante, a laissé place à une décennie de crises et de violences.

Boris Eltsine, premier président de la Russie au pouvoir lors des années de transition douloureuse vers l’économie de marché, et qui avait désigné Vladimir Poutine comme successeur, avait eu droit, lui, à des honneurs appuyés à sa mort en 2007.

Le Kremlin avait alors décrété un jour de deuil national et organisé des funérailles officielles. En présence de Vladimir Poutine et Mikhaïl Gorbatchev.

Le Point avec AFP

Russie: Poutine n’assistera pas aux funérailles de Mikhaïl Gorbatchev

septembre 1, 2022
Vladimir Poutine devant une carte de la Russie.

Vladimir Poutine qualifie la dislocation de l’URSS de plus grande catastrophe géopolitique du 20e siècle. Photo : Reuters/Sputnik

Le président russe Vladimir Poutine n’assistera pas aux funérailles samedi du dernier dirigeant de l’URSS, Mikhaïl Gorbatchev, mort à l’âge de 91 ans, et dont l’héritage est controversé et source de rancœur en Russie.

Nous savons que la cérémonie principale sera le 3 septembre, ainsi que les funérailles, mais l’emploi du temps du président ne lui permettra pas d’être là, a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Selon des images diffusées à la télévision, Vladimir Poutine s’est déjà rendu jeudi à l’Hôpital central clinique (TSKB) de Moscou, où est décédé Mikhaïl Gorbatchev, pour lui rendre hommage.

Le président russe a déposé un bouquet de roses rouges près du cercueil ouvert de l’ultime chef de l’URSS. Il a marqué un moment de recueillement de quelques secondes, en regardant la dépouille, puis il a incliné la tête en signe de déférence.

Il a ensuite touché le cercueil, fait un signe de croix de la main et s’est éloigné. Il était attendu jeudi pour une visite officielle dans l’enclave de Kaliningrad.

Mikhaïl Gorbatchev s’est éteint mardi soir des suites d’une longue et grave maladie.

Mikhaïl Gorbatchev en 1985.

Mikhaïl Gorbatchev en 1985. Photo : Getty Images

Grande figure politique du 20e siècle, il a marqué l’Histoire en précipitant, malgré lui, la chute de l’empire soviétique en 1991, alors qu’il essayait de le sauver avec des réformes démocratiques et économiques.

La dislocation de l’URSS, qualifiée par Vladimir Poutine de plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle, a signé la fin à la guerre froide.

Les hommages discrets rendus en Russie à Mikhaïl Gorbatchev illustrent sa faible popularité dans les pays. À l’inverse, de nombreux dirigeants occidentaux ont salué son engagement pour la paix et la démocratie, en pleine offensive russe en Ukraine.

Malgré ses grandes réformes pour la liberté d’expression, il est tenu responsable par beaucoup de Russes de l’effondrement d’une superpuissance et des années de crise économique, sociale et morale qui ont suivi.

L’ancien président russe Boris Elstine, grand rival de Gorbatchev, au pouvoir pendant les tumultueuses années 1990, et qui avait désigné Vladimir Poutine comme successeur en 1999, avait eu le droit, lui, à des funérailles nationales à sa mort en 2007.

Vladimir Poutine et Mikhaïl Gorbatchev avaient assisté à ses obsèques et une journée de deuil national avait été décrétée.

Jeudi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, s’est limité à dire que des éléments de funérailles nationales seraient présents lors de l’inhumation de Mikhaïl Gorbatchev, notamment une garde d’honneur.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

Requiem modeste pour le géant Tutu : l’adieu des Sud-Africains à leur archevêque

janvier 1, 2022
Des hommes portent le cercueil de Desmond Tutu.

Desmond Tutu avait demandé que le cercueil en pin clair dans lequel il a reposé les deux derniers jours dans la cathédrale, pour que des milliers de gens viennent honorer la mémoire de ses combats et de ses enthousiasmes, soit choisi le moins cher possible. Photo: Getty Images/Pool

L’Afrique du Sud a salué samedi au Cap son dernier grand héros de la lutte contre l’apartheid, Desmond Tutu, lors de funérailles sans faste comme il l’avait souhaité, mais chargées d’émotion et de paroles rappelant comment le petit homme à la robe violette a marqué l’histoire.

Sous un ciel lourd et une fine bruine, la famille et les amis, prêtres et dignitaires, ont afflué dans la cathédrale anglicane Saint-Georges pour une messe de requiem dont Mgr Tutu, mort paisiblement le 26 décembre à 90 ans, avait réglé le moindre détail, choisissant lectures et orateurs.

