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RDC-Vie des partis : l’UDH-Yuki se réconcilie

mars 12, 2022

Après plusieurs mois de dissensions entre la frange dirigée par le premier vice-président, Pascal Ngouanou, et celle du député Joseph Badiabio, dues à l’interprétation plus ou moins controversée des textes fondamentaux du parti, les deux ailes de l’UDH-Yuki ont fini par enterrer la hache de guerre et se réconcilier à l’issue de l’assemblée générale tenue le 12 mars, au siège du parti, à Brazzaville.

L’Assemblée générale

« A l’étape actuelle, il est évident que nos efforts devraient se focaliser avant tout sur les élections législatives couplées aux locales et préparer par la suite, en toute responsabilité, le congrès du parti dans les délais raisonnables. Point n’est besoin de vous rappeler que toute scission du parti consécutive à nos égocentrismes serait très difficile à assumer à terme », a dit le député Joseph Badiabio, invitant les membres de l’UDH-Yuki au ressaisissement.

Il a souligné que cette réconciliation initiée par sa frange ne devrait pas susciter du triomphalisme pour les uns et une affliction pour les autres. « Nous devrons tous apprendre de nos erreurs pour repartir du bon pied et regarder désormais ensemble dans la même direction », a-t-il ajouté.

Le député a saisi cette opportunité pour lancer un appel à tous les responsables, militants et sympathisants à se surpasser et à œuvrer pour le seul combat collectif en adéquation avec le message testamentaire du président Guy-Brice Parfait Kolélas. « Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », a renchéri Joseph Badiabio.

De son côté, le premier vice-président de l’UDH-Yuki, Pascal Ngouanou, a salué la date du 12 mars qui, selon lui, restera marquée en lettres d’or dans les annales de l’histoire de cette formation politique. Une date qui marque la fin des soubresauts qui ont conduit le parti au bord de l’implosion.

« Heureusement que nous nous sommes ressaisis, que nous avons placé l’intérêt supérieur du parti au-dessus de nos petits intérêts personnels et égoïstes. Nous avons fait preuve d’oubli de soi, de fidélité au parti et à notre regretté président Guy-Brice Parfait Kolélas », a-t-il signifié.

 Pascal Ngouanou a félicité Joseph Badiabio qui n’a ménagé aucun effort et a fait preuve de beaucoup de détermination, de patience et de persuasion pour parvenir à ce dénouement. « Qu’il trouve ici l’expression de notre sincère gratitude », a-t-il dit, s’adressant à ce dernier. Pour relever ces défis, a-t-il fait savoir, il faut de l’ordre, de la discipline de chaque instant et beaucoup de rigueur dans le comportement politique de chacun des membres. Il a enfin rappelé à tous les participants les nombreux défis qui les attendent et qui exigent d’eux beaucoup de travail et de clairvoyance.

Avec Adiac-Congo par Jean Jacques Koubemba

Congo-France: Guy Brice Parfait Kolélas, la dépouille qui refuse de descendre dans le tombeau

janvier 15, 2022

Jean-Marie Michel Mokoko est en taule. Guy Brice Parfait Kolélas est dans le séjour des morts. Difficile de ne pas parler d’abus de pouvoir, d’élimination politique, d’homicide au premier degré, pour qualifier Sassou puisque ces deux personnages ont eu un bras de fer avec lui.

POUVOIR D’OUTRE-TOMBE

Même mort, Guy Brice Parfait Kolélas bouge encore. PAKO est décédé le 21 ou le 22 mars 2021. Ce vendredi 14 janvier 2022, bientôt un an, son cadavre se trouve toujours à l’institut Médico Légal, Métro Quai de la Rapée.

Tout se passe comme si (depuis le commencement des douleurs) on voulait faire parler le mort alors qu’on n’enclenche pas tous les rituels nécessaires (scientifiques juridiques, politiques, sociaux, métaphysiques ) pour y parvenir. En société traditionnelle kongo, par exemple, existe ce qu’on appelle la « questions aux morts » grâce à une technologie nommée (le tipoyi) . Chez les Mbochi de Théophile Obenga et Jérôme Ollandet ça s’appelle la question « aux esprits. » Ces systèmes juridiques féodaux sont dit-on infaillibles.

