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Hambourg: Trump se fait remplacer par sa fille à la table du G20

juillet 8, 2017

Ivanka Trump, la fille du président américain Donald Trump, assise pour remplacer son père lors de la 3e session de travail du G20, le 8 juillet 2017 à Hambourg / © AFP / LUDOVIC MARIN

Le président américain Donald Trump s’est éclipsé samedi d’une session de travail du sommet du G20 et s’est fait remplacer par sa fille Ivanka à la table des dirigeants, alors qu’elle est seulement conseillère, selon plusieurs délégations.

C’est la « sherpa » russe, principale conseillère du président Vladimir Poutine, qui a la première fait état de ce changement via deux tweets et une photo prise depuis l’intérieur de la salle.

« Ivanka accompagne le président Trump », a d’abord tweeté Svetlana Loukach. « Et le remplace à la table du G20 quand il part pour des rencontres bilatérales », a-t-elle ajouté 20 minutes plus tard.

D’autres délégations ont confirmé l’information. Ivanka Trump, par ailleurs femme d’affaires – elle a sa propre ligne de vêtements et accessoires – s’est alors retrouvée au côté Xi Jinping, Recep Tayyip Erdogan, Angela Merkel et Theresa May.

La fille du président Trump est intervenue lors d’une discussion sur le moyen de renforcer la place des femmes dans l’économie et le monde des affaires.

Selon une source à la Maison Blanche, Ivanka Trump était au fond de la pièce et a « brièvement » rejoint la table des discussions quand « le président a dû sortir ».

« Cela s’est produit quand le président de la Banque mondiale a commencé à parler, car le sujet de discussion concernait aussi des domaines comme le développement de l’Afrique », a précisé cette source.

« Lorsque d’autres dirigeants sont sortis, leurs sièges ont aussi été brièvement occupés par d’autres », a-t-elle ajouté.

Mais les détracteurs de Trump père se sont aussitôt déchaînés. « Une New-Yorkaise mondaine, non élue, non qualifiée et non préparée » apparaît comme « la meilleure personne pour représenter les intérêts américains », s’est indignée l’historienne Anne Applebaum.

Au début de la session de travail, Donald Trump avait félicité sa fille. « Je suis très fier de ma fille Ivanka, je l’ai été depuis le premier jour », a-t-il dit. « Si elle n’était pas ma fille ce serait tellement plus simple pour elle », a-t-il plaisanté, provoquant des rires nerveux autour de lui.

Le statut de la fille du chef de l’Etat américain suscite des critiques à l’étranger notamment.

« Le mélange de la politique avec la famille et les affaires rappelle plutôt le népotisme et serait chez nous inimaginable », a dit le chef de la diplomatie allemande Sigmar Gabriel lors d’une récente visite d’Ivanka Trump en Allemagne.

Romandie.com avec(©AFP / 08 juillet 2017 15h46)                

Allemagne: Premier face à face Trump-Poutine au sommet d’un G20 sous tension

juillet 7, 2017

Le président américain Donald Trump arrive au sommet du G20, le 7 juillet 2017 à Hambourg / © AFP / Tobias SCHWARZ

Le président américain Donald Trump a rencontré pour la première fois vendredi le maître du Kremlin Vladimir Poutine, un face-à-face sous haute tension en marge d’un sommet du G20 déjà marqué par des affrontements entre police et manifestants.

Les deux hommes ont échangé une première poignée de main et quelques mots en fin de matinée, avant d’entamer une séance de travail à Hambourg en Allemagne avec les chefs d’Etat les plus puissants du monde.

Ils doivent se retrouver pour une véritable discussion afin de discuter des nombreux sujets de crispation entre les deux pays vers 13H45 GMT. La veille, M. Trump a critiqué jeudi le « rôle déstabilisateur » selon lui de Moscou.

Cette rencontre électrique sera un des temps fort d’un sommet du G20 particulièrement tendu, entre les pays membres mais aussi dans les rues où des heurts ont éclaté entre opposants au G20 et la police.

