Posts Tagged ‘gain de cause’

RDC: les rebelles du M23 « prêts à désarmer à deux conditions »

septembre 8, 2013

Les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), actifs dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), sont « prêts à désarmer » et à retourner à la vie civile sous « deux conditions », a déclaré dimanche à l’AFP leur chef, Bertrand Bisimwa.

« Nous sommes prêts à désarmer à deux conditions : premièrement, que soit réglée la question des FDLR [NDLR: milice hutue rwandaise présente dans l’est de la RDC] et, deuxièmement, le retour des réfugiés congolais qui vivent dans des camps », au Rwanda, en Ouganda et au Burundi, a indiqué le président du M23, joint par téléphone de Kinshasa.

Alors que la rébellion a subi un important revers face à l’armée régulière soutenue par la force de l’ONU fin août, et qu’elle apparaît isolée sur le plan international, M. Bisimwa a indiqué que son mouvement est prêt à abandonner les armes avant d’obtenir gain de cause sur l’ensemble de son « cahier des charges ».

Le 2 septembre, le porte-parole militaire du M23, Vianney Kazarama, avait déclaré que son mouvement était prêt à « déposer les armes » mais ne le ferait que si Kinshasa répondait à sa « revendication légitime ».

« Le M23 n’est pas intéressé par l’intégration au sein de l’armée [congolaise] ni au sein du gouvernement congolais », a précisé M. Bisimwa, dont le mouvement est né en mai 2012 d’une mutinerie d’anciens miliciens tutsis qui avaient été réintégrés aux Forces armées de la RDC (FARDC) en 2009.

« Cette armée n’est pas attrayante », a encore dit M. Bisimwa à l’AFP, « le M23 est prêt à se démobiliser et à rentrer dans la vie civile ».

Mais pour cela, a-t-il insisté, il faut que les réfugiés congolais tutsi puissent « rentrer » et que les combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) « soient neutralisés ».

Les FDLR sont composés de Rwandais hutus réfugiés en RDC (alors le Zaïre) après le génocide rwandais de 1994 et qui veulent mettre à bas le régime tutsi au pouvoir à Kigali depuis lors.

« Nous ne les voulons plus sur notre territoire », a déclaré M. Bisimwa.

Jeuneafrique.com

Victoria Beckham fière de son David

mai 17, 2013

C’est elle qui aurait demandé à son mari de stopper sa carrière

 
Victoria Beckham fière de son David

Victoria et David Beckham 2David et Victoria BeckhamDavid et Victoria beckhamDavid et Victoria Beckham

Victoria et David BeckhamDavid et Victoria BeckhamDavid et Victoria BeckhamDavid-Victoria-Beckham-Wimbledon

 Jeudi, David Beckham annonçait qu’il mettait un terme à sa carrière de footballeur. Une décision à laquelle n’est pas étrangère son épouse, Victoria. Mais aujourd’hui, l’ancienne Spice Girl témoigne son admiration et sa fièreté à l’égard de son Spice Boy.

Ce que femme veut… Cet adage se vérifie une fois de plus avec ce qui s’est passé dans l’intimité du couple Beckham au moment où le joueur du PSG devait décider si oui ou non il prolongeait son contrat encore une saison. Il semble en effet que Victoria Beckham ait fait pression de toutes ses forces auprès de David pour qu’il ne continue pas à jouer à Paris et qu’il mette un terme à sa carrière. Et elle a obtenu gain de cause.

Au gré des ses expériences de footballeur, David Beckham a joué à Manchester, à Madrid, à Milan, à Los Angeles et enfin à Paris et Victoria n’a pu le suivre à chaque fois. Des séparations temporaires mais qui ont failli coûter cher au couple notamment lorsque monsieur a eu une aventure avec son assistante, Rebecca Loos, lorsqu’il évoluait dans le championnat espagnol. Depuis, même si tout est rentré dans l’ordre et que David Beckham se comporte comme un mari aimant et un bon père de famille, Victoria a peur qu’il succombe à la tentation une nouvelle fois. C’est pourquoi elle préfère l’avoir sous les yeux, à la maison, plutôt que de le savoir dans des suites d’hôtels des grandes capitales européennes (à Paris, le joueur britannique logeait au Bristol).

La décision ne fut donc pas facile pour David Beckham, mais il a choisi la voix (et la voie) de la sagesse en raccrochant les crampons définitivement. Un soulagement pour l’ancienne Spice Girl qui s’est fendue d’un communiqué pour rendre hommage à son mari, affirmant que leur «couple a hâte de commencer un nouveau chapitre de sa vie». Victoria Beckham ajoute: «Les enfants et moi sommes tellement fiers de David, cela a été une aventure incroyable pour nous de le voir jouer dans ces clubs à travers le monde ces 15 dernières années». Elle reconnaît que «ce n’était pas une décision facile à prendre pour lui» mais précise que «pour nous, il restera toujours cet incroyable sportif et père dévoué et aimant».

