Posts Tagged ‘Gay Pride’

États-Unis: un homme tué par une camionnette lors d’une gay pride, un «accident»

juin 20, 2021

Un homme a été tué et un autre blessé lorsque le conducteur d’une camionnette a heurté involontairement des personnes rassemblées pour un défilé de la fierté gay en Floride, un «accident tragique» ont estimé les autorités américaines dimanche 20 juin.

L’incident est survenu samedi au départ du défilé LGBTQ (lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers), dans la ville de Wilton Manors (Floride, sud-est), près de Fort Lauderdale, et avait suscité des interrogations sur son caractère intentionnel ou non. «Aujourd’hui (dimanche, ndlr) nous savons que l’incident d’hier était un accident tragique, et non un acte criminel dirigé contre une personne ou un quelconque groupe d’individus», a déclaré la police de Wilton Manors dans un communiqué.

De son côté, la police de Fort Lauderdale a annoncé que le conducteur, âgé de 77 ans, participait aux festivités et avait été choisi pour conduire la camionnette de tête car il souffrait d’ «affections l’empêchant de marcher» pendant la durée du défilé. La camionnette blanche avait démarré avant le départ de la parade et a «accéléré soudainement, heurtant deux piétons» avant de terminer sa course contre la clôture d’un commerce voisin, a précisé la police de Fort Lauderdale dans un communiqué. Le conducteur, qui a été arrêté et placé en garde à vue, coopère avec les autorités, a-t-elle indiqué.

Les deux hommes percutés avaient été transportés dans un centre médical où l’un d’eux est décédé, selon la même source. Le pronostic vital de l’homme blessé, toujours hospitalisé, n’est pas engagé.

Le maire de Fort Lauderdale, Dean Trantalis, qui avait parlé samedi d’un «acte prémédité», a expliqué dimanche avoir craint initialement que «cela puisse être intentionnel, à partir de ce que j’ai vu à quelques mètres de distance».

Par Le Figaro avec AFP

La Première ministre serbe lesbienne, à la Gay pride de Belgrade

septembre 17, 2017

La Première ministre serbe, Ana Brnabic (c), lors de la Gay pride à Belgrade, le 17 septembre 2017 / © AFP / ANDREJ ISAKOVIC

La Première ministre serbe, Ana Brnabic, ouvertement lesbienne, a rejoint dimanche la Gay pride de Belgrade, affirmant que son pays « n’est pas homophobe » et que sa nomination, en juin, avait été « un pas énorme » dans la construction d’une société tolérante.

Plusieurs centaines de personnes ont participé au défilé dans la capitale serbe qui s’est déroulé sans incidents pour la quatrième année consécutive.

Moins nombreuses que les années précédentes, les forces de l’ordre étaient toutefois très présentes sur le parcours de la Gay pride dans les rues de centre de Belgrade, a constaté une journaliste de l’AFP. Quelque 2.000 policiers ont été déployés.

« Pour le changement », pouvait-on lire sur une grande bannière, en tête de la colonne, le slogan du défilé.

En poste depuis trois mois, Ana Brnabic, 41 ans, est le premier chef d’un gouvernement du pays balkanique à participer à une Gay pride.

« La Serbie respecte la diversité (…) Le gouvernement est là pour tous les citoyens et il va assurer le respect des droits à tous les citoyens, aussi bien à la majorité qu’à la minorité », a-t-elle déclaré à la presse, à son arrivée à la place des Fleurs, avant le défilé.

Deux autres ministres, ainsi que le maire de Belgrade, Sinisa Mali, ont également participé au défilé.

Mme Brnabic, qui a posé pour la photo avec de nombreux participants, s’est félicitée d’une « ambiance détendue » à la Gay pride.

– « Vrai visage » de la Serbie –

« Je suis contente que cela se passe en Serbie, que la Serbie montre enfin ce que je crois est son vrai visage. La Serbie n’est pas xénophobe et la Serbie n’est pas homophobe (…) », a-t-elle déclaré à l’AFP.

Lors de la première Gay pride de Belgrade, organisée en 2001, la police avait tiré des coups de semonce pour disperser des nationalistes et des skinheads qui battaient et caillassaient des participants.

Une autre avait été autorisée par les autorités en 2010, mais elle avait été entachée de violences opposant des manifestants anti-gays aux forces de l’ordre, qui avaient fait plus de 100 blessés. Le défilé n’avait pas eu lieu les trois années suivantes, avant de reprendre en 2014.

La présence de Mme Brnabic au défilé est un geste fort dans ce pays traditionaliste qui négocie son adhésion à l’Union européenne, mais les militants pour les droits des homosexuels attendent surtout de la Première ministre qu’elle agisse en faveur de leurs revendications. Ils réclament notamment l’adoption d’une loi sur le partenariat entre personnes du même sexe.

Le sujet fera l’objet de discussion de son cabinet, a-t-elle annoncé.

