Déjà vainqueur à l’aller (4-0), le Bayern Munich a humilié le Barça au Camp Nou (0-3), en demi-finale retour de la Ligue des champions. Les Bavarois affronteront Dortmund le 25 mai à Wembley pour la première finale 100% allemande de l’histoire.
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Eurosport – Finale: Arjen Robben in der Mitte der Jubel-Traube aus Spielern des FC Bayern München
Le Barça y croyait-il vraiment ?
Le Bayern ne s’est cependant pas contenté de bien défendre. A la récupération du ballon, les joueurs bavarois ont fait preuve d’une grande qualité technique dans les remontées de balle, n’hésitant jamais à se projeter en nombre vers l’avant. Il a fallu un Gerard Pique particulièrement bien inspiré dans son placement pour sauver plusieurs situations chaudes initiées par un excellent Bastian Schweinsteger, d’abord dans les pieds d’Arjen Robben (12e), puis dans ceux de Philipp Lahm (19e). Parfois au bord de la rupture au cours de la première période, le Barça a fini par craquer, logiquement. D’une transversale parfaite, David Alaba a trouvé Robben sur la droite de la surface. Le Néerlandais a sorti sa spéciale, un crochet suivi d’une frappe enveloppée qui a laissé Victor Valdes impuissant (0-1, 49e).
Barcelone n’y croyait déjà plus depuis quelques temps. Peut-être n’y a-t-il d’ailleurs jamais cru. La présence de Lionel Messi sur le banc au coup d’envoi de la rencontre incitait déjà à croire que l’optimisme n’était pas vraiment de mise dans le camp catalan. Les sorties de Xavi et d’Andres Iniesta juste après l’ouverture du score bavaroise ont encore renforcé cette impression. Sans ses trois joyaux, le club catalan a fini par sombrer et encaisser un deuxième but du malheureux Pique, contre son camp, sur un centre de Franck Ribéry (0-2, 72e), puis un troisième, signé Thomas Müller de la tête, sur un centre parfaitement déposé par le milieu offensif français (0-3, 76e). Jupp Heynckes a pu sortir ses joueurs menacés pour la finale en cas de carton jaune (Lahm, Schweinsteiger, Martinez) et gérer sa fin de match. Tranquillement, à l’image de ce Bayern qui n’a jamais été inquiété par la référence mondiale de ces cinq dernières années.
Eurosport par Vincent BREGEVIN