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L’Afrique réagit aux événements en cours entre Israël et le Hamas

mai 14, 2021

RÉACTIONS. Capitales et institutions africaines se sont émues de la situation qui prévaut actuellement entre l’État hébreu et le Hamas, ainsi que son cortège de morts.

Avec l'Afrique du Sud en tete, de nombreux pays africains ont reagi aux evenements actuellement en cours en Israel et a Gaza.
Avec l’Afrique du Sud en tête, de nombreux pays africains ont réagi aux événements actuellement en cours en Israël et à Gaza. © RODGER BOSCH / AFP

Les nouveaux affrontements entre Israël et les Palestiniens ont suscité indignation et protestations aux quatre coins du monde. En Afrique : l’Union africaine s’est empressée de réagir en demandant dans un communiqué une désescalade. En Afrique du Sud, la solidarité avec la Palestine s’est exprimée avec une vigueur particulière. En effet, aux yeux de nombreux Sud-Africains, la similitude est vivace entre la situation vécue par les Palestiniens et le régime de l’apartheid : une comparaison loin d’être anodine. Certains critiques, notamment l’ONG Human Rights Watch, ont accusé la politique israélienne à l’égard des Palestiniens d’être une forme d’apartheid, en référence à l’ancien système de gouvernement de la minorité blanche en Afrique du Sud. Une comparaison qu’Israël rejette.

En Afrique du Sud, des manifestants consternés

Mardi, le Cap, deuxième ville du pays, a accueilli une manifestation spontanée de plusieurs centaines de personnes, au lendemain de nouveaux affrontements sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem. Ils ont comparé l’occupation israélienne au régime honni qu’ils ont connu. Les manifestants ont aussi réclamé la « fin de l’occupation illégale de la Palestine ». Muni de drapeaux palestiniens, le cortège, emmené par une fanfare d’écoliers en uniforme bleu, a scandé « Libérez, libérez la Palestine », « À bas, à bas Israël », rapporte l’AFP.

Dans la foule, plusieurs figures politiques. Ainsi du député de l’ANC, par ailleurs petit-fils de l’ancien président Nelson Mandela, Mandla Mandela. Il a appelé à « la fermeture de l’ambassade d’Afrique du Sud à Tel-Aviv ». « Il a été choquant, mes frères et sœurs, d’être témoin de ce qui se passe à Sheikh Jarrah ainsi qu’à Al-Aqsa. Nous ne pouvons plus nous taire », a-t-il dit dans des propos rapportés par la presse nationale.

Si les Sud-Africains se mobilisent, c’est parce que « ça nous rappelle la brutalité de la police, ça nous rappelle le régime de l’apartheid », explique à l’AFP Kashiefa Achmat, 56 ans, militante associative. Quant à Kauthar Adams, étudiante de 21 ans, elle regarde le conflit israélo-palestinien « à la télé depuis toujours ». Les affrontements sur l’esplanade des Mosquées l’ont choquée : « Je me sens personnellement liée à tout ça. » « Des gens meurent, des gens sont déplacés, des gens sont blessés et sont traités injustement. Nous avons subi la même chose ici », a confié Tasneem Saunders, une prof de 31 ans. « Comment ne pas soutenir, comment ne pas avoir de sympathie pour ces gens ? » souffle Magamat Zain, musulman de 44 ans qui porte le drapeau palestinien autour du cou, précisant que les manifestants viennent d’horizons divers.

D’autres rassemblements, organisés par le mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), ont eu lieu le même jour, notamment à Sandton, banlieue aisée de Johannesburg. Mercredi, même effervescence dans les rues du Cap. Cette fois, les partis politiques étaient largement représentés : ANC, le Good Party mais aussi le parti des Combattants pour la liberté économique (EFF), ainsi que des organisations dont la fédération syndicale Cosatu, a constaté le journal Daily Maverick. « Nous sommes solidaires du peuple palestinien. Quand on se tait, on est complice. Quand nous sommes absents, nous sommes complices. Nous ne sommes pas prêts à être complices », a déclaré le député du Cap-Occidental et secrétaire général du Good Party, Brett Herron. « Nous appelons à des sanctions sévères et significatives contre le gouvernement israélien », a-t-il insisté. Quelques heures avant, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a condamné, au nom du Congrès national africain (ANC) au pouvoir, « les expulsions illégales de Palestiniens de leurs maisons » ainsi que « les attaques brutales contre les manifestants palestiniens » sur le dôme du Rocher.

