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Brésil: nouvelles fortes pluies à Petropolis, Bolsonaro sur place

février 18, 2022
Bresil: nouvelles fortes pluies a Petropolis, Bolsonaro sur place
Brésil: nouvelles fortes pluies à Petropolis, Bolsonaro sur place© AFP/CARL DE SOUZA

Petropolis était à nouveau sous la menace de glissements de terrain vendredi, avec de fortes précipitations trois jours après les violents orages qui ont fait au moins 118 morts dans cette ville touristique que Jair Bolsonaro a survolée en matinée.

« J’ai vu énormément de destruction, comme des scènes de guerre », a déclaré le chef de l’Etat brésilien lors d’une conférence de presse, peu après le survol en hélicoptère.

« Nous avons pu prendre parfaitement conscience de la gravité de ce qui s’est passé ici », a ajouté le président, qui a rejoint directement Petropolis à son retour au Brésil, après plusieurs jours de visite officielle en Russie, puis en Hongrie.

Peu après son atterrissage à l’aéroport international de Rio de Janeiro, à 60 km de la ville sinistrée, il a exprimé sa « solidarité envers les familles des victimes », dans une vidéo publiée sur Facebook.

Vendredi matin, les sirènes d’alarme ont à nouveau retenti dans des zones à risque de Petropolis.

« Il y a des risques de glissement de terrain dans cette zone, attention, mettez-vous en lieu sûr, dans des structures d’accueil », pouvait-on entendre grâce à des haut-parleurs dès les premières heures de la journée.

« Tout le monde a très peur, on sursaute au moindre bruit », dit à l’AFP Atenor Alves de Alcantara, métallurgiste à la retraite de 67 ans, dont la maison se trouve dans la partie basse du quartier Alto da Serra, le plus affecté par les glissements de terrain.

« C’est bien que le président nous rende visite, mais ça ne va rien changer », a-t-il ajouté.

Sentiment d’abandon

Selon la Police civile, 116 personnes sont portées disparues, mais seuls 57 des 118 corps retrouvés ont été identifiés jusqu’à présent.

Le dernier bilan provisoire officiel fait également état de 849 personnes ayant dû quitter leur logement.

Plus de 500 pompiers, avec des hélicoptères, des pelleteuses et des chiens renifleurs, restent mobilisés pour rechercher sans relâche les disparus, tandis que l’espoir de retrouver des survivants est de plus en plus mince.

Des centaines de bénévoles sont aussi allés prêter main forte aux secours, dont un grand nombre d’habitants des quartiers dévastés par les glissements de terrain, contraints de creuser eux-mêmes pour tenter de retrouver des proches.

De nombreux résidents disent se sentir délaissés par les autorités. « La population est en droit de critiquer, mais c’est une région très accidentée, malheureusement, d’autres tragédies ont eu lieu ici. Nous faisons ce qui est de notre ressort », a réagi le président Bolsonaro.

Il faisait notamment allusion à la tragédie de 2011, quand plus de 900 personnes avaient trouvé la mort en raison d’inondations et de glissements de terrain dans une vaste région comprenant Petropolis et les villes voisines de Nova Friburgo, Itaipava et Teresopolis.

Condoléances du pape

« Ça me fait peur de voir ces nouvelles pluies, parce que le sol demeure gorgé d’eau. Je pense aux familles qui vivent dans des quartiers où beaucoup de gens sont morts, c’est désespérant », a confié jeudi soir à l’AFP Rodne Montesso, un habitant de Petropolis dont la maison a été épargnée.

Le pape François a envoyé vendredi un message de solidarité aux sinistrés.

« Le Saint-Père, en prenant connaissance avec beaucoup de tristesse des tragiques conséquences des glissements de terrain, a demandé à l’évêque de transmettre aux familles ses condoléances et partage la douleur de toutes les personnes endeuillées », peut-on lire dans un communiqué du Vatican.

Mardi, Petropolis, une ville de 300.000 habitants qui était l’ancienne résidence d’été de la Cour impériale, a reçu davantage de pluie que la moyenne de tout un mois de février.

L’été austral a été particulièrement meurtrier au Brésil, avec des pluies diluviennes qui ont fait des dizaines de morts ces derniers mois dans les Etats de Bahia (nord-est), Minas Gerais et Sao Paulo (sud-est).

Ces précipitations extrêmes sont liées selon les experts au réchauffement climatique.