Une page se tourne donc pour le couple Beckham. Le futur ex-joueur de foot (il jouera son dernier match le 26 mai à Lorien) ne sait pas encore de quoi sera fait son avenir, mais Victoria sera certainement de bon conseil pour lui. Ancienne chanteuse à succès avec son groupe des Spice Girls, Vic a parfaitement réussi sa reconversion en devant une styliste talentueuse et reconnue.

 Gala.fr  par Jean-Christian Hay

Kim Kardashian libre d’épouser Kanye West

avril 21, 2013

La bimbo a divorcé de Kris Humphries pour de bon

Kim Kardashian libre d’épouser Kanye West

Kim Kardashian et Kris Humphries vous invite à leur mariageKim Kardashian et Kris Humpries à Los Angeleskim kardashian kanye

Kim Kardashian va finalement avoir son happy end. La bimbo de 32 ans – enceinte jusqu’au cou de Kanye West – est aujourd’hui une femme célibataire. En effet, après des mois de bataille juridique avec son ex-mari, le basketteur Kris Humphries, elle a réussi à divorcer sans perdre la face.

Non, son mariage de 72 jours n’était pas une imposture. Après un an et demi de bataille devant le juge, Kim Kardashian a obtenu gain de cause face à son ex-mari, le basketteur Kris Humphries. Le géant (2,07 mètres) a été forcé d’accepter les conditions de divorce énoncées par la défense de la Kardashian. Il n’y aura donc pas d’annulation de mariage mais bien une dissolution de leur union. Selon les sources, les documents ont été signés et le divorce a été prononcé ce vendredi.

Le litige qui empêchait Kim Kardashian de recouvrer sa liberté portait sur sa lune de miel de 2011, en Italie. Un voyage qui devait être romantique mais qui avait vite tourné au cauchemar pour Kris Humphries. En effet, à peine la bague au doigt, ce jeune homme sans problème avait rapidement découvert à ses dépens que sa femme était une star surexposée. Une couverture médiatique (qui est le gagne-pain de Kim) mais dont Kris aurait bien fait l’économie. Et c’est ainsi que ce séjour à Amalfi a définitivement dégoûté l’amoureux, qui a accusé les Kardashian de mettre en scène sa vie à des fins commerciales. Un argument qui n’a pas tenu la route face au tribunal, puisqu’il a été prouvé noir sur blanc que c’est bien Kris en personne qui avait poussé la bimbo à le suivre au soleil.

Ce dénouement est une excellente nouvelle pour la future maman qui doit accoucher cet été et qui voulait absolument laisser derrière elle ses ennuis avant d’accueillir la fille de Kanye West. Parce que depuis l’annonce de sa future maternité – un peu avant le nouvel an 2013 – la star de télé réalité ne laisse plus ses détracteurs lui gâcher la vie. La sœur de Koutney et Khloé voit la vie en rose bonbon: elle a un nouveau boyfriend qui l’aime et qui la gâte, une nouvelle maison à meubler et des courses à faire pour bébé.

A l’audience de clôture, Kim Kardashian s’est donc présentée seule devant la cour supérieure de Los Angeles. Bonne joueuse, elle était enthousiaste à l’idée de voir son ancien compagnon de vie et a choisi un style chic et sobre pour ne pas le narguer après sa victoire devant la justice. Mais c’était sans compter avec l’absence du sportif qui a préféré resté sur la côte est pour un match de son équipe des Brooklyn Nets.

 Gala.fr par Fanny Abouaf

Un psychiatre condamné à 10.000 euros pour une relation amoureuse avec une patiente

avril 8, 2013

BORDEAUX – Un psychiatre d’Arcachon (Gironde) a été condamné à verser 10.000 euros de dommages-intérêts à une patiente avec laquelle il a entretenu une relation amoureuse alors même qu’elle le consultait pour sauver son mariage, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.

Selon l’arrêt de la cour d’appel de Bordeaux rendu le 14 mars, révélé lundi par Sud Ouest, la patiente avait été reçue par ce psychiatre aujourd’hui âgé de 65 ans durant l’été 2003 dans le cadre d’une thérapie visant à surmonter une crise conjugale.

Selon l’arrêt, consulté par l’AFP, une relation amoureuse s’était finalement nouée entre eux et un an plus tard, la patiente, aujourd’hui âgée de 45 ans, avait donné naissance à une petite fille, que le médecin a reconnue en 2007.

