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Alpha Condé soutient Sassou N’Guesso dans sa médiation dans la crise en RDC

juillet 20, 2013

Le Président de la Guinée Conakry, Alpha Condé, a effectué une visite de travail à Brazzaville, au cours de laquelle il a exprimé son soutien à la médiation de son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, dans la crise à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Arrivé vendredi, le Chef de l’Etat guinéen a regagné son pays ce samedi 20 juillet dans l’après-midi.

Interrogé par la presse sur l’objet de sa visite à Brazzaville, Alpha Condé a dit, de manière claire et précise : «Nous avons en commun d’être très panafricanistes. Aujourd’hui, il y a une situation un peu difficile en République démocratique du Congo. Nous savons que le Président Sassou est le mieux placé pour faire la médiation. Je suis venu l’encourager dans cette médiation, lui apporter mon soutien. Je suis arrivé au moment où le Président Kabila était ici à Brazzaville. Nous avons eu un entretien tous les trois. Je suis venu donc soutenir le Président Sassou afin qu’il puisse réussir dans cette médiation, car le Congo-Kinshasa est un grand pays. Si on peut trouver une solution à cette crise, c’est important pour toute l’Afrique».

A son arrivée, le Chef de l’Etat guinéen a été accueilli à l’aéroport international Maya-Maya par Denis Sassou N’Guessou, qui accompagnait déjà Joseph Kabila Kabange qui, lui, regagnait Kinshasa. Les trois Chefs d’Etat se sont entretenus pendant quelques minutes dans un des salons officiels de l’aéroport Maya-Maya.

Les Présidents Denis Sassou N’Guesso et Joseph Kabila ont dû faire un briefing de leur tête-à-tête au Président Alpha Condé. L’on retient, d’après le communiqué de presse rendu public à l’issue de ce tête-à-tête, que les Chefs d’Etat du Congo et de la RDC ont procédé à un large échange de vues sur la situation politique et sécuritaire dans la Région des grands lacs, plus particulièrement dans l’Est de la RDC ; en République Centrafricaine (RCA) ; et dans les deux Soudan.

Concernant la RDC, ils se sont réjouis du début de la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la stabilité et la coopération en RDC et dans la région, ainsi que de la résolution 2098 du Conseil de Sécurité visant la neutralisation des forces négatives en activité dans l’Est de la RDC. Denis Sassou N’Guessou et Joseph Kabila Kabange ont réaffirmé que l’Accord-cadre constitue une base essentielle pour la résolution du conflit dans l’Est de la RDC. Aussi se sont-ils engagés à favoriser l’application de ses dispositions dans le cadre des mécanismes prévus à cet effet.

Au sujet de la médiation qu’il va jouer dans la crise dans l’Est de la RDC, Denis Sassou N’Guesso bénéficie déjà du soutien de certains opposants au pouvoir de Kinshasa. Ces derniers ont réclamé, à l’issue d’une réunion tenue récemment à Kinshasa, «le Président Denis Sassou N’Guesso du Congo-Brazzaville comme médiateur dans les concertations politiques que le président Joseph Kabila veut initier. Le nom de Sassou N’Guesso est de plus en plus cité par les politiciens de Kinshasa pour le dénouement de cette crise», a rapporté le journal ’’Echos Grands Lacs’’ du 13 juillet 2013.

Le Président guinéen a effectué cette visite au moment où des affrontements interethniques sont en train de faire des victimes dans son pays. Selon la presse guinéenne, le dernier bilan de ces violents affrontements, survenus le 15 juillet dernier dans le Sud-est du pays, fait état de 74 morts et près de 150 blessés. Ces chiffres ont été confirmés par vendredi l’Organisation non-gouvernementale de Développement communautaire.

Sur cette question, Alpha Condé a déploré la mauvaise habitude qui s’est instaurée en Afrique de l’Ouest, où les populations veulent désormais se faire justice. «Ce qui se passe en Guinée Conakry, précisément à N’Zérékoré, c’est qu’on a attrapé un voleur et au lieu de l’amener à la police ou à la gendarmerie, on lui a coupé les doigts et il est mort. C’est ce qui a provoqué cette violence ethnique», a-t-il expliqué.

En effet, les affrontements opposent depuis quelques jours des Guerzé (une ethnie majoritaire en Guinée forestière) et des Konianké. Ils ont été déclenchés à Koulé, avant de s’étendre jusqu’à N’Zérékoré et Beyla. Une source de la policière guinéenne, citée par la presse, affirme que tout est parti du passage à tabac de trois jeunes Konianké par des gardiens guerzé d’une station-service à Koulé. Deux jeunes ont trouvé la mort quelques heures plus tard, entraînant une série d’attaques et de représailles à coups de machettes, haches, coupe-coupe, bâtons, pierres et armes à feu. Bilan provisoire : 74 morts et près de 150 blessés.
Selon Alpha Condé, la guerre du Liberia a donné naissance à des groupes armés qui circulent entre le Liberia, la Guinée Conakry et le Mali et qui sèment du désordre et la terreur dans les zones frontalières. «C’est pourquoi nous sommes en train de fouiller pour récupérer les armes», a-t-il indiqué.

