Posts Tagged ‘Guy-Brice Parfait Kolélas’

France- Décès de PAKO : COMMUNIQUÉ de Maître William BOURDON, Avocat des membres de la famille de Monsieur Guy Brice Parfait KOLELAS

avril 23, 2021

Le 22 avril 2021 – L’avocat soussigné informe avoir sollicité ce jour le Parquet de BOBIGNY, après avoir pris connaissance des conclusions du premier rapport d’autopsie, et du rapport toxicologique qui lui ont été communiqués, pour demander une contre-autopsie.

En effet, les membres de la famille de Monsieur KOLELAS estiment que les conclusions du premier rapport d’autopsie ne permettent pas d’être parfaitement et précisément éclairés sur les raisons du décès de leur parent, survenu il y a exactement 1 mois, le 21 mars 2021.

En l’état, les conclusions de ce premier rapport concluent à une mort par défaillance cardiorespiratoire.
D’autres questions se posent, qui devront trouver réponse auprès du nouveau collège d’experts notamment s’agissant de l’heure de décès et des liens éventuels entre le décès et les pathologies dont était affecté Monsieur KOLELAS.

En outre, l’avocat soussigné rappelle qu’il est incontestable que les choix faits à Brazzaville s’agissant de la mise en œuvre l’évacuation sanitaire de Monsieur Guy Brice Parfait KOLELAS vers la FRANCE ont été absolument désastreux. En effet, l’avion choisi et son équipement médical étaient d’évidence totalement inadaptés à l’état de santé extrêmement dégradé de Monsieur Guy Brice Parfait KOLELAS.

Il est par ailleurs acquis que les pilotes de l’avion, arrivés de FRANCE, ont demandé à attendre 5 à 6 heures sur place avant de repartir, cela constituant une perte de temps injustifiable eu égard à l’urgence vitale dans laquelle se trouvait Monsieur Guy Brice Parfait KOLELAS.

Enfin, dès lors que l’avion a été obligé de se ravitailler deux fois pendant le vol, cette circonstance n’a pu que compromettre encore plus la possibilité de sauver Monsieur Guy Brice Parfait KOLELAS.

Avec Brazzanews

France: La famille refuse d’enterrer Parfait Kolelas sans les vrais résultats de l’autopsie

avril 21, 2021

La famille de Parfait Kolelas ne comprend toujours pas les raisons qui empêchent le tribunal de Bobigny de leur transmettre les vrais résultats de l’autopsie transmis par le médecin légiste. Le même tribunal sans doute sous in9luence du Quai d’Orsay refuse qu’un contre autopsie sollicitée par la famille ne soit faite. Eu égard à toutes ces entraves politiciennes, les enfants et la famille de l’opposant Congolais ont décidé de ne pas procéder à l’inhumation.

Le décès de l’opposant Congolais Guy Brice Parfait Kolelas, continue d’être au cœur d’un conflit entre Mpila, une partie de la famille à Brazzaville, le Quai d’Orsay et ses enfants, sa femme et sa famille de France. La famille de France continue d’opposer son refus à ses obsèques sans qu’une contre autopsie ne soit réalisée.

A Sa mort sur le territoire français, le tribunal de Bobigny avait ouvert une enquête et demandé qu’un autopsie soit réalisée sur le cadavre. Les résultats ont été transmis au tribunal par le médecin légiste et ces derniers ont été truqués selon la famille parisienne du défunt. Officiellement, le tribunal a parlé d’une mort par Covid-19, alors que ce rapport a fait l’objet d’un dénie de la part du médecin.

En réunion avec la famille, quelques opposants de la diaspora ont convenu d’accentuer la pression sur les autorités françaises afin que toute la lumière soit faite sur les causes réelles du décès de l’opposant Congolais.

La famille, soutenue par quelques députés français et l’opposition congolaise, reste convaincue d’une mort par empoisonnement et non par Covid. Elle est confortée sur le refus catégorique du tribunal de Bobigny d’autoriser une contre autopsie.