Dans le système du tipoyi, soumis à la question, le mort peut démasquer celui qui l’a envoyé dans l’au-delà.

PAKO PRESIDENT PAR DEFAUT

La Justice française, la famille de Pako, ses amis, eux-mêmes divisés en deux camps, ses ennemis (parmi lesquels ses parents adoptifs d’Oyo) se tuent à tirer chacun pour soi la dépouille de l’homme qui pourrait être appelé dans l’absolu Président du Congo. A titre posthume. C’est le vainqueur par défaut des présidentielles de 2021 étant donné que Sassou n’aurait jamais fait le poids face à Guy Brice Parfait Kolélas dans un duel régulier transparent. Sassou fait l’objet d’un puissant phénomène de rejet absolu auquel adhèrent mêmes ceux de son propre camp.

LE SYNDROME DES TSHISEKEDI

Kolélas fils est plus dangereux mort que vif. Autant dire que les ennuis de Sassou, une année après la mort de son adversaire, ne font que commencer.

Vous pensez à Tshisékédi-fils devenu Président après que la dépouille de son père soit conservée plus d’un an dans une morgue en Belgique ? Nous aussi. On pense aux enfants de feu le fils de feu Bernard Bakana Kolélas. Autrement dit Chrystel Nguesso futur successeur de son Empereur de père n’a qu’à bien se préparer car il y a d’autres héritiers qui ont des comptes à régler, des honneurs à défendre. Les Corses appellent Vendetta les contentieux légués par des générations passées. La Bible dit que ça peut se régler sur au moins douze générations. Autant dire que ce sont des conflits à vie ou à mort.

LA SCENE DU CRIME

D’un côté le Ministère français de la Justice, et de l’autre les Congolais divisés en deux groupes : 1°- la famille biologique soutenue par des inconditionnels, 2°- la famille politique, composée de militants et de combattants.

Début la scène 1, acte 1. Le 10 janvier 2022, l’ambiance a été morbide, lugubre et sordide au Palais de Justice de Bobigny, où les fans et les fous se sont étripés dans la salle des pas perdus. D’un côté, le Juge, Ponce Pilate, s’est lavé les mains, c’est-à-dire a renvoyé au lendemain la patate chaude du verdict. On parle du 14 janvier 2022, autant dire que l’affaire est envoyée aux Calendes grecques, expression qui signifie quelque chose qui n’existe pas, qui n’arrivera jamais.

BUFFET FROID

Une fois de plus, la Justice française, à son corps donnant ou défendant (c’est selon), a jeté, le corps du délit en pâture à la vindicte congolaise, une façon de dire « Démerdez-vous, affaire classée ». Non-évènement, épiphénomène…

Pourquoi ne pas trancher dans le vif du sujet depuis une année que PAKO est mort ? Il y a toujours anguille sous roche dans la façon de bosser de la Justice française quand il s’agit d’« affaires africaines. » Notamment lorsqu’il y a (c’est le cas de le dire) des cadavres dans le placard.

Que ce soit les 356 Disparus du Beach dont un auteur du massacre, un gros poisson capturé en France, Jean-François Ndenguet, fut exfiltré nuitamment de la prison de la Santé sous Jacques Chirac ; que ce soit l’affaire des Biens mal acquis (BMA) dont les principaux criminels proches du dictateur congolais Denis Sassou-NGuesso sont connus mais jamais arrêtés, que ce soit, en l’occurrence, l’affaire Guy Brice Parfait Kolélas, une affaire ténébreuse, difficile de compter sur la Justice du pays des Droits de l’homme, la France ; traîné devant la Justice, le gouvernement congolais s’en est toujours tiré à bons comptes. Jamais bousculé, jamais condamné, jamais contraint à des dommages et intérêts, toujours choyé, cajolé, pouponné. Comme Al Capone au temps de la prohibition qui avait avocats, journalistes et policiers sous sa coupe, l’Etat voyou du Congo nargue tout le monde, jusqu’au jour où il commit une erreur bête avec le fisc.