Papa dirait que l’amour que le monde entier nous a montré [cette semaine] réchauffe le cœur, a déclaré sa fille Mpho depuis l’autel. Nous vous remercions de l’avoir tant aimé!

Après l’hymne national, le président Cyril Ramaphosa a prononcé l’éloge funèbre. Si l’archevêque Desmond Tutu était là, il dirait : pourquoi avez-vous l’air si triste, si malheureux?, a-t-il plaisanté.

Madiba [nom de clan de Nelson Mandela] était le père de notre démocratie, l’archevêque Tutu son père spirituel, a déclaré le chef de l’État avant de remettre solennellement le drapeau national à la veuve du disparu, tendrement appelée Mama Leah dans le pays.

Tutu avait demandé que le cercueil en pin clair dans lequel il a reposé les deux derniers jours dans la cathédrale, pour que des milliers de gens viennent honorer la mémoire de ses combats et de ses enthousiasmes, soit choisi le moins cher possible.Un cercueil porté par plusieurs hommes en habits religieux.

La dépouille de Mgr Desmond Tutu a été exposée en chapelle ardente jeudi et vendredi à la cathédrale Saint-Georges du Cap, d’où il a longtemps pourfendu le régime raciste de l’apartheid. Photo : Reuters/ Sumaya Hisham

Pas de poignées en or, de simples bouts de corde pour le transport. Dessus, un simple bouquet de fleurs blanches.

Il avait désigné l’ami de longue date Michael Nuttall, son numéro deux quand il était archevêque, pour prononcer le sermon.

Leur lien, a sans doute touché une corde sensible dans le cœur et l’esprit de beaucoup : un dirigeant noir dynamique et son adjoint blanc dans les dernières années de l’apartheid, ce n’était pas rien. Et le ciel ne s’est pas effondré!, a-t-il raconté. Nous étions un avant-goût de ce que pourrait être notre pays divisé.

Il a rappelé aussi que Mandela qualifiait Tutu de voix des sans-voix, une voix parfois stridente, souvent tendre, jamais effrayée et rarement dénuée d’humour.

Des hommages de partout

L’ancienne présidente d’Irlande Mary Robinson a participé à la lecture de la prière universelle, en présence du Letsie III, le roi du Lesotho voisin, ou encore d’un représentant du dalaï-lama, avec qui Tutu a échangé des fous rires mémorables.Deux hommes se serrent la main en souriant.

Le dalaï-lama et Desmond Tutu, sur scène à Vancouver, le 18 avril 2004. Photo: La Presse Canadienne/Richard Lam

Leur amitié était singulière, a déclaré à l’Agence France-PresseAFP Ngodup Dorjee. Dès qu’ils se rencontraient, ils riaient. La seule explication à cela est une connexion karmique dans le passé, a-t-il ajouté très sérieusement.

La semaine a été émaillée par des hommages à Mgr Tutu dans tout le pays et au-delà. Les Sud-Africains se sont souvenus de sa ténacité et de sa grâce face au régime oppresseur de Pretoria.

À Soweto, où il a longtemps prêché, il avait dénoncé la violence contre les lycéens lors des émeutes de juin 1976, réprimées dans le sang. Peu à peu, il devient la voix de Mandela, enfermé sur Robben Island et dont les plus jeunes ne connaissent pas encore le visage. La police et l’armée le menacent. Seule sa robe lui évite alors la prison.

Dans les manifestations pacifistes qu’il a organisées contre le régime, il nous servait de bouclier, s’est souvenu Panyaza Lesufi, aujourd’hui cadre de l’ANC, l’historique parti de Mandela, toujours au pouvoir.

La veuve de Mandela, Graça Machel, a rappelé cette semaine le courage indescriptible qu’il fallait alors pour s’opposer au régime de l’apartheid : Tutu se tenait résolu et sans peur, à l’avant des manifestations, sa robe cléricale flottant au vent, sa croix comme bouclier.

Par Radio-Canada avec AFP

Funérailles nationales pour Colin Powell, premier secrétaire d’Etat afro-américain

novembre 5, 2021

Les Etats-Unis ont rendu vendredi hommage au « général-diplomate » Colin Powell, premier secrétaire d’Etat afro-américain décédé le 18 octobre, au cours d’obsèques nationales à la cathédrale de Washington.

