Dans une note interne au pouvoir de Brazzaville qui circule parmi les officiers des forces armées et de la police, il leur est recommandé pour leur bien et avenir de faire allégeance à la Grande Loge du Congo, l’obédience maçonnique que dirige Denis Sassou Nguesso et Jean Dominique Okemba à laquelle a été ajoutée la sorcellerie africaine.
L’un des généraux des FAC nouvellement promu qui a reçu une brochure maçonnique comme celle des Témoins de Jéhovah accompagnée de cette note interne persiste dans son refus de devenir franc-maçon et se dit à perdre les avantages dus à son grade et faire face aux éventuelles représailles.
« Je suis un militaire de carrière et n’importe quelle promotion devrait être influencée par mes compétences et non mon adhésion de la Grande Loge du Congo. Du reste, je n’ai personne à sacrifier dans ma famille ni mon entourage » a tranché de façon catégorique ce général.
Mais d’autres sont séduit facilement par les sirènes maçonniques à cause de l’appât du gain facile et sont sur le point d’adhérer par contrainte à la Grande Loge du Congo au grand plaisir de Jean Dominique Okemba.
Il sied de rappeler que l’une des règles de la Grande Loge du Congo est la soumission aux grands maîtres et surtout la fidélité et la non trahison. Tout cela sur fond d’une prévision d’un putsch.
Un grand mouvement s’annonce dans la chaîne de commandement de l’armée avec la mise à l’écart des officiers soupçonnés de patriotisme et de l’esprit républicain et la promotion des soumis à la succession monarchique qui pointe à l’horizon.
Les bilans diffèrent, selon les sources, de 7000 à 15 000 soldats et officiers tués depuis le début du conflit, il y a un mois. Le seul bilan officiel de Moscou fait état de 498 morts et 1597 blessés.
Des soldats ukrainiens déployés au front pour protéger la ville de Kiev. Photo: Getty Images/Genya Savilov
Malgré une domination sur papier, les militaires russes se heurtent toujours à une résistance inattendue de la part des forces ukrainiennes. Et, selon plusieurs estimations, ils tombent vraisemblablement au combat par milliers.
Véhicules qui seraient sabotés, convois abandonnés, militaires qui se seraient rendus ou auraient fui les combats, problèmes d’approvisionnement, importantes pertes d’équipement militaire, faible motivation des troupes : aux bombardements meurtriers semant la destruction et la mort se juxtapose l’insuccès des forces terrestres russes sur le champ de bataille.
Des difficultés auxquelles viennent s’ajouter, selon des estimations forcément approximatives, un nombre élevé de victimes chez les militaires et hauts gradés déployés par Moscou.
Mercredi, un haut responsable militaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique nordOTAN a estimé, sous couvert d’anonymat, que le nombre de militaires russes tombés au combat au cours des quatre semaines du conflit se situait entre 7000 et 15 000 pour un total de 30 000 à 40 000 soldats russes tués ou blessés.
Quinze mille, c’est l’équivalent du nombre total de militaires soviétiques qui – sur une période de dix ans – ont payé de leur vie la campagne désastreuse menée par l’URSS en Afghanistan à partir de 1979.
L’estimation de l’alliance se fonde sur des informations provenant des autorités ukrainiennes, sur des informations publiées, intentionnellement ou non, par Moscou et sur des renseignements recueillis auprès de sources ouvertes, a précisé le responsable de l’Organisation du traité de l’Atlantique nordOTAN.
Le nombre de victimes est généralement extrapolé, entre autres, à partir des rapports de la situation sur le terrain, mais aussi de l’imagerie obtenue grâce aux satellites ou aux drones, explique le colonel à la retraite Pierre St-Cyr, ancien attaché de la Défense canadienne en Russie et en Ukraine.
Les services de renseignement vont évaluer les pertes en fonction de leur observation des véhicules détruits. Ils savent de quelle façon l’équipage est composé. Pour un char d’assaut, par exemple, cela varie de trois à quatre personnes, illustre-t-il, précisant que ce sont les forces terrestres qui ont essuyé l’essentiel des pertes.
La semaine dernière, le renseignement américain, d’abord cité par le New York Times, évoquait 7000 morts et 20 000 blessés au sein des rangs militaires russes, y voyant toutefois une évaluation conservatrice.
En date du 23 mars, les troupes ukrainiennes, elles, se targuaient d’avoir tué plus de 15 600 de leurs adversaires.
Étrangement, le site web d’un tabloïd russe pro-Kremlin, Komsomolskaya Pravda, qui citait de surcroît le ministère russe de la Défense, a démenti dimanche les prétendues pertes à grande échelle des forces armées russes en Ukraine, mettant malgré tout de l’avant un lourd bilan avoisinant le seuil des 10 000 morts.
« Selon le ministère russe de la Défense, les forces armées russes ont perdu 9861 personnes et 16 153 [militaires ont été] blessés au cours de l’opération spéciale en Ukraine. »— Une citation de Extrait du site web du journal Komsomolskaya Pravda, rapidement retiré
Le passage a rapidement disparu du site web, le média se disant victime de piratage. Les chiffres offrent néanmoins un contraste marqué avec le premier et unique bilan officiel tracé jusqu’ici par Moscou, largement sous-estimé de l’avis des experts.
À l’issue de la première semaine de combats, le ministère de la Défense déplorait dans ses rangs 498 morts et 1597 blessés.
Des troupes démoralisées
Une photo fournie par les forces terrestres ukrainiennes montre un tank russe carbonisé et des tanks qu’elles disent avoir capturés. Photo HOTO : Reuters/Irina Rybakova/Service de Presse des Forces Terrestres Ukrainiennes
Selon des estimations des services de renseignement occidentaux citées par le Washington Post, les militaires russes meurent ou sont blessés à un rythme allant jusqu’à 1000 par jour.