Ces alibis bidon pour ne pas donner du fil à retordre aux Républiques bananières, dans la langue de bois de la françafrique, ça s’appelle « souveraineté nationale », « non ingérence », « immunité diplomatique », « contrats pétroliers », « intérêts de la France » et tutti quanti .

Pour le dire autrement, Sassou manipule à souhait les Congolais, les gouvernants français, tout le monde, le monde entier grâce à son butin de guerre c’est-à-dire l’argent du pétrole (estimé à des milliards de dollars) et, constat amer, la France n’a jamais rendu justice dans une seule affaire concernant le Congo de Sassou. Ceci explique cela. « Les hommes politiques français adorent aller se faire corrompre en Afrique. » disait si bien le politologue et homme politique congolais Jean-William OTTA. Le dernier corrompu en date : Eric Zemmour. La corruption est le talon d’Achille de la Coopération française en Afrique.

COUPS DE POING

A la sortie du Palais de Justice de Bobigny, dans le hall du Palais, les amis de YUKI d’un côté (les Faye Monama), les amis (Rostel Bakoua) et la famille biologique de PAKO de l’autre en sont simplement venus aux mains. « Ils ont fait le coup de poing ».

Sassou a du boire du petit lait. Allez savoir si ce n’est pas lui qui a contribué à la zizanie dans la salle des pas perdus en payant des provocateurs. Candidat malheureux à la députation au Congo, efficace agent de sécurité, homme à tout faire, le fameux Rostel Bakoua est un professionnel de l’infiltration. Tantôt il est amoureux du régime Sassou, tantôt il le combat. Partout où il passe, la paix trépasse.

LES DEUX POSITIONS

La mort dans l’âme, les premiers (Faye Monama, Pasteur Noumazalaye) veulent une autopsie, les seconds (Bakoua et compagnie) veulent une inhumation illico presto. Ces derniers déplorent l’acharnement du bistouri sur le corps du défunt que les premiers appellent de leurs vœux. « Ca abime le cadavre » pleurent ceux qui soutiennent la deuxième position.
Certes, mais la vérité n’a pas de prix.

De leur côté, les amis de YUKI accusent la famille de vouloir enterrer la dépouille en même temps que la vérité. On condamne aussi leur morgue et la condescendance de la famille biologique dans sa façon d’agir, de se présenter et de se représenter.

LA VERITE RIEN QUE LA VERITE

Car de l’avis de tout le monde (famille élargie comprise) on cache la vérité sur ce qui s’est réellement passé le 21 mars 2021, jour où Guy Brice Parfait Kolélas est mort à Brazzaville ? Est-il mort dans l’avion médical en partance pour Paris ? Sur le tarmac de l’aéroport du Bourget ? On ne sait exactement où ?
Ca fait beaucoup de questions et trop de réponses.

Selon le rapport d’autopsie PAKO serait décédé à la suite d’une « insuffisance cardio-respiratoire due à une pneumopathie diffuse sévère bilatérale compatible avec la constatation médicale congolaise de la covid-19, la contamination au virus Sars-Cov-2 étant confirmée par la virologie moléculaire » (sic)

Une conclusion que la famille biologique et la famille politique (à l’exception de la famille adoptive de Mpila) contestent.

POISON

Quand on imagine la célérité avec laquelle le monde médical ordonnait l’inhumation des victimes du Covid au début de la pandémie, la dépouille de PAKO serait une exception qui confirme la règle, c’est-à-dire, Kolélas-fils est mort d’autre chose : par exemple de l’assiette roumaine, l’empoisonnement.

Pour les covido-sceptiques, le mensonge doit être autopsiée. Cela signifie que Sassou a quelque chose à avoir dans l’assassinant du fils de feu Bernard Bakana Kolélas, fils dont lui, Sassou, était le père adoptif à la mort du père réel. Last but not the lest, Pako a commis le crime de lèse-majesté, le crime suprême : il a humilié Sassou en le défiant dans une compétition politique où Sassou avait l’assurance de mordre la poussière.