« Je suis une personne très pragmatique. Pour moi, c’est un pas à la fois. Je pense qu’on construit une société tolérante en avançant d’un pas à la fois », a expliqué Mme Brnabic.

Selon les militants, les préjugés sur les homosexuels restent un problème très répandu dans ce pays d’environ 7 millions d’habitants, majoritairement chrétiens orthodoxes.

Près de 40% de la population serbe estime que l’homosexualité est une maladie, d’après un sondage de l’Institut national démocratique basé à Washington, réalisé en 2015.

– « Un pas énorme » pour le pays –

Proposée à la tête du gouvernement par son prédécesseur devenu président, Aleksandar Vucic, un ultranationaliste converti au centre droit et au rapprochement avec l’UE, Ana Brnabic est l’une des rares personnes ouvertement homosexuelles à la tête d’un exécutif dans le monde et la première en Europe de l’est.

« Je suis très reconnaissante aux élus qui ont voté pour moi et mon gouvernement. Je pense que c’était un pas énorme pour la Serbie à tous égards », a-t-elle dit.

Les sceptiques perçoivent toutefois ce choix comme un geste de séduction envers l’UE, comme Ivana Mitrovic, 35 ans, venue au défilé de la ville de Novi Sad (nord).

« Je n’aime pas ce gouvernement. Tout y est pour le spectacle », dit-elle.

D’autres pensent que sa visibilité pourrait inspirer d’autres gays du pays. « Pour moi c’est une bonne chose », dit Nevena Pupic, 34 ans, une militante et agent financier de Belgrade.

Romandie.com avec(©AFP / 17 septembre 2017 17h37)                

Des milliers de personnes à la Gay Pride de Jérusalem

août 3, 2017

Des milliers de personnes participent à la Gay Pride de Jérusalem, arborant le drapeau arc-en-ciel dans la ville sainte, le 3 août 2017 / © AFP / Gali TIBBON

Des milliers de personnes ont participé jeudi sous haute sécurité à la Gay Pride de Jérusalem, arborant le drapeau arc-en-ciel dans la ville sainte, de tradition conservatrice.

Plus de 10.000 participants se sont joints à la parade, selon la police israélienne. Des dizaines de routes avaient été fermées par sécurité et les participants fouillés, après la mort d’une adolescente de 16 ans poignardée à mort par un juif ultra-orthodoxe lors de l’édition 2015.

Vingt-deux personnes ont été arrêtées avant et pendant la marche, dont une munie d’un couteau, a indiqué la police.

Les participants ont agité des drapeaux aux couleurs de l’arc-en-ciel, au son de tambours et de chansons contre l’homophobie. Nombre d’entre eux ont déposé des fleurs sous une photo de Shira Banki, l’adolescente tuée il y a deux ans.

Son assassin, Yishai Shlissel, qui avait également blessé au couteau cinq autres personnes, a été condamné à la prison à perpétuité.

Cette agression avait créé une polémique sur la sécurité, Shlissel ayant été libéré de prison quelques semaines auparavant après avoir purgé une peine pour avoir blessé trois personnes lors de la Gay Pride de 2005.

Israël est reconnu comme un pays avancé en matière de visibilité et d’égalité pour la communauté LGBT.

A Jérusalem, une ville sainte pour les juifs, les musulmans et les chrétiens, la communauté homosexuelle a toutefois plus de mal à être acceptée qu’à Tel-Aviv, où 100.000 personnes se sont rassemblées en juin pour la « Marche des fiertés ».

Avant le défilé de jeudi, l’un des deux rabbins de Jérusalem a condamné la marche, affirmant dans des médias qu’elle était en contradiction avec « le caractère sacré de Jérusalem qui est si cher à nos yeux ».

Roi, un Israélien participant au défilé, a dit qu’il pensait que la majorité des hiérosolymitains étaient tolérants vis-à-vis de l’homosexualité.

« Il y aura toujours des ultrareligieux et ultra-orthodoxes qui ne nous aimeront pas, mais ils ont leur propre défilé aujourd’hui », a-t-il déclaré en montrant une vingtaine de manifestants opposés à la marche.

Sans être illégal, le mariage homosexuel n’est pas possible en Israël, faute d’institution habilitée à le prononcer. Mais il est reconnu quand il a été contracté à l’étranger.

Romandie.com avec(©AFP / 03 août 2017 23h53)                

New York: une Gay Pride sous le signe des anti-Trump

juin 25, 2017

Gay Pride à San Francisco, le 25 juin 2017 / © AFP / Josh Edelson

Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dimanche pour la Gay Pride de New York sous une mer de drapeaux arc-en-ciel, avec l’opposition à Trump et la défense des transsexuels comme grandes causes du moment.

Pour la 48e année consécutive, des milliers de participants, à pied, en moto ou juchés sur des camions descendaient la 5e Avenue sous les applaudissements d’une foule compacte et joyeuse, pour une marche de 3 kilomètres depuis les gratte-ciels de Midtown jusqu’à Greenwich Village, où le mouvement pour les droits des homosexuels est né après les émeutes de Stonewall en 1969.

