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Congo/Université Marien-Ngouabi : une grève illimitée à partir du 20 septembre

septembre 16, 2021

Il y aura arrêt des processus d’inscription, des visites médicales, des examens et des différents concours d’entrée à l’Université Marien-Ngouabi, précise le communiqué final de la réunion de l’intersyndicale de l’alma mater tenue le 15 septembre, à Brazzaville.

L’intersyndicale annonçant la grève illimitée

Après la grève illimitée qui sera déclenchée le 20 septembre, le service ne reprendra à l’Université Marien-Ngouabi (UMNG) que lorsque le gouvernement respectera ses engagements écrits, pris dans le protocole d’accord signé le 1er août 2019, en versant les six quotités restantes sur les dix-huit convenues, peut-on lire sur le communiqué final.

Aussi, le paiement des heures diverses dues de 2014 à 2020 ; le respect de la concomitance dans le paiement des salaires des agents de l’université et ceux de la Fonction publique ; le versement d’une enveloppe spéciale pour la rentrée académique 2021-2022 allongent la liste des révendications.

L’intersyndicale a, en effet, constaté que le gouvernement ne fait pas sa part de choses dans le cadre du protocole d’accord dont la validité a pris fin le 30 juin 2021. Selon l’intersyndicale, la violation de l’accord par le gouvernement s’explique, entre autres, par le non-versement des quotités, le non-paiement des heures diverses : encadrement des thèses, mémoires, heures complémentaires et de surveillance des examens…

« Les syndicats de l’UMNG ont respecté tous leurs engagements en maintenant la paix sociale au sein de l’alma mater pendant plus de deux ans », souligne le communiqué final. Il convient de souligner que la période où l’intersyndicale  décide d’aller en grève est cruciale. Elle est, en effet, ponctuée d’inscriptions surtout des nouveaux bacheliers dont bon nombre sont candidats aux différents concours, des sessions de rattrapage pour les étudiants… Un terrain d’entente entre les deux parties sera profitable aussi bien aux étudiants qu’aux anciens lycéens qui, cette année, débuteront leurs études universitaires.

Avec Adiac-Congo par Rominique Makaya

France-Grève aux aéroports de Paris: des syndicalistes interpellés, trafic normal

juillet 9, 2021
Greve aux aeroports de Paris: des syndicalistes interpelles, trafic normal
Grève aux aéroports de Paris: des syndicalistes interpellés, trafic normal© AFP/Archives/GEOFFROY VAN DER HASSELT

Des responsables des syndicats CFE-CGC, CGT et Unsa du Groupe ADP, gestionnaire des aéroports parisiens de Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly, ont été interpellés vendredi en fin de matinée à Orly, pendant une manifestation de salariés en grève, avant d’être relâchés en début d’après-midi, a-t-on appris de sources syndicales.

Une source aéroportuaire a confirmé l’interpellation de manifestants par les forces de l’ordre à Orly. Le trafic aérien était normal en milieu d’après-midi dans les deux aéroports, a indiqué la direction d’ADP.

Les grévistes réclament le retrait d’un plan d’adaptation des contrats de travail (PACT), qui prévoit une baisse ou une suppression de primes. En cas de refus, les salariés risquent un licenciement dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

Après l’échec de négociations cette semaine, les trois syndicats représentatifs du groupe – CFE-CGC, CGT et Unsa – avaient maintenu des préavis de grève couvrant vendredi et samedi pour réclamer le retrait de ce PACT.

En fin de matinée, Véronique Pigueron, présidente de la CFE-CGC d’ADP, avait annoncé par téléphone à l’AFP qu’elle avait été « interpellée par la police, avec la responsable CGT à Orly, Isabelle Bigand ». Puis conduites « au poste de police », avait-elle signalé plus tard par texto.

Elles ont été relâchées vers 14H00 et sont « convoquées en août » devant la justice, a précisé Rachid Eddaidj, secrétaire général de la CFE-CGC d’ADP.

Laurent Garssine, secrétaire général de l’Unsa chez ADP, avait lui aussi annoncé par téléphone à l’AFP son interpellation par la police « avec deux responsables de la délégation CGT ». « On faisait un sit-in sur la route », avait-il raconté.

Relâché avec les deux autres syndicalistes en début d’après-midi, M. Garssine s’est insurgé contre « la violence » de leur interpellation comme « meneurs » d’une manifestation « sur la voie publique, hors circuit déclaré ». Selon lui, Mmes Pigueron et Bigand ont été interpellées en tant qu’organisatrices de la manifestation.

« Des mesurettes »

Ces interpellations ont fait réagir sur Twitter les responsables nationaux de la CFE-CGC et de l’Unsa.

« Incroyable ! À Orly, où les salariés manifestent contre le plan qui prévoit de baisser les salaires de 10 à 25 %, la direction d’#ADP fait interpeller les rep(résentants) syndicaux », a déploré le président de la CFE-CGC, François Hommeril. « Mais que fait l’actionnaire principal (l’État) pour mettre fin à cet enfer social ? », a-t-il ajouté.

« Ce qu’il se passe sur le mouvement social d’Aéroports de Paris #ADP est intolérable ! L’@UNSA_officiel demande au gouvernement d’intervenir pour que les libertés syndicales soient respectées », a protesté le secrétaire général de l’Unsa, Laurent Escure.