Le Président de la Guinée Conakry a rassuré que ces affrontements ne devraient pas empêcher la tenue des élections législatives. Déjà il avait annoncé récemment qu’il se plierait à tout nouveau calendrier politique présenté par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les experts internationaux. La date limite retenue pour le dépôt des listes de candidature des partis politiques pour ces élections législatives est ce 20 juillet 2013. Le scrutin devra avoir lieu le 24 septembre prochain.

Congo-site.com par Gaspard Lenckonov

Alassane Outtara impressionné par les transformations au cours au Congo

juin 10, 2013

Le président Alassane Ouattara s’est dit « impressionné » par les transformations en cours au Congo lors de la conférence de presse conjointe avec son homologue congolais Denis Sassou N’Guesso, au salon d’honneur de l’aéroport Agostino Neto de Pointe-Noire, peu avant son retour en Côte d’Ivoire le dimanche 9 juin, au terme d’une visite officielle de 72 heures au Congo.

Le chef de l’Etat ivoirien a vivement félicité son homologue congolais pour le travail accompli. « Ce que je retiens, c’est l’essor du Congo. Ma dernière visite ici date de 1997 quand j’étais directeur général adjoint du Fonds monétaire International (FMI). Et je vois à quel point le Congo est transformé. Monsieur le président, je voudrais vous féliciter et dire que c’est un exemple de reconstruction, de développement dans la paix. La paix est essentielle pour nos pays… », a-t-il affirmé, soutenant qu’il a reçu de précieux conseils du président Sassou N’Guesso pour la réconciliation des Ivoiriens et la paix en Côte d’Ivoire.

« Je me réjouis que le Congo soit en paix et nous travaillons également pour que la Côte d’Ivoire soit en paix », a poursuivi le chef de l’Etat ivoirien.

« La visite au port a été un moment fort, je vois à quel point dans quelques années on peut faire des choses à la dimension de la vision du leader, c’est un investissement de 1 milliard de dollars, 447 milliards de F CFA exactement, ça va tripler la capacité du port, ceci est impressionnant, je me félicite de l’évolution du port de Pointe-Noire et je suis sûr que ce n’est que l’un des projets que le président a en préparation pour le Congo », a-t-il ajouté.

Relevant le faible niveau des échanges commerciaux entre son pays et le Congo, en dépit des énormes potentialités dont ils regorgent, le chef de l’Etat ivoirien a plaidé pour l’accroissement de ces échanges, entre autres en produits agricoles, énergétiques (gaz).

Pour sa part, le président Sassou N’Guesso a salué l’exemple de la coopération dans le domaine du pétrole entre les sociétés pétrolières des deux pays qui travaillent ensemble au Congo.

Et pour consolider les excellentes relations entre les deux pays, il a annoncé l’ouverture en 2014 d’une ambassade du Congo à Abidjan.

Par ailleurs, du communiqué de presse publié à la fin de cette visite, il ressort que les deux chefs d’Etat ont « manifesté leur intérêt à donner une impulsion nouvelle aux relations bilatérales, à travers la convocation urgente de la session inaugurale de la grande commission mixte instituée par les deux pays, aux fins d’élargir le cadre juridique de coopération ».

En outre les deux délégations ont échangé sur des projets d’accord qui couvrent plusieurs domaines dont l’économie, le commerce, la coopération en matière financière,…etc. La commission mixte se réunira en 2014.

Les deux chefs d’Etat ont par ailleurs réitéré leur attachement au principe de concertation dans les crises : en Centrafrique, en République Démocratique du Congo, au Mali, en Guinée-Bissau, entre les deux Soudan, à Madagascar, en Somalie et au Nigéria.

APA-Abidjan (Côte d’Ivoire)

Congo: Le président Jacob Zuma en visite de travail à Brazzaville

mai 2, 2013

 

Le chef de l’Etat sud-africain Jacob Zuma est arrivé dans la capitale congolaise ce 2 mai 2013 en fin d’après-midi pour participer à la réunion inaugurale du groupe international de contact sur la République centrafricaine (RCA), prévue le 3 mai.


Les présidents Jacob Zuma et Sassou N'Guesso à l'aéroport Maya-Maya

Les présidents Jacob Zuma et Sassou N’Guesso à l’aéroport Maya-Maya
Il a été accueilli au bas de la passerelle à l’aéroport international Maya-Maya par son homologue congolais Denis Sassou N’Guesso. Les deux chefs d’Etat devraient avoir un tête-à-tête ce soir au Palais du peuple, selon le programme officiel. Ils auront également un deuxième entretien demain après l’ouverture des travaux de la réunion du groupe international de contact sur la RCA.