Il y a une mauvaise organisation dans l’armée russe. L’état-major a mal planifié l’invasion, n’a pas pris les mesures nécessaires pour informer les soldats, qui ne savaient pas trop dans quoi ils s’embarquaient. Il y a donc beaucoup d’hésitation, résume le colonel St-Cyr. Ces faiblesses ont été exploitées par les forces ukrainiennes, qui attendaient les Russes de pied ferme.
Selon un article récent du Washington Post, 120 des 168 groupes tactiques de bataillons de l’armée russe se battent déjà sur le terrain, soit environ 100 000 soldats sur les 190 000 envoyés à l’intérieur ou près des frontières de l’Ukraine.
Les Ukrainiens fonctionnent en petits groupes pour intercepter, notamment avec des embuscades, cette masse volumineuse du côté russe. [Les Russes] sont pris au piège, explique le colonel St-Cyr, ajoutant que les Ukrainiens détruisent au fur et à mesure les colonnes de ravitaillement russes.
C’est une guerre de guérilla qu’on voit actuellement, analyse-t-il.
Démotivés, les soldats russes deviennent des cibles faciles à abattre, soutient le colonel à la retraite.
« La majorité de ces soldats ont traversé la frontière en croyant qu’il s’en allaient en exercice. Ils ont été bernés et, donc, la confiance envers la hiérarchie militaire en est grandement affectée. »— Une citation de Pierre St-Cyr, colonel à la retraite
Il note en outre que, dans bien des cas, l’armée russe ne récupère pas les corps des soldats tués. Pour le soldat russe, c’est un signe qu’il n’aurait pas le soutien nécessaire s’il lui arrivait quelque chose, dit-il. Ça crée au sein des forces un sentiment d’abandon qui affecte encore plus le moral.
Je ne crois donc pas que la force régulière de l’armée russe est susceptible de reprendre du poil de la bête et de devenir de plus en plus compétente et cohérente sur le terrain, en conclut-il.
Un haut commandement décimé?
C’est sans compter qu’à en croire les troupes ukrainiennes, les Russes auraient perdu des dizaines d’officiers de haut rang, dont six généraux. Un nombre, s’il est avéré, qui serait très élevé, puisque les experts militaires occidentaux estiment que la Russie comptait une vingtaine de généraux sur le terrain.
Un membre de la garde rapprochée du président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré au Wall Street Journal qu’une unité spéciale a pour mission de viser la haute hiérarchie militaire.
Le président russe Vladimir Poutine a lui-même reconnu la mort d’un général, vraisemblablement le major-général Andreï Sukhovetsky, qu’il n’a pas nommé, mais qui a été la première victime de ce rang identifiée par les Ukrainiens.
La mort d’au moins deux autres généraux a été confirmée par des sources de l’Organisation du traité de l’Atlantique nordOTAN ou des sources russes. Le magazine américain Foreign Policy, citant des responsables occidentaux sans plus de précisions, parle même de cinq morts confirmées.
Thread. Russia lost 5 generals during this war in Ukraine:
1. Major general Andrey Sukhovetsky. He was a highly decorated soldier, having been awarded 14 medals during his life. pic.twitter.com/kBgKFoIN73— Fuad Alakbarov (@DrAlakbarov) March 19, 2022
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Des responsables russes locaux ont de plus confirmé la mort d’un vice-amiral.
« On décapite les têtes dirigeantes. C’est gros de perdre des généraux dans un conflit comme ça et d’en perdre autant si tôt dans le conflit. Ça ne doit pas être joyeux actuellement au ministère de la Défense russe. »— Une citation de Pierre St-Cyr, colonel à la retraite
Habituellement, le nombre de haut gradés tués, d’ordinaire à l’abri des combats, est minime, souligne le colonel à la retraite.
À titre comparatif, un seul général américain a été tué en zone de guerre depuis la fin de la guerre du Vietnam, il y a un peu moins de 50 ans.
Il faut s’assurer que le commandement soit épargné afin d’être toujours en mesure de transmettre les ordres et de diriger les opérations. Si les généraux se mettent à risque, il n’y aura plus de coordination et ça va devenir extrêmement dangereux pour les forces qui sont au sol parce qu’elles ne sauront pas comment fonctionner et vont devenir des cibles trop faciles, expose le colonel St-Cyr en ajoutant qu’il faut ensuite un certain temps aux troupes pour se coordonner de nouveau.
Dans un conflit armé comme celui-là, il y a deux personnes qu’on veut absolument abattre : d’abord, le commandant; ensuite, celui qui tient la radio. Il est facile à identifier : il a une antenne dans le dos. À la minute où ces deux-là sont neutralisés, on vient de neutraliser en grande partie l’efficacité de ce groupe de militaires, poursuit le colonel St-Cyr.
Pourquoi alors les généraux s’exposent-ils ainsi à des risques importants?
Le colonel St-Cyr montre notamment du doigt les problèmes de moral au sein des troupes russes, qui poussent les généraux à délaisser le centre de commandement pour donner l’exemple.
Quand ils sont en avant avec la troupe, on veut les protéger. Il sont entourés, il y a des gens avec des radios, alors ils sont facilement identifiables, expose-t-il. Les tireurs d’élite sont en position et ils n’attendent que ça.
Le colonel St-Cyr évoque aussi la culture militaire russe. Les généraux veulent s’assurer d’être reconnus et éventuellement décorés, dit-il. Ça fait partie de la mentalité russe de l’homme fort. L’homme viril est en avant.
