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États-Unis: Un témoin-clé de la mort de George Floyd ne veut pas être entendu au procès

avril 6, 2021
Un temoin-cle de la mort de George Floyd ne veut pas etre entendu au proces
Un témoin-clé de la mort de George Floyd ne veut pas être entendu au procès© AFP/Kerem Yucel

Les jurés au procès du meurtre du quadragénaire noir américain George Floyd n’entendront pas, ou très peu, un témoin-clé du drame, qui se trouve en prison et invoque son droit à ne pas témoigner contre lui-même.

Détenu pour des faits distincts, Morries Hall a comparu mardi matin par lien vidéo devant le juge Peter Cahill, qui préside le procès du policier blanc Derek Chauvin, pour demander une dérogation qu’il a en partie obtenue.

« Il n’y a vraiment qu’un tout petit sujet qui pourrait être abordé », a déclaré le magistrat, qui rendra une décision définitive ultérieurement.

Derek Chauvin, 45 ans, est accusé d’avoir tué George Floyd le 25 mai à Minneapolis en maintenant son genou sur son cou pendant plus de neuf minutes, un drame qui a suscité un sursaut antiraciste historique aux Etats-Unis.

Le policier plaide non coupable et assure que George Floyd est mort d’une overdose au fentanyl, un puissant opiacé de synthèse.

A l’ouverture du procès, son avocat Eric Nelson a soutenu que George Floyd, installé dans une voiture avec deux amis, avait avalé deux pilules juste avant l’arrivée de la police. Morries Hall est l’une des personnes qui se trouvaient à bord.

Or la petite amie de George Floyd a déclaré la semaine dernière à la barre que M. Hall avait vendu de la drogue au couple dans le passé.

Eric Nelson a confirmé mardi qu’il aurait aimé demander à M. Hall s’il avait « fourni ou vendu des substances interdites » à George Floyd juste avant sa mort.

Mais l’avocate de Morries Hall a souligné que cela exposerait ce dernier à des poursuites si la thèse de l’overdose était finalement retenue, et a invoqué le 5e amendement de la Constitution américaine qui autorise à ne pas témoigner contre soi-même.

Le juge lui a donné raison et a décidé que si M. Hall était convoqué devant les jurés, il ne pourrait être interrogé que sur l’attitude de George Floyd avant sa mort, et sur rien d’autre. Avant de donner son feu vert sur ce point, il a demandé à Eric Nelson de mettre ses questions par écrit.

Après ce débat de procédure, le procès a rouvert avec l’audition d’un policier de Minneapolis, Ker Yang, spécialiste de la réponse aux crises de santé mentale.

La veille, le chef de la police de Minneapolis, Medaria Arradondo, avait estimé que Derek Chauvin avait « violé les règles » et « les valeurs » en vigueur dans ses services, en maintenant son genou aussi longtemps sur le cou de l’Afro-Américain.

Le verdict des jurés dans ce procès hors norme n’est pas attendu avant la fin avril.

Avec Le Point avec AFP

Canada-Toronto/ Black Lives Matter: une ruelle de Toronto taguée entièrement en noir et gris en hommage à George Floyd

juin 13, 2020

«Graffiti Alley», allée touristique de la plus grande ville du Canada, a été revisitée par une quarantaine d’artistes avec des dessins et portraits en l’honneur du mouvement antiraciste.

À Toronto, on espère bien faire passer le message : «les vies noires comptent». Une quarantaine d’artistes ont revisité «Graffiti Alley», une ruelle du centre-ville de Toronto célèbre pour ses graffitis multicolores, avec des dessins et portraits en l’honneur du mouvement antiraciste «Black Lives Matter».

Les fresques, en majorité réalisées en différents niveaux de noir et gris, tranchent avec les couleurs vives des autres peintures de cette allée prisée des touristes, située au sud de la plus grande ville du Canada. Les illustrations représentent notamment des figures éminentes de la communauté noire, tels que Malcolm X et Martin Luther King, ou des victimes de violences policières.