Malgré des trajectoires opposées en apparence, l’Afrique du Sud et Israël ont à certains moments de l’histoire tissé des liens étroits malgré la présence dans le régime raciste du Parti national sud-africain d’antisémites notoires. À ces nombreuses voix s’est aussi ajoutée celle de la Fondation Desmond Tutu. Dans un communiqué, celle-ci a appelé à mettre fin à des décennies de soutien au régime israélien de l’apartheid. « Le gouvernement israélien doit être obligé de respecter le droit international et de cesser immédiatement les expulsions illégales, l’annexion et l’oppression contre le peuple palestinien », peut-on lire dans le texte.

L’Union africaine « condamne fermement »

La réaction est aussi ferme au sein de l’Union africaine, dont le président de la commission, Moussa Faki Mahamat, a « condamné fermement » dès mardi soir les « bombardements » dans la bande de Gaza. « Le président de la Commission réaffirme que les actions de l’armée israélienne, y compris les évictions illégales, continues et par la force de Palestiniens de leurs foyers à Jérusalem-Est sont en flagrante violation du droit international », indique le communiqué. Le chef de l’exécutif de l’organisation continentale « réaffirme le fort soutien de l’UA au peuple palestinien dans sa quête légitime d’un État indépendant et souverain avec Jérusalem-Est comme capitale ». Le diplomate tchadien a également appelé « à des efforts internationaux renouvelés et sincères pour trouver une solution juste et durable au conflit, une solution fondée sur l’existence de deux États, Israël et la Palestine ».

Par Le Point

Palestine/Première à Gaza : deux femmes entrent au bureau politique du Hamas

mars 14, 2021

Le mouvement islamiste palestinien a annoncé ce dimanche soir la composition de son nouveau bureau politique.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé ce dimanche soir la composition de son nouveau bureau politique dans lequel figurent deux femmes, pour la première fois de son histoire.

Le Hamas avait annoncé la semaine dernière la réélection de Yahya Sinouar à la tête de son bureau politique dans cette enclave palestinienne surpeuplée de deux millions d’habitants et sous blocus israélien. Il a dévoilé ce dimanche l’identité des 20 membres de son bureau politique à l’issue de scrutins internes menés à l’approche des premières élections générales – législatives en mai, présidentielle en juillet – prévues en 15 ans dans les Territoires palestiniens.

Parmi eux figurent deux femmes, Jamila Chanti et Fatima Chourab, elle-même présidente de la Commission des femmes, selon la liste officielle consultée par l’AFP. Si Fatima Chourab avait droit à un poste à la tête de l’organisation à titre de présidente de la Commission des femmes, Jamila Chanti est, elle, devenue ce dimanche la « première femme élue » au sein du bureau politique du Hamas, selon un communiqué du mouvement. Le Hamas « veut envoyer un signal positif à la communauté internationale et à l’ensemble de la région, en changeant son image et en montrant qu’il est ouvert et que les femmes y sont représentées », a commenté Adnane Abou-Amer, professeur de sciences politiques à l’Université islamique de Gaza.

Le Hamas doit tenir dans les prochains mois des élections internes pour le chef de l’ensemble du mouvement. Outre le chef sortant Ismaïl Haniyeh, son adjoint Jamal al-Arouri et l’ex-chef du mouvement Khaled Mechaal font partie des candidats. Outre sa branche politique, le Hamas – considéré comme une organisation terroriste par de nombreux pays occidentaux – dispose d’une branche militaire comptant des milliers de combattants à Gaza et qui a été au cœur de trois guerres avec Israël (2008, 2012, 2014).

Par Le Figaro avec AFP

Un professeur et membre du Hamas assassiné à KualaLumpur

avril 21, 2018

Un poster du professeur palestinien et membre du Hamas Fadi el-Batch tué le 21 avril en Malaisie. Photo prise à l’extérieur de la maison de sa famille dans la bande de Gaza. / © AFP / MAHMUD HAMS

Un professeur palestinien et membre du Hamas a été assassiné samedi à Kuala Lumpur en Malaisie, a annoncé le mouvement islamiste à Gaza, la famille de la victime accusant le Mossad israélien.