Des sources militaires ukrainiennes et occidentales affirment en outre que les militaires ukrainiens ont pu géolocaliser de hauts officiers en interceptant leurs communications non sécurisées.
Des pertes qui risquent de s’accroître
Quand les soldats russes vont commencer à entrer à l’intérieur des villes, à Kiev, à Kharkiv, à Odessa, le combat urbain va être encore beaucoup plus meurtrier pour eux, prédit le colonel St-Cyr, à l’instar de nombreux analystes.
À l’intérieur des villes, les Ukrainiens disposent d’un net avantage pour faire des guet-apens, pour encercler les soldats ennemis et les éliminer, dit-il.
« Selon les règles de base qu’on utilise, ça prend environ six attaquants pour chaque défenseur. Faites le calcul : si vous avez, disons, 50 000 soldats ou citoyens à Kiev prêts à défendre la ville, ça prend 300 000 Russes. »— Une citation de Pierre St-Cyr, colonel à la retraite
Et puis, ajoute-t-il, le théâtre des opérations est beaucoup trop vaste pour le nombre de militaires déployés.
La Russie compte une centaine de milliers de militaires déployés dans les anciennes républiques soviétiques et en Syrie, relève le colonel St-Cyr. Ça ne laisse pas une grande marge de manœuvre pour aider les forces en présence et combler aussi les pertes.
Il y a quelque 200 000 conscrits par année qui pourraient se joindre aux combats, ajoute-t-il. Une masse importante, mais avec le manque d’entraînement, ça ne viendra pas changer la donne.
La seule chose que les Russes ont vraiment pour avoir un avantage sur le terrain, c’est l’artillerie.
Un avantage dont ils ne se privent pas, ciblant des civils par des bombardements massifs. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a d’ailleurs annoncé officiellement mercredi que le gouvernement américain avait établi que les forces russes avaient commis des crimes de guerre.
Radio-Canada par Sophie-Hélène Lebeuf avec les informations de Washington Post, Foreign Policy et New York Times
Le colonel Doumbouya met à la retraite forcée plus de 40 généraux jugés proches d’Alpha Condé.
Ci-dessous, la liste des 42 Généraux de l’armée guinéenne envoyés à la retraite ce mardi 12 octobre 2021 par le président de la Transition, colonel Mamady Doumbouya à travers un décret lu à télévision nationale.
1-Général d’armée Sékouba Konaté
2-Général d’armée Namory Traoré
3-Général de corps d’armée Aboubacar Sidiki Camara
4- Général de corps d’Armée Ibrahima Baldé
5- Général Mohamed 2 Bangoura
6- Général de division Alpha Oumar Diallo
7- Général de division Fodé Keita
8- Général de division Fodé Touré
9- Général de division Bouréma Condé
10- Général de division Amadou Doumbouya
11- Général de division Adrien Naby Youssouf Soumah
12- Général de division aérienne Bambou Fofana
13- Général de division Siba Lohalamou
14- Général de division Mathurin Bangoura
15- Général de brigade Oumar Sanoh
16- Général de brigade Ansoumane Kaba
17- Général de brigade Mohamed Diané
18- Général de brigade Pépé Roger Sagno
19- Général de brigade Tidjane Diallo
20- Général de brigade Abdoulaye Keita
21- Général de brigade M’Hawa Sylla
22- Général de brigade Amadou Kaba
23- Général de brigade Aly Moussa Camara
24- Général de brigade Ibrahima Kalil Condé
25- Général de brigade Naby Youssouf Bangoura
26- Général de brigade Aboubacar Diakité
27- Général de brigade Mohamed Lamine Keita
28- Général de brigade Bachir Diallo
29- Général de brigade Bhoundouka Condé
30-Général de brigade Aboubacar Biro Condé
31- Général de brigade Édouard Théa
32- Général de brigade Mohamed Lamine Diarra
33- Médecin Général Remy Lamah
34- Médecin général Mbemba Kaba
35- Général de brigade aérienne Sidy Yaya Camara
36- Général de brigade aérienne Aboubacar Monchon Bangoura
37- Général de brigade aérienne Georges Sy
38- Général de brigade Mamadou Djan Diallo
39- Amiral Zézé Onovogui
40- Amiral Lansana Touré
41- Général de brigade Oumar Kandé
42- Général de brigade Ousmane Camara
Mamady Doumbouya
Conformément au statut général et particulier des officiers, précise l’article 2 du décret, les droits suivants leur sont accordés : La totalité de la solde indiciaire mensuelle qui évolue en fonction du barème de solde annuelle, Une indemnité de logement qui équivaut à 75% de la solde indiciaire, Les frais de représentation qui équivalent à 50% de la solde indiciaire, Un passeport diplomatique pour lui, de son conjoint ou sa conjointe, Un grade d’un élément, Un véhicule neuf non renouvelable, Une dotation mensuelle en carburant, La gratuité des soins de santé pour lui-même. Et dans sa deuxième version, l’officier général peut occuper des fonctions civiles
Avec Ibrahima sory kandja Bangoura pour Gangan RTV
Des généraux au pouvoir au Soudan et des chefs de la contestation tenaient mercredi soir une réunion de négociations pour discuter de la transition, a constaté un correspondant de l’AFP, première rencontre du genre depuis la dispersion meurtrière d’un sit-in de manifestants.
Trois généraux, dont Mohammed Hamdan Daglo dit «Hemeidti», et cinq représentants de l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation, se sont retrouvés en présence de médiateurs de l’Ethiopie et de l’Union africaine dans un hôtel de Khartoum, selon le journaliste de l’AFP.