Parmi ces dernières: George Floyd, un Afro-Américain dont la mort le mois dernier aux mains de la police de Minneapolis a provoqué une vague inédite de manifestations aux États-Unis et à travers le monde entier. Le portrait de George Floyd le représente avec un bandeau scotch sur la bouche, sur lequel on peut lire «Je ne peux pas respirer», en référence aux derniers mots qu’il a prononcés alors qu’il était plaqué au sol par un policier. «Mais nous pouvons t’entendre», lui répond, par écrit, le graffeur qui a composé ce dessin.

Un début de conversation

Le projet, réalisé le week-end dernier, est une «manifestation pacifique» qui a pour but de «sensibiliser» et «montrer le soutien» des artistes au mouvement antiraciste, explique à l’AFP Moises Frank, qui a aidé à fédérer les graffeurs autour de cette initiative. «Utiliser l’art comme un outil pour dénoncer l’oppression, c’est un moyen à la fois beau et puissant de protester», dit le jeune homme de 25 ans. «Les gens sont en train de se réveiller et de réaliser que (le racisme) est un problème que l’on ne peut plus feindre d’ignorer. J’espère qu’on est seulement au tout début de la conversation».

Une des fresques murales représente une panthère noire aux yeux orangés, un hommage aux militants des Black Panthers. Une autre montre un poing levé au-dessus duquel on peut lire «On continue à se battre pour les vies noires».

De son côté, Moises Frank a choisi de peindre le visage de Zianna Oliphant, une fillette américaine dont le discours en 2016 dans la ville de Charlotte, aux États-Unis, à la suite de la mort d’un homme noir, abattu par un policier, avait marqué les esprits. «Voir cette petite fille (…) éclater en sanglots en parlant des injustices subies par sa communauté, c’était puissant et émouvant», explique-t-il. «J’espère que dans le courant de sa vie, elle verra les choses changer».

Par Le Figaro avec AFP

 

Mort de George Floyd: Yannick Noah regrette «le silence» des sportifs blancs

juin 7, 2020

 

Yannick Noah, dernier vainqueur français de Roland-Garros, a regretté dimanche «le silence» des sportifs blancs, après la mort de George Floyd aux États-Unis qui a déclenché des manifestations à travers le monde pour protester contre les discriminations à l’encontre des Américains noirs.

«C’est bien que les jeunes s’en occupent mais moi ce qui me gêne c’est que ce sont tous des métis ou des Noirs», a déclaré l’ancien champion de tennis, interrogé sur les prises de position de ses compatriotes sportifs Gaël Monfils, Kylian Mbappé ou Jo-Wilfried Tsonga sur ce sujet.

«Pourquoi? C’est une injustice qui devrait sensibiliser tout le monde. Il y a eu des fois des affaires plus ou moins étouffées. Je suis certains que les policiers en général font très bien leur travail, mais les brebis galeuses des fois on les a un peu soutenues.»

Relancé sur la nécessité que «des sportifs blancs» s’engagent sur la question, l’ancien joueur de tennis reconverti dans la chanson a répondu: «Oui, parce que leur silence me gêne, ça va plus loin que ça. Ce qui me rassure en tant que métis, c’est que assez rapidement on parle d’injustice. Oui, c’est un Noir, ça arrive depuis toujours, mais là tout d’un coup, il y a aussi les jeunes Blancs, une jeune génération qui réalisent qu’il s’agit de leur avenir à eux, ils ne veulent pas vivre dans ce monde-là.»

Par Le Figaro avec AFP

L’avocat personnel de Trump perd son sang-froid à la télévision britannique en le défendant

juin 4, 2020

 

L’avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani s’est vivement emporté jeudi en défendant un tweet du président américain sur la mort de George Floyd, lors d’un entretien à la télévision britannique qui a tourné à l’échange d’invectives.

