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Bourses d’études de Google pour les étudiants africains

mars 31, 2023

Niveau : doctorat.

 Date limite : 11 mai 2023. 

Financement : 30 000$ durant trois ans. 

Groupe cible : citoyens des pays d’Afrique. 

Organisation : Google.

Avantages des bourses de Google

La bourse de Google comprend les avantages suivants :

  • Une allocation annuelle de 30 000 USD pour couvrir les frais d’inscription, l’hébergement, les activités liées à la recherche et les frais de voyage. Elle est attribuée pour trois ans.
  • Un mentor de recherche Google.
  • Assister au sommet annuel des boursiers, où vous pouvez rencontrer et réseauter avec d’autres boursiers, des chercheurs de Google et des experts de l’industrie.
  • Accès aux ressources et à l’expertise de Google pour vous aider à se préparer à votre future carrière dans le milieu universitaire ou l’industrie.

La bourse d’études de Google est non restrictive : le candidat peut la dépenser selon ses besoinsLes boursiers Google peuvent également effectuer un stage chez Google. Cependant, ceci n’est pas garanti.

Les fonds de la bourse seront versés directement à l’université du boursier. L’étudiant reçoit l’allocation sous forme de paiement régulier. Aucun frais général ne doit leur être imputé du montant original.

Critères d’éligibilité

Pour être admissible au programme de bourse de Google pour l’Afrique, vous devez être un étudiant de premier cycle, master, doctorant précoce (en début de thèse) ou un professionnel.

Si vous êtes un étudiant de premier cycle, master ou un professionnel :

  • Postuler et être accepté dans un programme de doctorat en informatique (ou dans un domaine adjacent) dans un établissement de votre choix (dans votre pays d’origine ou n’importe quel autre pays africain). Être inscrit à un programme de doctorat au moment de candidature n’est pas obligatoire. Néanmoins, si vous êtes sélectionné, le montant de la bourse ne vous sera versé que si vous prouvez votre inscription à un programme de doctorat.
  • Rester inscrit à temps plein dans le programme de doctorat pendant toute la durée de la bourse.
  • Pour le professionnel, être employé/affilié à une organisation enregistrée et en Afrique.

Si vous êtes déjà un doctorant :

  • Rester inscrit à temps plein dans le programme de doctorat durant toute la durée de la bourse.
  • Être un doctorant précoce (dans votre première année de doctorat ou au début de vos recherches).

Domaines de recherche éligibles

Les domaines de recherche suivants sont éligibles pour les bourses de doctorat de Google pour l’Afrique :

  • Algorithmes, optimisations et marchés.
  • Sciences neuronales et cognitives computationnelles.
  • Recherche en santé.
  • Interaction homme machine.
  • Apprentissage automatique.
  • Perception artificielle, technologie de la parole et vision par ordinateur.
  • Informatique mobile.
  • Traitement du langage naturel (y compris la recherche et l’extraction d’informations)
  • Vie privée et sécurité.
  • Langages de programmation et génie logiciel.
  • Informatique quantique.
  • Systèmes de recommandation.
  • Données structurées et gestion des bases de données.
  • Systèmes et réseaux.

Comment postuler aux bourses de Google ?

Les étudiants peuvent postuler en ligne sur le lien suivant : https://cseduapplication.withgoogle.com/applications/phdfellowshipafrica2023.

La fenêtre de candidature au programme de bourses de doctorat de Google pour l’Afrique est ouverte jusqu’au 11 mai 2023. La notification des décisions sera faite en juillet 2023.

Durant votre candidature aux bourses de Google, vous aurez besoin des documents suivants dans un seul fichier PDF (en anglais uniquement) :

  • Votre CV avec des liens vers le site Web et les publications (si disponibles).
  • Curriculum vitæ court (une page) du directeur de votre programme de doctorat (pour les doctorants actuellement).
  • Relevés de notes disponibles à partir de la première année / semestre de licence à ce jour.
  • Proposition de recherche (maximum trois pages, hors références).
  • Deux à trois lettres de recommandation de personnes familières avec le travail du candidat (au moins une du directeur de thèse pour les doctorants actuels).
  • Un essai (limité à 350 mots) où vous répondez sur la question : quel impact le fait de recevoir cette bourse aurait-il sur votre éducation ? Décrivez toutes les circonstances affectant votre besoin d’une bourse et les objectifs éducatifs que cette bourse vous permettra d’accomplir.

