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Pourquoi les stars adoptent-elles si facilement?

mai 13, 2012

Depuis plusieurs années, la mode est à l’adoption chez les stars. Lancée par Angelina Jolie et Brad Pitt, à la tête d’une véritable petite tribu, elle a été suivie par une foule de célébrités hollywoodiennes. De Sandra Bullock à Charlize Theron, en passant par Katherine Heigl ou encore Madonna : le responsable d’un centre d’adoption américain revient sur cette étonnante tendance, et explique pourquoi les stars ont tant de facilités à adopter.

  • (Getty Images)
Mais pourquoi les stars se tournent-elles tant vers l’adoption ? Angelina Jolie, Madonna, Katherine Heigl, Kristin Davis, ou encore plus récemment Charlize Theron: les people succombent les uns après les autres à cette étrange mode. Et comme par magie, elles semblent avoir bien plus de facilités à adopter que les familles anonymes.À LIRE | Katherine Heigl a adopté son 2e enfant

Les stars partent bien souvent à l’autre bout du monde pour aller chercher leurs bouts de chou. Une démarche qui leur est rendue plus aisée grâce à leur célébrité mais surtout à leur argent, explique au site omg  Adam Pertman, le directeur exécutif de l’Institut Evan B. Donaldson Adoption.

À LIRE | Kristen Wiig songe à l’adoption

«Les adoptions de nourrissons et les adoptions internationales sont devenues très coûteuses, ce qui bloque un grand nombre de personnes», souligne l’auteur de Adoption Nation.

«Est-ce que le pouvoir, l’influence, l’argent, peuvent faire une différence ? Oui, c’est le cas dans tous les domaines, mais un chirurgien riche obtient probablement le même genre de traitement qu’une star de cinéma riche, c’est juste que personne ne suit partout un chirurgien avec des caméras» explique-t-il.

Un bon avocat ayant des relations avec des services sociaux se paie très cher. Plus une famille est riche, plus elle a des chances de voir son processus d’adoption s’accélérer. Aujourd’hui, des stars comme des anonymes peuvent dépenser jusqu’à 100 000 dollars pour parvenir à adopter un enfant dans un pays étranger.

Si les stars qui ont adopté sont souvent attaquées – ce fut notamment le cas de Madonna – il semble que leur célébrité ne soit pas réellement un avantage. En bref, que l’on soit ou non une star, il faut avant tout être riche pour espérer parvenir à adopter rapidement un enfant.

 
Newsdestars.com par HAE

RDC : quel avenir pour la coopération américaine avec le régime de Kabila ?

février 3, 2012

http://platform.twitter.com/widgets/hub.1326407570.htmlMême si la position officielle des États-Unis ne change pas – la victoire de Joseph Kabila à la présidentielle n’est pas vraiment reconnue par  Washington – certaines déclarations de diplomates américains tendent à montrer  que la coopération avec le président congolais n’est pas du tout exclue. Bref,  en la matière, c’est le pragmatisme qui domine.

Après un moment d’hésitation, les grandes puissance occidentales  seraient-elles tentées de valider le rapport de force qui s’est établi en RDC entre Joseph Kabila et son opposant Étienne Tshisekedi ? À entendre les déclarations faite jeudi  par un responsable de la diplomatie américaine, c’est bien la conclusion qui  semble devoir – momentanément – s’imposer.

« Les élections ont été gravement entachées d’irrégularités et ont manqué de  transparence », a d’abord rappelé Donald Yamamoto, du bureau africain du  département d’État américain (en photo ci-contre, © Chip Somodevilla/Getty  Images/AFP), lors d’une audition devant le Sénat portant sur l’implication  dans le pays de l’agence fédérale américaine d’aide au développement  (Usaid).

« On ne sait pas avec certitude si les résultats des élections auraient été  différents sans fraude, mais [ce scrutin, NDLR] a marqué une étape dans le  processus démocratique » de la RDC, a ensuite relativisé le diplomate.  L’évolution de la position américaine sur la RDC est ainsi très prudente et  pragmatique, quasiment imperceptible, mais une chose est sûre : les ponts avec  Kabila sont loin d’être coupés, du moins sur le terrain.

Discours ferme d’Hillary Clinton

Car au plus haut niveau, la fermeté domine toujours. Citée jeudi par une  diplomate américaine devant la même commission, la secrétaire d’État Hillary  Clinton ne change pas de discours, affirmant que les élections du 28 novembre  2011 ont été « entachées de graves irrégularités, avec un manque de transparence », et qu’elles n’ont « pas été à la hauteur des progrès démocratiques observés  lors des dernières élections africaines ».

Mais des portes restent ouvertes. « Sans un engagement fort du gouvernement  de la RDC envers la démocratie et les droits de l’homme, peu de choses durables  sont possibles », a indiqué Daniel Baer, un autre diplomate présent à  l’audition. La balle est donc dans le camp de Kabila, qui a obtenu autour de 260 sièges sur les 500 de  l’Assemblée nationale, contre environ 110 pour l’opposition, et qui devra  prochainement choisir un Premier ministre capable d’apaiser les tensions dans le  pays.

Jeuneafrique.com avec AFP