Président du comité de suivi des accords de Libreville sur la RCA, le président Sassou N’Guesso présidera cette réunion inaugurale du groupe international de contact sur la RCA, en présence de son homologue sud-africain, du Premier ministre centrafricain Nicolas Tchangaye et des représentants des autres pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Ces assises de Brazzaville succèdent à celles de N’Djamena au Tchad, tenues le 18 avril dernier et qui avaient décidé entre autres, de la création d’un groupe international de contact chargé de mobiliser les ressources financières pour la transition en RCA. Il était prévu que ce groupe international tienne sa première réunion le 3 mai dans la capitale congolaise.

En rappel, le sommet de N’Djamena avait reconnu le nouvel homme fort de Bangui Michel Djotodia comme chef de l’Etat de transition. Il avait proposé de renforcer la Mission conjointe pour la paix et la sécurité en Centrafrique (MICOPAX) et la Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC) sur le plan matériel et des ressources humaines. Les effectifs de la FOMAC devant passer de 500 à 2000 hommes, en vue d’assurer une meilleure protection des populations civiles.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC avaient aussi lancé un appel à la communauté internationale et aux partenaires au développement de conjuguer leurs efforts pour accompagner la transition en RCA où la situation sécuritaire reste préoccupante depuis le coup de force du 24 mars dernier ayant provoqué le départ de l’ancien président François Bozizé.

 

Congo-site.com par

Congo: Hommage de la République au général Blaise Adoua

avril 24, 2013

 La nation a rendu ce 24 avril 2013 à Brazzaville, un dernier hommage au conseiller spécial du chef de l’Etat et directeur général de la sécurité présidentielle, le général de division Blaise Adoua, décédé le 14 avril dernier à Rabat au Maroc.


Hommage de la République au général Blaise Adoua
Une cérémonie solennelle de recueillement a été organisée à l’esplanade du Palais des congrès en présence du couple présidentiel. Des représentants du cabinet du chef de l’Etat, du gouvernement, de l’assemblée nationale et du sénat, ainsi que des autres institutions constitutionnelles se sont inclinés devant la dépouille mortelle du général Blaise Adoua.De leur côté, le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso et son épouse ont également procédé au dépôt d’une gerbe de fleurs devant le cercueil de l’illustre disparu. Conformément à la tradition militaire, une parade militaire des éléments de la maison militaire du président de la République a clôturé la cérémonie.

http://www.dailymotion.com/video/xz9w2c_jtv-congo-du-23-04-13-partie-1_news

Le cortège funèbre s’est, ensuite, ébranlé vers l’aéroport international Maya-Maya où la dépouille de l’ancien directeur général de la sécurité présidentielle a été transportée au lieu de l’inhumation, notamment au village Ekongo, dans le département de la Cuvette. Les obsèques étant prévues demain.

Mais, peu avant que le couple présidentiel ne s’incline devant la mémoire du disparu, le chef d’état-major particulier du chef de l’Etat, le général de division, Noël Léonard Essongo, a évoqué le courage, la générosité et l’abnégation au travail de Blaise Adoua dans l’oraison funèbre.

«Le général de division Blaise Adoua était un officier très ouvert qui adorait la compagnie de tous. Il était un officier intelligent, calme, courageux, discipliné et disponible. Il manifestait beaucoup d’amour pour son travail. Il a marqué les jeunes officiers, sous-officiers et militaires du rang par sa ponctualité et son assiduité au travail», a-t-il déclaré.

Fils des feux Laurent Adoua et Madeleine Mouabe, Blaise Adoua est né le 25 août 1956 à Liranga dans le département de la Likouala. Il est le premier ancien enfant de troupe (école militaire préparatoire général Leclerc) de la promotion Flavien Moboka appelée «Les Mofla», à être élevé au grade de général.

Blaise Adoua était un officier d’artillerie, formé en ex-URSS, à Cuba et aux Etats-Unis d’Amérique, notamment à Atlanta où il fit une formation spéciale de protection de hautes personnalités. Il a occupé plusieurs fonctions au sein des Forces armées congolaises (FAC) et laissé de bons souvenirs auprès de ses frères d’armes.

«Qu’il nous soit permis de pleurer devant le souvenir, l’héritage d’un frère d’armes qui aura laissé des marques indélébiles dans la mémoire collective, dans les FAC, en général et à la présidence de la République en particulier où il a passé la moitié de sa carrière militaire», a dit le général Essongo.

 
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Le président chinois attendu à Brazzaville

mars 26, 2013

 

L’ambassadeur de Chine en République du Congo, Guan Jian, a annoncé, le 25 mars au cours d’une conférence de presse, l’arrivée le 29 mars prochain à Brazzaville, du président chinois Xi Jinping pour une visite d’Etat de 48heures. Le chef de l’Etat de la deuxième puissance économique mondiale sera accompagné de son épouse Peng Liyuan.