Le dimanche prochain, la famille et enfants Kolelas tiendront une réunion avec les députés français pour pousser la France à leur faciliter la tâche. Le Quai d’Orsay, en complicité avec Mpila serait à la manœuvre pour étouffer les circonstances de la mort de l’opposant Congolais.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Congo: La veillée de l’opposant Guy Brice Parfait Kolelas, candidat à l’élection présidentielle, à Brazzaville

avril 20, 2021

Avec Polémique Congo Brazza Europe

Congo-Diaspora: Rassemblement ce samedi 10 avril 2021 en mémoire de Guy-Brice Parfait Kolelas à la Place de la République

avril 10, 2021

Avec Polémique Congo Brazza Europe

CONGO-BRAZZAVILLE : Selon Nathalie Kolelas, Sassou a fait tuer son mari dans l’avion (au Bourget)

avril 5, 2021

Alors que l’autopsie (déjà effectuée) se fait toujours attendre, une lettre envoyée par quatre députés français lève le voile sur les conditions du décès de celui qui a, réellement, gagné l’élection présidentielle au Congo-Brazzaville. Il s’agit de Bertrand Pancher (Meuse), de Sébastien Nadot (Haute-Garonne), de Jean-Michel Clément (Vienne) et de Frédéric Dumas (Hauts-de-Seine), tous membres du Groupe « Libertés et Territoires » à l’Assemblée nationale française.

Dans cette lettre à Emmanuel Macron, datée 3 avril et dont copie nous a été envoyée à Afrique Education, les quatre députés écrivent ceci noir sur blanc : « Les conditions d’arrivée de M. Kolelas sur le sol français sont entourées d’importantes zones d’ombres. A son atterrissage à l’aéroport du Bourget, un médecin dépêché par le gouvernement congolais, depuis Brazzaville, a exigé que Mme Kolelas sorte de l’appareil. Elle finit par obtempérer. Son mari est vivant. Cinq minutes plus tard, le médecin ressort : son mari est décédé ».

Ce témoignage poignant qui fait froid au dos a été recueilli par le député, Sébastien Nadot, lors du long échange, par téléphone, qu’il a eu avec celle qui est désormais appelée « Veuve » Nathalie Kolelas.

Toujours dans leur courrier (qui est une véritable bombe) qu’ils envoient au président, Emmanuel Macron, les quatre députés précisent : « A l’heure où nous écrivons ce courrier, la famille du défunt attend toujours les conclusions détaillées de l’autopsie effectuée par l’Institut médico-légal de Paris. Mme Kolelas, comme la grande majorité des Congolais, soupçonne un empoisonnement et ne croit pas dans la théorie officielle d’un décès dû à la Covid-19. A la suite de ces événements, le parquet de Bobigny a d’ailleurs annoncé l’ouverture d’une enquête criminelle ».

Pour terminer, les quatre députés assomment Emmanuel Macron en lui demandant de faire ce qu’il redoute depuis plusieurs jours : « Dans l’attente des conclusions de cette enquête, et dans le respect du principe de séparation des pouvoirs, nous vous demandons, au regard des nombreux liens d’amitiés qui unissent les peuples français et congolais, d’oeuvrer pour que toute la lumière soit faite sur les causes du décès de M. Kolelas. Ce dernier disposait de la double nationalité congolaise et française » (fin du courrier envoyé à Emmanuel Macron).

Autrement dit, ils demandent au président de la République de rien cacher au nom des liens de la Françafrique qui l’unit au président congolais, et de tout faire pour que tout soit su. C’est-à-dire livrer Sassou à la justice française (même s’il bénéficie d’une immunité) dont c’est le énième assassinat impuni dans son pays.

Il y va du bien du président français lui-même. Car à l’allure où vont les choses, alors que l’autopsie traînerait sur sa table dans le seul souci de protéger le tueur de Kolelas, il n’est pas exclu que ce dossier (explosif) soit exploité, dans les prochains jours, par les amis du défunt qui se recrutent dans les états majors de certaines grandes formations politiques françaises. L’affaire deviendrait alors nationale. Ce qui d’ailleurs ne serait pas plus mal.

Cela dit, au même moment, certains députés LREM souhaitent (vivement) que leur chef coupe (définitivement) le cordon ombilical et les liens incestueuses qu’il entretient, actuellement, avec le dictateur 5 étoiles de Brazzaville, s’il veut une préparation sereine, c’est-à-dire, non tumultueuse, de l’élection présidentielle de 2022.