Par Le Point avec AFP

Mousson meurtrière en Inde: le bilan s’alourdit à 159 morts, des dizaines de disparus

juillet 25, 2021
Mousson meurtriere en Inde: le bilan s'alourdit a 159 morts, des dizaines de disparus
Mousson meurtrière en Inde: le bilan s’alourdit à 159 morts, des dizaines de disparus© AFP/INDRANIL MUKHERJEE

Le bilan des inondations et des glissements de terrain provoqués par les fortes pluies de mousson en Inde s’est alourdi à 159 morts dimanche, selon les autorités, les sauveteurs recherchant toujours des dizaines de disparus.

La côte ouest du pays est arrosée de précipitations torrentielles depuis jeudi et les services météorologiques indiens ont mis en garde contre de nouvelles averses au cours des prochains jours.

Dans le seul État du Maharasthra, 149 personnes ont perdu la vie, dont plus de 40 dans un glissement de terrain qui a frappé jeudi le village de Taliye, au sud de Bombay, la principale place financière du pays.

« De nombreuses personnes ont été emportées par les eaux alors qu’elles tentaient de s’enfuir » lorsque le glissement de terrain s’est produit, a déclaré à l’AFP un villageois, Jayram Mahaske, dont des proches sont restés bloqués.

Un autre habitant, Govind Malusare, a confié que le corps de son neveu avait été retrouvé dans les décombres de la maison familiale qui a été emportée. Mais sa mère, son frère et sa belle-soeur manquent toujours à l’appel.

Record de précipitations

Le glissement de terrain a abattu des dizaines de maisons en quelques minutes, ne laissant debout que deux structures en béton et coupant l’alimentation en électricité, ont indiqué des habitants. Les sauveteurs fouillaient la boue et les débris à la recherche d’une centaine de personnes toujours portées disparues.

Dans le district de Satara, affecté par des inondations et des glissements de terrain, 28 corps ont été découverts, portant à 41 le bilan des morts.

« La pluie, les inondations, l’eau, ce n’est pas nouveau pour la population, mais cette fois ce qui est arrivé était inimaginable, les gens n’ont même pas pu sauver leurs biens en raison de la montée rapide des eaux », a déclaré à la presse le chef du gouvernement de l’Etat du Maharashtra Uddhav Thackeray après avoir visité dimanche la ville de Chiplun, au sud de Bombay.

Dans certaines parties de la ville de Chiplun, le niveau de l’eau a atteint près de six mètres jeudi, après 24 heures de pluies ininterrompues qui ont submergé routes et habitations.

Huit patients d’un hôpital local accueillant des malades du Covid-19 seraient morts suite à un arrêt des respirateurs dû à une coupure de courant.

Quelque 230.000 personnes ont été évacuées dans l’ensemble de l’Etat du Maharashtra.

Dans l’État voisin de Goa, une femme s’est noyée, a déclaré le gouvernement de l’État à l’agence Press Trust of India, dans ce que le ministre en chef Pramod Sawant a qualifié de « pires inondations depuis 1982 ».

Ajit Roy, un responsable du nord de Goa, a indiqué que la décrue s’était amorcée dans cette zone et que les personnes évacuées avaient commencé à revenir.

Dans les plaines côtières du Maharashtra et de Goa, le niveau des eaux est resté cependant élevé après que les rivières sont sorties de leur lit. Des habitants terrifiés sont montés sur les toits et les étages supérieurs pour échapper aux eaux.

Plus au sud, dans l’État du Karnataka, le bilan est passé de trois à neuf morts dans la nuit, et quatre autres personnes sont portées disparues, selon les autorités.

Mer d’Arabie

Inondations et glissements de terrain sont fréquents en Inde pendant la saison de la mousson (juin-septembre), qui voit souvent des bâtiments anciens s’effondrer après des jours de pluie ininterrompue.

Certains experts estiment que sous l’effet du réchauffement climatique, ces précipitations sont de plus en plus intenses.

Le climatologue Roxy Mathew Koll, qui travaille pour l’Institut indien de météorologie tropicale, a expliqué qu’une conséquence des bouleversements climatiques était le réchauffement de la mer d’Arabie.

La hausse des températures de l’eau fait que l’air, plus chaud, retient un taux plus élevé d’humidité, ce qui a tendance à générer des précipitations plus abondantes.

Il a précisé qu’une station météo à Mahabaleshwar, au sud de Bombay, avait enregistré vendredi 594 millimètres de précipitation, un record depuis le début des relevés il y a un siècle.

Par ailleurs, neuf personnes ont été tuées et trois grièvement blessées dimanche par des chutes de rochers sur leur véhicule dans le district montagneux de Kinnaur district dans l’Etat de l’Himachal Pradesh. L’éboulement n’a pas été causé par les pluies de mousson, selon les autorités.