L’animateur de l’émission matinale «Good Morning Britain», Piers Morgan, a voulu interroger l’avocat et ex-maire de New York sur un tweet du président publié le 29 mai, dans lequel M. Trump avait déclaré «Quand le pillage commence, la fusillade commence». Le tweet, ensuite censuré par Twitter pour apologie de la violence, s’inscrit dans le cadre des heurts entre manifestants et policiers qui ont éclaté dans plusieurs villes américaines, après le décès le 25 mai de l’Afro-américain George Floyd, 46 ans, asphyxié à Minneapolis par un policier blanc.

«Vous l’interprétez de travers, vous l’interprétez délibérément de travers», s’est insurgé Rudy Giuliani, quand le présentateur a affirmé que le président américain n’aurait «jamais dû dire ça». Le présentateur a reproché à l’avocat d’être aveuglé par son soutien à son client. L’interview a alors dégénéré en virulente dispute et à l’échange d’attaques personnelles, M. Giuliani criant que le présentateur était un «menteur» aux propos «honteux», celui-ci accusant en retour son invité d’être devenu «complètement fou» et «violent».

Les images de cette dispute enflammée ont ensuite fait rapidement le tour de la toile, les utilisateurs des réseaux sociaux s’amusant pour certains de voir l’avocat américain perdre son sang-froid. D’autres ont soutenu l’avocat de Donald Trump, loué pour avoir tenu tête à un présentateur réputé pour son agressivité.

Par Le Figaro avec AFP

Réactions de Boris Johnson sur le racisme dans nos sociétés

juin 3, 2020

Le racisme «n’a pas sa place dans nos sociétés» lance Boris Johnson à Donald Trump

Le racisme «n’a pas de place dans nos sociétés», a déclaré mercredi le Premier ministre britannique Boris Johnson dans un «message» au président américain Donald Trump après la mort de George Floyd, à l’origine d’une vague d’indignation mondiale.

«Mon message au président Trump, à quiconque aux Etats-Unis, depuis le Royaume-Uni c’est que le racisme, les violences racistes, n’ont pas leur place dans nos sociétés et je suis sûr que c’est une opinion largement partagée dans le monde», a déclaré M. Johnson lors d’une conférence de presse, après une manifestation réunissant des milliers de personnes dans le centre de Londres pour réclamer justice suite au décès de Floyd, Afro-américain tué par un policier blanc.

Manifestations: enquête après un survol d’hélicoptère au-dessus de la foule à Washington

Le ministre américain de la Défense a annoncé mercredi l’ouverture d’une enquête après le survol à basse altitude d’un hélicoptère médical au dessus d’un groupe de manifestants à Washington lundi soir, une manoeuvre de dispersion jugée dangereuse par les autorités locales. L’appareil d’évacuation médical est resté stationnaire pendant de longues minutes juste au-dessus des manifestants, qui violaient pacifiquement le couvre-feu, dans un vacarme assourdissant alors que la force des palles coupaient des branches d’arbres et dispersait d’autres débris sur le sol. La scène au lieu près du centre-ville de Washington, dans le quartier de Chinatown.

La manoeuvre a fait polémique car elle est généralement utilisée sur des théâtres de combats pour disperser une foule menaçante, et car elle a impliqué un appareil arborant une croix rouge, un signe de neutralité en temps de guerre. Le ministre de la Défense, Mark Esper, a indiqué qu’il avait ordonné l’ouverture d’une enquête sur l’hélicoptère opéré par la Garde nationale de Washington, qui est sous la juridiction du Pentagone.

Selon M. Esper, l’appareil n’était pas en mission médicale et la manoeuvre semblait être «dangereuse». «Nous avons des informations contradictoires et nous devons laisser l’armée enquêter pour déterminer les faits», a-t-il dit à la presse.

Le général William Walker, chef de la Garde nationale de la capitale, a également annoncé l’ouverture d’une enquête. «C’était une tactique de dispersion potentiellement très dangereuse dont le but était d’intimider les habitants de Washington», a dénoncé mercredi la maire de la capitale fédérale Muriel Bowser. Cette manoeuvre était «tout à fait inappropriée dans un environnement urbain», a-t-elle ajouté.