Fadi el-Batch, 35 ans, a été tué par balles par deux suspects probablement liés à des services de renseignement étrangers en se rendant à une mosquée pour la prière de l’aube, selon les autorités malaisiennes.

M. Batch était « un ingénieur électrique et un expert dans la fabrication de roquettes », a affirmé le ministre malaisien de l’Intérieur Ahmad Zahid Hamidi, cité par l’agence de presse officielle Bernama.

« Il était probablement devenu un élément gênant pour un pays hostile à la Palestine », a-t-il ajouté, précisant que le professeur devait se rendre samedi en Turquie pour participer à une conférence internationale.

Selon le ministre, la police malaisienne fera appel à Interpol pour retrouver les suspects, probablement de nationalités européennes.

Le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a affirmé que le chercheur dans le domaine de l’énergie faisait partie de ses membres. Il n’a pas pointé du doigt des responsables, alors qu’il accuse souvent immédiatement Israël, son ennemi juré, de tels assassinats.

Mais la famille el-Batch, a elle aussitôt accusé le Mossad, le service de renseignement israélien, dans un communiqué. Elle a appelé les autorités malaisiennes « à retrouver les suspects avant qu’ils ne prennent la fuite » et à faciliter le transfert de sa dépouille à Jabaliya, dans la bande de Gaza, afin qu’il y soit inhumé.

Interrogé par l’AFP, un responsable gouvernemental israélien, qui a requis l’anonymat, n’a souhaité faire aucun commentaire.

– « Il était la cible » –

A Kuala Lumpur, la police avait annoncé tôt le matin la mort du Palestinien, tué par deux hommes armés circulant à moto.

« L’un des deux suspects a tiré 10 balles, dont quatre ont atteint la tête et le corps du professeur qui est mort sur le coup », a précisé le chef de la police, Datuk Seri Mazlan Lazim, cité par l’agence Bernama.

Le professeur était également un imam à la mosquée près de son lieu de résidence et était marié et père de trois enfants, a-t-il ajouté.

Selon des images enregistrées par des caméras de vidéo-surveillance, les deux assaillants ont attendu pendant vingt minutes avant qu’il ne sorte de chez lui.

« Il était la cible », a indiqué le chef de la police malaisienne en soulignant que la police allait s’employer à identifier les suspects.

Le représentant de l’Autorité palestinienne à Kuala Lumpur, Anwar al-Agha, a déclaré à l’AFP que Fadi al-Batch vivait en Malaisie depuis 10 ans, et confirmé qu’il était membre du Hamas.

A la question de savoir si le Mossad pouvait être tenu pour responsable de ce meurtre, il a répondu: « Je ne peux pas faire de commentaire à ce sujet. Nous devons attendre les résultats de l’enquête officielle ».

Romandie.com avec (©AFP / 21 avril 2018 18h30)                

Israël bombarde des installations « souterraines » du Hamas dans la bande de Gaza

mars 18, 2018

Jérusalem – L’armée israélienne a annoncé avoir attaqué dans le nuit de samedi à dimanche une installation souterraine du Hamas dans la bande de Gaza et détruit un tunnel en cours de construction qui aurait pu servir à des attaques.

Ces attaques lancées en représailles après l’explosion samedi d’un engin piégé le long de la frontière entre Israël et la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, n’ont pas fait de victime, selon l’armée. Il s’agissait de la troisième explosion d’un engin piégé à la frontière depuis jeudi.

L’armée israélienne a dans un premier temps fait état d’une attaque contre une « cible militaire » du Hamas en guise de représailles à l’engin explosif de vendredi, mais sans donner de détails.

Par la suite, un porte-parole militaire a précisé aux journalistes qu’un tunnel creusé dans la bande de Gaza et détecté grâce à une nouvelle technologie a été détruit.

« Notre politique est d’agir résolument contre toute tentative de nous porter préjudice et d’éliminer systématiquement les infrastructures liées aux tunnels et nous continuerons à le faire », a prévenu le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué dans lequel il qualifie le tunnel de « terroriste ».