Le président chinois attendu à Brazzaville
Le Congo constituera pour lui, la 3ème et dernière étape d’un périple africain après la Tanzanie et l’Afrique du Sud. Ce voyage s’inscrit dans la politique d’ouverture de la Chine vers l’Afrique.

Pendant son séjour, le président chinois signera une dizaine d’accords de coopération dans plusieurs domaines avec le gouvernement congolais. Il procédera en compagnie de son homologue congolais Denis Sassou N’Guesso, à l’inauguration de la bibliothèque universitaire et de l’hôpital de base de M’filou.

Pour Guan Jian, cette visite d’État se tient à un moment propice pour les deux États qui célébreront en 2014, le cinquantenaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques.

«La visite du président chinois vient donner une forte impulsion à la coopération bilatérale de nos États. Elle vise aussi à promouvoir la coopération entre la Chine et les pays africains car, dans les prochaines années, la Chine envisage d’augmenter ses aides et son appui aux pays africains. Cette visite constitue un moment important de l’histoire des relations entre nos deux pays. Je souhaite que les journalistes suivent avec intérêt toutes les activités programmées, cela leur permettra de raconter cette grande rencontre à nos deux peuples, avec leurs mots et leurs langages», a indiqué le diplomate chinois.

 

Congo-site.com par Messilah Nzoussi

Congo: Une agence de la BEAC à Oyo

mars 16, 2013

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a procédé le 15 mars 2013 à la pose de la pierre de construction du siège d’une agence de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) à Oyo dans le département de la Cuvette.


Une agence de la BEAC à Oyo
Cette succursale de la banque centrale devrait accompagner le développement des activités économiques de la zone économique spéciale Oyo-Ollombo qui se met en place progressivement, en sécurisant les ressources des entreprises et d’autres entités économiques.

Le maire d’Oyo, Jean Marie Ewengue qui s’est réjoui de la cérémonie, a signifié que celle-ci était un signe d’espoir et de prospérité économique.

L’édifice comportera 4 niveaux et se dressera en plein cœur d’Oyo sur un espace de 24.000m2, concédé par le gouvernement congolais. Les travaux seront financés par la BEAC qui entend mettre tout en œuvre afin que l’ouvrage contribue à l’embellissement de l’image architecturale de la ville.

Dans son mot d’usage, le gouverneur de la BEAC, l’Equato-guinéen Lucas Abaga Nchama, a indiqué que ce centre s’inscrivait dans le cadre d’un programme immobilier de la banque qui s’accompagne de l’amélioration des services.

«On doit réaliser le projet selon les règles de l’art. A la banque centrale, il y a un code des marchés, on va donc lancer un appel d’offres à l’issue duquel on connaîtra le coût du projet. Il ne s’agit pas d’aller négocier le coût en cachette. Voilà pourquoi, on ne peut rien avancer maintenant. L’édifice sera construit dans les meilleurs délais parce que le code voudrait qu’on engage un certain nombre de procédures et qu’on laisse les entreprises soumissionnaires un peu de temps», a-t-il dit.

Une partie d’infrastructures d’appui à la création de la zone économique spéciale Oyo-Ollombo est déjà mise sur pied, notamment l’aéroport international d’Ollombo, l’hôtel Alima Palace (5 étoiles), les activités agropastorales, quelques banques et établissements de micro finance, un hôpital de référence (en construction), les usines de fabrication d’eau minérale et d’autres produits. D’autres le seront dans les prochaines années, le cas des usines de fabrication des panneaux solaires et des produits pharmaceutiques, d’une brasserie et d’autres entreprises.

 


Une agence de la BEAC à Oyo
«La banque centrale vient là où il y a les activités économiques. La ville d’Oyo est appelée à devenir une zone économique importante. Ce centre vient bancariser les autres structures qui s’y trouvent pour accompagner les activités économiques. Parce que sans la banque centrale les entreprises ne pourront pas travailler dans les meilleures conditions», a expliqué M. Nchama.

L’agence de la BEAC d’Oyo sera la quatrième du pays après celles de Brazzaville, Pointe-Noire et Ouesso dans le département de la Sangha. Le gouvernement congolais prévoit de construire des zones économiques et spéciales dans ces trois villes dotées chacune d’une filiale de l’institut d’émission de la monnaie.

«Là où l’économie prospère et le commerce se développe, il y a les banques. Et, là où il y a les banques, il y a nécessairement la banque centrale», a déclaré le ministre congolais d’Etat chargé de l’économie, des finances, du plan, du portefeuille et de l’intégration, Gilbert Ondongo.

La BEAC est l’une des institutions de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) qui regroupe six pays à savoir la République du Congo, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine (RCA), le Cameroun, le Gabon et le Tchad.

