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Québec-Gouvernement: Geneviève Guilbault obtient les Transports et Bernard Drainville, l’Éducation

octobre 20, 2022
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Geneviève Guilbault devient ministre aux Transports. Photo : Radio-Canada/Sylvain Roy Roussel

Le Conseil des ministres du premier ministre François Legault est maintenant connu. Parmi les changements majeurs : les Transports sont confiés à Geneviève Guilbault et l’Éducation à Bernard Drainville.

Avec ses 90 députés élus au scrutin du 3 octobre dernier, M. Legault avait l’embarras du choix. Son cabinet n’est pas paritaire : il compte 16 hommes et 14 femmes.

Geneviève Guilbault, vice-première ministre, prend la tête du ministère des Transports. La députée de Louis-Hébert détient ainsi un rôle important, car à Québec, la Coalition avenir Québec (CAQ) entend mener à bien son projet de troisième lien. Mais elle devra s’occuper aussi de la région métropolitaine, avec la réfection du Pont-tunnel Louis-Hippolyte-LaFontaine.

L’Éducation, l’un des plus gros ministères, revient à Bernard Drainville, député de Lévis.

Des responsabilités accrues sont confiées à Pierre Fitzgibbon : lui qui avait déjà l’Économie hérite de l’Énergie, avec ce gros morceau qu’est Hydro-Québec. Le député de Terrebonne est aussi responsable du Développement économique régional, de la Métropole et de la région de Montréal.

La Sécurité publique, dossier de taille vu la multiplication des incidents impliquant des armes à feu, est confiée à François Bonnardel, député de Granby, qui est aussi responsable de la région de l’Estrie.

Christine Fréchette, une recrue de la CAQ élue dans Sanguinet, devient ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration.

Pascale Déry, nouvellement élue dans Repentigny, accède à l’Enseignement supérieur.

Kateri Champagne Jourdain, première femme autochtone élue à l’Assemblée nationale, devient ministre de l’Emploi.

Martine Biron, députée de Chutes-de-la-Chaudière, devient la responsable des Affaires internationales et de la Francophonie.

Jean-François Roberge, député de Chambly, est notamment nommé ministre responsable de la Langue française, de la Laïcité et des Relations canadiennes.

Mathieu Lacombe, député de Papineau, devient ministre de la Culture.

Sonia Bélanger, qui dirigeait le Centre intégré universitaire du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, devient ministre déléguée à la Santé. La députée de Prévost succède à Marguerite Blais au ministère des Aînés.

Suzanne Roy, ancienne mairesse de Sainte-Julie et ex-présidente de l’Union des municipalités du Québec, obtient le ministère de la Famille.

Maïté Blanchette Vézina, ex-mairesse de Sainte-Luce, accède au ministère des Ressources naturelles et des Forêts. La députée de Rimouski est aussi responsable de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.

France-Élaine Duranceau, députée de Bertrand, devient ministre responsable de l’Habitation.

Christopher Skeete est nommé ministre délégué à l’Économie; le député de Sainte-Rose devient le responsable de la Lutte contre le racisme, en plus d’être responsable de Laval.

Jonatan Julien, député de Charlesbourg, récolte le ministère des Infrastructures et obtient la responsabilité de la Capitale-Nationale.

Des ténors restent en place

Parmi ceux qui conservent leurs fonctions figure Christian Dubé. Le député de La Prairie reste à la tête du ministère de la Santé, où il a entamé une vaste réforme.

Eric Girard, député de Groulx, est maintenu aux Finances.

Sonia LeBel, députée de Champlain, conserve la présidence du Conseil du trésor.

Benoît Charette, député de Deux-Montagnes, reste titulaire du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

François Legault a annoncé qu’il présidera un nouveau comité comprenant les ministres de l’Économie, des Finances, de l’Environnement, de la Transition énergétique, des Premières nations et des Inuit et de la PDG d’Hydro-Québec, Sophie Brochu.

Simon Jolin-Barrette, conserve le ministère de la Justice. Le député de Borduas conserve par ailleurs son titre de leader parlementaire du gouvernement.

Ian Lafrenière reste responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit.

Andrée Laforest, députée de Chicoutimi, reste aux Affaires municipales.

Jean Boulet, député de Trois-Rivières, demeure ministre du Travail, lui qui auparavant avait aussi la responsabilité de l’Immigration, de la Solidarité sociale et de l’Emploi.