Faire peur

Le Hamas a pour sa part a estimé que les opérations israéliennes visaient à « effrayer » les Palestiniens avant les manifestations prévues fin mars le long de la frontière. Israël « subira toutes les conséquences de son escalade », a affirmé le porte-parole du Hamas, Fawzy Barhoum.

A partir du 30 mars, des Gazaouis projettent de dresser pendant six semaines des centaines de tentes près de la frontière avec Israël en signe de soutien aux réfugiés palestiniens.

Selon le porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus, le nouveau tunnel, en cours de construction par le Hamas, était creusé pour relier un ancien tunnel dans le sud de la bande de Gaza.

Ce tunnel n’avait pas atteint le territoire israélien et se trouvait à plusieurs centaines de mètres de la frontière près de Kerem Shalom, le point de passage des marchandises entre Israël et l’enclave palestinienne ainsi qu’à proximité de la ville de Rafah dans le sud de la bande de Gaza

Pour détruire le tunnel, les militaires israéliens l’ont rempli avec une substance dont la nature n’a pas été précisée et non pas à l’aide d’explosif, a ajouté le porte-parole en refusant de donner d’autres précisions.

Il s’est contenté d’affirmer que les soldats israéliens ont mené à bien cette mission à partir du territoire israélien.

Les tunnels passant sous la barrière de sécurité qui ferme hermétiquement les frontières israéliennes de Gaza ont constitué aux mains des groupes armés palestiniens une arme redoutée pendant la guerre de 2014, et leur destruction s’est imposée comme l’un des objectifs prioritaire d’Israël.

Une habitante de Gaza, Amal Malaka a raconté avoir entendu le « son d’un bombardement ». « Toute ma maison a bougé, mes enfants ont eu peur, mes filles sont tombées de leur lit », raconte-t-elle.

Israël, le Hamas ainsi que ses alliés observent un cessez-le-feu tendu de part et d’autre de la barrière depuis la guerre de 2014, la troisième en six ans dans l’enclave.

Cette trêve est régulièrement ébranlée, notamment par des tirs de projectiles en provenance du territoire vers Israël, qui riposte systématiquement en prenant pour cibles des positions du Hamas, même si les roquettes sont communément attribuées à d’autres groupes.

Quatre soldats israéliens avaient été blessés le 17 février dans l’explosion d’un engin disposé le long de la barrière israélienne, provoquant une riposte israélienne.

La bande de Gaza est soumise depuis une décennie à un sévère blocus de la part d’Israël.

Romandie.com avec(©AFP / 18 mars 2018 11h44)                                            

Le chef du Hamas appelle à de nouvelles manifestations pour Jérusalem

décembre 14, 2017

Les partisans du Hamas marquent le 30e anniversaire de la création du mouvement islamiste palestinien, dans la ville de Gaza, le 14 décembre 2017 / © AFP / MOHAMMED ABED

Le chef du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, a appelé à des manifestations tous les vendredis dans les pays musulmans et les Territoires palestiniens pour protester contre la décision des Etats-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.

« Nous appelons la nation à faire de chaque vendredi une journée de colère et de révolution dans toutes les capitales et villes jusqu’à ce nous obtenions l’annulation de la décision de (Donald) Trump », a-t-il lancé devant des dizaines de milliers de sympathisants rassemblés jeudi à Gaza pour marquer le 30e anniversaire de la création du Hamas.

« Nous demandons aux églises, au Pape et à nos frères chrétiens de consacrer leurs prières du dimanche à Jérusalem », a ajouté le chef du mouvement islamiste armé qui contrôle l’enclave palestinienne de Gaza.

Depuis l’annonce le 6 décembre du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, des manifestations –relativement limitées dans l’ensemble– ont quotidiennement lieu dans les Territoires palestiniens. D’autres manifestations ont eu lieu dans plusieurs pays musulmans et dans certaines capitales occidentales.

Durant la même période, au moins 12 roquettes et obus ont été tirés de la bande de Gaza vers Israël. En réponse, l’armée israélienne a frappé 10 cibles dans la bande de Gaza, pour la plupart des positions du Hamas tuant deux membres du mouvement. Deux autres Palestiniens ont péri lors des heurts avec des soldats israéliens à la frontière de Gaza.

