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Littérature: Genève accueille le salon du livre en ville

octobre 19, 2021

Du 21 au 24 octobre, des lieux culturels et iconiques de la ville de Genève accueilleront le salon du livre en ville. Pluriel et éclectique, le programme palpitant distillé cette année aura un goût d’inédit.

L'éditrice Virginie Mouanda et l'écrivain Boniface Mongo-Mboussa au Salon du livre de Genève, édition 2018

L’éditrice Virginie Mouanda et l’écrivain Boniface Mongo-Mboussa au Salon du livre de Genève, édition 2018 / Marie Alfred Ngoma

Marquée par la présence de Maylis de Kerangal, invitée d’honneur du salon, l’édition 2021 se distingue par la diversité des genres littéraires, la présence d’auteurs phares, mais aussi par un tout nouveau format : «le livre en conversation».

Difficile de ne pas y trouver son bonheur car il y en aura pour tous les goûts. Et toujours, la remise du prix Kourouma, le 22 octobre, à L’iceBergues, lieu central et point névralgique du salon. Les rencontres du salon du livre en ville sont gratuites ; l’inscription se fait en ligne dans la limite des places disponibles et le respect des règles sanitaires.

«Le livre en conversation», un tout nouveau format inédit pour instiller un dialogue entre le livre et la danse ou la musique, ou comment traduire en musique ou en danse l’émotion véhiculée par l’écrit : du jamais vu ! Les rencontres du livre en conversation seront composées de bulles artistiques dont la dernière sera totalement improvisée.

Et si la musique et la danse se donneront en spectacle, c’est bien le livre qui restera au cœur de ces rencontres. Au programme de ces bulles littéraires traduites en musique : le 22 octobre, au Palais de l’Athénée, «Passion quand tu nous tiens», où Maria Pourchet, en lice pour le prix Goncourt, et François-Henri Désérable nous parlent de passion dévorante et de tumulte amoureux, des émotions retranscrites à l’aide du jazz. Du jazz encore, au même endroit, le 23 octobre, Grégoire Delacourt met à nu sa déchirure originelle et fait «La liste de ses tyrannies». Musique classique pour Gaëlle Josse et Jean-Philippe Toussaint, qui évoquent avec justesse les sentiments profonds avec «Écrire l’intime», à la Bibliothèque des Bastions. Dans «Duo en drame majeur», Elsa et Eric Fottorino, père et fille, rivalisent de grâce dans leur écriture. Une rencontre de l’excellence en format insolite littérature et musique, le 24 octobre, aux Salons.

Littérature du monde, plus précisément celle de l’Afrique, «Le récit dans le récit», dans lequel Mohamed Mbougar Sarr et David Diop, après leurs tables rondes au Salon du livre africain de Paris, réinterpréteront avec brio l’histoire de l’affaire Yambo Ouologuem, auteur malien maudit, le 23 octobre, au Centre Espérance.

Le programme complet est maintenant en ligne. Pour pouvoir participer, un certificat sanitaire avec QR code ainsi qu’une pièce d’identité seront requis.

Les certificats et QR codes sont délivrés par les organismes officiels lorsque vous êtes : vacciné (< 12 mois), guéri (< 6 mois) ou testé PCR (< 72 h) ou antigénique (< 48 h).

Informations sanitaires disponibles sur le site Palexpo

Pour plus d’informations:

Maud Couturier

Responsable presse et RP,

Palexpo maud.couturier@palexpo.ch

+41 (0)22 761 10 92

Avecc Adiac-Congo par Marie Alfred Ngoma

Guinée : Beny Steinmetz sera jugé pour corruption au tribunal de Genève

août 13, 2019

Beny Steinmetz le 7 décembre 2009 à Tel Aviv. © Anonymous/AP/SIPA 

L’homme d’affaires et diamantaire franco-israélien Beny Steinmetz va être jugé devant le tribunal correctionnel de Genève pour corruption et faux dans un dossier portant sur la concession de mines de Simandou entre 2005 et 2010.

Dans cette procédure ouverte depuis 2013, le procureur suisse Claudio Mascotto a retenu contre l’homme d’affaires et deux de ses collaborateurs – le français Frédéric Cilins et la belge Sandra Merloni-Horemans – les infractions de « corruption d’agents publics étrangers » et de « faux dans les titres ». La date du procès n’a pas été précisée.