Washington – Le nouveau président américain Donald Trump a donné jusqu’à fin février à ses responsables militaires pour lui présenter un plan « pour vaincre » le groupe Etat islamique.
Le président remplit ainsi l’une de ses promesses de campagne, lui qui pendant des mois avait moqué et critiqué la lenteur des progrès dans la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique.
Le plan devra comprendre « une stratégie exhaustive pour vaincre l’EI », selon le texte du décret signé samedi soir par M. Trump et publié par la Maison Blanche. Une « ébauche du plan pour vaincre l’EI » devra être présentée dans les 30 jours.
Le nouveau secrétaire à la Défense, James Mattis, devra notamment trouver des moyens de donner plus de latitude aux troupes pour combattre l’EI « dans le respect des lois internationales », s’attaquer à l’EI sur tous les fronts y compris sur internet et proposer des mécanismes permettant de priver les jihadistes de financement.
Le décret demande aussi à James Mattis, « d’identifier de nouveaux partenaires pour la coalition (mise en place par les Etats-Unis contre l’EI) ».
La Russie a déjà indiqué samedi, après un entretien téléphonique entre MM. Trump et Poutine, que les deux hommes veulent « une réelle coordination contre l’EI en Syrie ».
Une option que les militaires américains voient avec méfiance estimant que les Russes sont avant tout en Syrie pour soutenir le régime de Bachar al-Assad.
Vendredi, Donald Trump s’était rendu au Pentagone pour y rencontrer ses chefs militaires et il a déjà été question des moyens d’accélérer la lutte contre l’EI.
M. Trump pourrait choisir de bousculer la stratégie de son prédécesseur Barack Obama, qui voulait éviter à tout prix d’impliquer les troupes américaines au sol dans les combats et leur avait pour l’essentiel assigné un rôle de conseil.
Pour l’instant, les Américains – qui ont ont déployé un peu plus de 5.000 militaires en Irak aux côtés des troupes irakiennes, et près de 500 soldats des forces spéciales en Syrie, aux côtés essentiellement des Forces démocratiques syriennes, une coalition arabo-kurde.
Les avions américains – et ceux appartenant à la coalition internationale – bombardent aussi quotidiennement les jihadistes depuis l’été 2014.
La perspective d’un renforcement des troupes américaines pourrait particulièrement s’envisager en Syrie.
Les militaires américains pourraient ainsi être déployés en plus grand nombre pour aider les forces qui prendront d’assaut la ville de Raqa, la capitale auto-proclamée de l’EI, selon la presse américaine.
Istanbul – Cent quarante-neuf généraux et amiraux ont été limogés de l’armée turque pour leur implication dans le coup d’Etat raté du 15 juillet, a annoncé mercredi soir un responsable turc.
Ils ont été limogés pour leur complicité dans la tentative de coup d’Etat, a déclaré ce responsable, précisant qu’il s’agissait de 87 hauts gradés de l’armée de terre, 30 de l’armée de l’air et 32 de la marine.
Ces limogeages en nombre sont intervenus à la veille d’un Conseil militaire suprême qui doit se tenir jeudi à Ankara en présence du Premier ministre turc Binali Yildirim et des plus hauts responsables de la hiérarchie militaire, afin de procéder à un ample remaniement de l’armée.
Depuis le coup d’Etat raté du 15 juillet, 178 généraux avaient été placés en garde à vue, soit la moitié des généraux et amiraux de l’armée, selon des chiffres donnés par le ministère de l’Intérieur.
Si d’après des chiffres officiels, une petite partie de l’armée turque –la deuxième plus importante en nombre de soldats après celle des Etats-Unis– a été impliquée dans le coup, le ministre de l’Energie et gendre du président Recep Tayyip Erdogan a précisé que les partisans de Fethullah Gülen, le prédicateur en exil qu’Ankara accuse d’avoir fomenté le coup, avaient infiltré la haute hiérarchie militaire.
Trente personnes, dont trois généraux, ont trouvé la mort mercredi dans le crash d’un avion des forces armées angolaises à l’aéroport de Huambo (centre), a-t-on appris de source militaire.
Six rescapés ont été transportés à l’hôpital militaire de Huambo, a indiqué cette même source à l’AFP. Ils souffrent de brûlures.
L’avion transportait trois généraux. D’autres officiers de l’armée de l’air angolaise font partie des victimes, a-t-elle ajouté.
Les raisons de l’accident, survenu à la mi-journée peu après le décollage, ne sont pas connues.
« Je ne sais pas qu’est-ce qui s’est passé. Nous avions bien fait le taxi (la phase d’accélération sur la piste, ndlr) et le décollage. Après cela, je sais plus vraiment se qui s’est produit », a indiqué le commandant de bord –qui a survécu–, José Gonçalves, à l’AFP
L’avion était un appareil brésilien de marque Embraer. Il devait relier Huambo à la capitale Luanda, avec une escale a Benguela, sur la côte.
Selon un médecin de l’hôpital militaire de Huambo contacté par l’AFP, « cinq survivants présentent des brûlures au second degré, et un est dans un état grave avec des brûlures au troisième degré ».
Nomination insolite des Officiers Généraux sous un angle politico stratégique
M. SASSOU NGUESSO vient de créer des précédents très graves. Depuis plus d’une décennie, tous les spécialistes et analystes des questions sécuritaires et stratégiques sont unanimes et ne cessent d’affirmer que le Congo Brazzaville est en voie de battre le record des Généraux en Afrique mais aussi il possède une armée taillée sur le tribalisme.