Par Le Point avec AFP

Le cœur du Japon balayé par le typhon Trami, 75 blessés

septembre 30, 2018

Une rue de Kagoshima, sur l’île japonaise de Kyushu, frappée par le typhon Trami, le 30 septembre 2018 / © AFP / Behrouz MEHRI

Le cœur du Japon était balayé dimanche par le typhon Trami qui a fait des dizaines de blessés, notamment dans les îles du sud de l’archipel et menaçait de provoquer inondations et glissements de terrain.

L’ouragan tropical a déjà entraîné de très fortes perturbations dans les transports dans l’ouest du Japon, alors que plus d’un millier de vols ont été annulés en raison de la fermeture de l’aéroport du Kansai, près d’Osaka.

Le centre du typhon a atteint vers 20H00 (11H00 GMT) la ville de Tanabe, au sud d’Osaka, a indiqué l’Agence météorologique japonaise.

Le typhon Trami, accompagné de rafales de 216 km/h, devait balayer la plus grande partie de l’archipel avant de s’affaiblir légèrement, tout en causant de très fortes intempéries encore lundi, ont prévenu les services météorologiques.

Au total, 75 personnes ont été légèrement blessées, la plupart présentant des coupures dues à des éclats de vitres brisées, tandis qu’une femme a été portée disparue dans la région de Miyazaki, touchée par des précipitations record et des inondations.

Selon les medias, cette sexagenaire a été emportée dans un canal au moment où elle travaillait avec son mari dans leur champ de riz.

Une rue du centre de Naha, sur l’île d’Okinawa, frappée par le typhon Trami le 29 septembre 2018n / © JIJI PRESS/AFP / JIJI PRESS

Le gouvernement a conseillé à 1,5 million de personnes d’évacuer, selon la chaîne publique NHK. Un demi-million d’habitations à Okinawa et Kyushu (sud-ouest) étaient privées d’électricité.

En raison des vents violents et de l’averse il était impossible de s’aventurer à l’extérieur, a raconté à l’AFP Yuji Ueno, un responsable de la municipalité de Shirahama dans la préfecture de Wakayama, près de la ville de Tanabe, située en pleine trajectoire du passage du typhon.

« A partir de 14HOO, nous avons vu des vents et des pluies incroyables. J’ai fait un pas à l’extérieur de la mairie dans l’après-midi, l’averse tourbillonnait dans un vent très fort. Un vent énorme. C’était difficile de se tenir debout, c’était vraiment effrayant », a-t-il dit.

Alors que le typhon progressait vers l’est, les autorités ferroviaires ont pris la décision rare d’annuler les services de train en soirée à Tokyo, dont le réseau est l’un des plus fréquenté au monde, en exhortant les usagers à rester dans des endroits abrités.

A Osaka, située près de la trajectoire du typhon, l’aéroport Kansai, qui avait déjà subi d’importants dégâts lors du passage début septembre d’un autre typhon, a fermé deux pistes. Les services aéroportuaires ont fait installer des sacs de sable pour éviter une inondation des pistes, comme cela s’était produit lors du passage du précédent typhon.

Les ouragans / © AFP/Archives /

« L’aéroport est fermé. Il y a très peu de monde autour et tous les magasins sont fermés. C’est vraiment désert », a raconté à l’AFP un homme d’affaires britannique Richard Swart, 56 ans, de Durham dans le nord de l’Angleterre. Bloqué dans son hôtel situé près de l’aéroport, il entend le vent « hurler ».

Vingt-quatrième typhon de l’année en Asie, Trami ne frappera pas directement la capitale, mais des vents violents et d’intenses précipitations y sont attendues dimanche soir.

L’agence météorologique japonaise a averti que la tempête pourrait entraîner des glissements de terrain et des inondations, de même que des épisodes de foudre et des tornades dans tout le pays.

Dans la ville de Kochi, sur l’île de Shikoku (sud), les vents ont arraché les tuiles des maisons.

Un précédent typhon, Jebi, le 21e de l’année dans la région, avait tué plus de 10 personnes début septembre dans l’ouest de l’archipel, provoqué divers dégâts matériels, et paralysé l’aéroport d’Osaka, construit sur une île artificielle, avec des pistes envahies par les eaux.

En septembre également, un puissant séisme a frappé l’île de Hokkaido, dans le nord du Japon, faisant plus de 40 morts.