Les prévenus sont accusés d’avoir « versé ou fait verser des pots-de-vin à l’une des épouses de l’ancien président guinéen Lansana Conté en vue de faire évincer un concurrent puis de faire octroyer au Beny Steinmetz Group Resources (BSGR) des droits miniers dans la région de Simandou », dans le sud-est de la Guinée. Cette mine étant le plus important gisement de fer non-exploité au monde. Les prévenus sont en outre accusés d’avoir fabriqué des faux contrats et des fausses factures pour dissimuler ces dessous de table.

10 millions de dollars de pots-de-vin présumés

Selon le procureur, les pots-de-vin versés s’élèveraient à environ dix millions de dollars. Ces sommes, dont une partie a transité par une société off-shore établie aux îles Vierges et des comptes suisses, auraient permis d’évincer en 2008 par décret présidentiel le groupe minier britannique Rio Tinto, détenteur du permis d’exploitation du site depuis les années 1990.

Cinq mois plus tard, l’homme d’affaires franco-israélien, qui résidait et travaillait à l’époque à Genève, avait obtenu la licence d’exploitation de la mine de Simandou, juste avant le décès du président Conté en 2008.

En 2013, Beny Steinmetz affirmait avoir investi 170 millions de dollars dans cette mine, puis d’en avoir revendu 51 % en 2010 au groupe brésilien de matières premières Vale pour 2,5 milliards de dollars, soit presque 30 fois plus cher, avant de voir sa concessions résiliée par le gouvernement en 2014, pour des soupçons de corruption. Il accusait par ailleurs l’actuel président guinéen Alpha Condé d’avoir orchestré « des machinations » contre lui avec le milliardaire américain George Soros.

Accord à l’amiable

En février dernier, le milliardaire et la présidence guinéenne ont annoncé avoir trouvé un accord à l’amiable, avec le concours de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, débouchant sur le retrait des poursuites pour corruption contre Beny Steinmetz en échange de son renoncement à ses droits sur le gisement de Simandou. L’homme d’affaire a en revanche obtenu, avec un partenaire britannique, les droits d’exploitation de Zogota, une mine de fer guinéenne moins importante.

Mais cet arrangement n’a pas mis fin aux poursuites engagées par le ministère public genevois qui devrait requérir des peines allant de deux à dix ans d’emprisonnement. Puisque l’État guinéen s’est retiré de la procédure, il ne demeure plus aucun plaignant dans l’affaire.

La mine du Simandou, quant-à elle, est toujours en attente d’un concessionnaire qui sera choisi par l’État. Un appel d’offre pour la reprise des anciens blocs de Beny Steinmetz a été lancé le 13 juillet dernier, la procédure est ouverte jusqu’au 19 août 2019 inclus.

Par Jeune Afrique avec AFP

Cameroun : l’ancien Premier ministre Sadou Hayatou est décédé à Genève

août 2, 2019

La présidence camerounaise, à Yaoundé (illustration). © Renaud VAN DER MEEREN

 

Sadou Hayatoun qui fut un collaborateur des présidents Ahmadou Ahidjo et Paul Biya – dont il fut le Premier ministre – s’est éteint ce 1er août en Suisse, à l’âge de 77 ans.

C’était l’une des plus anciennes figures de l’administration camerounaise. Sadou Hayatou, 77 ans, est décédé ce jeudi 1er août en Suisse, après y avoir séjourné pendant plusieurs mois. Celui qui fut Premier ministre d’avril 1991 à avril 1992 s’était complètement retiré de la vie publique pour se réfugier à Genève, non loin de la clinique Genolier, où il était soigné.

Fils d’une puissante famille ayant à sa tête l’ancien lamido de Garoua Amadou Hayatou (1952-2000), Sadou hayatou avait su se faire un prénom. Après des études à l’université de Toulouse et à l’Institut des hautes études d’outre-mer à Paris, il réussira à gravir tous les échelons administratifs, de directeur adjoint du chargé des produits de base au ministère du Développement industriel, dès son retour au Cameroun en 1967, avant de se voir confier plusieurs portefeuilles ministériels pendant les années 1980.