Avec Afriqueeducation, publié le Lundi 5 avril 2021 à 16:11

Congo-Diaspora: Rassemblement en mémoire de Guy-Brice Parfait Kolelas

avril 4, 2021

Avec Polémique Congo-Brazza-Europe

EXCLUSIF. Affaire PAKO : où sont passés les résultats de l’autopsie ? Me William Bourdon s’est constitué pour défendre la famille Kolelas

avril 3, 2021

La mort de l’opposant congolais Guy Brice Parfait Kolelas dans des circonstances troubles pour ses proches malgré la thèse du Covid-19 avancée par les autorités sanitaires congolaises prend une tournure politico-judiciaire jusque là redoutée par le pouvoir de Brazzaville.

Chronique d’une mort annoncée ?

Guy Brice Parfait Kolelas, candidat à l’élection présidentielle du 21 mars 2021 au Congo est tombé subitement malade alors qu’il était en pleine campagne électorale. Tout commence à Pointe-Noire la capitale économique du Congo, lors d’un meeting, il avait accusé une fatigue soudaine, avant que ses proches ne constatent des signes plus inquiétants lors du meeting qu’il a tenu quelques jours plus tard à Owando avec son allié du RDD, Jean-Jacques Yhomby Opango.

Rentré à Brazzaville, Guy Brice Parfait Kolelas n’a pu être présent à son dernier meeting au stade marchand le vendredi 19 mars. Son épouse Nathalie avait rassuré ses militants qu’il était victime d’un paludisme sévère, rien de plus inquiétant. Le samedi 20 mars, la situation sanitaire de PAKO se dégrade brutalement, il sera évacué en France le lendemain dimanche 21 mars jour du vote dans l’après-midi. Le président de l’UDH YUKI, est déclaré mort à 1H40 du matin dans la nuit du dimanche au lundi 22 mars, cinq minutes après que l’avion médicalisé qui le transportait ait atterri sur le tarmac de l’aéroport de Paris Bourget. Pour ses militants, PAKO était déjà mort à Brazzaville, le pouvoir aurait envoyé sa dépouille à Paris pour se débarrasser d’un cadavre encombrant qui allait mettre fin au processus électoral en cours.

Covid-19 ou empoisonnement ?

La mort de Guy Brice Parfait Kolelas fait l’objet de spéculations dans les rues de Brazzaville. La thèse de l’empoissonnement a envahi les réseaux sociaux, balayant d’un revers de main celle de la Covid-19 avancée par les autorités sanitaires. Sur le tarmac de l’aéroport du Bourget, la famille a bataillé dur avec les autorités françaises afin que la dépouille de PAKO soit déposée à l’Institut Médico Légal de Paris pour une autopsie. Or, selon les médecins que nous avons pu consulter, « le protocole sanitaire en France interdit une autopsie sur un cadavre déclaré mort du Covid-19. En acceptant qu’une autopsie soit réalisée sur la dépouille de PAKO, la France a indubitablement acté le doute persistant des proches du proches du défunt et remis en question la thèse de mort par Covid-19 soutenue par Brazzaville.

Enquête judiciaire et requêtes diplomatiques

Au lendemain de l’annonce de la mort de PAKO, le Parquet de Bobigny ouvrait une enquête par auto saisine. Cette procédure judiciaire devrait permettre à la famille de connaître toute la vérité sur la mort du leader politique congolais. Alors que selon les informations des proches de PAKO l’autopsie avait été réalisée entre le 23 et le 24 mars, à ce jour, ni l’Institut Médico Légal, ni le parquet de Bobigny n’a fourni les résultats attendus à la famille. Il y a quelques jours, la veuve de PAKO a saisi par courrier le parquet de Bobigny et l’Institut Médico Légal leur enjoignant de lui fournir les résultats de l’autopsie. « C’est une rétention que nous ne comprenons pas. On a vu une partie de la presse évoquer le Covid-19 sur la base d’un faux communiqué du parquet de Bobigny, alors que la famille n’a aucune information jusqu’à maintenant sur les résultats de cette autopsie » s’indigne un membre de la famille. Les responsables de l’Institut Médico Légal de Paris ont déjà transmis les résultats de l’autopsie au parquet de Bobigny nous a t-on assuré.