Pour toutes questions à propos la bourse d’études de Google, consultez cette FAQ, envoyez un e-mail à research-africa@google.com ou visitez le site officiel de la bourse Google pour l’Afrique.

Postuler ici

Avec Adiac-Congo par Concoursn

Google Traduction parle désormais ewe, bambara et lingala

mai 15, 2022

Le géant de la tech a intégré à son service de traduction 24 nouvelles langues, dont dix africaines, jusqu’à présent largement sous-représentées.

Linda Kobusinge, qui espère poursuivre une carrière dans l’industrie de la technologie, travaille dans un cybercafé du centre de Kampala. Photo d’illustration. Linda Kobusinge, who hopes to pursue a career in the tech industry, at work in an internet cafe in central Kampala. *** Local Caption *** africa women youth technology portrait hair © Tommy Trenchard/PANOS-REA

Après l’amharique, le haoussa ou encore le swahili, ce sont dix nouvelles langues africaines qui pourront désormais être traduites par le service Google Traduction. Aux côtés de langues asiatiques ou sud-américaines, comme le bhojpuri (Inde, Népal, Fidji), le dhiveri (Maldives) ou le quechua (Pérou), une poignée de nouveaux idiomes, parmi les quelque 2 000 utilisés sur le continent africain, sont donc mis à disposition des internautes.

Ce service gratuit proposé par Google permet de traduire instantanément des phrases et textes entiers dans 133 langues différentes. Sont désormais proposés le bambara (Mali), l’ewe (Ghana, Togo), le krio (Sierra Leone), le lingala (Afrique centrale), le luganda (Ouganda, Rwanda), l’oromo (Éthiopie), le sepedi (Afrique du Sud), le tigrinya (Érythrée, Éthiopie), le tsonga (Afrique du Sud) et le twi (Ghana). Plus de 300 millions de personnes parlent couramment ces 24 nouveaux idiomes disponibles à la traduction.

Nouvelle technologie

Google se targue ainsi d’aider à « briser les barrières linguistiques » et « connecter les communautés du monde entier », assurant soutenir les peuples dont les langues restent sous-représentées dans la plupart des technologies. « Les utilisateurs de Google Traduction n’ont jamais été aussi nombreux, mais nous avons encore du travail à faire pour le rendre universel et accessible à tous », a déclaré le 11 mai le PDG du géant de la tech, l’Indien Sundar Pichai. Il s’exprimait à l’occasion de « Google I/O », une conférence annuelle de deux jours organisée par Google au Moscone Center de San Francisco, en Californie.

Cette innovation représente une « nouvelle étape importante » dans la technologie utilisée par Google Traduction, a insisté Isaac Caswell, ingénieur de Google. « Ces langues sont les premières qui ont été ajoutées via le logiciel de traduction ‘Zero-shot’», a expliqué l’ingénieur. Ce modèle d’apprentissage permet à cette machine de traduire une langue sans s’inspirer d’un exemple existant.

LES LANGUES REPRÉSENTÉES SONT PRINCIPALEMENT EUROPÉENNES ET NÉGLIGENT DES RÉGIONS LINGUISTIQUEMENT TRÈS VARIÉES, COMME L’AFRIQUE

À l’origine, pour élaborer le service Google Traduction, l’entreprise s’était servie de dictionnaires bilingues. Une approche coûteuse et chronophage, qui sera remplacée par la suite par une traduction automatique statistique, basée sur une importante base de données. Pour ces 24 nouvelles langues, la machine d’intelligence artificielle permet donc de traduire des textes, même sans base de données préalable.

Cette innovation participe à « l’extension de la couverture à de nombreuses communautés qui étaient très négligées, non seulement par Google mais aussi par d’autres technologies en général », a ajouté Isaac Caswell.