Par Le Figaro avec AFP

États-Unis: Biden accuse Trump d’avoir transformé l’Amérique en «champ de bataille»

juin 2, 2020

 

Le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a accusé mardi Donald Trump d’avoir transformé les Etats-Unis en «champ de bataille», en promettant de tout faire pour «guérir les blessures raciales».

La mort à 46 ans de George Floyd, un homme noir, il y a une semaine à Minneapolis est un «électrochoc pour notre pays, pour nous tous», a déclaré l’ancien vice-président de Barack Obama lors d’un discours à Philadelphie.

C’était la première fois depuis la mi-mars que Joe Biden, 77 ans, s’aventurait hors de son Etat du Delaware, où il était confiné à cause de la pandémie de coronavirus.

Filmé par des passants, l’homicide de George Floyd – asphyxié, visage contre terre, sous le genou d’un policier blanc – a indigné le pays et le monde, et provoqué des manifestations à travers les Etats-Unis qui ont parfois dégénéré en émeutes.

«Opération de communication»

Joe Biden a condamné à plusieurs reprises les violences mais a accusé mardi Donald Trump, 73 ans, d’avoir «transformé ce pays en un champ de bataille divisé par les vieux ressentiments et les peurs nouvelles».

«Il pense que la division l’aide» pour remporter la présidentielle du 3 novembre, a affirmé le démocrate, qui le devance dans les sondages.

Joe Biden a dénoncé la dispersion lundi soir de «manifestants pacifiques» à coups de «gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes» pour permettre à Donald Trump de réaliser une «opération de communication» en se rendant devant une église proche de la Maison Blanche, une bible à la main.

En voyant ces scènes, «nous sommes en droit de penser que le président est plus préoccupé par le pouvoir que par les principes. Qu’il est plus intéressé par servir les passions de sa base que les besoins de ceux dont il est censé s’occuper», a-t-il affirmé.

«Nous ne pouvons pas être naïfs. J’aimerais pouvoir dire que la haine a commencé avec Donald Trump et disparaîtra avec lui. Ce n’est pas le cas. Et cela n’arrivera pas. L’Histoire américaine n’est pas un conte de fées avec une fin heureuse garantie», a souligné le démocrate.

Cherchant à s’inscrire en net contraste avec le milliardaire républicain, il a fait une promesse aux électeurs américains: «Je ne manipulerai pas la peur et la division. Je n’attiserai pas les braises de la haine. Je chercherai à guérir les blessures raciales qui meurtrissent notre pays depuis si longtemps, et non pas à les utiliser pour des avantages politiques».

«Le moment est venu pour notre pays de s’attaquer au racisme institutionnel», a-t-il ajouté en exhortant le Congrès à agir dès ce mois-ci, en «commençant par une véritable réforme de la police».

Si la grande majorité des parlementaires a dénoncé la mort de George Floyd, une action aussi rapide paraît difficile dans un Congrès profondément divisé, entre la Chambre des représentants dirigée par les démocrates et un Sénat républicain.

En réponse, Donald Trump, élu en 2016 sans la moindre expérience politique ou diplomatique, a ironisé sur le fait que son rival démocrate était une figure politique de Washington depuis près d’un demi-siècle.

«Sleepy Joe est en politique depuis 40 ans et il n’a rien fait», a-t-il tweeté. «La faiblesse ne vaincra jamais les anarchistes, les pillards et les voyous, et Joe a été politiquement faible toute sa vie», a-t-il ajouté.

Par Le Figaro avec AFP

 

Des journalistes visés lors des manifestations aux Etats-Unis

mai 31, 2020

Des journalistes ont été pris à partie dans plusieurs villes des États-Unis lors des manifestations de ces derniers jours en réaction à la mort de George Floyd, par police et manifestants, agressés, arrêtés ou ciblés par des tirs.