La confiance de Biya

Si, après l’épisode de la tentative de coup d’État perpétrée contre Paul Biya, en 1984, de nombreux ressortissants du grand-nord furent indexés comme étant les commanditaires présumés et expulsés de la haute administration, Sadou Hayatou, natif de Garoua, dans la région du Nord, s’en tirera au contraire renforcé dans ses fonctions. Il sera d’ailleurs nommé à des postes sensibles, dont celui du ministère des Finances, en 1987.

Il est ensuite devenu secrétaire général de la présidence de la République en 1990, avant d’être nommé Premier ministre en 1991. Signe de la pleine confiance que le nouveau président lui accorde alors, il sera de nouveau désigné pour mener les négociations entre le pouvoir et l’opposition, lors de la vague de protestation marquée par les opérations « ville morte » des années 1990. La tripartite qui en a découlé donnera naissance à la Constitution de 1996, toujours en vigueur à ce jour.

Jeuneafrique.com par Franck Foute

Le pape François au pays de Calvin pour revigorer l’unité des chrétiens

juin 21, 2018

Le pape François est accueilli le 21 juin 2018 à Genève par le président de la Confédération helvétique Alain Berset pour sa visite d’une journée dans le pays de Calvin. / © POOL/AFP / PETER KLAUNZER

Le pape François a prôné jeudi à Genève « l’unité » des chrétiens opposée aux « guerres et aux divisions » qui affectent les plus faibles dans le monde, après une prière commune au côté de protestants et d’orthodoxes.

Le chef des 1,3 milliard de catholiques, plus célèbre porte-voix des chrétiens, a accepté une invitation du Conseil œcuménique des Eglises (COE), qui fête ses 70 ans et représente avec 350 églises membres quelque 500 millions de protestants et d’orthodoxes.

A Genève, terre du théologien et réformateur français Jean Calvin, le pape embrasse au sein du COE la galaxie mondiale chrétienne actuelle, dont des luthériens, des anglicans ou encore l’importante mouvance évangélique.

« Au cours de l’histoire, les divisions entre chrétiens sont souvent advenues parce qu’à la racine, dans la vie des communautés, s’est infiltrée une mentalité mondaine: on défendait d’abord ses intérêts propres », a jugé le pape François.

Accompagné dans la chapelle du Centre œcuménique de Genève par une femme, l’évêque méthodiste américaine Mary Ann Swenson, il a participé jeudi matin à son arrivée à une « prière œcuménique » aux côtés de 230 participants.

« Comme il est difficile de calmer les animosités » et de « sortir des contrastes et des refus réciproques alimentés par des siècles! », a-t-il admis, en estimant que les chrétiens devaient aujourd’hui « marcher ensemble ».

Le pape François à son arrivée à l’aéroport de Genève, le 21 juin 2018 / © AFP / Tiziana FABI

Le pape a souligné que trop souvent « sur les routes du monde règne une grande indifférence » tandis que les hommes se transforment en « esclaves du consumérisme effréné », loin de la spiritualité.

Utilisant une autre image qui lui est chère, François a déploré une planète où « les enfants et les personnes âgées deviennent des déchets dérangeants ».

Pour Olav Fykse Tveit, pasteur luthérien norvégien qui préside le COE, « il n’est pas difficile de trouver des sujets qui divisent toujours les chrétiens », comme des questions sur la sexualité, a-t-il confié à l’AFP avant l’arrivée du pape.

Mais « beaucoup de chrétiens, qu’ils soient catholiques ou non, le voient comme une voix forte qui exprime ce que nous voulons dire », a-t-il souligné.

Le pape François a incontestablement voulu focaliser son 23ème voyage à l’étranger sur l’unité des chrétiens, même s’il se trouvera non loin d’organisations dédiées à certains de ses thèmes phares, tel le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ou encore l’Organisation internationale du travail.

Le pape François lors d’une messe privée le 21 juin 2018 au Conseil ?cuménique des Eglises à Genève. / © AFP / Tiziana FABI

Le rapprochement entre chrétiens est inscrit dans les préoccupations de l’Église catholique depuis seulement une soixantaine d’années et son concile Vatican II (1962-1965), qui avait appelé au respect mutuel entre religions et renoncé à proclamer l’Église catholique comme seule détentrice de la façon de vivre le christianisme.

Une goutte d’eau dans une histoire bi-millénaire marquée par des schismes, de sanglantes guerres de religions en Europe et des haines tenaces.