Les langues africaines négligées

Google s’est également appuyé sur des personnes dont ces 24 nouveaux idiomes sont les langues maternelles. « Leur aide a été fondamentale dans notre travail », a insisté l’entreprise, qui a collaboré avec plus de 100 personnes et institutions.

« Bien que les services de traduction couvrent les langues les plus parlées dans le monde, ils n’en incluent au final qu’une centaine au total, soit 1% seulement de l’intégralité des langues existantes, a concédé Google. De plus, les langues représentées sont principalement européennes et négligent des régions linguistiquement très variées, comme l’Afrique ou les Amériques. »

Avec Jeune Afrique par Marième Soumaré – Dakar

Pourquoi Google débloque 1 milliard de dollars pour l’Afrique ?

octobre 9, 2021
Sundar Pichai est le PDG de Google depuis août 2015. © Reuters

Avec ce chèque, le géant américain entend financer des start-up digitales ainsi que la construction de câbles sous-marins pour améliorer l’accès à internet sur le continent.

Cet investissement « soutiendra la transformation numérique du continent », a déclaré Sundar Pichai, le PDG de Google et Alphabet, dans une vidéo préenregistrée publiée le 6 octobre. Google prévoit de mobiliser 50 millions de dollars supplémentaires pour financer des start-up dirigées par des Africains, soutenir des organisations à but non lucratif et collaborer avec les gouvernements, décideurs et entreprises du continent.

Sur les 1,3 milliard d’habitants de l’Afrique, environ 780 millions de personnes n’ont pas accès à internet. Pour y remédier, les grandes entreprises technologiques américaines comme Google et Facebook soutiennent des projets de câbles sous-marins conçus pour améliorer l’accès à internet et la vitesse de connexion.

Facebook finance par exemple le projet de câble 2Africa de 37 000 km qui reliera le continent à l’Asie et à l’Europe. Selon l’entreprise, une fois terminé, ce câble sera le plus long système de câblages sous-marins au monde.

DES CENTAINES DE MILLIERS D’EMPLOIS VONT ÊTRE CRÉÉS DANS LES TROIS PROCHAINES ANNÉES

Google entend, lui, contribuer à la construction du câble Equiano, qui doit augmenter la vitesse d’internet tout en diminuant les coûts de connectivité. Le câble doit relier le Portugal à l’Afrique du Sud en passant par le Nigeria et la Namibie, notamment. La première phase de ce projet doit être mise en service au second semestre de 2022 et des extensions sont prévues à l’avenir.

Vitesse du réseau multipliée par cinq au Nigeria

Grâce à Equiano, la vitesse du réseau internet au Nigeria devrait être multipliée par cinq et pourrait presque tripler en Afrique du Sud et en Namibie d’ici à 2025, avance une étude d’Africa Practice et de Genesis Analytics commandée par Google.

Cette même étude prévoit une chute des prix d’internet de 16 % à 21 % dans les trois pays au cours de la même période, laissant espérer une progression du taux de pénétration d’internet de plus de 7 points au Nigeria et en Afrique du Sud et de 9 points en Namibie.

Un mouvement qui doit générer des gains de croissance – chiffrés à respectivement 0,57, 0,32 et 0,56 point pour le Nigeria, l’Afrique du Sud et la Namibie – et des créations d’emplois, à hauteur de 1,6 million au Nigeria, 180 000 en Afrique du Sud et 21 000 en Namibie entre 2022 et 2025.

Avantages remis en cause

Un accueil mitigé est toutefois réservé aux projets de câbles sous-marins financés par les multinationales. Sunil Tagare, fondateur et patron d’OpenCables, société pionnière dans le déploiement de câbles sous-marins à fibre optique, a souligné que les investissements dans les câbles africains existants pourraient être perturbés par les projets de Google et Facebook, soupçonnant ces derniers de développer une stratégie de division pour prendre le dessus sur les acteurs locaux.

Gbenga Adebayo, le président de l’Association nigériane des opérateurs télécoms (Alton) est lui aussi critique, estimant que les services gratuits offerts par Google et Facebook pourraient menacer la survie des opérateurs locaux. Le responsable nigérian ajoute que, contrairement aux opérateurs de réseau mobile locaux, Facebook et Google n’ont pas d’obligations fiscales envers les gouvernements des pays où ils opèrent.