Les dirigeants du Hamas et des représentants d’autres mouvements palestiniens, y compris le Fatah du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, ont participé au rassemblement à Gaza.

Le Hamas et le Fatah ont signé un accord de réconciliation en vertu duquel le Hamas était censé rétrocéder le 1er décembre le pouvoir dans la bande de Gaza à l’Autorité palestinienne, dominée par le Fatah et internationalement reconnue comme représentant du peuple palestinien. Mais cela n’a pas été fait en raison de divergences persistantes.

Considéré comme une organisation « terroriste » par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, le Hamas a pris le pouvoir à Gaza en 2007 après une épreuve de force avec le Fatah.

Romandie.com avec(©AFP / 14 décembre 2017 17h22)                

Ismaïl Haniyeh élu chef du mouvement palestinien Hamas

mai 6, 2017

Ismaïl Haniyeh (g) à Gaza, le 27 mars 2017 / © AFP/Archives / MAHMUD HAMS

Le dirigeant palestinien Ismaïl Haniyeh a été élu samedi à la tête du bureau politique du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, ont annoncé les médias du mouvement islamiste.

« Le conseil de la Choura du Hamas a élu ce samedi Ismaïl Haniyeh comme chef du bureau politique du mouvement », ont rapporté ces médias.

Né en 1963, M. Haniyeh succède à Khaled Mechaal qui a effectué les deux mandats maximum autorisés par le mouvement.

Il a remporté cette élection face à Moussa Abou Marzouk et Mohamed Nazzal à l’issue d’un vote par videoconférence des membres de la Choura à Gaza, en Cisjordanie, et hors des territoires palestiniens.

Un porte-parole du Hamas à Doha, où est exilé Khaled Mechaal, a confirmé l’élection de M. Haniyeh.

Contrairement à son prédécesseur, M. Haniyeh restera dans la petite enclave, sous blocus israélien depuis plus d’une décennie, pour diriger le Hamas.

L’annonce de la nouvelle direction du Hamas est intervenue quelques jour seulement après que le mouvement a annoncé, pour la première fois de son histoire, la modification de son programme politique, disant notamment accepter un Etat palestinien limité aux frontières de 1967.

Selon des experts, ce groupe, en amendant ses textes fondateurs, dénoncés par beaucoup comme « antisémites », tente de revenir dans le jeu des négociations internationales.

Romandie.com avec(©AFP / 06 mai 2017 15h00)                

Des milliers de participants aux obsèques d’un cadre du Hamas « assassiné »

mars 25, 2017

Gaza (Territoires palestiniens) – Des milliers de militants du Des milliers de participants aux obsèques d’un cadre du Hamas « assassiné », dont des centaines en armes, ont appelé samedi à la « vengeance » lors des funérailles à Gaza d’un cadre du mouvement islamiste abattu la veille par des hommes non identifiés que le Hamas a accusé d’agir pour le compte d’Israël.

Vendredi soir, Mazen Faqha, 38 ans, était abattu de quatre balles tirées à bout portant dans la tête près de son domicile. Aussitôt les autorités de Gaza, tenue depuis 10 ans par le Hamas, annonçaient l’ouverture d’une enquête, déployaient de nombreux hommes à travers l’enclave palestinienne et multipliaient les accusations en direction de l’Etat hébreu.

« Cet assassinat porte l’empreinte claire du Mossad », le renseignement israélien, a ainsi affirmé samedi le procureur général nommé par le Hamas, Ismaïl Jaber.

Présenté par la branche armée du Hamas comme un de ses commandants, Mazen Faqha était, selon les médias israéliens, responsable pour le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 50 ans par Israël, des cellules des brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas.

Arrêté par Israël, il avait été condamné à la prison à vie pour sa participation à des attentats suicide au cours desquels des centaines d’Israéliens avaient été tués lors de la deuxième intifada entre 2000 et 2005, selon la même source.

Il avait été relâché dans le cadre de l’échange de prisonniers palestiniens contre le soldat franco-israélien Gilad Shalit en 2011. Il avait ensuite été exilé à Gaza à la demande d’Israël.

Samedi, un cortège funéraire en forme de défilé militaire a été organisé pour lui de la morgue de l’hôpital Chifa à la grande mosquée al-Omari de Gaza, ont constaté des photographes de l’AFP.