– Rapports apaisés –

Les rapports désormais plus apaisés avec les orthodoxes et les protestants s’inscrivent dans le contexte d’une déchristianisation galopante en Europe ainsi que des persécutions ou attaques terroristes à l’encontre des chrétiens notamment au Moyen-Orient.

Le pape François a employé à plusieurs reprises l’expression « œcuménisme du sang », en déplorant l’assassinat sans distinction de catholiques, orthodoxes ou protestants.

Le pape François est accueilli par le président suisse / © VTV/AFP / –

« Si l’ennemi nous unit dans la mort, qui sommes-nous pour nous diviser dans la vie? », a-t-il dit.

L’Église catholique-romaine ne souhaite pas être adhérente du COE, qui représente des églises nationales parfois très locales ne reconnaissant pas la primauté du pape et aux visions doctrinales très différentes. Elle a néanmoins entamé avec l’organisation une collaboration depuis une cinquantaine d’années, dans l’aide humanitaire ou l’éducation.

Clin d’œil à la Suisse, le pape a été accueilli à sa descente d’avion par deux anciens gardes suisses, les stoïques soldats du pape qui jurent de se sacrifier si besoin pour leur souverain pontife.

La plus ancienne armée du monde – née en 1506 avec le recrutement de mercenaires helvètes, réputés invincibles, par Jules II, le pape de Michel-Ange – exige encore aujourd’hui d’être suisse, catholique-romain pratiquant et jeune célibataire.

Le souverain pontife terminera son voyage-éclair en célébrant, dans le gigantesque centre d’exposition de Genève, une messe, en français et latin, devant 41.000 catholiques majoritairement francophones dont des frontaliers français.

Sur environ huit millions d’habitants de la Suisse, 41% se disent catholiques et un quart protestants.

Romandie.com avec(©AFP / 21 juin 2018 12h12)

Le personnel de l’ONU en grève pour la première fois en une semaine

mars 23, 2018

Des employés de l’ONU manifestent à Genève contre les coupes salariales, le 23 Mars 2018 / © AFP / Fabrice COFFRINI

Le personnel de l’ONU à Genève a observé vendredi une deuxième journée de grève en une semaine pour dénoncer des coupes salariales et leurs conditions de travail.

Vendredi matin, des grévistes distribuaient des tracts et portaient des banderoles « Personnel de l’ONU à Genève en grève » près du siège de l’organisation à Genève.

Environ 200 personnes se sont ensuite rassemblées dans le jardin du Palais, en face du siège, portant des affichettes sur lesquelles on pouvait lire « No confidence in ICSC (International Civil Service Commission) » (« Pas de confiance en CFPI » – la commission de la Fonction Publique Internationale qui régit l’activité de ces fonctionnaires).

« Nous sommes en train de nous opposer et de dire non à la manière opaque et arbitraire dont nos salaires et nos conditions de service sont fixés », a expliqué à l’AFP Prisca Chaoui, secrétaire exécutive du Conseil de coordination du personnel de l’ONU Genève.

Selon elle, la CFPI est devenue « un outil politique au service d’une politique d’austérité » qui nuit non seulement aux personnels mais également aux activités de l’ONU.

Selon Mme Chaoui, des mouvements de protestation des personnels de l’ONU ont également eu lieu à Brazzaville, Addis Abeba, Bangkok ou encore au siège de l’organisation à New York.

Certaines agences de l’ONU à Genève, comme l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) étaient également en grève, selon une source syndicale.

Les salaires des employés de l’ONU Genève ont subi une baisse de 3,5% qui doit être suivie par un nouvel ajustement de -1,6% en juin, a expliqué vendredi Michael Møller, le directeur-général de l’ONU Genève, lors d’un point de presse.

Il a souligné que les règles de l’ONU ne prévoyaient pas de grèves ajoutant que des retenues sur salaire pour absentéisme injustifié seraient effectuées.

Les employés de l’ONU sont considérés comme les fonctionnaires les mieux payés au monde, mais les coupes salariales risquent d’être durement ressenties à Genève, où le coût de la vie est élevé, soulignent les syndicats.

Romandie.com avec(©AFP / 23 mars 2018 15h38)                

En plein procès des « biens mal acquis », un avion équato-guinéen cloué au sol à Genève

juin 22, 2017
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo à Abuja, au Nigeria, le 29 mai 2015. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Pour la deuxième fois en huit mois, un avion immatriculé en Guinée équatoriale est cloué au sol du fait d’un litige entre l’opérateur de téléphonie Orange et l’État équato-guinéen.