Se fondant sur un certificat produit par le psychiatre dans le contexte du divorce avec son ex-mari, l’ancienne patiente a avancé que ce dernier avait bien été son psychothérapeute entre le 2 juillet 2003 et le 30 avril 2004.

Sur ce fondement, elle a estimé qu’il n’avait pas respecté son obligation contractuelle de ne pas avoir de relations sexuelles avec elle et qu’il avait abusé de sa faiblesse, ne pouvant ignorer qu’elle était fragile et frustrée et que la relation que ce praticien s’est autorisée dans son cabinet a entraîné le divorce des époux contrairement à l’objectif poursuivi.

Le psychiatre a soutenu que ce certificat, produit uniquement dans le cadre de la procédure de divorce, ne démontre pas qu’elle a fait l’objet d’un suivi ou de consultations répétées, alors qu’il n’y a pas eu de règlements d’honoraires tout au long de la période.

Selon lui, leurs relation était celle de deux adultes parfaitement consentants. Il a avancé que sa patiente l’avait constamment manipulé et a exercé une pression permanente sur lui afin qu’il quitte son foyer.

Déboutée en première instance, la patiente a finalement eu gain de cause devant la cour d’appel de Bordeaux, qui a estimé que le praticien ne pouvait ignorer que son comportement pour le moins inadapté était de nature à compromettre l’efficacité de la thérapie entreprise.

En ce sens, estime la cour, sa persistance à maintenir durant plusieurs mois un suivi thérapeutique du couple, tout en ayant une relation avec l’épouse a nécessairement participé à la faillite conjugale.

Au titre du préjudice moral, elle alloue la somme de 10.000 euros à la patiente, qui en avait demandé 100.000.

Romandie.com avec (©AFP / 08 avril 2013 19h51)

Afrique du Sud: deux gros producteurs de platine paralysés par un conflit social

septembre 13, 2012
Afrique du Sud: deux gros producteurs de platine paralysés par un conflit social Afrique du Sud: deux gros producteurs de platine paralysés par un conflit social © AFP

Lonmin et Amplats, deux des plus gros producteurs mondiaux de platine, étaient paralysés jeudi par un conflit exacerbé autour des salaires que les mineurs affirment vouloir étendre « aux mines ou aux usines du pays » jusqu’à obtenir gain de cause.

Plongé dans un silence inhabituel, le site d’Amplats, propriété du géant anglo-sud-africain Anglo American, est resté, grille fermée, sous la garde de vigiles.

A quelques kilomètres, une foule de 4. 000 à 5. 000 mineurs en grève, armés de bâtons traditionnels, chantant à tue-tête et dansant, ont convergé vers un stade pour dire leur ras-le-bol d’être mal payés et leur détermination à obtenir 12. 500 rands mensuels (1. 200 euros). La plupart gagnent moitié moins.

Avec 76. 000 employés en Afrique du Sud, Anglo American est tout un symbole: c’est le premier employeur privé du pays et l’une des plus anciennes compagnies minières locales.

La direction a mis à l’arrêt ses cinq sites du bassin minier de Rustenburg mercredi, officiellement, pour raisons de sécurité et pour protéger les mineurs de « menaces et intimidations » de ceux qui veulent les empêcher de travailler.

Comme chez Lonmin à Marikana, ou chez Gold Fields, une mine d’or proche de Johannesburg où 15. 000 mineurs sont entrés en grève dimanche dernier, les grévistes d’Amplats ont rejeté leurs délégués habituels issus du puissant syndicat des mines, le NUM.

Dans le stade, ce sont des représentants choisis par les mineurs et un leader trotskiste qui ont harangué la foule, dans une ambiance festive. Des unités de police étaient stationnées à distance respectable.

« Nous allons faire avancer ce problème », expliquait, déterminé, à l’AFP Siphamandla Makhanya, au nombre de la délégation de mineurs qui a déposé un mémorandum auprès de la direction.

« Si l’entreprise échoue à le résoudre, nous allons le porter dans toute l’Afrique du Sud. Nous allons mobiliser tous les Sud-Africains, dans les mines ou dans les usines. Ensuite, nous irons le porter devant l’Union Buildings », le siège du gouvernement à Pretoria, a-t-il affirmé.

« Au minimum, ce qu’on attend c’est 12. 500 rands (1. 200 euros). Si cela ne marche pas, Anglo American n’a qu’à faire ses bagages et partir aux Etats-Unis. Nous allons demander au gouvernement de diriger l’entreprise », a-t-il ajouté, en écho aux tenants d’une nationalisation des mines.