 
Congo-site.com par

Tête-à-tête Sassou et Hollande : «la France entend relever tous les défis économiques possible au Congo»

octobre 14, 2012

 

Au cours d’un entretien qui a duré près d’une heure avec le Président Denis Sassou N’Guesso, le 13 octobre à Kinshasa en marge du 14ème Sommet de la Francophonie, le Président français, François Hollande, a annoncé que les entreprises françaises étaient prêtes à investir davantage en République du Congo pour relever les défis économiques qui se présentent dans ce pays.


Tête-à-tête Sassou et Hollande : «la France entend relever tous les défis économiques possible au Congo»
Le tête-à-tête entre les deux Chefs d’Etat leur a permis de faire le tour d’horizon des relations de coopération et d’amitié qui existent entre leurs deux pays. Le Président français a précisé que leurs discussions ont mis un accent particulier sur les domaine économique et sécuritaire.

«Nos discussions ont porté sur les activités économiques du Congo, parce qu’il y a une forte croissance. Il y a des ressources qui sont liées au pétrole, il y a aussi une volonté d’affecter ces ressources aux infrastructures. Je dis que les entreprises françaises, dans le cadre d’une concurrence loyale, sont prêtes à relever tous les défis qui leur seront proposés. Déjà, nous sommes sur beaucoup de chantiers», a déclaré François Hollande.

L’annonce du Président français fait suite à l’appel lancé le 25 septembre dernier par le Président Denis Sassou N’Guesso au Mouvement des entreprises de France (MEDEF) à venir investir en République du Congo. «Nous évoluons dans un cadre globalement favorable. Les importantes mesures fiscalo-douanières sont prises en faveur des entreprises. D’autres le seront toujours. Peut-être que cette année, nous en étudierons d’autres dans le cadre de la loi des finances. Le code des investissements est quand même attrayant pour le pays et un travail se fait pour assainir le climat des affaires», expliquait le Chef de l’Etat congolais.

Déjà, lors des échanges en février dernier à Paris entre le Président Denis Sassou N’Guesso et le syndicat patronal français, l’ancien ministre français de la coopération et vice-président du MEDEF, Michel Roussin, avait révélé l’ambition des entreprises françaises : «C’est d’être en partenariat avec leurs collègues congolaises et participer à cet effort colossal qui fait de ce pays un carrefour au centre de l’Afrique, un lieu de passage obligé, un lieu de transit. Alors, nous avons un certain savoir-faire dans des domaines intéressant l’économie congolaise et dans le cadre d’un marché très ouvert et d’une concurrence assez sportive, et bien les Français peuvent participer à cette compétition. Les Français peuvent être les partenaires utiles et compétents pour leurs collègues congolais».

La France et le Congo entretiennent des relations bilatérales denses, ponctuées par de nombreux accords économiques et de nombreuses visites. Premier partenaire économique du Congo à la fois en tant que premier fournisseur (20% du marché), la France est également premier investisseur. Les exportations françaises à destination du Congo ont fortement repris à partir de 2005 et sont stables depuis trois ans. Diversifiées, elles se partagent entre biens d’équipement, biens de consommation (surtout des produits pharmaceutiques), biens intermédiaires et produits agro-alimentaires. Premier créancier, la France supporte l’essentiel de l’effort d’annulation de dettes du Congo consenti dans le cadre du Club de Paris. Les accords conclus avec le Club de Paris en décembre 2008 et mars 2010 ont permis au Congo de bénéficier de nouvelles annulations de dettes et d’un rééchelonnement tant à titre bilatéral que multilatéral, donnant la possibilité au Congo d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative pays pauvre très endettés (PPTE). Ainsi, en juillet 2010, 646 millions d’euros de dettes ont été annulés.


Tête-à-tête Sassou et Hollande : «la France entend relever tous les défis économiques possible au Congo»
A Kinshasa, les Chefs d’Etat français et congolais ont également évoqué des questions sécuritaires. François Hollande a exprimé le souhait de voir le Congo être de plus en plus sécurisé. «Je veux aussi que le Congo soit sécurisé, parce qu’il est entouré d’un certain nombre de menaces ; nous les avons évoquées avec le Président. C’est par rapport à ce qui se passe dans le Golfe de Guinée, de menaces des groupes qui existent parmi les voisins. Nous devons donc avoir aussi une coopération en matière de sécurité. Voila le sens de nos discussions», a conclu le Président français.

La coopération militaire entre la France et le Congo est fondée sur le partenariat. Les deux parties la jugent toujours satisfaisante aussi bien sur le plan de l’exécution des projets (en dépit de quelques difficultés), que sur le plan humain. Dans le cadre de l’exécution des projets, relevant tant de la coopération opérationnelle que de la coopération militaire traditionnelle, les deux parties respectent leurs engagements permettant la réalisation des objectifs fixés. Sur le plan humain, les relations entre les coopérants français et les autorités militaires congolaises sont cordiales et conviviales. La qualité de ces relations facilite l’intégration des coopérants français au sein de la communauté militaire congolaise. Le nombre important de coopérants militaires français au Congo et de projets en cours d’exécution est l’expression de la vitalité d’une coopération militaire active et fructueuse.