On pensait le litige entre l’opérateur Orange et la Guinée équatoriale clos. Il n’en est rien : mercredi, l’opérateur a fait immobiliser à l’aéroport de Genève-Cointrin un Boeing 737 immatriculé en Guinée équatoriale, obligeant la première dame équato-guinéenne, Constancia Mangue Nsue Oko, et des membres du gouvernement qui devaient l’emprunter, a un départ précipité à bord d’un second appareil, lui aussi présent à Genève. Le groupe continue de réclamer le paiement de l’amende, partiellement honorée, à laquelle l’État équato-guinéen avait été condamné en 2014.

Celle-ci s’élevait à 132 millions d’euros, par décision de la Chambre de commerce internationale de Paris, pour régler un contentieux datant de 2011. La somme correspond au rachat par l’État équato-guinéen des 40% de l’opérateur semi-public Getesa dont le français souhaitait se séparer — sans parvenir à exercer le droit de sortie dont il disposait.

Une amende − relevée à 150 millions d’euros avec les intérêts − que Malabo avait finalement choisi d’honorer en octobre 2016, sous la pression d’Orange. L’opérateur avait alors eu recours à une première immobilisation d’avion. Le 1er octobre, apprenant qu’un avion de la compagnie nationale Ceiba international devait se poser à Lyon, l’opérateur avait obtenu la saisie du Boeing par la justice française, provoquant un mini-incident diplomatique puisqu’il transportait le chef de l’État lui-même.

Malabo a changé d’avis

Alors pourquoi cette nouvelle immobilisation à Genève ? Selon les informations de Jeune Afrique, Malabo a payé une partie de sa créance à Orange (environ 40 millions d’euros) mais sa position a changé. Les résultats d’un audit tiers mandaté par Malabo auraient démontré que les opérations d’Orange ont été défavorables à la Guinée équatoriale, de quoi convaincre les autorités du pays de ne plus honorer l’accord passé avec Orange.

Dans un courrier daté de décembre – que la Tribune de Genève a pu consulter – Orange regrette que malgré un paiement symbolique suite à la saisie de l’avion à Lyon, Malabo n’ait rien déboursé par la suite. Le groupe insiste pour que l’État s’acquitte de deux factures, de 45 millions d’euros chacune.

Jeuneafrique.com par

Suisse: Ils fêtent la nouvelle année en se baignant dans l’eau glacée

janvier 1, 2017

A Genève, environ 50 personnes ont célébré dimanche la nouvelle année en se baignant dans le lac Léman. Le courage était de mise pour se lancer dans une eau à 6,8 degrés.

Le pâle soleil d’hiver, voilé par les nuages, avait toutes les peines à réchauffer l’atmosphère. Le thermomètre affichait moins 2 degrés. Les conditions étaient plus difficiles que l’an dernier, mais il en fallait plus pour réfréner l’ardeur des participants à l’événement, dont certains habitués, comme cet homme de 80 ans.

Les derniers à entrer dans le lac étaient poussés par les cris de ceux qui y étaient déjà. Tous ont ensuite bu un verre de champagne, puis ont nagé une centaine de mètres avant de retrouver la berge. Des spectateurs emmitouflés immortalisaient la scène avec leur portable. Ils frissonnaient en voyant les corps rougis par le froid.

De l’avis de beaucoup de participants, le plus dur est de rentrer dans l’eau. Une fois en mouvement, le froid est plus supportable. Les pieds sont la partie du corps qui prend ensuite le plus de temps à se réchauffer et qui fait le plus souffrir, dit un des organisateurs de cette trempette traditionnelle aux Bains des Pâquis.

Romandie.com avec(ats / 01.01.2017 14h57)             

Suisse: La Ville de Genève se retrouve sans budget

décembre 10, 2016

Le Conseil municipal de la Ville de Genève n’a pas réussi samedi à voter le budget 2017 de la municipalité. Une majorité d’élus a décidé de renvoyer le projet en commission. L’adoption du budget ne pourra se faire avant l’année prochaine.

La Ville de Genève va devoir fonctionner selon le principe des douzièmes provisionnels, et calquer ses dépenses mensuelles sur son budget 2016. De mémoire, c’est la première fois que la municipalité, contrairement au canton, est confrontée à cette situation, a expliqué le président de la commission des finances Daniel Sormanni.