Le président américain Joe Biden salue Alma Powell à l'issue des obsèques de son mari Colin Powell à la cathéxdrale de Washington

© Brendan SMIALOWSKI Le président américain Joe Biden salue Alma Powell à l’issue des obsèques de son mari Colin Powell à la cathédrale de Washington

Le cercueil de Colin Powell arrive à la Cathédrale de Washington pour ses funérailles

© Bastien INZAURRALDE Le cercueil de Colin Powell arrive à la Cathédrale de Washington pour ses funérailles

En présence du président Joe Biden et son épouse Jill et des principaux dirigeants du Pentagone, l’ancienne cheffe de la diplomatie Madeleine Albright a évoqué « un personnage qui transcendait presque l’histoire, tant ses vertus étaient homériques: honnêteté, dignité, loyauté et un engagement inébranlable envers son métier et à tenir sa parole ».

Le cercueil de l'ancien secrétaire d'Etat Colin Powell porté par une garde d'honneur lors de ses obsèques nationales à la cathédrale de Washington, le 5 novembre 2021

© ROBERTO SCHMIDT Le cercueil de l’ancien secrétaire d’Etat Colin Powell porté par une garde d’honneur lors de ses obsèques nationales à la cathédrale de Washington, le 5 novembre 2021

« L’armée l’adorait, ses adversaires le respectaient, et au département d’Etat, il était bien plus populaire que son prédécesseur », a plaisanté celle à qui Colin Powell avait succédé à la tête du département d’Etat.

A côté du couple présidentiel, se trouvaient l’ancien président Barack Obama et son épouse Michelle, son prédécesseur George W. Bush et son épouse Laura, ainsi que l’ancienne première dame et ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Son époux Bill Clinton, qui a été hospitalisé récemment pour une infection, était absent.

Décédé à l’âge de 84 ans de complications liées au Covid-19, Colin Powell a été le premier Afro-Américain et l’homme le plus jeune à occuper le poste de chef d’état-major des armées, de 1989 à 1993, avant de devenir le premier secrétaire d’Etat noir sous la présidence républicaine de George W. Bush.

Son fils Michael Powell a rendu hommage à son engagement militaire. « Il aimait les soldats, de tout son coeur », a-t-il dit. « Il savait qu’on ne peut demander aux soldats ce qu’on n’est pas prêt à faire soi-même ».

Fils d’immigrés jamaïcains né à Harlem, Colin Powell s’est engagé en 1958 dans l’armée américaine dont il a gravi tous les échelons avant d’en devenir chef d’état-major, se faisant connaître pour sa gestion de la première guerre du Golfe contre l’Irak en 1991.

Connu pour ses positions modérées, il a vu sa carrière ternie lorsqu’il a incarné le soutien indéfectible à la guerre en Irak, alors qu’il était chef de la diplomatie de George W. Bush.

Il avait fait, le 5 février 2003 devant le Conseil de sécurité de l’ONU, une longue allocution sur les armes de destruction massives prétendument détenues par l’Irak, des arguments qui ont servi à justifier l’invasion du pays. Il avait notamment agité une fiole contre Saddam Hussein.

Il a admis par la suite que cette prestation était une « tache » sur sa réputation.

Il avait épousé sa femme Alma en 1962, et eu trois enfants: Michael, Linda et Annemarie.

Avec sl/iba

Guadeloupe: Cortège des funérailles de Jacob Desvarieux faisant le tour de la ville

août 5, 2021

Avec TV3

France/Funérailles Mama Amy : Koffi Olomide à Paris

octobre 15, 2020

Parti de Kinshasa le mardi 13 octobre pour trois jours, la star congolaise va assister aux obsèques de sa mère prévues ce vendredi 16 octobre au cimetière privé de Tremblay en France.

Requiem et Mama Amy, les hommages posthumes de Koffi à sa mère (DR)

Photo 1 : Requiem et Mama Amy, les hommages posthumes de Koffi à sa mère (DR)

Le patron de Quartier Latin a posté une petite vidéo de son arrivée à Paris  jeudi où jouait en musique de fond un extrait d’une des deux chansons qu’il a dédiées à la défunte Aminata Angélique Muyonge, sa mère, disparue le 3 octobre. Ces hommages posthumes, intitulés Requiem et Mama Amy, a fait savoir Koffi « seront disponibles ce vendredi 16 octobre à 16h20 ». Savoir que selon l’annonce qu’il avait faite lundi, avant son départ de Kinshasa, à ses amis domiciliés en France, l’illustre disparue serait conduite « vers 16 heures au cimetière de Tremblay ». Ce, à la suite d’un office religieux où il les avait convié en ces termes : « Je compte sur vous qui êtes en France pour que le même vendredi 16 octobre, nous nous retrouvions à l’église pour qu’ensemble nous rendions hommage à notre chère maman, Mama Amy ».