LARMES DE CROCODILE

Pourquoi se tuer de dire que c’est le Covid qui a emporté PAKO. Pour vite clore le dossier ? Sassou le père adoptif a déjà fait le deuil. En un temps record. Personne ne peut jurer avoir vu les larmes couler sur les joues de Sassou à l’annonce de la mort de PAKO. Des larmes de crocodile. Or tout le monde avait vu le torrent de larmes sur les joues de L’Empereur à l’annonce du décès d’Edith Lucile Bongo née Sassou (la soeur par décret de PAKO). Pour Mpila, PAKO est une affaire classée. La vie continue. Il faut tourner la page.

C’est ici le lieu de re dire que l’affaire Kolélas ne fait que commencer un an après son empoisonnement, la veille d’une élection qu’il avait toutes les chances de remporter à 100%.

S’il ne s’agit pas du Covid, qui donc a administré le poison à Kolélas ? Le mode opératoire est typique de Mpila. On peut supposer comme dans un roman d’Agatha Christie que le venin mortel a été inoculé par un proche. On connaît la formule : « Garde moi de mes ennemis, mes amis je m’en charge. » ou alors « mes ennemis me chargent, les amis se chargent de moi. »

LE PECHE ORIGINEL

Comme dans la mythologie, l’épouse de Samson est la personne par laquelle la trahison était entrée dans sa maison. La vie de Samson ne tenait qu’à un cheveu. Sa femme vendit la mèche. Samson fut tué, trahit par sa femme.

Dans une mythologie contemporaine, vous pensez à qui ? Au couple Marien Ngouabi ? Bingo ! Céline Ngouabi, Larie, a été considérée comme le maillon faible dans la chaine de sécurité de son époux le 18 mars 1977. Marien Ngouabi était Kouyou, Céline Kongo. La preuve de la trahison de Céline ? Elle tomba enceinte de Sassou le supposé tombeur de son mari.

Dans le couple Pako, voyons qui va chausser les chaussures du mort. Les veuves joyeuses qui gravitent dans le champ adultérin de Sassou sont hélas légion.

Depuis le Jardin d’Eden, par quel conjoint du premier couple le péché est-il entré dans le monde si ce n’est la femme ?

Tout ceci, je vous l’accorde, est antiféministe.

Avec Congo-page par Lambert MANOUANA

France-Congo/Décès de Guy Brice Parfait Kolelas: le juge des référés du Tribunal de Bobigny ordonne l’inhumation de la dépouille

janvier 15, 2022

Après l’audience charnière du 10 janvier dernier dans l’affaire Guy Brice Parfait Kolelas, le juge des référés a opté, le 14 janvier, pour une ordonnance autorisant l’organisation  des funérailles dans les quinze jours.

Tribunal de Bobigny, France

Le Tribunal de Bobigny, France

À l’heure de l’issue de la procédure spécifique, après instruction menée de manière contradictoire entre la veuve Nathalie Kolelas et la famille de Guy Brice Parfait Kolelas, le juge des référés a rendu publique son ordonnance le 14 janvier.

Au vu du verdict, il est clairement établi qu’il a retenu les principaux arguments consistant à rappeler une jurisprudence constante de la Cour européenne des Droits de l’homme. Celle-ci stipule, en l’occurrence, que les funérailles doivent être organisées dans un délai court en respect de la décence, de la santé publique, du respect au corps humain et afin de préserver le droit fondamental à la vie privée.

Selon Me Pierre-Henri Bovis, avocat-conseil de Nathalie Kolelas, il semble que le juge des référés aurait retenu également, pour argument majeur, le fait que son ordonnance n’entrave aucunement à la  poursuite d’une éventuelle procédure pénale car les prélèvements ont déjà été effectués en temps et en heure sur la dépouille.