À Roissy, d’après des images de vidéo amateur envoyées à l’AFP, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour repousser des manifestants qui déambulaient sur les voies routières d’accès à l’aéroport.

La direction a retrouvé dans l’après-midi, lors d’une « réunion de point de situation », des représentants de la CGT et de l’Unsa, selon M. Garssine. La CFE-CGC a décidé de ne pas y participer, mais se rendra à la prochaine « réunion de négociations lundi matin », a indiqué M. Eddaidj.

« On attend de la direction qu’elle prenne ses responsabilités. Les salariés sont très mécontents. Pour la plupart, les mesurettes proposées par la direction ne sont pas satisfaisantes », a souligné M. Eddaidj. Samedi matin, un rassemblement est prévu vers 09H30 à Roissy, au terminal 2E.

Pour la direction, le PACT permettra de réaliser des économies nécessaires, alors que la pandémie de Covid-19 a plombé l’activité d’ADP.

Par Le Point avec AFP

Côte d’Ivoire : les évêques dénoncent un « climat délétère » et expriment leur inquiétude

janvier 25, 2017

Un militaire ivoirien à Abidjan en octobre 2015. © Schalk van Zuydam/AP/SIPA

Les évêques catholiques ivoiriens se disent « inquiets » face aux remous sociaux en Côte d’Ivoire, où les militaires ont récemment fait parler les armes et où la grève des fonctionnaires déclenchée le 9 janvier se durcit. Mercredi, ils ont dénoncé un « climat délétère qui risque de compromettre gravement tous les acquis enregistrés ».

« Nous, évêques catholiques de Côte d’Ivoire, marquons notre inquiétude devant les événements sociaux qui secouent notre pays : mécontentements des militaires, grèves des fonctionnaires et agents de l’État » a déploré l’épiscopat dans un communiqué publié mercredi 25 janvier.

« Sentiments de frustration et de révolte »

Les évêques déplorent également « un malaise social qui persiste au sein de la population (…) et de sentiments de frustration et de révolte qui habitent encore les cœurs de nombre d’Ivoiriens ».

« Tout ce climat délétère, si nous n’y prenons garde, risque de compromettre gravement tous les acquis enregistrés, fruits de nos efforts » ont-ils souligné, avant d’inviter la société ivoirienne à une rencontre « pour débattre de toutes les questions relatives à la sécurité, à la cherté de la vie, au chômage des jeunes, aux conditions de travail, à la situation salariale, etc ».

Climat social explosif 

Plus de deux semaines après le début de la grève des fonctionnaires, le climat social est explosif. Militaires, étudiants, fonctionnaires, pompiers : la grogne s’étend et se durcit. Mardi, les grévistes ont donc demandé une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara en vue « de décanter la situation bloquée ».

« Nous attendons une rencontre avec le président (Alassane Ouattara) ou au moins son vice-président (Daniel Kablan Duncan) afin d’établir un dialogue direct qui pourrait décanter la situation », avait déclaré à l’AFP Théodore Gnagna Zadi, président de la plateforme qui regroupe une cinquantaine de syndicats de fonctionnaires. Selon lui, « le président ne s’est jamais prononcé sur la situation et cela est perçu comme un mépris. Il faut qu’il dise quelque chose vu l’état de la situation ».

Jeuneafrique.com avec AFP

Euro-2016: Hollande admet une « menace » contre la sécurité et souhaite l’arrêt

juin 5, 2016

des grèves

PARIS (awp/afp) – François Hollande a prévenu dimanche que la menace contre la sécurité de l’Euro-2016 « existe » et « vaut pour un temps qui sera long », lançant également un appel implicite à l’arrêt des grèves à la SNCF ou à Air France avant le début de la compétition.

« Elle existe, la menace » même s’il « ne faut jamais se laisser impressionner », a affirmé François Hollande sur France Inter, avant de se rendre dans la soirée à Clairefontaine pour y rencontrer les Bleus à huis clos et à cinq jours du match d’ouverture France-Roumanie.

« Cette menace, elle vaut, hélas, pour un temps qui sera long », a-t-il ajouté, « donc il faut que l’on prenne toutes les garanties pour que cet Euro-2016 soit réussi ».

Rappelant qu’il avait décidé quelques jours après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis (130 morts) de maintenir la COP21, le président Hollande a souligné qu’il avait, de la même manière, « décidé qu’il fallait non seulement maintenir la compétition et garder les fan zones » mais « faire en sorte que ce soit une fête européenne, populaire et sportive ».

« Pour cela, il faut y mettre les moyens, 90.000 personnes affectées à la sécurité », a-t-il cependant observé, assurant avoir « mis tous les moyens pour réussir ».

François Hollande a souligné par ailleurs que « personne ne comprendrait que les trains ou les avions (…) puissent empêcher le bon déroulement, non pas de la compétition – elle n’a rien à craindre – mais le bon déroulement du déplacement des spectateurs ».

« Je souhaite que (le conflit social) soit réglé », a-t-il insisté, évoquant les grèves à la SNCF ou à Air France.

Romandie.com avec (AWP / 05.06.2016 19h24)