Avant même l’ouverture du sommet, la police a fait état de 111 blessés légers parmi les forces de l’ordre lors des heurts de la nuit. Les protestataires parlent eux « de nombreux blessés » dans leurs rangs, « dont certains grièvement ».

– Voitures incendiées –

Les manifestations ont repris vendredi vers 07H00 locales (05H00 GMT), avec pour objectif de bloquer l’accès des délégations à l’enceinte très sécurisée qui accueille le sommet: des voitures ont été incendiées, notamment des voitures de police, et les policiers ont dispersé au moins un cortège avec des canons à eau et du gaz lacrymogène.

Avec un certains succès: les arrivées de certaines délégations ont été perturbées.

La rencontre Trump Poutine sera scrutée de près, à l’affût du moindre signe de crispation ou, plus improbable, de complicité.

« Il sont tous les deux à l’aise dans l’intimidation et la diversion (…). Ce qui se passera alors entre eux va probablement définir leur relation future », anticipe Derek Chollet, expert au German Marshall Fund of the United States.

– Poutine maître à bord ? –

Le président américain, qui après avoir fait l’éloge de Vladimir Poutine a dû battre en retraite devant les soupçons de collusion entre son entourage et le Kremlin et une série de contentieux entre les deux pays, a certainement le plus à perdre.

Au plus bas dans les sondages aux Etats-Unis, il va devoir trouver le ton juste pour tenter de relancer la relation russo-américaine, plombée sous la présidence Obama, mais sans être taxé de faiblesse ou de complaisance envers le maître du Kremlin.

Le format de la rencontre, qui aura des allures de tête-à-tête, suscite d’ores et déjà beaucoup d’interrogations. Donald Trump ne sera en effet accompagné que de son secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, et d’un interprète, a confirmé à l’AFP une source à la Maison Blanche.

« Les deux n’ont aucune expérience en politique étrangère. Ils devraient être accompagnés de +pros+ face à Poutine », relève Thomas Wright, expert à la Brookings Institution.

« Poutine aime les réunions en petit format. Cela veut dire que la Maison Blanche a laissé le Kremlin dicter les termes de la rencontre », s’inquiète l’ancien ambassadeur américain à Moscou, Michael McFaul, en déplorant l’absence de conseillers qui auraient pu tempérer l’imprévisibilité de Donald Trump.

Un des points débattus entre les deux dirigeants sera la guerre en Syrie, après les vives tensions qui ont suivi la destruction par les Américains d’un avion syrien qui menaçait, selon eux, leur allié kurde.

Les Etats-Unis sont « prêts à explorer la possibilité d’établir avec la Russie des mécanismes communs » de stabilisation de la Syrie, dont des zones d’exclusion aérienne et une « livraison coordonnée de l’aide humanitaire », a souligné Rex Tillerson.

Outre ce temps fort diplomatique, le G20 va débattre de sujets difficiles, comme le climat et le commerce.

Là encore, les Etats-Unis, qui ont déjà remis en cause les accords de Paris sur le climat, risquent d’apparaître seuls contre tous s’ils agitent le spectre protectionniste contre la Chine sur l’acier et contre l’Allemagne dans le secteur automobile.

Le vice-ministre chinois des Finances Zhu Guangyao, cité par l’agence Xinhua, a dit à plusieurs journalistes qu’il espérait parvenir à un consensus sur l’attachement au libre-échange, dont « différents pays bénéficient à des degrés divers ».

– Hypocrites et cyniques –

Sur le climat, les discussions entre délégations ne seront « pas franchement faciles » non plus, a concédé la chancelière allemande Angela Merkel, se refusant à tout pronostic sur un possible compromis.