La scène la plus médiatisée reste celle de l’interpellation du reporter de CNN Omar Jimenez, menotté par des policiers en plein direct à Minneapolis vendredi 29 mai au matin, avant d’être relâché, une heure plus tard.

Mais plusieurs autres incidents ont eu lieu dans le pays, notamment à Louisville, dans le Kentucky, où un policier anti-émeute a tiré des cartouches lacrymogènes sur une équipe de télévision locale qui le filmait. «On me tire dessus!» a crié, à l’antenne, Kaitlin Rust, de la chaîne locale WAVE 3.

A Minneapolis, une journaliste freelance, Linda Tirado, a reçu une balle en caoutchouc au visage et indiqué avoir définitivement perdu l’usage de son oeil.

«Les autorités locales doivent ordonner à leurs forces de police de ne pas prendre des journalistes pour cible», a exhorté samedi soir le Comité de protection des journalistes (CPJ).

Une haine grandissante contre les journalistes

Des membres des médias ont également été attaqués par des manifestants, comme le photographe Ian Smith, qui a affirmé avoir été passé à tabac à Pittsburgh avant que d’autres manifestants ne s’interposent.

A Atlanta, le siège de la chaîne d’information CNN a été attaqué vendredi par un groupe de plusieurs dizaines de personnes, qui ont notamment envoyé une grenade détonante dans le hall où se trouvaient des policiers.

Samedi matin, un journaliste de la chaîne d’information Fox News qui se trouvait devant la Maison Blanche a été chassé par des manifestants, et poursuivi sur plusieurs centaines de mètres, avant que la police ne disperse les assaillants. «Si vous êtes manifestants, faites ce qui vous semble juste, mais ne nous empêchez pas de faire notre travail pour le public», a demandé samedi la Société des journalistes professionnels (SPJ).

Le président américain Donald Trump a lui retweeté un message expliquant: «Ironie du sort, le siège de CNN est attaqué par des émeutiers que la chaîne a présenté comme nobles et justes. Oops.» Depuis son élection, le chef de l’Etat s’en prend régulièrement aux médias, accusés de déformer la vérité, voire de fabriquer de fausses informations dans le but de lui nuire. Il les a régulièrement qualifiés d’«ennemis du peuple», avec une mention particulière à CNN, sa cible favorite.

Par Le Figaro avec AFP

États-Unis/Mort de George Floyd: des centaines de manifestants devant la Maison Blanche

mai 30, 2020

Des centaines de personnes ont manifesté vendredi soir devant la Maison Blanche pour exprimer leur colère après la mort de George Floyd, un homme noir de 46 ans, aux mains de la police. Son décès lundi lors d’une interpellation violente a ravivé les plaies raciales des États-Unis. Brandissant des pancartes barrées de slogans comme «Arrêtez de nous tuer» et «La vie des Noirs compte», les manifestants ont réclamé «justice pour George Floyd» devant la résidence de Donald Trump.

Une vidéo devenue virale et filmée lundi par des passants montre un policier blanc dans la ville de Minneapolis plaquer au sol George Floyd et maintenir son genou sur son cou pendant de longues minutes, alors que ce dernier dit ne plus pouvoir respirer. Depuis la diffusion de cette vidéo, des manifestations tournant à l’émeute ont éclaté à Minneapolis, notamment aux abords du commissariat où travaillaient les quatre policiers impliqués dans cette affaire, et dans d’autres villes de la région.

Vendredi, les manifestations avaient gagné de nombreuses villes américaines, de Détroit à Atlanta en passant par New York, Houston et la capitale Washington. Le policier mis en cause dans la mort de George Floyd a été arrêté et inculpé vendredi d’homicide involontaire, une mesure «tardive» et insuffisante selon la famille du défunt. «Nous voulons une inculpation pour homicide volontaire avec préméditation. Et nous voulons voir les autres agents (impliqués) arrêtés», a-t-elle affirmé dans un communiqué.

Par Le Figaro avec AFP