Romandie.com avec(©AFP / (30 septembre 2018 16h29)

Philippines: 26 morts dans des glissements de terrain après une tempête

décembre 17, 2017

Inondation dans le village de Brgy Calingatngan à Borongan, dans l’île de Samar, le 16 décembre / © AFP / ALREN BERONIO

Vingt-six personnes ont péri dans des glissements de terrain provoqués par la tempête tropicale Kai-Tak dans une île du centre-est des Philippines tandis que 23 autres sont portées disparues, ont annoncé les autorités.

Ces décès survenus dans l’île de Biliran ont été annoncés au lendemain du passage de la tempête sur l’archipel. Kai-Tak a déferlé en particulier samedi sur les îles orientales de Samar et Leyte, contraignant à l’évacuation près de 88.000 personnes.

« Il y a un total de 26 personnes tuées dans des glissements de terrain dans quatre villes » de Bilaran a déclaré à l’AFP Sofronio Dacillo, responsable provincial du service de gestion des catastrophes.

Gerardo Espina, le gouverneur de Bilaran, île toute proche de Leyte, a confirmé le bilan des morts sur la télévision ABS-CBN, ajoutant que 23 personnes étaient portées disparues.

Les autorités avaient fait état samedi de trois morts, mais on ignorait s’ils étaient inclus dans le nouveau bilan.

« Des rochers gros comme des voitures ont déferlé sur les maisons en béton après trois jours de pluies continues et intenses », a raconté à l’AFP l’inspectrice en chef Lilibeth Morillon, de la police de Biliran.

Le président philippin Rodrigo Duterte a annoncé son intention de se rendre au plus tôt dans la zone sinistrée.

Dimanche, Kai-Tak avait perdu de sa puissance pour devenir une dépression tropicale mais les autorités ont mis en garde contre la possibilité d’inondations et de glissements de terrain.

D’après l’Agence nationale de gestion des catastrophes, des lignes électriques ont été arrachées dans 39 localités sur Leyte et Samar. Des ponts et des routes ont été endommagés.

Environ 15.000 passagers étaient bloqués car les services de liaison par ferry étaient toujours suspendues dans une partie de la région. En cette période de Noël, de nombreux habitants de l’archipel en grande majorité catholique voyagent pour rentrer dans leur famille.

« Cela fait trois jours que je suis bloqué et que je dors dans l’autobus. Je veux juste rentrer chez moi dans ma famille pour Noël », se plaignait Eliaquin Pilapil, un paysan de 55 ans, coincé dans le port de Matnog, dans l’est de l’archipel.

Les îles de Samar et de Leyte avaient le plus souffert en 2013 du passage du super typhon Haiyan, qui avait fait plus de 7.350 morts ou disparus.

A Tacloban, sur Leyte, des inondations soudaines se sont produites, avec de l’eau pouvant atteindre 1,5 mètre de hauteur.

« La tempête s’est déplacée si lentement qu’elle a déversé des trombes d’eau sur notre ville », a dit à l’AFP Ildebrando Bernadasle responsable local de la gestion des catastrophes, selon qui 82% des districts de Tacloban étaient inondés.

Les intempéries ont également endommagé les fermes et les récoltes, ajoutant à la misère d’une population toujours en train de se remettre du super typhon Haiyan.

« Nous étions traumatisés par Haiyan qui avait détruit nos cocotiers. On a planté de la salade et des aubergines mais la nouvelle tempête les a aussi emportées. C’est un désastre », a déclaré à l’AFP Remedios Serato, un paysan de 78 ans de l’île de Leyte.

L’archipel philippin est frappé chaque année par une vingtaine de typhons.

Romandie.com avec(©AFP / 17 décembre 2017 15h22)                

Mexique: au moins 38 morts dans les glissements de terrain causés par la tempête Earl

août 7, 2016

Puebla (Mexique) – Au moins 38 personnes ont trouvé la mort dans les Etats mexicains de Puebla (centre) et Veracruz (est) dans des glissements de terrain causés par la tempête tropicale Earl, ont annoncé les autorités dimanche.

Selon le gouvernement de l’Etat de Puebla, 28 personnes, dont 15 mineurs, sont mortes lorsque leurs maisons ont été ensevelies par les glissements de terrain. Dans l’Etat de Veracruz, dix personnes sont décédées dans des circonstances semblables, selon le gouverneur.

Les pluies qui ont accompagné Earl ont été diluviennes. En témoignent les précipitations tombées dans la municipalité de Huauchinango, à 200 km de Mexico. En 24 heures, elles ont quasiment égalé la totalité du volume de précipitations de tout un mois, causant notamment l’effondrement d’une colline dans la localité de Xaltepec qui a tué 11 personnes, ont expliqué les autorités de Puebla.