L’inhumation sera suivi d’un « bain de consolation prévu dans la salle Palace de Villiers de 18h à minuit au 2 avenue des entrepreneurs 95400 Villiers-le-Bel », a du reste précisé le Grand Mopao. Ainsi prendra fin le programme des obsèques de Mama Amy qui, jusque-là, s’était tenu dans l’intimité familiale. « La famille se recueille chaque soir à Sevran, en nombre limité à cause de la pandémie », avait souligné Koffi. Du reste, les funérailles avaient été précédées d’une veillée mortuaire organisée le week-end dernier, à savoir « le samedi 10 octobre à Saint-Denis, 17 Boulevard de la Libération ». Koffi Olomide à son arrivée à Paris (DR)

Photo 2 : Koffi Olomide à son arrivée à Paris (DR)

Par ailleurs, l’on sait qu’Aminata Angélique Muyonge sera inhumée à côté de Charles Agbepa, son défunt époux qui l’avait précédé dans l’au-delà voilà quatre ans maintenant. Pour sa part, Koffi Olomide s’est réjoui que ses parents se retrouvent ainsi à nouveau réunis après leur mort. « Je félicite mes frères et sœurs de France qui ont eu la généreuse idée que j’ai approuvée de trouver un caveau juste à côté de papa », a-t-il affirmé dans sa vidéo de Kinshasa. Maintenant un peu plus serein, le chanteur semble avoir retrouvé un tantinet son humeur plaisantine habituelle, loin du Koffi accablé du 3 octobre, il s’est même permis un trait d’humour. « Et je pense que les deux tourtereaux, si j’ose dire, sont en train de rigoler », a-t-il dit un petit sourire en coin.

Avec Adiac-Congo par Nioni Masela

                                                  

Congo-Diaspora: Funérailles d’Aurlus Mabelé

mars 28, 2020

Enterré dans un cimetière de la région parisienne, les funérailles d’Aurlus Mabelé se sont déroulées dans la plus stricte intimité

Publiée par Patrick Ruscade, le 27 mars 2020

Congo-diaspora: les funérailles de maître Aloise Moudileno Massengo

janvier 12, 2020

 

RIP Maître Aloise Moudileno Massengo, ancien Vice Président du Conseil d’Etat, sous le régime du Président Marien Ngouabi, dans un gouvernement où le poste de Premier Ministre n’existait pas

Publiée le 10 janv. 2020 par BrazzaParisInfos-Mobebissi

Angola : funérailles publiques pour le chef rebelle Jonas Savimbi, 17 ans après sa mort

juin 1, 2019

Jonas Savimbi, ancien leader de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita), 8 janvier 1997. © SASA KRALJ/AP/SIPA

 

Le chef rebelle angolais Jonas Savimbi, mort en 2002 au combat, doit être enterré samedi dans son village familial lors de funérailles publiques, un « signe important pour la réconciliation » nationale dix-sept ans après la fin d’une guerre civile sanglante.

Dès vendredi soir, des centaines de personnes ont accompagné en moto, voiture ou camion sa dépouille dans le village de Lopitanga (centre), où elle sera inhumée. « Pendant 17 ans, nous avons attendu » ces funérailles, a déclaré Isaías Samakuva, leader de l’ex-rébellion de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita), aujourd’hui transformée en parti politique.

Jonas Savimbi, dit le « coq noir », a été tué le 22 février 2002 lors d’un affrontement avec l’armée près de Luena, dans le centre du pays. Il avait 67 ans. Le lendemain, des soldats l’enterrent en catimini dans la ville, après la diffusion par la télévision nationale d’images de son corps criblé de balles.

Moins de deux mois plus tard, un cessez-le-feu met fin à vingt-sept ans d’un conflit emblématique de la guerre froide : les États-Unis ont longtemps soutenu l’Unita, Cuba le régime marxiste-léniniste de Luanda.

Il faudra finalement attendre dix-sept ans et de longues négociations avec les autorités angolaises pour que Luanda donne son feu vert à une exhumation et un enterrement en bonne et due forme à Lopitanga, conformément au souhait de Jonas Savimbi. « Il avait toujours dit qu’il voulait rentrer chez lui », où est enterré son père, explique l’un de ses trente enfants, Cheya Savimbi.