Enfin, estimant que les régions côtières du Nigeria sont suffisamment bien pourvues grâce aux capacités des câbles sous-marins actuels, Gbenga Adebayo défend l’idée d’un renforcement de la dorsale en fibre optique à destination du reste du territoire, c’est-à-dire pour étendre l’accès au haut débit aux régions de l’intérieur du Nigeria.

Avec Jeune Afrique par David Whitehouse

Publicité en ligne : Google condamné en France à 220 millions d’euros d’amende

juin 7, 2021

L’Autorité française de la concurrence a infligé lundi 7 juin une amende de 220 millions d’euros à Google pour avoir favorisé ses propres services de publicité.

Un membre des Gafa mis à l’amende par une autorité nationale, la décision devrait faire date. L’Autorité française de la concurrence a infligé 220 millions d’euros d’amende à Google pour avoir favorisé ses propres services dans le secteur de la publicité en ligne, a-t-elle annoncé lundi dans un communiqué. Google « n’a pas contesté les faits » et l’amende a été décidée dans le cadre d’une procédure de transaction avec le géant américain, a indiqué l’Autorité de la concurrence qui avait initialement été saisie par trois groupes de presse, News CorpFigaro et Rossel. Le groupe Figaro s’était ensuite retiré de la procédure.

« L’Autorité a constaté que Google a accordé un traitement préférentiel à ses technologies propriétaires proposées sous la marque Google Ad Manager », a indiqué l’Autorité. « Les pratiques en cause sont particulièrement graves, car elles ont pénalisé les concurrents de Google sur le marché des SSP (plateformes sur lesquelles les éditeurs mettent en vente de leurs espaces publicitaires, NDLR) et les éditeurs de sites et d’applications mobiles », dont notamment les éditeurs de presse.

Google a promis de mettre en place différentes solutions

De son côté, Google a indiqué pour sa part s’être mis d’accord avec l’Autorité de la concurrence sur un certain nombre de solutions à apporter pour améliorer le fonctionnement du marché de la publicité en ligne, dont il est un acteur dominant. « Nous allons tester et développer ces modifications dans les mois qui viennent, avant de les déployer plus largement, dont certaines à l’échelle mondiale », a indiqué Maria Gomri, directrice juridique de Google France, dans une réaction publiée sur le blog de l’entreprise.

La procédure de l’Autorité de la concurrence concerne le marché de la publicité dite « programmatique », dans laquelle les annonceurs achètent en temps réel le droit d’afficher leur publicité sur les écrans des internautes, en fonction des profils de ces derniers. Les annonceurs achètent ces espaces ciblés via des plateformes automatisées d’enchères, dont celle de Google. Mais Google est également présent sur bien d’autres segments du marché publicitaire, dont celui des serveurs publicitaires, ces outils qui permettent aux éditeurs de mettre leurs espaces en vente sur les plateformes.

Google a profité de son « intégration verticale » pour « biaiser le processus » et « s’avantager de manière indue », a expliqué la présidente de l’Autorité de la Concurrence, Isabelle de Silva, lors d’une conférence de presse pour présenter la décision. Par exemple, la plateforme de vente d’espaces publicitaire de Google pouvait avoir connaissance des prix pratiqués par ses rivales grâce à ses serveurs publicitaires implantés chez les éditeurs, et proposer un tarif plus attractif, a-t-elle expliqué.

« Décision historique »

Le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire a salué la décision de l’Autorité de la concurrence, qui a permis de sanctionner « des pratiques graves » de Google, selon lui. « Il est essentiel de faire appliquer nos règles concurrentielles aux géants du numérique qui exercent leur activité sur notre territoire », a-t-il ajouté.

Au-delà de la sanction financière, Google a proposé des engagements visant à résoudre les problèmes mis en évidence par l’enquête de l’Autorité. « C’est une décision historique », car « c’est la première décision au monde se penchant sur les processus algorithmiques complexes d’enchères par lesquels fonctionne la publicité en ligne « display » » (qui vient s’afficher sur les écrans des internautes), a souligné Isabelle de Silva.