« Nous allons dire (à Donald Trump, ndlr) que nous pensons qu’il est fondamental qu’il assume un rôle moteur dans la lutte contre le changement climatique et pour la création d’emplois », a déclaré le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, au quotidien allemand Bild, tandis que la Première ministre britannique Theresa May a déclaré à la BBC qu’elle croyait « possible » que les Etats-Unis rejoignent finalement l’accord de Paris.

Romandie.com avec(©AFP / 07 juillet 2017 14h17)

Allemagne/Manifestations anti-G20: la police veut des renforts, Melania Trump bloquée

juillet 7, 2017

Des policiers tentent de faire descendre une manifestante anti-G20 grimpée sur un véhicule blindé de la police, le 7 juillet 2017 à Hambourg / © DPA/AFP / Boris Roessler

La police de Hambourg en Allemagne a demandé vendredi des renforts pour faire face aux nombreuses manifestations anti-G20 dans la ville, qui ont empêché l’épouse du président américain de sortir de sa demeure.

« La demande (de renfort) est en cours », il s’agit de « soulager les forces déjà engagées », a-t-il déclaré.

Des unités de police anti-émeutes à Berlin et dans la région du Schleswig-Holstein, voisine de Hambourg, dans le nord du pays, ont dans la foulée indiqué préparer l’envoi de plusieurs centaines de personnes.

Les forces de l’ordre ont déjà mobilisé plus de 20.000 personnes pour assurer la sécurité à Hambourg à l’occasion du sommet des dirigeants des vingt principales économies de la planète.

Mais la multitude des manifestations depuis plusieurs jours et des affrontements qui ont éclaté jeudi soir et se poursuivaient vendredi, jour de l’ouverture du sommet, mettent les effectifs à rude épreuve.

L’épouse du président américain, Melania Trump, est restée ainsi bloquée dans sa résidence à Hambourg vendredi en raison des nombreuses manifestations anti-G20 dans la ville, a indiqué sa porte-parole.

« Nous n’avons jusqu’ici pas obtenu d’autorisation de sortie de la part de la police pour quitter la demeure », a indiqué cette porte-parole à l’agence de presse allemande DPA.

Une source proche de la délégation de Donald Trump au G20 a confirmé cette information à l’AFP.

Donald Trump et son épouse résident dans la maison d’hôte du gouvernement de la ville-Etat de Hambourg, une magnifique villa au bord de l’eau.

En raison des incidents et des rassemblements, le programme des épouses des dirigeants du G20, auquel participe Melania Trump, a dû être modifié.

Mme Trump n’a pu participer à une croisière en bateau dans cette cité portuaire et une visite d’un centre sur le climat prévue en milieu de journée a été annulée et remplacé par un débat dans un hôtel de Hambourg, selon une source proche de l’organisation.

Dès vendredi matin, plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés autour des carrefours routiers stratégiques de la ville de 1,7 million d’habitants dans le but de bloquer l’arriver des délégations officielles au sommet.

Les affrontements entre les manifestants anti-G20 et les forces de l’ordre se déroulent pratiquement sans discontinuer depuis jeudi soir dans la ville.

La police a indiqué que 159 de ses agents avaient été jusqu’ici légèrement blessés lors de ces incidents.

Romandie.com avec(©AFP / 07 juillet 2017 14h22)                

Heurts entre la police et des manifestants anti-G20 à Hambourg

juillet 6, 2017

Heurts entre la police et des manifestants anti-G20 à Hambourg , le 6 juillet 2017 en Allemagne / © AFP / Odd ANDERSEN

Des heurts ont éclaté jeudi soir entre plusieurs milliers de manifestants anti-G20 et la police, qui a décidé de disperser la foule au moyen de gaz lacrymogène et de canons à eau, ont constaté les journalistes de l’AFP.

La police a chargé le cortège de 12.000 personnes pour en faire partir plusieurs centaines d’extrémistes encagoulés et habillés de noir et des affrontements ont éclaté dans la foulée.

Plusieurs personnes ont été blessées et d’autres interpellées par les forces de l’ordre, selon des images de la télévision allemande.