Ces obsèques sont « un signe important pour la réconciliation nationale », a estimé l’un de ses frères.

« Paranoïaque »

Presque toujours vêtu de son uniforme vert, revolver sur la hanche et canne à la main, Jonas Savimbi a commandé d’une main de fer une armée d’au moins 30 000 hommes. Autoritaire et intransigeant, il était aussi « très intelligent et très charismatique », témoigne Fred Bridgland, auteur d’une biographie « Jonas Savimbi : a Key to Africa ». Mais « Savimbi a trahi son peuple. Il a ruiné son mouvement à cause de sa paranoïa et de son appétit sexuel », ajoute-t-il.
« Il a tué pour éliminer les gens dans son parti, ceux qu’ils considéraient comme une menace (…), et il a tué par jalousie sexuelle », raconte-t-il. Des femmes qui avaient osé refuser ses avances sexuelles ont été brûlées en public, ainsi que leurs enfants, affirme-t-il.

Alleluia Savimbi défend lui son père : « On est tous des humains, on peut faire des erreurs, mais je pense que mon père a contribué à sa manière à ce que l’Angola soit aujourd’hui un pays démocratique ».

« Malentendu »

Les obsèques de samedi ont été rendues possibles par le départ en 2017 du président José Eduardo dos Santos après trente-huit ans au pouvoir. Son successeur João Lourenço, pourtant issu du même Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), fait souffler un vent nouveau sur le pays.

En août 2018, une commission est mise en place pour organiser l’exhumation et les funérailles de Jonas Savimbi. La dépouille est exhumée en janvier 2019. En mai, des tests ADN menés par des laboratoires sud-africain, argentin, angolais et portugais confirment que les restes sont bien ceux de l’ex-chef de l’Unita, mettant fin aux plus folles rumeurs.

Mais tout le processus ne se fait pas sans heurts : l’urne funéraire devait être confiée mardi à la famille et à l’Unita, mais rien ne se passe comme prévu. Les deux camps laissent planer un temps le doute sur le maintien des obsèques samedi.

Le président Lourenço et le chef de l’Unita Isaías Samakuva se réunissent en urgence jeudi à Luanda pour tenter de dénouer la situation.

L’urne scellée est finalement remise vendredi à la famille Savimbi et à l’Unita à Andulo (centre), avant d’être transportée à Lopitanga, à une trentaine de kilomètres de là.

Après avoir crié à « l’humiliation », l’Unita parle d’un simple « malentendu » à l’origine des ratés de la remise de la dépouille. L’heure est à l’apaisement. Mais cet épisode témoigne des tensions encore vives entre l’Unita et son adversaire de toujours, le MPLA.

Par Jeuneafrique.com avec AFP

États-Unis: l’évêque des funérailles d’Aretha Franklin s’excuse auprès d’Ariana Grande

septembre 1, 2018

Ariana Grande au Greater Grace Temple de Detroit, Michigan, le 31 août 2018 / © AFP / Angela Weiss

L’évêque Charles Ellis, pasteur au Greater Grace Temple qui a accueilli les funérailles d’Aretha Franklin à Detroit vendredi, a présenté ses excuses à Ariana Grande après avoir « dépassé les bornes » en touchant de manière inadaptée la star de la pop pendant la cérémonie.

Ariana Grande, jeune star de 25 ans, a interprété le classique d’Aretha Franklin « (You Make Me Feel Like) A Natural Woman » lors de ce long et vibrant hommage rendu à la « Reine de la Soul », décédée à 76 ans le 16 août, des suites d’un cancer du pancréas.

Après sa prestation, elle a été félicitée sur scène par l’évêque Charles Ellis, qui lui a passé la main dans le dos et l’a serrée de près.

Les images montrent que la main du pasteur touchait la poitrine de la chanteuse.

« Je ne penserais jamais à toucher le sein de quiconque », a-t-il déclaré aux médias américains, des propos confirmés à l’AFP samedi par le Greater Grace Temple.

Le responsable religieux a également reconnu avoir peut-être « dépassé les bornes ».

Il s’est également excusé pour ses commentaires sur le nom de la pop star.

« Quand j’ai vu Ariana Grande sur le programme, j’ai cru que c’était un nouveau choix sur le menu de Taco Bell », une chaine de fast-foods mexicains populaire aux Etats-Unis, avait-il déclaré.

La cérémonie a duré près de huit heures vendredi pour rendre un dernier hommage, en musique, à la légendaire chanteuse américaine.

Romandie.com avec(©AFP / (01 septembre 2018 16h01)