Par Le Point avec AFP

États-Unis: Expulsé de Twitter, où ira maintenant Donald Trump?

janvier 11, 2021

WASHINGTON — Donald Trump a été réduit au silence sur les principaux réseaux sociaux après l’assaut lancé par ses partisans contre le Capitole des États-Unis la semaine dernière. Reste maintenant à voir s’il sera capable de se procurer un nouveau mégaphone virtuel pour rejoindre ses millions de fidèles.

© Fournis par La Presse Canadienne

L’application Parler, très populaire dans les cercles de la droite, était un choix évident, du moins jusqu’à ce que Google, Apple et Amazon décident de sévir. Les deux premiers l’ont chassée de leurs boutiques numériques et le troisième l’a expulsée de ses services d’hébergement dans la nuit de dimanche à lundi.

Le PDG de Parler a indiqué que cela pourrait empêcher son application de fonctionner pendant une semaine, mais il rêve peut-être en couleurs. Même s’il déniche un nouvel hébergement pour son produit, sans moyen de l’installer sur les téléphones intelligents, on imagine difficilement Parler gagner en popularité.

Disponible depuis deux ans, Parler prétend compter 12 millions d’utilisateurs. La firme Sensor Tower évoque plutôt dix millions d’abonnés, dont huit millions aux États-Unis. En comparaison, M. Trump était suivi par 89 millions de personnes sur Twitter.

M. Trump pourrait quand même se tourner vers Parler, où ses fils Eric et Donald fils sont déjà présents. Parler a toutefois frappé un mur vendredi dernier quand Google l’a retirée de sa boutique virtuelle après la publication de messages «incitant à poursuivre la violence aux États-Unis». Apple a fait de même samedi, après avoir donné à Parler 24 heures pour répondre à des plaintes selon lesquelles elle était utilisée «planifier et organiser d’autres activités illégales et dangereuses». Ces problèmes de sécurité publique devront être résolus avant le retour de l’application, a dit Apple.

Un message demandant un commentaire et une réaction a été envoyé à Parler dimanche.

Amazon a asséné un autre coup samedi, quand il a informé Parler qu’elle devrait se trouver un nouvel hébergement en ligne à compter de minuit, dimanche. Dans une lettre tout d’abord dévoilée par Buzzfeed, Amazon rappelle à Parler 98 exemples de messages qui «incitaient clairement à la violence», ajoutant que la plateforme représentait «un risque bien réel pour la sécurité publique».

Le PDG de Parler, John Matze, a dénoncé «une campagne coordonnée pour étouffer la concurrence. Nous avons connu trop de succès trop rapidement», a-t-il prétendu dans un message transmis samedi, ajoutant que Parler ne serait pas disponible pendant une semaine, «pendant que nous reconstruisons tout».

«(Tout le monde) nous a abandonnés la même journée», a déclaré M. Matze dimanche au réseau Fox News. La compagnie essaie de revenir en ligne le plus rapidement possible, «mais si Apple n’approuve pas et si Google n’approuve pas, personne ne veut travailler avec nous», a-t-il dit.

Perdre accès aux boutiques d’Apple et de Google, dont les systèmes sont utilisés par des centaines de millions de téléphones à travers le monde, limite grandement la portée de Parler, même si le service demeure disponible en ligne. Parler devra toutefois se trouver un nouveau logis, après la décision d’Amazon Web Services.

M. Trump pourrait décider de lancer son propre service, mais cela ne se fera pas instantanément. Des experts de la liberté d’expression anticipent aussi une pression accrue sur tous les réseaux sociaux pour combattre le discours incendiaire après l’explosion de violence de mercredi dernier, quand une foule avivée par M. Trump a pris le Capitole d’assaut, faisant cinq morts.

Le professeur Ethan Zuckerman, de l’Université du Massachusetts à Amherst, s’attend à ce que la fermeture des comptes de M. Trump sur les réseaux sociaux ait un impact important, à commencer par la fracturation du secteur le long de lignes idéologiques.

«M. Trump attirera un grand public là où il ira, a-t-il dit. Cela pourrait vouloir dire davantage de plateformes s’adressant à des publics plus isolés idéologiquement.»