Earl, qui avait été classé ouragan de catégorie 1 mercredi après-midi sur une échelle de 5, a perdu de sa vigueur après avoir atteint les côtes de Belize.

Il est entré au Mexique par l’Etat de Tabasco (sud) jeudi soir, alors qu’il avait été rétrogradé en tempête tropicale par le Centre américain de surveillance des ouragans (NHC).

Mais dimanche s’est formée dans le Pacifique une nouvelle tempête tropicale, Javier, qui se trouvait à environ 250 km à l’ouest-nord-ouest de Manzanillo, dans l’Etat de Colima et se déplaçait en direction ouest-nord-ouest.

Selon le centre américain de prévisions des ouragans basé à Miami, Javier devrait passer près ou au-dessus de la côte sud-ouest du Mexique plus tard aujourd’hui (dimanche) et s’approcher de la partie sud de la péninsule de Basse-Californie lundi.

Les autorités ont mis en garde contre des tempêtes et des pluies torrentielles dans les Etats de Jalisco et Colima et contre de fortes intempéries dans les régions de Nayarit, Sinaloa, Michoacán et Guerrero (sud).

Les services météorologiques ont lancé des mises en garde contre le risque de débordement de cours d’eau et les dangers de la navigation en mer.

Romandie.com avec(©AFP / 08 août 2016 01h43)

Les intempéries en Italie ont fait une cinquième victime

novembre 13, 2014

La vague d’intempéries qui touche le nord de l’Italie depuis lundi a fait une cinquième victime jeudi. Inondations et glissements de terrain continuent de faire des dizaines de millions d’euros de dégâts.

Jeudi matin à Moscazzano, au sud-est de Milan, les pompiers ont retrouvé le corps sans vie d’un employé communal de 36 ans près d’un moulin inondé, où il avait tenté d’empêcher l’eau d’atteindre un restaurant un peu plus loin. Plus au nord, les pompiers ont aussi retrouvé le corps d’un septuagénaire tombé dans le lac Majeur alors qu’il essayait d’arrimer solidement son bateau dans le port d’Ispra.

Enquêtes ouvertes
Depuis le début de la semaine, des glissements de terrain avaient déjà tué deux personnes âgées en Ligurie et une autre (un septuagénaire) à Crevacuore près de Turin. Des enquêtes pour homicide involontaire ont été ouvertes pour ce qui concerne ces deux drames.

A Milan, les rivières Seveso et Lambro sont sorties de leur lit, inondant des rues et la gare Garibaldi. Même si la pluie a cessé jeudi, une soixantaine d’écoles de la ville étaient encore fermées par mesure de précaution.

Alors que de nombreuses communes se trouvaient les pieds dans la boue, la protection civile s’inquiétait jeudi pour le niveau du Po, qui traverse tout le nord de l’Italie et a dépassé sa cote d’alerte sur toute sa longueur. Des pics de crue sont attendus vendredi à la mi-journée, en particulier à Parme et à Piacenza.

Mauvais temps mortel
L’Italie a été touchée par plusieurs vagues successives de mauvais temps ayant provoqué inondations, crues et glissements de terrain, qui avaient déjà fait quatre morts depuis un mois.

La semaine dernière, plusieurs grandes villes, dont Rome, ont ordonné la fermeture des écoles en raison de risques d’inondations, tandis que la Sicile a vu passer un petit ouragan méditerranéen qui n’a provoqué que des dégâts matériels.

Romandie.com

Côte d’Ivoire: à Abidjan, des évacuations face aux glissements de terrain

juillet 12, 2014

Côte d'Ivoire: à Abidjan, des évacuations face aux glissements de terrain © AFP

Côte d’Ivoire: à Abidjan, des évacuations face aux glissements de terrain © AFP

Des cris sourds résonnent et les larmes coulent alors que la pelleteuse démolit une maison accoudée à une colline : la campagne de « déguerpissement » de quartiers à risque a débuté à Abidjan, où les glissements de terrain mortels se sont multipliés.

La machine arrache les pans de murs pourtant épais et les fins toits de tôle avec une facilité déconcertante. En une demi-heure à peine, plus rien ne subsiste des trois maisons, réduites à un tas de gravats.

Des dizaines de personnes se sont amassées, tenues à distance par un cordon policier, alors que l’engin s’active. Quelques jeunes invectivent. Plusieurs femmes sanglotent doucement. « C’était ma maison », murmure l’une d’entre elles.