L’avocat-conseil de Nathalie Kolelas confie la satisfaction de sa cliente. Celle-ci est rassurée et compte désormais organiser les funérailles de son époux, en toute dignité, en France, dans les délais en respect de la loi.

Elle se réserve cependant le droit d’engager une éventuelle procédure judiciaire dans la mesure où une partie viendrait à s’opposer ou à occasionner des troubles à l’exécution de l’ordonnance du Tribunal de Bobigny, a priori ne souffrant d’aucune contestation sérieuse.

Avec Adiac-Congo par Marie Alfred Ngoma

France-Paris: Réactions de l’avocat des enfants de Guy-Brice Parfait Kolelas

janvier 9, 2022

Avec Faye Monama

Congo-Diaspora: Lydie Kolelas donne un droit de réponse au porte-parole de Nathalie Kolelas

juillet 27, 2021

Avec Ziana TV

Congo/Inhumation de Parfait Kolélas : le Mcddi appelle à libérer les tendances égoïstes

juin 19, 2021

Le président du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (Mcddi) et frère cadet du défunt candidat, Euloge Landry Kolelas, a appelé les sympathisants, l’opinion nationale et internationale à se libérer des tendances égoïstes pour tourner vers la vérité. 

Dans un message délivré le 19 juin à Brazzaville, le frère cadet de l’illustre disparu a appelé à se libérer des tendances égoïstes et sentiments de rejet et se tourner vers tout ce qui ramène à la vérité de l’amour, facteur indispensable du vivre-ensemble sincère, apaisé et épanoui.

Le président du Mcddi, Euloge Landry Kolélas lisant la déclaration/ Adiac

« Je tiens à lancer un vibrant appel à tous les sympathisants et militants du Mcddi, d’autres formations politiques, à l’opinion nationale et à la diaspora congolaise pour que la disparition de Guy-Brice Parfait Kolélas ne soit pas exploitée à des fins inavouées, mais qu’elle nous rassemble autour des valeurs républicaines et qu’elle soit enfin un véritable moment de méditation pour chacun », a insisté le président du Mcddi.

S’adressant particulièrement aux militants, sympathisants et aux membres du bureau exécutif de son parti, il a exprimé, en toute sincérité, sa profonde gratitude pour leur compassion et leur assistance multiforme manifestée lors du décès de son frère aîné.

« J’ai gardé le silence jusqu’à ce jour en raison du grand choc et de l’émotion profonde de cette disparition qui m’a plongé dans un chagrin insurmontable et une douleur insupportable, malgré nos divergences sur la conduite des affaires politiques », a- précisé Euloge Landry Kolelas.

Evoquant les moments marqués de hauts et de bas passés avec le président défunt de l’Union des démocrates humanistes, mais aussi aux côtés de ses frères et sœurs, il a réitéré son engagement ainsi que celui du parti qu’il dirige à la Mouvance présidentielle, mais aussi à l’alliance Mcddi-Pct qu’il qualifie de  » socle de l’unité nationale et au président Denis Sassou N’Guesso ».

« Le choix de la paix, l’entente, la concorde nationale n’est pas une faiblesse, mais un choix de la raison », a déclaré Landry Kolélas, soulignant que « les pressions de toutes sortes et les difficultés du parcours politique peuvent conditionner la liberté de choix et mener aux décisions contraires à nos convictions ».

Avec Adiac-Congo par Guy-Gervais Kitina

Congo/UDH-Yuki : les obsèques de Guy-Brice Parfait Kolélas reportées à une date ultérieure

juin 10, 2021

Prévues pour le 11 juin en France, les obsèques du président fondateur de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), Guy-Brice Parfait Kolélas, ont été reportées, a annoncé le 9 juin à Brazzaville, le chargé de la communication et des médias de ce parti, Justin Nzoloufoua.

Justin Nzoloufoua

« La date du 11 juin retenue pour les obsèques du président de l’UDH-Yuki Guy-Brice Parfait Kolélas a été reportée pour des raisons diverses mais elle sera fixée bientôt en attendant que les diverses parties prenantes se retrouvent c’est-à-dire, la veuve, les enfants, la famille biologique et naturellement la famille politique. Rien et absolument rien ne coince », a-t-il déclaré.