La Bible déclare : « crie à plein gosier, ne te retiens pas. Elèves ta voix comme une trompette, et annonces à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés ! ». Esaïe 58 : 1.
Denis SASSOU NGUESSO qui avait remis le pays à un certain dieu encourage la presse de critiquer les personnes qui le méritent, même les ministres et par ricochet lui-même qui est le Chef du gouvernement.
En s’appuyant sur les textes précités, il serait aberrant sinon ignoble de se taire face à la tangente qu’est entrain de prendre notre armée. Parlons-en !
Pourquoi devrions-nous toujours nous taire alors que ces questions de fond méritent d’être étalées et débattues aujourd’hui sans haine, sans peur et sans intimidation pour éviter le pire demain ou certaines gens peuvent se retrancher derrière leur identité ethnique au point de déstabiliser les institutions de la république comme nous l’avons vu hier avec M. SASSOU NGUESSO qui s’était retranché à Oyo en compagnie de quelques rares ressortissants des autres départements.
Le tribalisme devient un sport national au sein des FAC, de la gendarmerie, de la police…
La toute dernière nomination de huit (08) Officiers Généraux, le vendredi 17 juin 2011 n’a pas échappé à la règle générale et alimente toutes les causeries et les commentaires dans la plupart des milieux.
En effet, personne ne pouvait croire que M. SASSOU NGUESSO puisse vouloir toujours d’une chose et son contraire. Il a récidivé. Comme d’habitude, la majorité des Officiers Généraux nommés ou des responsables à des fonctions clé sont -presque- issus d’une même ethnie ou d’une même zone géographique alors que le Congo Brazzaville, en réalité, compte plusieurs ethnies.
Cette façon d’agir est de nature à « tribaliser l’armée ». Ces nominations à forte connotation régionale, sont donc totalement contraires à la bonne gouvernance ainsi qu’à la consolidation de l’unité nationale et la paix qui se construisent difficilement.
Avec une superficie de 342.000 km2 et une population de près de 4 millions d’habitants, le Congo Brazzaville qui a de grands défis socioéconomiques à relever mérite-t-il, d’avoir aujourd’hui, autant d’Officiers Généraux ?
Au moment où la santé, l’éducation, l’emploi ou l’habitat sont presque en panne, le Congo Brazzaville, soi-disant Pays Pauvre Très Endetté a vraiment besoin des dépenses inutiles pour l’entretien à vie des Officiers Généraux ?
Quelle facture très salée pour le trésor public ? Et pour quels résultats ?
Quelle idée les autres agents civils de l’État auront-ils de tous ces Généraux très coûteux pour les caisses de l’État ?
Alors qu’ils attendent impatiemment le changement que devait apporter l’annulation de la suspension des effets financiers promis par le ‘’Boss’’ et dont le concret se fait attendre jusqu’aujourd’hui.
Est-ce de cette façon que l’armée sera unie en favorisant la tribu mbochi en galon et en poste ?
Qu’est ce qui se passe réellement au royaume « Tchambitcho de Mpila » pour marginaliser certains départements du Congo ?
Posons-nous la question de savoir comment les futurs présidents du Congo feront-ils pour gérer et surtout contrôler tous les Officiers Généraux qui sont nommés aujourd’hui par M. SASSOU NGUESSO dont le dernier mandat tire petit à petit vers sa fin, puisque les Congolais dans leur majorité, selon nos sondages, refusent la révision constitutionnelle et de revoir M. SASSOU NGUESSO à la tête du Congo ?
Il faut le dire haut et fort, que, M. SASSOU NGUESSO vient de créer un précédent dans l’histoire du Congo Brazzaville. Son remplaçant comme le prévoyait le feu André MILONGO, au cas où il passait président, devrait procéder à un grand rééquilibrage.
Il est facile de comprendre et imaginer les vraies raisons et les agendas politico militaires cachés qui justifient la longue liste des officiers généraux qui s’accaparent des postes stratégiques et des opérations militaires.
Inutile qu’on nous dise que c’est le comité de défense qui propose ces nominations qui sont basées sur un seul département. Tout le monde sait que la constitution donne des prérogatives à M. SASSOU NGUESSO de nommer à des hautes fonctions qui il veut.
A la faveur des 50 ans de la création des Forces armées congolaises (FAC) et de la gendarmerie, l’occasion est venue de jeter un regard assez sévère sur notre armée qui a perdu nombre de ses repères et qualités : le mérite, l’honneur, le secret militaire, l’unité de la troupe, l’ambiance patriotique et militaire, la loyauté et le respect de l’ordre militaire, etc.
Dans le but d’éclairer la lanterne des millions des Congolaises et de Congolais sur le virus du tribalisme qui a gagné notre force publique depuis le sommet, la rédaction de « Talassa », publie, ici, la liste de tous les Officiers Généraux du Congo Brazzaville, département par département.
Enfin, nous osons croire que personne ne nous contredira sur les candidats bénéficiaires des bourses militaires et que pour la plupart ils sont issus d’une même zone géographique.
Ceux qui se sentiront blessés ou directement indexés par la teneur de cet article vérité, ne devraient que se raviser et voir la vérité en face au lieu d’inventer des subterfuges.
Il faut changer, car l’avenir est une équation à plusieurs inconnus.
A suivre…
L’intégrité territoriale du Congo Brazzaville n’a jamais été menacé depuis les indépendances ; cependant, le Congo Brazzaville compte 43 Généraux pour une population estimée à 4 millions d’habitants. Des Généraux qui ont pour unique adversaires désignés les populations civiles et pour objectif principal l’enrichissement personnel et accessoirement la protection de celui qui les nomme et les a fait rois.