Bouteilles, pierres et pétards ont été jetés sur les policiers qui ont riposté en déployant leurs canons à eau. La police a ajouté que son porte-parole avait été agressé par des protestataires, alors qu’il accordait une interview et a dû se réfugier dans un véhicule de pompiers.

Les manifestants, réunis sous les slogans « Welcome to Hell » (Bienvenue en enfer) ou encore « Smash G20 » (pulvérisez le G20), ont été stoppés par la police au bout de seulement 300 mètres de parcours. Ils étaient partis du « quartier des poissons », près de l’Elbe et se dirigeaient vers le centre des congrès où le sommet se tiendra vendredi et samedi.

Au bout d’un peu plus d’une heure, la police a décidé de mettre fin à la manifestation et entrepris de disperser la foule. Plusieurs milliers de personnes restaient toutefois aux abords des lieux des heurts vers 18H30 GMT.

La police s’est justifiée en disant avoir demandé aux manifestants les plus extrémistes, qui défilaient encagoulés et vêtus de noir, de découvrir leur visage. Ce qu’ils n’ont pas fait.

Ce rassemblement à l’initiative d’une « alliance autonome et anticapitaliste », promettait d’être l’un des plus musclés en marge du sommet.

La police, sur les dents depuis plusieurs jours, redoute une escalade des tensions, Hambourg étant réputé être un bastion de la contestation violente.

Selon les autorités, jusqu’à 100.000 manifestants devraient battre le pavé sur plusieurs jours.

Une autre grande manifestation à l’initiative de la mouvance d’extrême gauche est prévue samedi en fin de matinée.

Quelque 20.000 policiers venus de toute l’Allemagne ont été déployés dans la grande cité portuaire à l’occasion du sommet face aux risques d’attentat et de débordement des manifestations anti-G20.

Romandie.com avec(©AFP / 06 juillet 2017 20h47)                

Allemagne: Hambourg redoute une manifestation violente avant le G20

juillet 6, 2017

Des manifestants arrivent par le train spécial G20 à la gare de Hambourg, le 6 juillet 2017 en Allemagne / © dpa/AFP / Daniel Bockwoldt

La ville allemande de Hambourg, placée sous haute sécurité, redoutait jeudi des violences en marge d’une manifestation d’opposants prévue en soirée, à la veille d’un sommet des dirigeants du G20.

Un défilé à haut risque selon les autorités est organisé à l’initiative d’une « alliance autonome et anti-capitaliste » avec pour mot d’ordre « Welcome to Hell » (« Bienvenue en enfer »). Il pourrait réunir 10.000 participants, selon les organisateurs.

Quelque 8.000 extrémistes de gauche potentiellement prêts à en découdre avec la police pourraient se mêler au cortège, ont prévenu les autorités.

Il doit s’élancer à 19h00 (17h00 GMT) du Marché aux poissons, près de l’Elbe, pour rejoindre une place située à seulement 300 mètres du centre de congrès où se tiendra le G20 vendredi et samedi.

« C’est un défi que la police de Hambourg n’a encore jamais eu à surmonter dans cette ampleur », a jugé le ministre de l’Intérieur de la Ville-Etat de Hambourg, Andy Grote.

Un millier d’activistes étrangers, venus principalement de Scandinavie et d’Italie, ont également fait le déplacement à Hambourg, selon M. Grote.

Quelque 20.000 policiers venus de toute l’Allemagne sont déployés dans cette grande cité portuaire.

La police, déployée en masse dans tout le centre-ville, a enjoint les habitants d’utiliser les transports en commun en raison d’importantes restrictions de circulation dans le centre-ville.

Avec 28 hélicoptères, 185 chiens et 3.000 véhicules, les policiers sont chargés d’assurer la sécurité d’un sommet qui réunira vendredi et samedi les dirigeants des vingt pays les plus riches de la planète, dont Angela Merkel, Donald Trump, Vladimir Poutine et Xi Jinping.