« Vous savez que dans nos familles, lorsque quelqu’un décède, ce n’est pas une seule personne qui décide. Le moment venu, on n’arrêtera une date qui conviendra à tout le monde et ceci ne va pas tarder », a ajouté Justin Nzoloufoua.

Interrogé sur l’avenir du parti, il a laissé entendre que l’UDH-Yuki n’est pas en vacances, elle n’est pas non plus morte. Le parti est dans l’introspection profonde pour que chaque militant puisse intérioriser cette lourde perte.

« Il y a des réunions qui se tiennent. En ce moment toutes les instances travaillent pour pérenniser d’abord la mémoire du président fondateur. Après les obsèques, le parti mettra le cap sur les prochaines échéances électorales. Nous sommes un parti qui a déjà pris part à deux élections présidentielles et il n’y a pas de raison qu’il ne puisse pas continuer sa marche vers sa croissance », a souligné Justin Nzoloufoua.

Avec Adiac-Congo par Jean Jacques Koubemba

Congo-Diaspora: Report des obsèques de PAKO. Par téléphone, Lydie KOLELAS

juin 2, 2021

Avec Ziana TV

Congo-Diaspora/Marche du 8 mai 2021: Justice -Vérité sur la mort de Pako

mai 9, 2021

Avec Polémique Congo Brazza Europe

Congo-Diaspora/La mort de Guy Brice Parfait Kolelas : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connais pas ».

mai 7, 2021

Le monde entier et le peuple congolais en particulier viennent d’écouter en directe sur son lit de mort, le testament puissant d’un homme politique piégé et empoisonné par ses adversaires. Ce message a une résonnance particulière auprès de hommes et des femmes de foi, car venant du cœur, siège de la semence divine que Dieu a placé en chacun d’entre nous.

Le philosophe et homme de science français Blaise Pascal à travers son expérience de grand chrétien nous signale que Dieu s’est révélé en lui dans le cœur dans la fameuse nuit du feu ; cette expérience de Pascal nous oriente vers l’expérience qu’a vécu notre frère Guy Brice Parfait Kolelas qui, en ce moment-là, n’exprimait plus la raison, mais la vérité divine. Dieu a parlé à son cœur et il a rendu public ce message que lui a dicté la providence divine, pour que nous ne baissions pas la garde pour la conquête de notre liberté.

En effet, à ces heures de crise que connait notre pays le Congo, ceux qui n’ont pas la foi se demandent s’il y a un Dieu dans le ciel qui s’occupe des choses humaines, ils semblent nous dire : où est donc votre Dieu ? Qu’est devenue cette providence ? ils seraient tentés de ne plus croire qu’à la fatalité. Pour nous Chrétiens, le Seigneur est le grand principe de force qui soutient l’univers : c’est par lui que les Cieux exécutent leurs admirables mouvements, c’est par lui aussi que, dans l’ordre moral, les caractères revêtent de force et de courage supportent les luttes de la vie.

Pour nous Chrétiens, nous croyons qu’il est un Dieu qui préside au gouvernement des choses de ce monde, et que les plus grands évènements, comme les plus petits, sont prévus par son infinie sagesse. Nous savons qu’il ait des heures dans la vie de l’humanité, ou les peuples ont besoin de purification et de solennel avertissement, parce que les notions du Bien et du mal se sont obscurcies, et que la rouille de l’iniquité a recouvert l’or des âmes. Alors, à des moments que la providence a prévue, et ordinairement, quand le mal est arrivé à son comble, le suprême Ordonnateur permet de ces vêtements, qui se dressent tout à coup comme la mer en furie barrent le passage au cours ordinaire des choses, purifiant comme l’onde amère de l’océan, qui irait partout chasser l’élément impure et mauvais dont le contact a souillé l’œuvre de Dieu.