Voici la liste des Officiers Généraux du Congo Brazzaville par région
Région de la Cuvette : 25 Officiers Généraux
1.Jacques Joachim YHOMBI-OPANGO, Ancien Président de la République, bien entretenu par le pouvoir
2.Denis SASSOU NGUESSO, Commandant Suprême des forces armées
3.Jean Dominique OKEMBA, SG – Conseil National de Sécurité (CNS)
4.Norbert DABIRA, Businessman et Inspecteur général des armées
5.Blaise ADOUA, Directeur général de la Sécurité présidentielle(Décédé)
6.Jean Marie Michel MOKOKO, Conseiller spécial Paix et sécurité près la Présidence de République
7.Hilaire MOKO, Attaché militaire près de l’Ambassade du Congo en France
8.Yvon Jacques NDOLOU, Ministre des Sports, plus ou moins éloigné des affaires militaires
9.Charles Richard MONDJO, Chef d’Etat-Major Général
10.Guy Blanchard OKOY, Commandant du Groupement parachutistes
11.Philippe LONGONDA, Businessman et attaché au ministère des Affaires Etrangères
12.MORLENDÉ, En stand-by et risque de remplacer le défunt MOTANDO à la Présidence de la République
13.Fulgor ONGOBO, Directeur des ressources humaines des Forces Armées Congolaises
14.Jean François NDENGUET, Directeur Général de la Police Nationale etc …
15.Gilbert BOKEMBA, Commandant de la zone militaire n°9 (Brazzaville)
16.Emmanuel AVOUKOU, Commandant de la Garde républicaine(Décédé)
17.Victor MOIGNY, Commandant en second de la Gendarmerie
18.ÉBATA, Directeur général de l’hôpital militaire Pierre Mobengo
19.Pierre OBA, Ministre des mines, en voie de revenir dans le séraille de haut commandement militaire (originaire de Tsiokia très proche d’Oyo)
20.BOUAGNABEA MOUNDANZA, Chef d’Etat-Major de la Marine
21.Georges MAYOULOU, En stand-by, qualifié de « Lissoubiste »
22.NIOMBÉLA-MAMBOULA, Retraité et …
23.Emmanuel ELENGA Retraité
24.OSSÉLÉ, Directeur des Opérations à l’État-Major
25.NGOMBÉ, Chef de la Maison militaire près de la Présidence de la République
Région du Pool : 4 Officiers Généraux
1.Anselme MACKOUMBOU-KOUKA, Retraité et très loin des dossiers militaires
2.Aaron KAKOU, Chargé de la diplomatie des FAC
3.Prosper NKONTA, Actuel Chef d’État-Major Adjoint des FAC, mais n’a aucun pouvoir…
4.René BOUKAKA, Commandant de la zone militaire de défense Pointe-Noire
Régions des Plateaux : 4 Officiers Généraux
1.Florent NTSIBA, Ministre d’État et très loin des affaires militaires
2.Emmanuel NGOUÉLONDÉLÉ-MONGO, Retraité et remuant mais très loin des affaires militaires
3.Emmanuel ETA-ONKA, En stand-by et très éloigné des dossiers politiques et militaires
4.Raymond Damase NGOLLO, (Décédé)
Région de la Likouala : 4 Officiers Généraux
1.Gilbert MOKOKI, Commandant de la Gendarmerie nationale, très influent.
2.Léonard ESSONGO, Businessman et Chef d’Etat-Major de l’armée de terre
3.NDONGO MOKANA, Directeur de cabinet du ministre de la Défense et contrôleur général des FAC et de la Gendarmerie
4.AYAYEN, En stand-by depuis la fin de la guerre du 5 juin 1997
Région du Kouilou : 3 Officiers Généraux
1.Louis Sylvain GOMA, Secrétaire Général de la CEEAC, loin des affaires politiques internes
2.GARCIA, En mission diplomatique au Gabon, loin des dossiers militaires
3.TCHICAYA, Chef de corps de l’Armée de l’air
Région de la Bouenza : 1 Officier Général
1.Guy Bleck Clément MAMBOU, Nouveau, nommé sans doute en remplacement du défunt Général NZAMBI MAKOUMBA NZAMBI
Région du Niari : 1 Officier Général
1.Grégoire MABIKA, En stand-by depuis la fin de la guerre du 05 juin 1997
Région de la Sangha : 1 Officier Général
1.Paul MBOT, (Décédé)
Région de la Lékoumou : 1 Officier Général
1.MOUKANA, Haut-Commissaire chargé des Vétérans, donc très éloigné des affaires politiques et militaires.
Région de Brazzaville : zéro Officier depuis l’indépendance du Congo
Région de la Cuvette Ouest : Zéro Officier (jusqu’au soir du 15 Août 2011 à Ewo)
La nouvelle Armée qui se veut véritablement républicaine est en élaboration. Cela passera certainement par le redressement des grades qui constitue aujourd’hui, après dix années de crise, le talon d’Achille de l’efficacité des forces militaires ivoiriennes. Le Président de la République et son Premier sont à la tâche pour trouver une monture digne d’une Armée forte.
Sur proposition du Premier ministre, ministre de la Défense, le Président de la République, chef suprême des armées, a signé le 14 juin 2011, le décret n°2011-116 portant institution d’une commission de redressement des grades dans les Forces Armées.