Très surveillée en raison des attentats islamistes qui ont frappé l’Europe depuis 2015, cette réunion s’annonce en outre comme un défi pour la police face à la forte mobilisation attendue des anti-G20, qui depuis des semaines promettent de bloquer les travaux des dirigeants.

Vendredi, ils entendent d’ailleurs empêcher l’accès au centre des congrès des chefs d’Etat et de gouvernement.

De gros blocs de béton et des barrières de métal ont été déployés tout autour du centre de congrès.

– Démonstration de force –

Mercredi soir, environ 11.000 personnes ont défilé dans le centre-ville au son de la musique techno. Deux personnes ont été brièvement interpellées.

Une marche de « zombies », réunissant plusieurs centaines de personnes le corps entièrement recouvert de terre glaise grise, pour dénoncer la déshumanisation des peuples face à la mondialisation, a aussi eu lieu.

Des manifestants ont en outre eu l’autorisation de planter leurs tentes dans deux parcs de la ville pour la nuit.

Jeudi matin, huit voitures de luxe ont brûlé chez un concessionnaire Porsche, mais aucune revendication n’a été retrouvée et la police enquête sur un éventuel lien avec le sommet.

Selon les autorités, jusqu’à 100.000 manifestants devraient battre le pavé sur plusieurs jours. Plus de 30 rassemblements de protestation sont prévus.

– Black blocs –

Les autorités craignent tout particulièrement la présence de milliers de +Black blocs+, ces groupuscules de militants anarchistes ou autonomes.

Dissimulés sous des cagoules ou des masques, ils apparaissent tout à coup dans les cortèges pour en découdre avec la police.

Les inquiétudes sont d’autant plus vives que Hambourg est un bastion de la contestation violente.

Une autre grande manifestation à l’initiative de la mouvance d’extrême-gauche est prévue samedi en fin de matinée.

Les protestataires jugent « la démocratie à Hambourg en danger » avec un tel déploiement policier.

Une large banderole s’affichait à l’entrée d’un célèbre théâtre de la ville: « La protestation n’est pas un crime! » et détournait l’un des slogans de Donald Trump en « Make democracy great again ».

Des voix, parmi lesquelles Amnesty International, s’indignent de voir Hambourg se transformer en « forteresse » avec interdiction des manifestations sur une zone de 38 km2, soit pratiquement tout le centre ville.

Certains critiquent le fait qu’une grande ville ait été choisie pour accueillir un tel sommet, et non un endroit éloigné des zones urbaines comme c’est souvent le cas.

Mais les autorités allemandes ont affirmé vouloir envoyer un signal de transparence, à l’heure où les dirigeants politiques font face à une grande défiance des populations.

Romandie.com avec(©AFP / 06 juillet 2017 16h08)                

Première rencontre Trump-Poutine vendredi à Hambourg

juillet 4, 2017

Les présidents russe Vladimir Poutine (d) et américain Donald Trump (g) vont se rencontrer vendredi à Hambourg (Allemagne), en marge du G20, annonce un conseiller du Kremlin. / © AFP/Archives / DON EMMERT, Natalia KOLESNIKOVA

La toute première rencontre entre les présidents russe Vladimir Poutine et américain Donald Trump se déroulera vendredi à Hambourg (Allemagne), en marge du G20, a annoncé mardi le conseiller du Kremlin Iouri Ouchakov cité par les agences russes.

« Il y a un accord sur le sept » juillet, a déclaré M. Ouchakov en réponse à une question sur la date de la toute première rencontre entre les deux chefs d’Etat.

Le principe d’une rencontre avait été acté la semaine dernière par la Maison Blanche sans précision sur son calendrier.

Le général H.R. McMaster, conseiller à la Sécurité nationale, avait alors souligné que Donald Trump souhaitait une relation « plus constructive » avec la Russie et que l’un des objectifs du déplacement du président américain en Europe était de mettre en place « une approche commune face à la Russie » et « répondre au comportement déstabilisateur » de la puissance russe.