La direction s’est contentée d’accuser réception du mémorandum. « La situation est en évolution constante, nous essayons de gérer au mieux », a déclaré à l’AFP une porte-parole Mpumi Sithole.

A Marikana, d’où est parti le conflit le 10 août, faisant revivre les pires heures de l’apartheid lorsque la police a ouvert le feu sur les grévistes le 16 août, les installations du groupe britannique Lonmin, étaient toujours au ralenti, avec un absentéisme dépassant les 90% depuis plusieurs jours.

Les négociations étaient toujours dans l’impasse, malgré la participation d’un groupe de chefs coutumiers aux pourparlers. La donne est compliquée par la volonté des grévistes d’obtenir gain de cause avant de reprendre le travail, une entorse aux règles de négociations salariales que refuse Lonmin.

Jeudi, le corps d’un homme frappé à mort, retrouvé mardi, a été identifié comme celui d’un permanent du NUM, visiblement tué à coup de machettes à la tête.

C’est la 45ème victime du conflit de Marikana.

Un troisième géant minier de cette ceinture de platine, le groupe sud-africain Impala, n’est pas touché par les grèves, mais fait également face à des revendications salariales du même ordre que celles des autres sites.

Chez KDC, un site de Gold Fields, une tentative du NUM de s’adresser à ses troupes a tourné court et ses dirigeants se sont fait huer.

Le syndicat dissident AMCU, qui a encouragé et soutenu les grévistes de Marikana, a appelé jeudi le président sud-africain Jacob Zuma à convoquer une conférence nationale sur les mines.

Relativement effacé depuis le début de la crise, M. Zuma n’a pas répondu.

Il est apparu une fois de plus en retrait, se contentant de dénoncer des troubles « inacceptables » et d’ajouter, lors d’une séance de questions au parlement: « Nous allons nous en occuper. Nous allons être prochainement très actifs ».

Jeuneafrique.com avec AFP

Angola: l’opposition rassemble des milliers de militants à Luanda

août 25, 2012
Angola: l'opposition rassemble des milliers de militants à Luanda Angola: l’opposition rassemble des milliers de militants à Luanda © AFP

Le principal parti d’opposition angolais, l’Unita, a rassemblé samedi des milliers de militants à Luanda pour réclamer la garantie d’élections démocratiques le 31 août prochain, et déjà annoncé de nouvelles manifestations.

Le président de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita), Isaias Samakuva, a demandé « à la commission nationale électorale (CNE) de respecter la loi », s’inquiétant des failles dans le système de transmission et de contrôle des résultats.

Il a demandé notamment que la commission donne « des copies des actes électoraux à l’issue du vote et non une transcription ».

« Si rien ne change, nous vous demanderons de revenir et cette fois-ci nous marcherons jusqu’à la commission nationale électorale », a ajouté M. Samakuva, devant des milliers de militants réunis sur la place de la Famille, dans le centre de Luanda.

En marge de son discours, le président de l’Unita a indiqué qu’il serait favorable à un report des élections, de quelques semaines, si cela pouvait permettre à la CNE d’assurer un scrutin transparent.

Depuis le début de l’année, l’Unita fait pression sur la CNE, chargée de l’organisation des élections générales du 31 août, pour obtenir la correction d’irrégularités dans le processus électoral.

Le parti avait organisé en mai dernier une manifestation semblable, rassemblant des milliers de personnes dans les principales villes du pays.

S’il a obtenu gain de cause sur plusieurs points – le départ de l’ancienne présidente de la CNE Suzana Ingles réputée proche du pouvoir, l’abandon du vote à l’étranger et anticipé – il pointe la persistance de certains problèmes.

« L’Union européenne envoie des observateurs partout mais elle ne juge pas bon d’en envoyer en Angola », a déploré M. Samakuva, appelant la communauté internationale à s’intéresser au peuple angolais et pas seulement à son pétrole.

Soulignant les promesses non tenues par le parti au pouvoir, le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA) du président José Eduardo dos Santos, M. Samakuva a également appelé les Angolais à concentrer leur vote sur son parti, une façon de contrer l’arrivée d’un nouveau parti, Casa.

Les élections générales du 31 août seront les troisièmes seulement depuis l’indépendance du pays en 1975.

La Constitution, modifiée en 2010, prévoit que le chef du parti vainqueur des élections législatives devient le président de la République.

A l’issue du dernier scrutin en 2008, l’Unita avait récolté 10% des suffrages contre 81% pour le MPLA du président dos Santos, au pouvoir depuis bientôt 33 ans.

Jeuneafrique.com avec AFP