Afin de défendre ses droits, la famille Kolelas a fait se constituer deux avocats dont le très médiatique William Boudon, bien connu dans les affaires des Biens mal acquis, impliquant DSN et sa famille. Il faut redouter que la constitution de Me Bourdon va donner à l’affaire PAKO une tournure médiatique et diplomatique qui va avoir un impact sur les relations entre Paris et Brazza.

En effet, c’est à Paris que la mort de PAKO prend une réelle tournure politique. La manifestation de la diaspora congolaise le samedi 27 mars à Paris a attiré l’attention des autorités françaises qui s’inquiètent des actions de certains activistes incontrôlés. Au Quai d’Orsay, la situation est suivie avec une attention particulière.

Du côté de Brazzaville, c’est une observation active de la situation qui est en cours. Les membres de la famille Kolelas proches du pouvoir sont mis à contribution afin de calmer les velléités de ceux qui veulent voir en la mort de PAKO, un coup politique de DSN. Dans les milieux autorisés à Brazzaville, on ne conçoit pas que DSN puisse prêter serment alors que « son fils » PAKO n’est pas encore enterré. Les obsèques de PAKO devront avoir lieu en France dans les prochains jours.

Avec AfricaWebNews par Vouda NGANOU

Congo-Diaspora: Hommage de Jean Vital Kolelas à son frère et combattant Parfait Kolelas (In Causa Nostrae Laetitiae !)

avril 1, 2021

L'opposant congolais Guy-Brice Parfait Kolélas est décédé ce lundi 22 mars des suites du Covid-19 lors de son évacuation sanitaire vers la France.

Ton dernier souffle a produit de puissants sanglots

Déchirant d’un trait les fibres de nos cœurs sans repos

Comme un tonnerre d’après minuit qui éclatait sur le toit

Emportant notre sûr abri et l’espoir vivant de notre foi

Tu es parti en nous laissant ton dernier message

Avec ta voix de vaillant combattant à la fin de ton âge

Lorsque nos regards rivés et accrochés sur tes paroles

Nous étions subjugués d’assister à l’adieu de ton envol

Ce message testamentaire depuis ton lit de douleurs marquera pour une éternité

Les peuples d’Afrique et du monde épris de paix, de justice et de liberté

Car l’histoire reconnaîtra ta place de martyr dans le concert des Nations

Pour avoir sacrifié ta vie pour la défense de la démocratie avec conviction

Ô cher frère de la Nation, scolarisé et instruit comme un bel élu

Les empreintes de tes pas de l’école primaire de l’Armée du Salut

Résonnent encore dans la poussière de celle de Kongo-dia-Moukouba

Avant de poursuivre ta marche au CEG d’Etoumbi aux côtés de notre papa

Ô digne fils de notre chère patrie, après ton retour à Brazzaville

 Où sous mon admiration et la volonté de nos chers parents

Tu fréquentais avec vivacité et assiduité le CEG Raphaël Bouboutou

À quelques encablures de la maison paternelle et de l’entrée de Bacongo

Après l’obtention de ton diplôme, des études collégiales à la clé

Tu t’offrais joyeusement la grande entrée du lycée Savorgnan de Brazza

Où tu goûtais avec fierté aux premières orientations de ta scolarité

Savourant avec appétit la série scientifique comme un bon repas

Parfait, avec ton parfait cursus universitaire depuis Marien Ngouabi

Jusqu’en France dans la ville du grand Victor Hugo à Besançon

Ta soif d’apprendre jusqu’à Mulhouse dans la ville d’Alfred Dreyfus

Fût sanctionné par un doctorat dans la ville de Gustave Eiffel à Dijon.

Parfait, nos pensées, nos chants et nos pleurs t’accompagnent à ta dernière demeure

Tu as vécu et vivra dans nos cœurs à travers le legs de ton combat qui nous murmure

Tes paroles de chevet comme un hymne devant résonner dans notre conscience

Pour l’avenir de nos enfants, l’avenir de notre beau pays le Congo dans sa mouvance

Cher combattant de la politique congolaise, trop tôt parti à la croisée des chemins

Voilà qu’en ce mois de mars, tu y associais comme de nombreux autres ton destin

Passe à travers l’arche mémorable et trouve ta place auprès des pères de la nation

Comme un bon fils qui a laissé à ses compatriotes l’expression de sa belle exhortation

Dans l’éternel regret de ta chère âme

Repose en paix dans la terre des Hommes

In Causa Nostrae Laetitiae !