Les plus hauts dirigeants du mouvement dans l’enclave palestinienne, comme l’ancien Premier ministre Ismaïl Haniyeh et le nouveau chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar défilaient en tête.

« Si l’ennemi croit que cet assassinat va changer le rapport de force, qu’il sache que les têtes pensantes des Qassam peuvent y répondre à l’identique », a menacé Khalil al-Haya, adjoint de M. Sinouar.

« L’occupant (israélien) espérait écraser la résistance et asservir le peuple palestinien en assassinant le martyr Faqha », a dénoncé Mohammed al-Hindi, cadre de l’autre grande force islamiste à Gaza, le Jihad islamique.

Contacté par l’AFP, le porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu, dont dépend le Mossad, n’a pas souhaité commenter les accusations sur la responsabilité du service de renseignements israéliens dans l’assassinat.

Romandie.com avec(©AFP / 25 mars 2017 13h30)                   

Israël condamne à 7 mois de prison un employé de l’ONU pour aide au Hamas

janvier 4, 2017

Jérusalem – Un tribunal israélien a condamné mercredi à sept mois de prison un employé palestinien des Nations unies accusé d’avoir aidé le mouvement islamiste Hamas qui gouverne la bande de Gaza, a indiqué son avocate à l’AFP.

L’arrestation en juillet 2016 de Wahid Borsh, un ingénieur travaillant pour le Programme de l’ONU pour le développement (Pnud), avait fait grand bruit quand elle avait été révélée quelques semaines après.

Il a été reconnu coupable mercredi par un tribunal de Beer-Sheva (sud) d’avoir involontairement rendu service à une organisation illégale, en l’occurrence le Hamas, qu’Israël considère comme une organisation terroriste, a dit son avocate Lea Tsemel.

Wahid Borsh, un Gazaoui âgé de 38 ans au moment de son arrestation, a accepté de plaider coupable et devrait sortir de prison le 12 janvier, selon son avocate.

Les autorités israéliennes avaient dévoilé à l’époque, avec un fort battage médiatique, les soupçons contre Wahid Borsh, concomitants avec l’arrestation d’un autre travailleur humanitaire palestinien, y voyant la preuve du détournement systématique de l’aide internationale.

Le Hamas gouverne sans partage la bande de Gaza. Israël soumet ce territoire exigu à un blocus terrestre, aérien et maritime, et à un rigoureux contrôle des personnes et des marchandises qui transitent par ses frontières.

Deux tiers des deux millions de Palestiniens qui y vivent entassés sont tributaires d’une aide étrangère dont l’acheminement dépend à la fois d’Israël et du Hamas.

Romandie.com avec(©AFP / 04 janvier 2017 16h59)

Israël affirme qu’il ne rendra pas les dépouilles de membres du Hamas

janvier 1, 2017

Jérusalem – Israël a décidé dimanche de ne pas rendre à leur famille les corps de membres du Hamas palestinien tués lors d’attaques anti-israéliennes, mais de les enterrer, a annoncé le gouvernement.

La décision, prise par le cabinet de sécurité, survient au lendemain de la diffusion par la branche armée du mouvement palestinien qui contrôle la bande de Gaza d’une vidéo de propagande se moquant d’un soldat israélien qu’elle dit détenir et dont Israël affirme qu’il a été tué au cours de la guerre de Gaza en 2014.

Selon un communiqué publié sur le compte Twitter du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le cabinet de sécurité a discuté de la question des dépouilles des membres du Hamas et décidé qu’elles ne seront pas rendues mais enterrées.

La réunion a également porté sur les moyens de récupérer les dépouilles de soldats tués dans la guerre de Gaza en 2014 et d’obtenir la libération de deux civils israéliens portés disparus dans la bande de Gaza et qui seraient détenus par le Hamas, ajoute le communiqué.

Les ministres ont adopté un plan d’action, affirme le texte sans donner de détails.

Israël a procédé par le passé à l’enterrement dans des lieux éloignés non dévoilés de dépouilles d’activistes palestiniens tués.

Les Brigades Ezzedine al-Qassam ont publié samedi un montage vidéo de propagande et affirmé avoir diffusé ces images à l’occasion du 23e anniversaire du soldat sioniste prisonnier Oron Shaul et de la fin de l’année 2016.