– Par Frank Bajak et Barbara Ortutay, The Associated Press avec La Presse Canadienne

Google sommé de s’expliquer après le licenciement d’une chercheuse noire

décembre 5, 2020

Plus de 1.200 employés de Google et plus de 1.500 universitaires et membres de la société civile avaient demandé vendredi des explications à l’entreprise tech à propos du licenciement d’une chercheuse noire travaillant sur les questions d’éthique liées à l’intelligence artificielle.

Le siège de Google à Menlo Park (Californie), le 4 novembre 2016

© JOSH EDELSON Le siège de Google à Menlo Park (Californie), le 4 novembre 2016

Timnit Gebru a tweeté mercredi que ses supérieurs hiérarchiques avaient accepté une démission qu’elle affirme n’avoir pas soumise, après qu’elle se fut plainte auprès d’un groupe interne du fait que la firme californienne « réduise au silence les voix marginalisées ».

Selon Mme Gebru, Google lui a reproché certains « aspects » du courriel envoyé à ce groupe interne, qui seraient « en contradiction avec ce qu’on attend d’un manager chez Google ».

Selon la radio publique américaine NPR, elle avait aussi confié à ce groupe avoir reçu l’ordre de rétracter un article scientifique sur l’éventuelle utilisation d’une intelligence artificielle pour imiter des propos haineux ou biaisés.

Justifiant la demande de rétractation dans un courriel rendu public, le chef du département intelligence artificielle de Google, Jeff Dean, a expliqué que l’article n’avait pas atteint les niveaux d’exigence en vue d’une publication.

En plus d’explications concernant cet article, les plus de 2.700 signataires de la pétition mise en ligne jeudi demandent un engagement « sans équivoque » de Google à respecter l’intégrité scientifique et la liberté académique.

Contacté par l’AFP à ce sujet, Google n’a pas répondu.

Militante en faveur de plus de diversité, Timnit Gebru a co-fondé le groupe « Black in AI », dont l’objectif est d’accroître la présence de personnes noires dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Américaine d’origine éthiopienne, elle a notamment étudié la propension des technologies de reconnaissance faciale à faire des erreurs d’identification de personnes de couleur.

Son licenciement intervient alors que Google a été sommé mercredi par une agence fédérale américaine de répondre à des accusations de surveillance à l’encontre de ses employés militants.

Par AFP avec gc/vgr/sdu

Données personnelles: Bruxelles dit enquêter sur les pratiques de Google

novembre 30, 2019

 

Les autorités de régulation des deux côtés de l’Atlantique s’intéressent à la façon dont les géants de la tech récoltent des données et les monétisent.

Les autorités européennes de concurrence enquêtent sur les pratiques de Google en matière de collecte de données, a déclaré la Commission européenne à Reuters samedi, laissant entendre que le moteur de recherche le plus populaire au monde reste en ligne de mire en dépit d’amendes records ces dernières années.

Les autorités de régulation des deux côtés de l’Atlantique s’intéressent à la façon dont les géants de la tech récoltent des données et les monétisent. L’exécutif européen a expliqué qu’il cherchait à savoir comment et pourquoi Google, filiale d’Alphabet, collectait des données, confirmant une information rapportée par Reuters vendredi. «La Commission a envoyé des questionnaires dans le cadre d’une enquête préliminaire sur les pratiques de Google en termes de collecte et d’utilisation des données. L’enquête préliminaire est en cours», a fait savoir le régulateur européen dans un email adressé à Reuters.

Selon un document que Reuters a pu consulter, le régulateur s’intéresse aux données liées aux services locaux de recherche, à la publicité en ligne, aux services de publicité ciblée, aux services d’authentification et aux navigateurs internet, entre autres choses.

Google explique utiliser les données pour améliorer ses services et fait valoir que les usagers peuvent gérer, effacer et transférer leurs données à n’importe quel moment.

La Commissaire européenne Margrethe Vestager a infligé plus de 8 milliards d’euros d’amendes à Google au cours des deux dernières et exigé des modifications de ses pratiques commerciales.