Placée sous l’autorité du Premier ministre, ministre de la Défense, cette commission est composée d’Officiers Généraux et Officiers supérieurs de la haute hiérarchie militaire, notamment le Général de Corps d’Armée Philippe Mangou, Chef d’Etat-Major des Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire (FANCI), le Général de Brigade Soumaïla Bakayoko, Chef d’Etat-Major des Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN), le Général de Corps d’Armée Edouard Tiapé Kassaraté, Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale, le Chef de Cabinet Militaire du Premier ministre, ministre de la Défense, le Général de Brigade Michel Gueu. La Commission sera assistée, dans sa mission, des personnalités militaires suivantes : le Général de Division Mathias Doue, ex-chef d’Etat-Major des FANCI, le Général de Division Joseph Ehueni TANNY ex-commandant supérieur de la Gendarmerie, le Général de Brigade Abdoulaye Coulibaly ex-commandant des Forces Aériennes.
La mission assignée à ce groupe de haut niveau sera d’examiner la nomination et la promotion dans chaque grade des Officiers, des Sous-officiers et des militaires de rang. De relever les anomalies constatées et de faire des propositions de redressement desdits grades. Un séminaire est prévu à cet effet, dans les jours à venir à Grand-Bassam. Les résultats de ces travaux serviront de base de données pour l’Armée Républicaine dont les nouvelles autorités veulent doter la Côte d’Ivoire.
L’Armée ivoirienne, faut-il le rappeler, est fragilisée depuis plus d’une décennie par de profonds dysfonctionnements. Les avancements en grades qui constituent un baromètre important pour non seulement renforcer l’autorité des chefs militaires mais aussi, reconnaître le sens du devoir des soldats. C’est fort de cela que l’attribution des « des barrettes ou étoiles » ne devrait pas se faire sur la base de critères politiques, régionalistes ou ethniques. C’est donc à propos que le Général Mathias Doué, ex-Cema et membre de la Commission de redressement des grades, affirmait suite à la nomination des Généraux par l’ex-Président Laurent Gbagbo en Août 2010, « (…) les grades ne sont pas des décorations ». C’est à dire qu’elles sont octroyées à partir de conditions biens définies. Et cela obéit à une hiérarchisation des responsabilités.
Procédures de nomination, d`affectation ou de mutations des militaires.
Dans l`Armée ivoirienne, les procédures de nomination, d`affectation ou de mutation des militaires sont régies par des textes. Ainsi, les avancements aux grades sont déterminés par le Décret n° 96-578 du 31 juillet 1996.
Quant aux mutations et affectations des agents, elles sont réglementées par trois textes de base, notamment, le Décret n° 96-603 du 09 août 1996 portant organisation du commandement dans les Forces Armées Nationales, l`instruction ministérielle n° 389 du 20 janvier 1997 concernant les règles, et la note n° 1729 du 21 juin 1999 relative aux affectations et mutations. Conformément aux textes cités en référence, la responsabilité des nominations aux grades, les affectations ou mutations obéissent à une hiérarchie.
Ainsi, du grade de Sous-lieutenant à celui de général, les nominations relèvent du Président de la République ; du grade de sergent-chef à l`Adjudant chef-major, c`est le ministre de la Défense qui est compétent. Enfin du grade de Caporal au Sergent, la responsabilité des nominations aux grades revient au Chef d`Etat-Major des Armées. La sélection des proposables se fait chaque année par une Commission nationale des avancements régie par des textes, dont les travaux peuvent durer plusieurs mois. La Commission étudie les dossiers d`avancement reçus de tous les commandements. Elle fait des propositions depuis le plus petit grade jusqu`au grade de Colonel et elle s`arrête là. Comme conséquence liée à cette limite, les promotions aux grades de Colonel-major et de Général (de Brigade, de Division, de Corps d`Armée) relèvent exclusivement de la compétence du Président de la République, Chef Suprême des Armées. Les affectations et les mutations des agents se font annuellement ou à tout moment lorsque les circonstances l`exigent.
Toutefois, en temps de crise ou de guerre, le Chef d`Etat-major des Armées est habilité à procéder aux affectations et mutations des militaires dans les structures opérationnelles, après avis du ministre de la Défense. Mais la question qui demeure cependant, c’est de savoir si cette procédure à été respectée ces dernières années. Difficile de répondre par l’affirmatif, vu les spéculations qu’ont soulevées les derniers avancements en grade effectué par l’ex-Président Laurent Gbagbo le 7 août 2010. La liste de Généraux promus (Armée-Gendarmerie et Police) par ce décret et disponible sur le site.www.Fanci.canalblog.com faisait état de 24 hauts gradés militaires. Ce nombre pléthorique d’Officiers au sein de l’Armée a fait dire à plusieurs spécialistes des questions militaires que notre Armée n’était pas loin d’une armée mexicaine ou il y a plus d’Officiers que de soldats. Des voix assez discordantes ont été entendues au sein de la grande muette après ces nominations.
Le standard international des avancements au sein d’une Armée est plus ou moins connu. L`avancement des militaires se situe à deux niveaux, l`avancement d`échelon et l`avancement de grade. L`avancement d`échelon se fait à l`ancienneté, sauf certains échelons exceptionnels accordés au choix. Selon le statut particulier du corps auquel ils appartiennent ou sont rattachés, l`avancement de grade se fait à l`ancienneté ou au choix. Le statut particulier peut prévoir que l`accès à tel grade se fait au choix ou, pour les militaires non sélectionnés, à l`ancienneté.
Les nominations donc aux grades de Généraux qui sont exclusivement du ressort de chef de l’Etat, chef suprême de l’Armée sont soumises aussi, à ces conditions. Ainsi ces normes internationales prévoient, pour chaque grade supérieur, un critère très précis. Un général de corps d’Armées commande 2 à 3 divisions, soit environ 30000 à 45 000 hommes. Un Général de Brigade a, sous son autorité, une Division de 15000 hommes ; un général de Brigade commande, quant à lui, 2 à 3 brigades, soit 12000 à 18000 ; un Colonel a sous ses ordres un régiment, c’est-à-dire, 2 à 4 bataillons (1 bataillon = 500 à 600 hommes. Autant d’exigences, qui imposent que l’on fasse très attention en attribuant les grades.