Alors qu’à Istanbul, les participants à la Gay Pride étaient dispersés par la police qui tirait avec des balles en caoutchouc, dans la première des métropoles américaines la marche est une véritable institution.

Sous un grand soleil, des centaines de policiers et de nombreux élus, dont le maire Bill de Blasio, le gouverneur de l’Etat de New York Mario Cuomo ou le sénateur Chuck Schumer, tous démocrates, ont marché tout sourire aux côtés de participants volontiers très dénudés.

En juin 2015, la marche célébrait la légalisation du mariage homosexuel. En juin 2016, c’était le deuil après le massacre de la discothèque gay d’Orlando, en Floride. Cette année, de nombreux cortèges marchaient en brandissant les pancartes « Resist » des opposants à Trump, dénonçant la nouvelle administration et ses projets législatifs – notamment l’abrogation de la loi santé Obamacare – et la remise en cause des droits des transsexuels.

Ainsi, Gavin Grimm, le lycéen transsexuel dont la plainte pour pouvoir utiliser les toilettes pour garçons de son école est au coeur de la « bataille des toilettes », emmenait le cortège de l’American Civil Liberties Union (Aclu), la puissante organisation de défense des libertés individuelles, désignée « grand marshal » du défilé.

Si la récente décision de la Cour suprême de demander aux tribunaux de rejuger cette affaire après une décision favorable en appel est « malheureuse » et « décevante », « ce n’est qu’un obstacle dans un combat dont nous savions tous qu’il serait long », a-t-il indiqué à l’AFP.

Aux premiers rangs de l’Aclu figurait l’ancienne analyste de l’armée américaine qui avait transmis de milliers de documents confidentiels à WikiLeaks et entamé en prison un changement de sexe, Chelsea (ex Bradley) Manning. « J’ai perdu ma voix d’avoir tant crié », a-t-elle tweeté.

Si de nombreux participants étaient clairement opposés à Trump, beaucoup soulignaient aussi ne pas vouloir faire de cette marche un évènement politique.

« L’administration actuelle est une abomination », affirme Cara Lee Sparry qui, sur sa moto, a déjà participé à une dizaine de Gay Pride. « Mais être entourée par des centaines et des milliers de gens qui crient pendant des heures, c’est incroyable, on ne peut pas faire mieux! »

Romandie.com avec(©AFP / 25 juin 2017 23h20)

Explosifs saisis et arrestation d’un homme à Los Angeles avant la Gay Pride

juin 12, 2016

Los Angeles – Un homme transportant un arsenal d’armes et d’explosifs a été arrêté par la police dimanche tout près de Los Angeles quelques heures avant la Gay Pride et après un massacre dans un club gay à Orlando, selon les autorités.

Un homme a été détenu à Santa Monica, localité de bord de mer qui jouxte Los Angeles, dimanche matin et était en possession d’armes et autres matériaux dangereux, indique un communiqué de la police du comté de Los Angeles.

Tout lien possible de l’individu avec la Gay Pride qui se tient à West Hollywood, autre localité de l’agglomération de Los Angeles, la deuxième des Etats-Unis, fait l’objet d’une enquête de la police fédérale, le FBI, ajoute ce communiqué.

Une porte-parole du FBI a confirmé à l’AFP enquêter sur une arrestation, en appui à la police de Santa Monica.

Celle-ci s’est refusée à commenter l’incident mais une source proche du dossier a confirmé qu’il était lié à un véhicule contenant des matériaux explosifs.

Les médias locaux affirmaient qu’une voiture blanche avec une plaque d’immatriculation de l’Indiana (nord des Etats-Unis) a été trouvée par la police de Santa Monica dans la nuit.

Toujours selon les médias locaux, le suspect aurait confié aux forces de l’ordre être en ville pour la Gay Pride, la marche annuelle des Fiertés homosexuelles. Quelque 400.000 personnes y étaient attendues avant l’annonce de la fusillade d’Orlando, le pire attentat aux Etats-Unis depuis le 11-Septembre, qui a fait au moins 50 morts et 53 blessés.

Le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, a souligné lors d’une conférence de presse au début de la marche, qui a débuté vers 11H00 (18H00 GMT), que les autorités municipales estiment qu’il n’y a aucun lien entre l’arrestation de Santa Monica et la tuerie d’Orlando.

Il a fait valoir lors de cette conférence de presse retransmise sur CNN que ce sont des informations données par un habitant du quartier qui ont mené à l’arrestation.

La police du comté de Los Angeles a précisé qu’elle était pleinement préparée à répondre à une attaque comme celle qui a eu lieu en Floride si besoin et que pour le week-end de la Gay Pride, le nombre d’agents des forces de l’ordre déployés a été renforcé.

Romandie.com avec(©AFP / 12 juin 2016 22h47)