Mais écoutons le prophète Isaïe : « Malheur à vous qui trainez une longue suite d’iniquité avec les cordes de la vanité…Malheur à vous, qui dites que le mal est bien et que le bien est mal, qui donnez aux ténèbres le nom de lumière et à la lumière le nom de ténèbres. C’est pourquoi, continue le Seigneur, il y aura des langues de feu qui se rependront partout et qui consumeront les choses humaines comme de la paille, car ils ont foulé aux pieds la loi du Seigneur, et ils ont blasphémé la parole de Dieu »

Que dire ; plus de 40 ans que le sang des fils et filles du Congo coule sur son sol et on s’y habitue à la culture de la mort, les forces de la matière ont pris le dessus sur les forces de l’esprit et le mal avec et comment renverser la situation ? à tous les combattant de la liberté faisons nôtre cette loi la plus mystérieuse de la Providence rappeler ici par Mgr Landroit « Quand le Seigneur décrète l’expiation des crimes de l’humanité, il choisit ordinairement les victimes les plus innocentes : depuis l’effusion du sang d’Abel jusqu’à l’immolation au calvaire du Christ, depuis les apôtres jusqu’aux Saints et aux hommes divins de notre époque, cette loi reçois son application, et partout nous retrouvons l’innocence dont la douleur et le martyre sont la rançon du monde »

Pourquoi la victime innocente du Calvaire est chargée de payer les iniquités de l’univers ? il faut rappeler que certains hommes de l’histoire récente ont participé à la grande œuvre du salut et de la rédemption de leurs peuples. Nelson Mandela a écopé 27 ans de prison pour libérer son peuple de l’Apartheid, concernant ce que l’on a appelé les printemps arabes, il a fallu la mort d’un vendeur de pain en Tunisie pour déclencher les révolutions arabes ; comme on le constate toujours la providence choisit toujours une victime innocente.

Chers Combattants de la liberté, Patriotes et Démocrates du Congo-Brazzaville, constituons par la foi et l’amour comme les victimes volontaires de notre si malheureuse patrie le Congo. Formons en nous un faisceau de toutes nos souffrances anciennes et nouvelles, de la mort des présidents Marien NGouabi, Massamba Débat,  du Cardinal Biayenda, des 13 cadres tués dans le foulée dont Samba Diakoundi ; le crash du  DC10 d’UTA dans le désert du Ténéré  ; des disparus du Beach, des victimes de l’explosion du 4 mars et la mort a ciel ouvert de notre frère Guy Brice Parfait Kolelas ; Offrons à Dieu ces sacrifices immenses ,si profondément douloureux ; et nous contribuons à sauver l’avenir de notre pays le Congo, et à payer sa rançon à la justice de Dieu.

Portons en nous l’étendard des deux vertus théologales cher aux chrétiens : la foi et l’espérance. Cette foi promulguée avant l’ère chrétienne par l’illustre philosophe athénien Platon qui déclare ; « ce qui nous unit à Dieu c’est l’amour, la vérité et la foi. La foi est l’unique cause de l’initiation ». Saint Augustin pour sa part nous dit : « ne sors pas dehors, mais rentre en toi-même ; c’est dans l’homme intérieur qu’habite la vérité ; en dernière analyse le cœur est le centre de la connaissance divine ».

Nos criminels qui ont donné la mort à Guy Brice Parfait Kolelas semblent se réjouir de leur crime et de leur forfait mais ils ignorent qu’en tuant physiquement Guy Brice Parfait Kolelas ,  ils n’ont pas tué la dignité de ce dernier et que celle-ci ne meurt jamais et appartient à l’éternité. Inconsciemment, ils ne savent pas qu’ils sont condamnés d’avance ; la vérité, Guy Brice Parfait Kolelas nous l’a donné en ces mots « levez-vous comme un seul homme (unité) et battez-vous pour le changement ( la libération du Congo se fera par nous-même) il y va de l’avenir de vos enfants »,  

Marcel ABIGNA, Membre d’honneur des Assises Nationales du Congo.

Avec Congo-Liberty