Pendant la campagne électorale, Donald Trump avait qualifié Vladimir Poutine d' »homme brillant et plein de talent », mais les deux hommes ne se sont jamais rencontrés.

En fait, les relations entre la Russie et les Etats-Unis sont au plus bas depuis le renforcement par Washington de sanctions contre Moscou pour son rôle dans la crise ukrainienne.

Les Etats-Unis se sont également opposés à Moscou en lançant une frappe punitive contre l’armée syrienne après l’attaque chimique présumée de Khan Cheikhoun, en avril. En réponse, la Russie avait brièvement interrompu la coordination militaire avec les Etats-Unis en Syrie pour éviter des incidents entre les forces des deux pays.

Vladimir Poutine avait jugé quelques jours plus tard lors d’un entretien avec la presse russe, que les relations entre la Russie et les Etats-Unis s’étaient « dégradées » depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.

Les promesses du président américain de normaliser les relations entre Moscou et Washington se sont également heurtées aux accusations de collusion entre la Russie et des membres de l’équipe de campagne de Donald Trump.

En dépit des tensions avec Moscou, le président américain a toujours semblé retenir ses critiques à l’encontre du président russe. Il n’a notamment jamais clairement accepté les conclusions des agences de renseignement américaines selon lesquelles la Russie s’est rendue coupable d’ingérences dans l’élection présidentielle de novembre 2016.

Romandie.com avec (©AFP / 04 juillet 2017 15h53)                

Allemagne: au moins 10.000 manifestants anti-G20 à Hambourg

juillet 2, 2017

« Pas de paradis fiscaux pour les super riches », lit-on sur une banderole déployée lors d’une manifestation d’ONG contre le G20 à Hambourg le 2 juillet 2017 / © AFP / John MACDOUGALL

Au moins une dizaine de milliers de personnes, selon la police et les organisateurs, se sont rassemblées dans le calme dimanche à Hambourg (nord de l’Allemagne) pour protester contre le sommet du G20 prévu vendredi et samedi dans la ville hanséatique.

Pour cette première grosse manifestation des opposants au G20 qui en prévoient au total une trentaine sur toute la semaine, la police a comptabilisé environ « 10.000 personnes », selon un porte-parole.

Les organisateurs, qui tablaient vendredi sur « plusieurs dizaines de milliers de personnes », ont eux parlé d’une mobilisation « très supérieure » à 10.000, selon leurs chiffres provisoires.

Le rassemblement est « totalement pacifique », a indiqué un porte-parole de la police à l’AFP.

Dans une ambiance plutôt familiale et sous la pluie, les manifestants se sont rassemblés en fin de matinée devant la mairie de Hambourg où plusieurs prises de parole ont eu lieu pour réclamer « une autre politique », appeler au respect de l’environnement ou critiquer le président américain Donald Trump.

En parallèle, des manifestants ont également remonté l’Alster, la rivière qui arrose Hambourg, sur des canoës ou de petites embarcations.

Dans le port de Hambourg, des militants de Greenpeace ont également manifesté devant un cargo chargé de charbon pour réclamer l’arrêt du charbon dans la production d’électricité, a indiqué l’ONG.

Les chefs d’Etats des 20 plus grands pays émergents et industrialisés se réunissent vendredi et samedi sous haute protection à Hambourg, où de nombreuses manifestations anti-G20 sont attendues.

Au total, les organisateurs attendent sur plusieurs jours plus de 100.000 manifestants.

Les autorités allemandes redoutent que des violences n’éclatent du fait de la présence d’extrémistes de gauche. Le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière a ainsi estimé dimanche dans l’édition dominicale de Bild leur nombre à « plus de 8.000 ».

La police criminelle allemande (BKA) craint également que plusieurs infrastructures ne soient la cible de dégradations et s’attend aussi à de multiples actions destinées à perturber le G20, affirme dimanche le journal Die Welt, citant un document interne au BKA.