Les tensions politiques et sociales à l’intérieur des Etats conduisent le plus souvent aux crises entre Etats. De ce point de vue, le soutien de la France au Congo dans le renforcement de la sécurité au niveau de ses frontières s’inscrit dans la volonté du Président Denis Sassou N’Guesso qui tient à la consolidation de la paix et de la sécurité dans son pays.

En définitive, la rencontre entre François Hollande et Denis Sassou N’Guesso a été une occasion pour les deux personnalités de renforcer les relations qui existent depuis plusieurs décennies entre leurs deux pays, en les plaçant sur de nouvelles bases.

Congosite par

Congo: Décès à Paris du président de la Cour constitutionnelle congolaise

août 27, 2012
 
 
 
APA-Brazzaville (Congo)

Le président de la Cour constitutionnelle congolaise, Gérard Bitsindou, est mort à 70 ans dans la nuit de dimanche à lundi à Paris, de suites d’une maladie dont la nature n’a pas été révélée, a-t-on appris de source officielle.

Membre de l’ethnie lary, Bitsindou Gérard qui est né à Bandza-Dounga dans le département du Pool, avait était nommé à la tête de la Cour constitutionnelle depuis janvier 2003.

Suite au retour de Sassou Nguesso aux affaires après la guerre civile de 1997, il a occupé le poste de ministre d’Etat, directeur du cabinet du chef de l’Etat, du 2 novembre 1997 au 12 janvier 1999.

Il fut également député à l’assemblée nationale en 2002 dans la circonscription de Mbandza-Ndounga dans le département du Pool, avant de devenir ministre chargé du contrôle financier en août 2002. C’est de là qu’il a été nommé président de la Cour constitutionnelle.

Cette figure de premier rang de la politique congolaise, membre du Parti congolais du travail (PCT, pouvoir), a aussi servi comme secrétaire général à la présidence, sous le premier mandat de Denis Sassou N’Guesso de 1980-1991.

 
LCM/cat/APA
 

Défilé du 15 août : Kinkala a tenu ses promesses

août 15, 2012

Le défilé militaire et civil marquant le 52ème anniversaire de l’indépendance du Congo s’est déroulé le 15 août à Kinkala, chef-lieu du département du Pool. Le Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, et son épouse ; les membres du parlement et du gouvernement ; les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques ; les présidents des institutions constitutionnelles ; ainsi que de nombreuses autres personnalités nationales et internationales, ont assisté avec joie à ce défilé.

Défilé du 15 août : Kinkala a tenu ses promesses
Parmi les invités de marque, figuraient le Président béninois, Thomas Yayi Boni ; les présidents des sénats gabonais, Rose Francine Rogombé, et burundais Gabriel Ntisezerana ; les présidents des assemblées nationales de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, et de Guinée Equatoriale, Angel Serafin Seriche Dougan Malabo ; ainsi que des ministres tchadiens et rwandais, représentant leurs Chefs d’Etat.

Le défilé a commencé pratiquement à 10 heures, après que le commandant de la zone militaire de défense n°8, le colonel Alain Koumbemba-Bantsimba, ait demandé l’autorité au chef suprême des armées, Denis Sassou N’Guesso. Des éléments de la force publique, des agents du secteur public et privé, des représentants des partis politiques, associations, ONG et autres entités, ont défilé tour à tour dans une atmosphère euphorique. Au total, il y a eu 44 carrés pour le défilé militaire, dont 38 pour les Forces armées congolaises (FAC), la gendarmerie et de la police nationale, et 6 pour les corps para militaires (eaux et forêts, douanes, etc.).

Le défilé militaire a été marqué par le passage de toutes les composantes, à commencer par la musique principale des FAC, le drapeau, le corps d’apparat et d’honneur. Mais, c’est surtout le passage des éléments du groupement para commando (GPC), accompagné du survol des mirages et des hélicoptères de guerre, qui a émerveillé les officiels et le public. Le plus émerveillé semble avoir été le Chef de l’Etat béninois, qui ne cessait d’applaudir.

Ce défilé militaire a été bouclé par les guides lignes, laissant ainsi la place à la population civile représentée par plus d’une centaine de carrés. Munis des pancartes de leurs entités ou des effigiés du Chef de l’Etat et de la première dame du Congo, les représentants des administrations publiques et privées, des associations et partis politiques, des communautés étrangères, etc., ont donné le temps sur le boulevard de Kinkala, construit au bas de deux collines. De tout ce défilé, ce sont les passages du mouvement gymnique de Kinkala et des sapeurs qui ont été plus ovationnés par le public. Le Chef de l’Etat, dont les sapeurs ont érigé des effigiés partout dans la ville de Kinkala en qualité de «Grand Sapeur», a assisté à une démonstration «sapologique» faite par quelques sapeurs.