(Dans la cause de notre joie)

Jean Vital Fructueux Kolélas-Kouka, ton grand frère qui ne t’oubliera jamais

Diffusé le 01 avril 2021, par http://www.congo-liberty.com

Congo: Hommage d’une grande Dame MAMBOU Aimée GNALI à Parfait Kolelas…

mars 31, 2021

….« Mes chers compatriotes,

Je suis en difficulté.

Je me bats contre la mort.

Mais cependant, je vous demande de vous lever.

Allez-y voter, pour le changement.

Je ne me serai pas battu pour rien.

Battez-vous !

Je ne me serai pas battu pour rien.

Levez-vous !

Comme un seul homme.

Faites-moi plaisir.

Je me bats sur mon lit de mort.

Vous aussi, battez-vous !

Pour votre changement.

Allez-y !

Il y va de l’avenir de vos enfants.

Battez-vous !

Merci. »

Ce sont les dernières paroles de Kolelas, avant de nous quitter. Avant de prendre l’avion qui devait le conduire dans un hôpital à Paris, où il sera finalement arrivé trop tard. Il serait en effet mort à 2h40, soit dix minutes après avoir atterri à Paris.
Sa mort et ses dernières paroles nous interpellent à plus d’un titre.
Des paroles de militant, d’homme qui se sera battu jusqu’à sa mort. Et qui nous invite à poursuivre le combat. Comme lui, jusqu’à la mort.
Quelle belle leçon de courage ! D’optimisme ! Et d’altruisme ! Je meurs. Mais je ne meurs pas pour rien, puisque la lutte continue. Avec vous. Avec nous.
Combien de Congolais ont véritablement reçu ce message ? Combien l’ont intériorisé ? Sera-t-il suivi d’effet ? Par qui ? Comment ?
J’ai reçu Kolelas dans la soirée du vendredi 12 mars, la veille de son meeting à l’Institut Thomas Sankara, ici, à Pointe-Noire. Il venait m’inviter à l’y accompagner. J’ai décliné l’offre. J’appliquais en effet la consigne de l’opposition qui boycottait l’élection, pour les raisons que l’on sait. Mais, « je suis de tout coeur avec vous ! », lui ai-je assuré. Et je les ai effectivement suivis, jusqu’à ce moment fatidique où lui-même appelle de nouveau à lutter, sur son lit de mort.
Sa mort sonnera-t-elle la renaissance du sentiment patriotique dans notre pays ? Que restera-t-il de son action ?
Ce n’est pas sans raison que Kolelas a débarqué chez moi. Nous sommes compagnons de lutte depuis que l’opposition nourrit des velléités de lutte contre le pouvoir en place, sans jamais véritablement se donner les moyens d’y parvenir. C’est-à-dire depuis une dizaine d’années au moins. Et, à cette époque-là, c’est moi qui rendais visite à Kolelas, chez lui, à Bacongo, avec d’autres « militants ». Pour construire l’avenir…
Mais devons-nous toujours nous nourrir de souvenirs et de regrets ?
Jusqu’à quand ?
Le courage de Kolelas, jusqu’à son dernier souffle, ne devrait-il pas nous inspirer plus d’énergie, plus de détermination ? Qu’allons-nous faire maintenant ?
Nous sommes si désorganisés, si peu inspirés qu’aucun d’entre nous n’a songé à capitaliser les efforts qu’il avait déjà accomplis.
Les résultats remportés par le candidat Kolelas ne pouvaient-ils pas laisser espérer un deuxième tour ?
Pourquoi n’a-t-on pas annulé l’élection, si un deuxième tour était en vue ?
Devons-nous être désorganisés et déboussolés par son absence ?
Où irons-nous à ce train ? Lui, a fait sa part. A nous d’accomplir la nôtre » .

Avec Brazzanews par Mambou Aimée GNALI

Congo-Diaspora: Manifestation à Paris en hommage à Pako

mars 27, 2021