Lionel Carmant, député de Taillon, devient ministre aux Services sociaux.

Éric Caire, député de La Peltrie, reste ministre de la Cybersécurité et du Numérique.

Les travaux de l’Assemblée nationale reprendront le 29 novembre prochain.

Qui sont les 30 ministres du Gouvernement Legault: https://ici.radio-canada.ca/info/2022/elections-quebec/quebec-2022-cabinet-legault/

Avec les informations de La Presse canadienne par Anne Marie Lecomte

Canada-Québec: Les personnes âgées de 60 à 69 ans peuvent retourner au travail, dit Québec

mai 6, 2020
© THE CANADIAN PRESS/Jacques Boissinot
Quelques jours après leur avoir dit de rester à la maison, le gouvernement Legault tente maintenant de rassurer les sexagénaires en affirmant qu’il est sécuritaire pour eux de retourner travailler.

«Plusieurs enseignants et éducateurs sont inquiets pour leur santé et ça se comprend», a indiqué la vice-première ministre Geneviève Guilbault, mercredi après-midi, alors qu’elle remplaçait François Legault pour la conférence de presse quotidienne du gouvernement du Québec. «C’est compréhensible que des gens puissent avoir des inquiétudes.»

Tout indique pourtant que les travailleurs âgés de 60 à 69 ans ne pourront pas invoquer leur âge pour éviter de rentrer au travail selon le plan de déconfinement des écoles primaires et des services de garde présenté la semaine dernière, qui prévoit une réouverture graduelle des établissements à compter de lundi.

«La santé publique a établi le facteur de risque à 70 ans et non à 60 ans», a indiqué Mme Guilbault. «À partir de 70 ans, le risque de développer des complications est plus important, […] mais en bas de 70 ans, les gens peuvent retourner travailler […], à condition de respecter les consignes de la santé publique en matière de distanciation et d’hygiène.»

Plus spécifiquement, la vice-première ministre a affirmé que ce sera possible pour les éducateurs et les enseignants âgés entre 60 et 69 ans de reprendre le travail dès la semaine prochaine s’ils respectent ces mesures.

Les syndicats n’ont pas tardé à réagir pour s’étonner du fait que Québec demande aux enseignants et aux éducateurs de revenir travailler auprès des enfants, alors qu’il leur est encore interdit de garder leurs petits-fils et leurs petites-filles.

Dans un communiqué transmis en fin de journée mercredi, la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) demande des clarifications.

Alors qu’il y a cinq jours, un document dont la diffusion a été autorisée par le ministre de l’Éducation recommandait aux enseignantes et enseignants de plus de 60 ans de retarder leur retour au travail à septembre 2020, une mise à jour de ce document acheminée aujourd’hui laisse croire que ces personnes devront retourner au travail, écrit-elle.

La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) parle pour sa part d’improvisation dans son communiqué.

Rappelant que le ministère de la Famille avait lui aussi recommandé à tous leurs employés âgés de 60 ans et plus de demeurer à la maison parce qu’ils étaient considérés à risque, le syndicat estime que cette nouvelle consigne ébranle la confiance des travailleuses et des travailleurs à un moment charnière du déconfinement.

Une question de « contexte »

Interrogé sur ces appréhensions, le directeur national de la santé publique, Horacio Arruda, a expliqué que le contexte n’est pas le même pour quelqu’un de plus de 60 ans qui travaille en garderie que pour un grand-parent qui garde ses propres petits-enfants.

«Dans un contexte de réouverture de garderies, les éducateurs auront de l’équipement de protection personnel, comme des masques, et il y aura des mesures de distanciation sociale», a-t-il illustré, ajoutant que les travailleurs aux prises avec des problèmes de santé seront toujours priés de rester à la maison.

«Ces précautions ne pouvant être assurées en dehors d’un contexte professionnel, il ne faut pas que les gens pensent que grand-maman peut garder ses petits-enfants si elle a 67 ans ou 69 ans», a spécifié le Dr Arruda. «Ce n’est pas le même contexte.»

En date de mercredi, les personnes âgées de 60 ans à 69 ans représentaient 6,5 % des décès et 9,7 % des malades, alors qu’elles constituaient 13,3 % de la population du Québec en général.

Pa Jérôme Labbé