Le défilé de Kinkala était de grande ampleur, riche en symboles et en couleurs, avec un style innovant. L’on peut dire que le Pool a tenu ses promesses. Car, pas plus que la semaine dernière, le préfet du Pool, Jean Michel Sangha, annonçait que la célébration de la fête de l’indépendance du pays devrait y «se dérouler dans la paix et la quiétude totales». La ville de Kinkala n’a pas dérogé à l’ordre du premier citoyen du Pool. Les populations venues des treize districts du département ont affirmé que la paix était devenue une réalité vivante dans le Pool et qu’elle se consolidait chaque jour grâce aux efforts du Chef de l’Etat, du gouvernement, des autorités préfectorales et des populations elles-mêmes.

Les festivités marquant le 52è anniversaire de l’accession du Congo à la souveraineté internationale se sont donc déroulées dans l’allégresse. Ainsi, Kinkala peut se permettre de garder son souffle en disant à Djambala, chef-lieu des Plateaux, qui abritera la fête le 15 août 2013 : «A toi le tour ! »

 

Congo: Résultats définitifs des élections législatives de juillet 2012

août 8, 2012

D’après les résultats définitifs publiés le 7 août à Brazzaville par le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, le Parti congolais du travail (PCT) a obtenu la majorité absolue à l’Assemblée nationale, en remportant 89 des 136 sièges.

Résultats définitifs des élections législatives de juillet 2012 au Congo
Le PCT avait obtenu 57 sièges au premier tour du 15 juillet dernier. A l’issue du second tour de dimanche, il en a gagné 32 autres, sur les 67 qui restaient à pourvoir.

Des indépendants proches du parti ont pour leur part remporté 12 sièges, contre 7 élus pour le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI, majorité). Dans l’ensemble, le PCT et ses alliés ont raflé 117 sièges. L’union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), premier parti d’opposition, a obtenu 7 députés, contre 11 dans l’Assemblée sortante, qui comptait 137 élus.

Le mandat de l’Assemblée sortante se termine fin août. La nouvelle sera installée dans la première semaine du mois de septembre. Par ailleurs, cette Assemblée comptera moins d’élus que les 139 prévus à l’origine, car trois circonscriptions de Brazzaville n’ont pu voter faute de révision des listes électorales après l’explosion début mars d’un dépôt de munitions à Mpila.

Voici la liste définitive des élus lors des élections législatives de juillet 2012 par département:

Brazzaville
———————————————–
1- Ossiala Sylvestre (PCT)
2- Elenga Faustin (PCT)
3- Ikia Sassou N’Guesso (PCT)
4- Tiélé Gambia Olou Antoinette (PCT)
5- Nianga Elenga André (PCT)
6- Kourissa Jean de Dieu (PCT)
7- Opimba Charlotte (PCT)
8- Ollingo Oniangué Jean Claude (PCT)
9- Badiabio Joseph (MCDDI)
10- Moussodia Jean Didace Médard (Indépendant)
11- Loussakou François (RC)
12- Bassouama Pierre ( PRL)
13- Pandou Anicet Wilfrid (Indépendant)
14- Fila née Lemina Marthe (RC)
15- Fouemina Tanguy Jastel (RC)
16- Mouagny Hydevert (CPR)
17- Miakassissa Damien (PCT)
18- Bongo Bernard Claude Augé (Club 2002 PUR)
19- Ébourefe Édith (PCT)
20- Malanda Jean Jacques (Indépendant)
21- Malonga Filibert (MCDDI)
22- Nsondé Jean Marie (PCT)
23- Kidzié Hilaire Epiphane (PCT)
24- Bizonzi Nouny Gabriel (Indépendant)

Cuvette-Ouest
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25- Mouélé Serge Hubert (PCT)
26- Odzoki Serge Michel (PCT)
27- Bininga Ange Aimé Wilfrid (PCT)
28- Ovaga Jean Daniel (PCT)
29- Opimbat Léon Alfred (PCT)
30- Hobié Thierry (PCT)
31- Épola Julien (PCT)

Sangha
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32- Ndouane René Dambert (PCT)
33- Diawara Ibrahim (PCT)
34- Aniaba Pierre Symphorien (PCT)
35- Zoniaba Ayimessone Henri (PCT)
36- Accel Arnaud Ndinga Makanda (PCT)
37- Albert Mbouma (PCT)