La campagne de « déguerpissement » de quartiers dit « précaires » d’Abidjan, démarrée au printemps dernier, a repris de plus belle vendredi.

Une cinquantaine de petits lotissements, où familles pauvres et de classe moyenne se côtoient, seront démolis partout dans la ville pour éviter de nouveaux éboulements mortels.

Les glissements de terrain se sont multipliés depuis juin, provoqués par des pluies diluviennes. Au moins 23 personnes ont péri dans la capitale économique ivoirienne, pour 39 victimes à l’échelle nationale, selon un dernier bilan communiqué vendredi.

Les autorités, taxées de laxisme, ont donc voulu réagir. « Nous ne voulons plus être indexés. Chaque fois qu’il y a mort d’homme, c’est à Attécoubé », explique Théodore Koffi, le secrétaire général de la mairie de cette commune pauvre d’Abidjan.

A la base du problème, le manque de terrain dans la mégalopole de six millions d’habitants, où les constructions destinées aux classes plus aisées font pourtant florès.

Les moins riches, qui cherchent à se loger à proximité de leur lieu de travail et non dans la lointaine banlieue, pour éviter d’onéreux trajets, s’établissent où ils le peuvent.

« Quand ma famille est arrivée d’Odienné (Nord-ouest), tout était +colliné+ (vallonné) ici », se souvient Sékou Sylla, un membre de l’opposition au conseil municipal d’Attécoubé, qui dit avoir subi la destruction de sa maison parce qu’il s’opposait aux +déguerpissements+.

– « Illégalité » –

Désormais, les maisons s’entassent au gré des humeurs de leurs propriétaires. Les collines sont creusées méthodiquement pour faire de la place à de nouveaux arrivants, au péril des habitants demeurant à leurs sommets ou à leurs bases quand il pleut trop fort.

« Les terrains sont vendus par les chefferies traditionnelles. La plupart des maisons reçoivent des autorisations de construire de la mairie, dénonce M. Sylla. Les agents municipaux prennent l’argent et ferment les yeux.  »

Quelques minutes avant la démolition de son bien, une bâtisse propre donnant dans une cour carrelée où trône un portrait du président Alassane Ouattara et de sa femme, Aïchata Doumbo, brandit une « attestation de cession » du terrain issue de la « communauté villageoise » et tamponnée par la mairie.

« Ces actes sont simplement certifiés, et non délivrés, par la mairie. On ne peut pas accorder des permis de construire sur des terrains inconstructibles, regrette Théodore Koffi. Tous sont dans l’illégalité.  »

Un peu plus loin, deux hommes pestent alors que la pelleteuse dépèce les gravats. « Avant ils étaient pauvres. Ils sont devenus misérables.  »

Lamine Diané, d’un mouvement apolitique ivoirien, s’énerve : « les déguerpissements ne devraient pas nous poser problème si des vies sont en danger. Mais là, il n’y a pas d’accompagnement, pas de politique sociale. « .

« On détruit les maisons des pauvres, des sans-voix. On ne leur donne pas cinq francs et on s’en va », tonne-t-il.

Selon la mairie d’Attécoubé, les habitants ont été prévenus il y a un mois. Des pans de leurs maisons ont été troués à la masse en guise d’avertissement, ce qui ne les a pas empêchés de s’y installer à nouveau.

« Et maintenant, on va dormir où ? », s’interroge Aïchata Doumbo, Malienne mère de cinq enfants, dont le mari en a dix autres avec deux autres épouses.

Ses meubles, comme ceux de ses voisins, gisent épars dans des herbes folles.

Quelques familles seront temporairement hébergées dans une école proche, inactive durant les vacances scolaires. D’autres rejoindront des foyers. Attécoubé comptera plus de 2. 000 +déguerpis+, selon la mairie.

« Ouattara n’a qu’à nous aider, soupire Mme Doumbo, 28 ans, dont l’époux est employé sur le chantier-phare du président ivoirien, celui du 3e pont enjambant la lagune abidjanaise. Car ici, c’est toujours souffrance, souffrance, souffrance.  »

Jeuneafrique.com

Des intempéries au Mexique font 40 morts et 230’000 sinistrés

septembre 16, 2013

Les fortes intempéries qui se sont abattues sur le Mexique depuis samedi ont fait au moins 40 morts et 230’000 sinistrés. Par ailleurs, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont dû être évacuées.

Deux tempêtes ont touché le pays, un phénomène exceptionnel au Mexique. L’une balaye l’est du pays, l’autre frappe la côte pacifique. Les pluies et vents violents accablent plus de 20 des 32 États mexicains, provoquant des inondations, des glissements de terrain et de violentes crues de cours d’eau.