Par Le Figaro avec Reuters

Droits voisins: Google ne paiera pas les éditeurs de presse français

septembre 25, 2019

Go

Google a participé à la campagne de lobbying contre la directive européenne sur les droits voisins. AFP

La directive européenne sur le droit d’auteur prévoyait une rémunération pour tous les extraits d’articles de presse repris par les plateformes en ligne.

Perdant dans les négociations européennes, Google n’a pas renoncé à son face-à-face avec les éditeurs de presse. L’entreprise américaine ne les rémunérera pas, en France, pour l’affichage d’extraits de leurs articles, photos et vidéos.

Le géant américain du numérique a annoncé ces nouvelles règles pour la France qui s’appliqueront le mois prochain, en application d’une loi qui transpose dans le droit français la directive européenne sur le droit d’auteur. Le texte instaure notamment un «droit voisin» au profit des éditeurs de presse et agences. Une mesure censée les aider à faire rémunérer la reprise de leurs contenus sur les plateformes en ligne et autres agrégateurs. Des enjeux qui avaient fait l’objet d’une intense bataille de lobbying à Bruxelles, opposant les entreprises de médias aux GAFA.

Google présente ses règles du jeu

Le vice-président de Google en charge de l’information, Richard Gingras, a présenté mercredi ces nouvelles règles à la presse. Les éditeurs de presse basés en Europe devront désormais décider individuellement si, en France, des extraits de leurs infos (textes, vidéos…), ou «snippets», et autres images miniatures (ou «thumbnails») continueront d’apparaître à côté des liens renvoyant vers leurs sites. Et ce, tant dans les résultats de recherche que dans Google Actualités. Pour les éditeurs qui accepteront, ces extraits s’afficheront sans qu’ils soient rémunérés par Google.

S’ils le refusent, ces extraits et autres mini-images ne s’afficheront plus désormais dans les résultats du moteur de recherche, qui n’incluront dans ce cas qu’un titre et un lien vers les infos des éditeurs concernés. Mais les actualités de ces médias continueront bien à être référencées, a assuré Google, même si ces éditeurs de presse risquent de voir le trafic vers leurs sites diminuer voire chuter.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Protection des données des enfants: Google et Youtube vont payer 170 millions de dollars d’amende

septembre 4, 2019

Google to pay $170 mn fine for YouTube collecting data from kids: US

En avril 2018, 23 organisations de défense des droits numériques et de protection de l’enfance avaient déposé une plainte auprès de la FTC LIONEL BONAVENTURE / AFP

La plateforme de vidéos en ligne appartenant à Google est accusée d’avoir enfreint la loi en exposant les enfants à des vidéos inappropriées ou en collectant des données personnelles les concernant.

Google et sa filiale YouTube, accusée d’avoir enfreint la loi en exposant les enfants à des vidéos inappropriées ou en collectant des données personnelles les concernant, va payer 170 millions de dollars d’amende aux Etats-Unis, a indiqué mercredi l’agence de protection des consommateurs (FTC) dans un communiqué. Cet accord à l’amiable, qui doit encore recevoir le feu vert du ministère de la Justice, est le plus important à ce jour dans une affaire impliquant la protection de la vie privée des enfants.

En avril 2018, 23 organisations de défense des droits numériques et de protection de l’enfance avaient déposé une plainte auprès de la FTC. Elles accusaient YouTube de collecter les informations personnelles de mineurs (localisation, appareil utilisé, numéros de téléphone) sans que les parents le sachent, et de s’en servir pour permettre de la publicité ciblée. La FTC touchera 136 des 170 millions de dollars d’amende tandis que les 34 millions restants iront au ministère de la Justice de l’Etat de New York. « YouTube a vanté sa popularité chez les enfants auprès d’entreprises qui étaient des clients prospectifs », a souligné le patron de la FTC, Joseph Simons.