La Commission de redressement des grades dans l’Armée qui rentre au laboratoire va-t-elle mener ses travaux sur la base du Décret n° 96-603 du 09 août 1996 portant organisation du commandement dans les Forces Armées Nationales, l`instruction ministérielle n° 389 du 20 janvier 1997 concernant les règles, et la note n° 1729 du 21 juin 1999 relative aux affectations et mutations ? A vrai dire, la future Armée républicaine en dépend. C’est pourquoi, les Ivoiriens fondent un grand espoir en cette Commission.
La liste des Généraux encore en fonction :
– Chef d’Etat-major des Armées (Cema), Général de corps d’Armée, Philippe Mangou
– Commandant des forces terrestres, Général de Brigade, Deto Letoh Firmin
– Commandant des écoles des Forces Armées, Zambakro, Général de brigade, Touré Sékou
– Commandant militaire du Palais et commandant de la Garde Républicaine, Dogbo Blé Brunot
– Attaché de défense à l’Ambassade de Côte d’Ivoire en France, Général de brigade, Lohouès Agnéro Camille
– Chef d’Etat-major des Forces Nouvelles, Général de Brigade, Soumaïla Bakayoko
– Commandant militaire de la Primature, Général de Brigade, Gueu Michel
– Commandant des forces aériennes, Général de Division, Aka Kadjo Marc
– Ex- PCA du Fonds de prévoyance militaire, Général de Brigade, Kouabenan Kissi
– Commandant de la Marine nationale, Vice-Amiral, Vagba Faussignaux
– Sous-chef d’Etat-major chargé des Ressources Humaines des Armées, Contre-Amiral, Alla Kassi
– Directeur général des services de santé militaire, Général de Brigade, Gueï André
– Commandant supérieur de la Gendarmerie Nationale, Général de corps d’Armée, Kassaraté Tiapé Edouard
– Commandant en second, Affro Yao
– Commandant du CECOS, Commandant école de Gendarmerie de Cocody, Général de Division, Guai Bi Poin Georges
– Chef d’Etat-major particulier du Palais, Général de division, Touvoly Bi Zogbo
– Commandant du Centre de commandement intégré (CCI), Général de Brigade, Kouakou Kouadio Nicolas
– Directeur général de la Police Nationale Contrôleur général, Brédou Mbia
– Directeur de l’Inspection générale des services de Police, Contrôleur Général, Gaoussou Ouattara
– Directeur adjoint de l’Inspection générale des services de Police, Contrôleur général, Kouassi Yao
– Membre de l’Inspection, Contrôleur général, Yapo Kouassi, ex-DGPN
– Conseiller du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Contrôleur Général, Lago Daleba Bernard,
– Président de la commission nationale de lutte contre la prolifération des Armes légères, Contrôleur général Adjoussou Désiré
– Directeur général de l’Office nationale de la protection civile (ONPC), Contrôleur général, Kili Fiacre
Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, vient de nommer des nouveaux généraux des Forces armées congolaises (FAC). Voici les décrets portant nomination de ces généraux.
Par décret n°2011-390 du 17 juin 2011, le Président de la République, sur proposition du comité de défense, décrète : article 1er, est nommé à titre normal au grade de général de brigade pour compter du 17 juin 2011, armée de terre, infanterie aéroportée, le colonel Okoye Blanchard Guy.
Décret n°2011-391 du 17 juin 2011, le Président de la République décrète, article 1er : est nommé à titre normal au grade de général de brigade pour compter du 17 juin 2011, armée de terre, infanterie aéroportée, le colonel Bokemba Gilbert.
Décret n°2011-392 du 17 juin 2011, le Président de la République décrète, article 1er : est nommé à titre normal au grade de général de brigade pour compter du 17 juin 2011, armée de terre infanterie, le colonel Mouani Paul Victor.
Décret n°2011-393 du 17 juin 2011, le Président de la République décrète, article 1er : est nommé à titre normal au grade de général de brigade pour compter du 17 juin 2011, armée de terre artillerie, le colonel Ossélé François.
Décret n°2011-394 du 17 juin 2011 portant nomination d’un officier général, le Président de la République décrète, article 1er : est nommé à titre normal au grade de général de brigade pour compter du 17 juin 2011, armée de terre génie, le colonel Avoukou Emmanuel.
Décret n°2011-395 du 17 juin 2011 portant nomination d’un officier général, le Président de la République décrète, article 1er : est nommé à titre normal au grade de général de brigade pour compter du 17 juin 2011, armée de terre armement et munition, le colonel Mambou Guy Bleck Clément.
Décret n°2011-396 du 17 juin 2011 portant nomination d’un officier général, le Président de la République décrète, article 1er : est nommé à titre normal au grade de Contre-Amiral pour compter du 17 juin 2011, marine nationale commandement, le capitaine de vaisseaux Bouagnabea Moundanza André.
Décret n°2011-397 du 17 juin 2011 portant nomination d’un officier général, le Président de la République décrète, article 1er : est nommé à titre normal au grade de général de brigade aérien pour compter du 17 juin 2011, armée de l’air pilote de chasse, le colonel Tchikaya Jean-Baptiste Philippe.
Article n°2: Tous ces décrets seront enregistrés et insérés au journal officier et communiqués partout ou besoin sera.