« La violence (…) doit être étouffée dans l’oeuf », a prévenu M. de Maizière dans Bild. « La liberté de rassemblement n’est valable que pour les manifestation pacifiques », a-t-il encore insisté.

Environ 15.000 policiers vont être déployés pour assurer la sécurité du sommet, auxquels vont s’ajouter 3.800 policiers fédéraux chargés de surveiller l’aéroport et les trains.

Romandie.com avec(©AFP / 02 juillet 2017 14h39)                

Russie: Moscou « part du principe » que la rencontre Trump-Poutine aura lieu au G20 (Lavrov)

juin 28, 2017

Moscou – Moscou « part du principe » que la première rencontre entre les présidents russe Vladimir Poutine et américain Donald Trump aura lieu lors du G20 les 7 et 8 juillet à Hambourg (Allemagne), a annoncé mercredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

« Nous partons du principe que la rencontre se tiendra, étant donné que les deux présidents seront en même temps dans la même ville, le même bâtiment, la même salle et il ne serait pas normal qu’ils ne se parlent pas », a déclaré le ministre russe, lors d’une conférence de presse avec son homologue allemand Sigmar Gabriel.

Si cette rencontre a lieu, les présidents discuteront de « plusieurs questions », a-t-il ajouté, précisant qu’elles ne porteront pas uniquement sur les conflits syrien et ukrainien.

« Avant tout, il faut atteindre une normalisation du dialogue, pour que le dialogue s’appuie sur les intérêts vitaux de la Russie et des Etats-Unis », a-t-il estimé.

Le ministre n’a pas précisé le format de la rencontre, rappelant néanmoins que le G20 était souvent le lieu de rencontres « en marge » du sommet.

Le chef de la diplomatie allemande a salué l’éventualité de cette rencontre.

Vladimir Poutine et Donald Trump ne se sont pour l’heure pas rencontrés, malgré les promesses électorales du président américain de normalisation des relations entre Moscou et Washington.

Fin mars, M. Poutine s’était dit prêt à rencontrer M. Trump au G20, sans que la tenue de cette rencontre soit jamais confirmée par l’une des deux capitales.

Les tensions entre les Etats-Unis et la Russie sont montées d’un cran après les menaces de représailles lancées lundi par la Maison blanche contre le régime syrien, que Washington accuse de préparer une attaque chimique.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a jugé mardi ces menaces « inadmissibles ».

Si elles sont mises à exécution, la Russie, principal soutien de Damas, « réagira dignement, en proportion avec la situation », a déclaré mercredi Sergueï Lavrov.

Ces menaces de Washington interviennent après l’attaque chimique de Khan Cheikhoun le 4 avril, qui avait provoqué l’indignation à travers le monde. De nombreux pays, notamment occidentaux, avaient accusé le régime syrien d’en être responsable, ce que Bachar al-Assad avait démenti.

Provoquant la colère de Moscou, les Etats-Unis avaient riposté aux événements de Khan Cheikhoun dans la nuit du 6 au 7 avril, en tirant 59 missiles de croisière Tomahawk depuis deux navires américains en Méditerranée vers la base aérienne des forces syriennes d’Al-Chaayrate, près de Homs (centre).

Romandie.com avec(©AFP / 28 juin 2017 19h29)                                            

Première audience à Hambourg pour délimiter la frontière maritime Ghana-Côte d’Ivoire

février 6, 2017

Francfort – Une série d’audiences publiques destinées à délimiter la frontière maritime entre le Ghana et la Côte d’Ivoire s’est ouverte lundi à Hambourg (nord de l’Allemagne) devant le Tribunal international du droit de la mer (TIDM).

Les débats, qui ont commencé à 09H00 GMT avec le premier tour de plaidoiries du Ghana, se poursuivront jusqu’au 16 février, selon le calendrier publié par le TIDM.

Un décision est attendue « en cours d’année », a précisé à l’AFP un porte-parole du tribunal, sans toutefois donner de date précise.