L’élu du Mouvement citoyens genevois (MCG) ne veut pas noircir le tableau. La Ville de Genève n’aura pas de problème pour fonctionner, a-t-il assuré. Le projet de budget 2017 sera à nouveau débattu au Conseil municipal lors de sa prochaine séance en janvier. Il pourrait être voté à cette occasion, ou au mois de février.

Selon M.Sormanni, un amendement de dernière minute émanant du Conseil administratif a mis le feu aux poudres. Il portait sur un transfert de tâches entre le canton et la commune. Bien que l’opération soit neutre, « nous n’avons pas été informés par l’exécutif », a déploré le président de la commission des finances.

« Nous voulons un budget, mais dans ce cas, le Conseil administratif a fait preuve d’un manque de respect », a souligné M.Sormanni. Le renvoi en commission a été voté par les conseillers municipaux de l’UDC, du MCG, du PLR, d’Ensemble à gauche et par quelques Verts. Les socialistes et les démocrates-chrétiens s’y sont opposés.

Le projet de budget 2017 défendu par le Conseil administratif prévoit un excédent de recettes d’environ 300’000 francs pour des charges s’élevant à 1,15 milliard de francs. Les investissements envisagés s’élèvent à 130 millions de francs. Ce projet a fait l’objet d’une septantaine d’amendements.

Romandie.com avec(ats / 10.12.2016 18h02)

1.000 personnes fuient les violences dans le Sud du Congo

décembre 10, 2016

 

De nouveaux accrochages entre rebelles et forces gouvernementales dans le sud du Congo ont provoqué l’exode de quelque 13.000 personnes, a annoncé vendredi l’ONU. Les violences se sont concentrées dans la région du Pool, où d’ex-combattants ninjas de l’ancien chef rebelle Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, affrontent l’armée, selon le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).

« Nous craignons que quelque 13.000 personnes déplacées n’aient bientôt pas assez à manger », a déclaré le porte-parole du HCR, lors d’une conférence de presse à Genève.

Les habitants de la région « ont également des difficultés pour recevoir des soins et étudier car beaucoup de membres du personnel médical et des enseignants se sont enfuis », a-t-il dit.

En octobre, au moins quatorze personnes avaient été tuées dans l’attaque d’un train attribuée aux ex-combattants ninjas dans le Pool.

La situation sécuritaire de cette région, où l’armée a affronté les ex-combattants ninjas entre 1998 et 2003 avant un cessez-le-feu, s’est dégradée depuis début avril après l’attaque des quartiers sud de Brazzaville.

Cette attaque avait coïncidé avec la validation par la Cour constitutionnelle de l’élection du président Denis Sassou Nguesso (avec 61% de suffrages) pour un troisième mandat.

Frédéric Bintsamou avait soutenu la candidature du député Guy Brice-Parfait Kolelas, qui a contesté la validité de cette élection.

Avec AFP

Source : http://www.voaafrique.com/a/congo-13000-personnes-fuient-les-violences-dans-le-sud/3630118.html

Suisse: Il vole un passant avec une fausse carte de police à Genève

novembre 24, 2016

 

Un homme a bricolé une carte de police à l’aide, notamment, d’un simple autocollant. Il a sévi le 16 novembre dernier.

 

C'est à l'aide d'une carte Vitale française dotée d'un autocollant police qu'un voleur et un complice se sont faits passer pour des hommes de loi.

C’est à l’aide d’une carte Vitale française dotée d’un autocollant police qu’un voleur et un complice se sont faits passer pour des hommes de loi. Image: Keystone

Méthode originale que celle utilisée par ce ressortissant roumain à Genève, le 16 novembre dernier, explique Le Dauphiné.

C’est à l’aide d’une simple carte Vitale française dotée d’un autocollant de police que l’homme et un complice se sont faits passer pour des hommes de loi.

Ils ont ainsi procédé à la fouille d’un homme qui venait de retirer de l’argent à un distributeur, sous prétexte d’une affaire de drogue.

Après avoir été plaqué contre un mur, le malheureux a été détroussé.

La police de Genève a tout de même fini par arrêter les malfaiteurs et met en garde contre ces vols à la fausse qualité. (Le Matin)

Lematin.ch par Laurent Siebenmann(Créé: 24.11.2016, 08h01)