Plateaux
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38- Ampion Philippe (UPDP)
39- Mboulou Raymond Zéphirin (PCT)
40- Ondzé née Ngambolo Bernadette (PCT)
41- Okombi Salissa André (PCT)
42-Ngouélondélé Hugues (PCT)
43- Itoua Bruno Jean Richard (PCT)
44- Ibara Ndéli Félix (PCT)
45-Gakosso Jean-Claude (PCT)
46- Ossebi Henri (PCT)
47-Soussa Louis (PCT)
48-Ngouonimba Josué Rodrigue (UFD)
49- Ngongara Nkoua Auguste Célestin (UPDP)
50- Gantsio Ngambou Guy Timothée (PCT)

Cuvette
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51- Mokoko Raphaël (PCT)
52- Bopoumbou Jean Marie (PCT)
53- Ayessa Firmin (PCT)
54-Sassou N’Guesso Denis Christel (PCT)
55-Ondongo Gilbert (PCT)
56-Owassa Yaucka Abel Joël (PCT)
57-Okoula Edouard Roger (PCT)
58-Ambéto Blaise (PCT)
59-Longobé Gabriel (PCT)
60-Ngokana Denis Auguste Marie (PCT)
61-Bouya Jean Jacques (PCT)

Bouenza
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62-Kalla Marcel (PCT)
63-Bounkoulou Benjamin (UR)
64-Baty Benoit (PCT)
65-Tsaty Mabiala Pascal (Upads)
66- Mabonzo Émile André (PCT)
67- Munari née Mabondzot Claudine (Must)
68- Bidimbou Michel (PCT)
69- Ngoma Mboukou Ulrich (Must)
70- Moudoudou Placide (PCT)
71- Kollo Laurent (PCT)

Niari
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72- Sibaly Jean (PCT)
73- Ouosso Emile (PCT)
74- Koumba Justin (PCT)
75-Leyinda Pascal Alain (Upads)
76-Mabiala Pierre (PCT)
77- Nguimbi Pierre Michel (PCT)
78- Ignoumba Maliga Serge Victor (PCT)
79- Nzengui Mombo Handel Laury (Indépendant)
80- Mahoungou Massila Yves Bernard (PCT)
81- Nkounka Maganga Yogo Marianne (PCT)
82- Mavoungou Ngot Jean Michel (PCT)
83- Nkoua Alphonse (Indépendant)
84- Lengoma Dieudonné (PCT)
85-Foutou Guillaume (Upads)
86- Sayi Honoré (Upads)
87- Marcel Leouobo (PCT)
88- Louela-Boumba Jean (Indépendant)
89- Tsalabiendze Joseph (Indépendant)

Pointe-Noire
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90- Nkodia Kynd Gaëtan (PCT)
91- Kitombo Ngoko Alphonse (PCT)
92-Mavoungou Makaya Jean Baptiste (RDPS)
93-Thystère Tchicaya Jean-Marc (RDPS)
94-Ndinga Alexis(Indépendant)
95-Alphonsine Ibeyabo (PCT)
96- Mavoungou Maurice (MAR)
97- Tchignoumba Boumba Paul (Indépendant)
98- Mavoungou Zinga Mabio(PCT)
99- Milandou Claude Abraham (PCT)
100-Loembe Delphin (RDPS)
101-Follo Isaac Raymond (PCT)

Kouilou
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102- Bouiti Viaudo Roland (MAR)
103-Mabiala Alexandre (PCT)
104- Coussoud Mavoungou Aimé Martin Parfait (PCT)
105- Tengo Laurent (MAR)
106- Louembet née Nitou Landou Véronique
107- Kiloemba Amedé (Rdps)
108- Bongo Mavoungou Raymond (PCT)

Likouala
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109- Sabaye Fernand (PCT)
110- Mangondo Gerry Gerard (PCT)
111- Etéka Yemet Valère (PCT)
112- Moka Alain (PCT)
113- Djombo Henri (PCT)
114- Tono Marie Louise (PCT)
115- Bathéas Jean-Marie (PCT)
116-Mania Venance (PCT)

Pool
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117- Ondongo Evariste (PCT)
118-Tchibambélela Bernard (MCDDI)
119- Kolelas Parfait Guy Brice (MCDDI)
120- Mvouba Isidore (PCT)
121- Gomas Anicet (Indépendant)
122-Aimé Emmanuel Yoka (PCT)
123- Pambou Germaine MCDDI)
124- Miatabouna Moubongo Enock (PCT)
125- Kolélas Miankongo Théodorine (MCDDI)
126- Mougani Adélaïde Yvonne (PCT)
127- Beté Siba Emmanuel (PCT)
128-Ébina José Cyr Adelard (Indépendant)
129- Mayela Stevy Étienne (PCT)
130- Mienagata Paul (MCDDI)

Lékoumou
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131-Kignoumbi Kia Mboungou Joseph ( Upads)
132- Moungala Thierry Lezin (PCT)
133- Tsoumou Moukassa Adrien (Upads)
134- Tseké Moukila Jean (PCT)
135- Ngoubili Charles David (PCT)
136- Mfoutou Simon (UPADS)