Le Ghana et la Côte d’Ivoire, respectivement deuxième et troisième économies d’Afrique de l’ouest, se divisent sur le tracé de leur frontière maritime, qui traverse un gisement de pétrole offshore que les deux voisins souhaitent exploiter. Le Ghana préconise l’équidistance tandis que la Côte d’Ivoire opte pour la bissectrice.

La partie ghanéenne fait valoir que Ghana et Côte d’Ivoire « ont mutuellement reconnu, respecté et fait application d’une frontière maritime commune, et ce pendant plus de 50 ans. Cette frontière suit une ligne d’équidistance », a déclaré un membre du tribunal chargé de rappeler les arguments respectifs des deux pays.

De son côté, la Côte d’Ivoire rejette cette approche et demande au tribunal de reconnaître que les « activités unilatérales du Ghana dans les zones maritimes ivoiriennes sont une violation de ses droits souverains exclusifs » dans la zone visée.

Malgré ces désaccords, « les relations entre le Ghana et la Côte d’Ivoire restent cordiales », a toutefois précisé durant cette audience la ministre ghanéenne de la justice Gloria Akuffo.

Dès 2010, le Ghana s’est lancé dans la production de pétrole à grande échelle et a commencé à exploiter des ressources pétrolières à partir de gisements offshore, considérés comme les plus importants découverts en Afrique de l’Ouest depuis 10 ans, à la limite avec la Côte d’Ivoire.

De son côté, la Côte d’Ivoire, qui produit quelque 45.000 barils par jour et ambitionne d’atteindre le cap de 200.000 d’ici 2020, encourage les compagnies pétrolières à prospecter dans ses eaux dans l’espoir qu’elles y découvrent des réserves aussi riches que celles trouvées au large du Ghana.

La Côte d’Ivoire avait réclamé début 2015 auprès du tribunal la suspension par le Ghana « de toutes opérations d’exploration et d’exploitation pétrolières » dans une zone offshore que les deux pays se disputent.

Le TIDM avait ordonné en avril de la même année au Ghana de limiter son activité pétrolière dans cette zone dans l’attente d’un jugement sur le fond.

Romandie.com avec(©AFP / 06 février 2017 12h46)

Incendie dans un journal allemand qui a publié des caricatures

janvier 11, 2015

L’immeuble du quotidien allemand « Hamburger Morgenpost » a été visé par un incendie volontaire dans la nuit de samedi à dimanche à Hambourg. Deux suspects ont été arrêtés, a annoncé la police. Personne n’a été blessé.

Comme de nombreux autres journaux allemands, le tabloïd de Hambourg avait reproduit des caricatures du prophète Mahomet publiées par « Charlie Hebdo » après l’attentat perpétré mercredi contre l’hebdomadaire satirique français.

Un engin incendiaire (au moins), ainsi que des pierres ont été lancés dans la salle des archives du journal, a précisé une porte-parole de la police. Quelques documents ont été brûlés.

Deux suspects ont été interpellés près du lieu du sinistre en raison de leur comportement étrange, a ajouté la porte-parole. Selon le site internet du « Hamburger Morgenpost », personne ne se trouvait à l’intérieur des locaux au moment de l’attaque.

Le lien entre ces faits et la publication des caricatures de « Charlie Hebdo » reste à démontrer, précise le journal. L’enquête a été confiée à la sécurité d’Etat.

Conversations interceptées
« Je suis très inquiet de voir des gens très bien entraînés commettre des actes comme ceux de Paris, de Bruxelles, en Australie ou au Canada », a dit au « Bild am Sonntag » le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maiziere. Il a ajouté qu’environ 260 personnes étaient considérées comme des islamistes dangereux en Allemagne.

Selon « Bild am Sonntag », les services de renseignement américains ont intercepté des conversations entre des responsables de l’Etat islamique évoquant les attaques à Paris comme « un début » seulement.

Romandie.com