« Toutefois, quand il s’est agi de respecter la loi, l’entreprise a refusé de reconnaître qu’une partie de sa plateforme était clairement destinée aux enfants. Il n’y a aucune excuse pour la façon dont YouTube a violé la loi », a-t-il ajouté. Le règlement à l’amiable, auquel les deux commissaires démocrates de la FTC se sont opposés ne le jugeant pas assez sévère, force Youtube à changer ses méthodes. « Nous traiterons les données de ceux qui regardent les programmes pour enfants sur Youtube comme si elles émanaient d’un enfant, quel que soit l’âge du spectateur », a affirmé Susan Wojcicki, qui dirige Youtube, dans un communiqué publié à la suite de l’annonce de l’accord.

La collecte de données sera limitée à celles nécessaires au bon fonctionnement du service et il n’y aura plus de publicités ciblées sur ce type de contenu tout comme la possibilité de faire des commentaires, a-t-elle précisé.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Google dévoile une large opération de piratage visant les iPhone

août 30, 2019

FILE PHOTO: A attendee uses a new iPhone X during a presentation for the media in Beijing

Une fois injecté avec le logiciel malveillant, un iPhone était alors vulnérable à plusieurs sortes d’espionnage Thomas Peter/REUTERS

Des chercheurs en cybersécurité ont révélé que des sites vérolés permettaient d’installer discrètement un logiciel espion dans les iPhone des victimes. L’opération a duré plus de deux ans.

Une immense, et très discrète, opération de piratage. Jeudi soir, des chercheurs appartenant à Project Zero, une équipe d’experts en cybersécurité employés par Google, ont révélé une série de cyberattaques visant plus particulièrement les iPhone. D’après eux, une «petite collection de sites Internet vérolés» étaient utilisés afin de pirater des téléphones. «Les pirates ne visaient pas une personne en particulier ; il suffisait de visiter ces sites afin qu’un smartphone soit attaqué et, si l’opération était réussie, y installer un logiciel espion», explique Ian Beer, l’un des chercheurs à l’origine de cette découverte, qui parle d’une attaque «massive».

Une fois injecté avec le logiciel malveillant, un iPhone était alors vulnérable à plusieurs sortes d’espionnage. Sa localisation était connue, ainsi que les mots de passe utilisés sur les différentes applications de la machine. Les pirates pouvaient également récupérer leurs historiques de discussions (touchant également des services chiffrés, comme WhatsApp ou iMessage, par exemple) ou leurs contacts.

Le problème a été réglé

Ce piratage à grande échelle était possible grâce à deux sources de vulnérabilité. La première, au niveau des sites piratés, a exploité une technique dites de «watering hole» (le point d’eau, en français). Cette technique consiste à infecter un groupe d’internautes en visant des pages Web qu’ils ont l’habitude de fréquenter. Habituellement, elle est plutôt utilisée pour cibler des groupes en particulier, à des fins d’espionnage, plutôt que de viser largement les internautes, comme cela semble avoir été le cas pour cette attaque.

La seconde vulnérabilité touche plus particulièrement aux iPhone. D’après les chercheurs de Google, iOS, le système d’exploitation mobile d’Apple, ainsi que Safari, son navigateur Web, étaient victimes de failles inconnues de la marque jusqu’ici. En cybersécurité, on appelle ça une «vulnérabilité 0-day», c’est-à-dire une faille qui est inconnue d’une entreprise, et donc qui n’a jamais eu l’occasion d’être corrigée.

Dans le cas d’Apple, de telles vulnérabilités sont relativement rares, car la marque exerce un contrôle strict sur son écosystème. Les chercheurs de Google ont au total repéré 14 failles et 5 «chaînes» de vulnérabilités (une suite de bugs) portant sur des versions d’iOS allant d’iOS 10 à iOS 12, sa plus récente. Apple a depuis réglé ces problèmes de sécurité, et ce depuis le mois de février.

Cependant, d’après Google, l’opération a duré pendant trente mois. Les chercheurs ont par ailleurs laissé des parts d’ombre dans leurs révélations. On ignore le nom des sites concernés ; on sait seulement qu’ils recevaient «des milliers de visiteurs chaque semaine». Les chercheurs ne cherchent pas non plus à désigner qui aurait pu mener une telle attaque d’ampleur. Enfin, on ignore, au total, combien de smartphones ont été touchés par cette attaque.

Par Le Figaro.fr par Lucie Ronfaut