Le président mexicain Enrique Peña Nietoa s’est rendu lundi soir à Acapulco, sur l’océan Pacifique. Quelque 40’000 personnes – des touristes mexicains ou étrangers – sont bloqués dans cette ville où le niveau de l’eau est monté jusqu’à trois mètres dans certains quartiers.

Le dernier bilan officiel établi par les autorités fédérales fait état d’au moins 40 morts dans tout le pays, après le décès de douze personnes dans un glissement de terrain dans l’État de Veracruz, dans l’est du pays et onze à Acapulco.

Depuis samedi, « plus des deux tiers du territoire ont été touchés », a annoncé à la presse le ministre de l’Intérieur Miguel Angel Osorio Chong. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont été déplacées, principalement dans l’ouest du pays.

Pays meurtri

L’État du Guerrero a été le plus éprouvé, selon les autorités. Selon le gouverneur de cet Etat, 50 municipalités ont été affectées et environ 238’000 habitants sont sinistrés tandis que 20’000 personnes ont dû être évacuées.

L’entreprise pétrolière nationale Pemex a évacué ses trois plates-formes marines au large du Tamaulipas. Les deux tempêtes devraient faiblir mardi, selon le Service météorologique national mexicain.

Romandie.com

Inde: plus de 8000 personnes attendent toujours les secours

juin 24, 2013

Un millier de personnes en Inde ont été tuées par les inondations et glissements de terrain dus à la mousson dans le nord du pays, a annoncé lundi un responsable des opérations de secours. Par ailleurs, plus de 8000 personnes isolées, principalement des touristes et des pèlerins, attendaient toujours l’arrivée des secours.

« L’information officielle fait état d’environ mille morts », a indiqué Yashpal Arya, le ministre indien chargé de la gestion des catastrophes naturelles au sein du gouvernement de l’Uttarakhand, l’Etat le plus touché par les intempéries qui ont débuté le 15 juin.

« Il est difficile de dire si le bilan est plus élevé parce que nos efforts se portent actuellement sur le sauvetage de ceux qui sont toujours bloqués », a-t-il ajouté.

Sous l’effet des fortes précipitations, les rivières en crue ont emporté maisons, immeubles, et même des villages entiers, et détruit des ponts et des routes étroites menant à des sites de pèlerinage situés en altitude dans cet État. Il est connu sous le nom de « Terre des dieux » en référence aux nombreux lieux sacrés hindous qu’il abrite.

Le ministre fédéral de l’Intérieur, Sushilkumar Shinde, a de son côté dit craindre un bilan supérieur à 1000 tués.

Villages entiers emportés

En pleine saison touristique, les rivières en crue ont emporté maisons, immeubles, et même des villages entiers, et détruit plus de 1000 ponts et des routes étroites menant à des sites de pèlerinage situés en altitude dans l’Uttarakhand.

Des hélicoptères de l’armée ont été cloués au sol en raison du mauvais temps, interrompant les opérations d’évacuation des personnes isolées, dont de nombreuses souffrant d’un manque d’eau et de nourriture. « Les opérations de secours ne pourront reprendre que lorsque la pluie aura cessé », a indiqué à New Delhi une source au sein de l’armée.

Des dizaines d’hélicoptères et des milliers de soldats ont été déployés ces derniers jours pour les opérations de sauvetage. Des milliers de personnes ont déjà été évacuées.

Au Népal voisin, la mousson a fait au moins 39 tués. L’arrivée de la mousson avec deux semaines d’avance a pris par surprise les autorités du pays et mis une nouvelle fois en lumière les lacunes des plans de prévention et de secours.

Romandie.com

Intempéries en Europe: trois morts, huit disparus, des centaines de personnes évacuées

juin 2, 2013

PRAGUE – Des inondations et des glissements de terrain provoqués par des pluies diluviennes dans plusieurs pays d’Europe ont fait trois morts et huit disparus, et des centaines de personnes ont été évacuées, ont annoncé dimanche les autorités locales.

De nombreuses routes et voies ferrées ont été coupées en Allemagne, en Autriche et en République tchèque, où le gouvernement du Premier ministre Petr Necas a décrété l’état d’urgence dans plusieurs régions.

La situation était inquiétante à Prague, où des barrages contre les inondations étaient installés en hâte le long de la Vltava, la rivière qui traverse la capitale tchèque. Huit stations de métro ont été fermées dans l’après-midi et un hôpital évacué.