Depuis le conflit meurtrier de juillet-août 2014, le Hamas entretient l’ambiguïté sur le sort du sergent israélien Shaul, dont Israël n’a pas récupéré la dépouille, tout comme sur celui du sous-lieutenant Hadar Goldin.

Mort ou vivant, un soldat israélien est une monnaie d’échange précieuse. Israël a procédé par le passé avec des organisations ennemies (dont le Hamas) à des échanges de prisonniers ou de corps pour ramener des Israéliens au pays.

Un négociateur israélien avait indiqué en septembre que le Hamas avait refusé d’échanger les corps de deux soldats israéliens contre une vingtaine de corps de Palestiniens et autant de prisonniers.

Israël et le Hamas se sont livrés trois guerres entre 2008 et 2014 et observent depuis un cessez-le-feu précaire.

Dans un pays régulièrement en guerre où l’armée est une institution centrale, le sort des soldats qui ne sont pas rentrés du combat peut prendre des allures de cause nationale.

Romandie.com avec(©AFP / 01 janvier 2017 18h11)

La branche armée du Hamas annonce avoir exécuté un de ses membres

février 7, 2016

Gaza (Territoires palestiniens) – La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui dirige la bande de Gaza, a annoncé dimanche avoir exécuté un de ses membres, condamné à mort par une cour martiale, une première dans l’histoire des brigades Ezzedine al-Qassam.

Les brigades Qassam annoncent que la peine de mort prononcée contre leur membre Mahmoud Echtaoui a été appliquée ce jour à 16 heures, indique la branche armée du Hamas dans un communiqué.

Ce texte ne détaille pas les accusations à l’encontre du combattant, sinon le fait que la justice militaire et islamique des brigades a prononcé cette peine car il avait violé les règles et l’éthique du groupe.

Des accusations d’espionnage au profit d’Israël pesaient contre M. Echtaoui, un haut responsable des brigades Qassam, notamment en charge des tunnels, principal outil stratégique du mouvement, ont expliqué sous le couvert de l’anonymat des sources proches de la formation.

C’est la première fois que les brigades Qassam annoncent l’exécution d’un de leurs membres condamné au sein même du mouvement.

Avec cette annonce, estiment des observateurs, la branche armée du Hamas cherche à faire un exemple au sein de ses troupes sur la question ultra-sensible du recrutement par Israël d’informateurs dans ses rangs.

Selon ces mêmes sources, M. Echtaoui était en charge d’une très importante unité d’hommes au sein des brigades Qassam et surtout un proche collaborateur de Mohammed Deif, l’insaisissable chef des brigades que l’armée israélienne a une nouvelle fois tenté d’assassiner après cinq échecs lors de la dernière guerre dans la bande de Gaza à l’été 2014.

Il était en outre responsable de tunnels creusés sous la bande de Gaza, dont de nombreux le long de la frontière avec Israël.

La destruction de ces galeries souterraines, qui ont servi par le passé à attaquer le territoire israélien, était l’un des objectifs primordiaux de l’offensive israélienne menée en juillet-août 2014 contre l’enclave palestinienne.

Depuis le début de l’année 2016, quatre peines de mort ont été infligées à des Gazaouis accusés d’espionnage au profit d’Israël.

Le Centre palestinien des droits de l’Homme (PCHR), l’une des organisations les plus actives pour la défense des droits de l’Homme dans les Territoires palestiniens occupés, rapportait fin décembre que neuf peines capitales avaient été prononcées dans la bande de Gaza en 2015 et deux en Cisjordanie occupée, dirigée par l’Autorité palestinienne.

Outre les peines de mort prononcées par des tribunaux, civils ou militaires, le Hamas a récemment procédé à des exécutions pour collaboration, décidées par des tribunaux révolutionnaires et parfois menées sur la place publique.

La plus frappante avait eu lieu en pleine guerre en 2014 lorsque des hommes portant des uniformes de la branche armée du Hamas avaient fusillé six hommes devant la principale mosquée de la ville de Gaza, à la sortie de la grande prière.

Selon la loi palestinienne, les collaborateurs, meurtriers et trafiquants de drogue encourent la peine de mort.

Romandie.com avec(©AFP / 07 février 2016 17h38)