A l’issue d’une réunion extraordinaire, le gouvernement a décrété l’état d’urgence à partir de 21h00 (19h00 GMT) dans presque toutes les régions de la Bohême, partie ouest de la République tchèque.

Nous ferons tout pour protéger la vie et la santé des gens, a assuré le Premier ministre.

Dans la soirée, le bilan en République tchèque était de deux morts et quatre disparus.

Un homme et une femme ont péri dimanche dans l’effondrement de leur chalet provoqué par une inondation à Trebenice, à 30 kilomètres au sud de Prague, a annoncé la police.

Deux hommes étaient portés disparus depuis samedi près de Hlasna Treban, à 30 kilomètres au sud-ouest de Prague, et deux personnes restaient introuvables dans les régions de Pilsen (ouest) et de Hradec Kralove (centre).

L’état d’alerte était en vigueur dans une cinquantaine de localités de Bohême, où plusieurs centaines de personnes ont été évacuées.

Au moins 23 voies ferrées et une centaine de routes ont été coupées dimanche, selon les autorités locales.

A Prague, où l’armée a mobilisé 200 militaires, la compagnie des Transports publics a fermé dimanche huit stations du métro proches de la Vltava, et des tronçons importants des trois lignes du métro devaient être fermés à partir de lundi à l’aube.

L’hôpital pragois Na Frantisku a été évacué. Le pont Charles, l’un des monuments les plus connus de la capitale tchèque, a été fermé. Les écoliers et les élèves des établissements d’enseignement secondaire de Prague ont été appelés à rester chez eux lundi.

Et en raison de la montée des eaux, l’évacuation des animaux du zoo de Prague a commencé.

En Bohême du Sud, la situation était difficile dans la ville de Bechyne, où la rivière Luznice est en crue. En Bohême du Nord, la crue de l’Elbe menaçait les villes d’Usti-nad-Labem et de Decin ainsi que la petite ville de Hrensko, non loin de la frontière avec l’Allemagne.

En Autriche, une personne a été tuée et deux sont portées disparues à la suite de glissements de terrain, et plus de 300 personnes ont été évacuées, selon les autorités.

L’état d’alerte a été décrété dans la plus grande partie des provinces occidentales du Vorarlberg, du Tyrol et de Salzbourg, ainsi que de la province de la Haute-Autriche, dans le nord.

A Sankt Johann in Pongau, près de Salzbourg, une personne qui participait à des opérations de nettoyage a été tuée dimanche par un glissement de terrain, a annoncé la police.

A Taxenbach, également près de Salzbourg, deux personnes sont portées disparues.

Au moins 240 habitants de la province de Salzbourg et 80 habitants du Tyrol voisin ont été évacués de leurs domiciles menacés par les eaux.

Le trafic ferroviaire a été interrompu dans de nombreuses parties des provinces de Salzbourg et du Tyrol.

Une partie de l’autoroute menant à la Suisse a été fermée, de même que de nombreuses routes nationales dans diverses parties de l’Autriche.

A Linz, dans le nord, le Danube menaçait de déborder et les pompiers ont fermé à la circulation plusieurs quartiers de la ville.

Des centaines de pompiers, les services d’urgence et l’armée ont été mobilisés.

En Allemagne, des pluies torrentielles se sont abattues sur le Bade-Würtemberg (sud-ouest), la Bavière (sud), la Saxe et la Thuringe (est), faisant déborder de nombreux cours d’eau.

Deux personnes sont portées disparues à Reutlingen (sud-ouest).

La chancelière Angela Merkel a assuré les populations du soutien du gouvernement fédéral. L’armée a annoncé que des troupes étaient en cours de déploiement dans certaines zones.

En Saxe, l’état d’urgence a été déclaré par les autorités locales dans la région de Chemnitz et de Leipzig (est).

En Bavière, le Danube est sorti de son lit et a inondé partiellement la ville de Passau, à la frontière avec l’Autriche.

Aucun train ne circulait dimanche entre Munich (sud-est de l’Allemagne) et Salzbourg (ouest de l’Autriche), a indiqué la Deutsche Bahn.

Dans l’ouest, le trafic fluvial sur le Rhin a été suspendu en plusieurs endroits, selon le centre d’urgences de Mayence.

En Suisse, où les autorités étaient en alerte depuis samedi en raison de la montée des eaux, notamment sur une partie du Rhin, la situation s’est stabilisée dimanche, mais le risque de glissements de terrain devrait subsister encore plusieurs jours, selon les autorités fédérales.

Romandie.com avec (©AFP / 02 juin 2013 21h46)