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France-Présidentielle : un premier sondage donne Éric Zemmour à 10 %

septembre 14, 2021

Le polémiste, qui n’a pas déclaré sa candidature, rassemblerait plus de voix qu’Anne Hidalgo ou Yannick Jadot, selon le baromètre Harris Interactive.

Malgre l'activation de ses soutiens depuis plusieurs mois, Eric Zemmour n'a pas encore declare sa candidature a la presidentielle.
Malgré l’activation de ses soutiens depuis plusieurs mois, Éric Zemmour n’a pas encore déclaré sa candidature à la présidentielle.© LUDOVIC MARIN / AFP

Il n’est même pas encore candidat, mais il continue de progresser dans les sondages. Éric Zemmour pourrait obtenir 10 % des suffrages s’il se présentait à l’élection présidentielle en avril prochain, selon le baromètre Harris Interactive pour Challenges en kiosque ce jeudi 16 septembre, révélé par un soutien du polémiste sur Twitter.Testé dans un scénario où la candidature de droite serait portée par Xavier Bertrand, il gagne trois points par rapport au précédent sondage, la semaine passée.

Face à lui, la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, rassemblerait 19 % des voix dans l’hypothèse où Éric Zemmour est candidat – 22 % s’il ne l’est pas – et se qualifierait ainsi pour le second tour. Le président sortant Emmanuel Macron est toujours en tête avec 23 % des intentions de vote.

Toujours dans un scénario Bertrand à droite et Zemmour candidat, Jean-Luc Mélenchon récolterait 11 % des suffrages et Anne Hidalgo, déclarée ce week-end, seulement 7 %, soit moins que le polémiste. Yannick Jadot, seul candidat écolo testé – ils sont cinq à s’affronter lors de la primaire en septembre –, ne parviendrait également à rassembler que 7 % des suffrages.

Première victime de l’essor d’Éric Zemmour, Nicolas Dupont-Aignan, leader de Debout la France, est crédité de 2 % contre 5 % dans tous les autres scénarios sans le polémiste. Celui-ci chiperait un point à Xavier Bertrand et un autre à Emmanuel Macron. À noter, sans surprise, que sa candidature ne fait pas varier les intentions de vote pour les candidats de gauche.

Il n’aura fallu qu’un été pour qu’Eric Zemmour, testé à 5 % le 16 juin par « Le Point » et l’Ifop pour doubler son étiage et le mettre à quelques encablures de vieux routiers de la politique et du suffrage universel comme Jean-Luc Mélenchon (11 %) et Xavier Bertrand (14 %).

Challenges précise qu’Eric Zemmour « réunit sur son nom 18 % des électeurs de François Fillon en 2017, en progression de 11 points par rapport à juillet, contre seulement 13 % des électeurs de Marine Le Pen en 2017, en progression de 4 points par rapport à juillet. Conséquence: dans le scénario d’une candidature d’Eric Zemmour, Xavier Bertrand perd un point en une semaine (de 15 % à 14 %) ». 

Enquête Harris Interactive pour Challenges réalisée en ligne du 10 au 13 septembre auprès d’un échantillon de 1 340 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 1 063 inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur entre 1,4 et 3,1 points.

Par Le Point avec Thibaut Déléaz

Ségolène Royal au gouvernement ? Les Français disent non

janvier 5, 2013

« On m’avait proposé d’être garde des Sceaux »

Que va devenir Ségolène Royal ? L’ex du président de la République va-t-elle entrer au gouvernement ou restera-t-elle sur la touche ? La présidente de la région Poitou-Charentes semble motivée par de nouveaux défis.

Un score décevant à la primaire socialiste en octobre 2011 (7% et une quatrième place derrière François Hollande, Martine Aubry et Arnaud Montebourg), une défaite aux législatives face à Olivier Falorni et une vie privée épluchée et détaillée dans des livres après le tweet assassin de Valérie Trierweiler, les derniers mois de Ségolène Royal n’ont pas été faciles faciles.
« Vous savez, après les élections législatives, j’aurais pu tout arrêter. J’ai au contraire décidé de poursuivre ma carrière politique, a-t-elle confié à nos confrères de VSD. Alors évidemment, si l’on juge utile que je rentre dans le dispositif gouvernemental, j’accepterai avec plaisir de servir mon pays. […] Je suis une femme d’action, je n’ai jamais caché mes ambitions, j’agis toujours en totale transparence, j’ai acquis compétence et expérience et je souhaite servir mon pays. Au risque de vous paraître immodeste, je considère que j’ai beaucoup de choses à apporter. »

Et elle n’est pas la seule. Pendant la trêve de Noël, ses plus fidèles lieutenants se sont succédé aux micros des grandes stations de radio et de télévision pour témoigner de leur soutien à la candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2007. « Il n’y aura pas de réussite du quinquennat sans Ségolène Royal », a par exemple assuré Guillaume Garot, ministre délégué à l’agroalimentaire sur BFM.

Ce n’est pourtant pas l’avis des Français. À en croire un sondage Harris Interactive (réalisé auprès de 1 659 personnes entre le 27 et 31 décembre 2012) pour Grazia, 63% d’entre eux ne sont pas favorables à ce que Ségo devienne ministre du gouvernement. Et seulement trois Français sur dix sont plutôt pour. Dans ce cas, 32% des votants jugent qu’elle serait plus efficace dans un ministère tourné vers la famille, un poste qu’elle a déjà occupé dans le gouvernement Jospin, de 2000 à 2002.

Elle aura peut-être le temps d’essayer de faire changer les mentalités. « L’échéance politique normale pour un remaniement se situe après le scrutin municipal de 2014. Avant, je n’en vois ni l’utilité, ni la justification, a-t-elle avoué. Mais ça n’est pas moi qui décide. Quant à la chancellerie, la rumeur vient sans doute du fait que l’on m’avait proposé d’être garde des Sceaux. J’ai refusé parce que j’avais dit que je serai candidate à la présidence de l’Assemblée nationale. J’aurais dû accepter, le fait d’être ministre m’aurait aidée à gagner l’élection législative. »

Toujours est-il que la perspective du trio Hollande – Royal – Trierweiler n’enchante personne. « C’est le triangle des Bermudes, personne ne sait comment le traverser sans encombre, a résumé un conseiller de l’Elysée. Disons que la question ne se pose pas maintenant. » Au plus tard l’année prochaine peut-être ?

Voici.fr par M-A.K.

Les Français préfèreraient que Nicolas Sarkozy soient président

octobre 8, 2012

PARIS (Reuters) – Cinq mois après avoir élu François Hollande, les Français sont aujourd’hui plus nombreux à dire qu’ils préfèreraient avoir Nicolas Sarkozy comme président, selon un sondage Harris Interactive pour Marianne diffusé lundi.

Près d’une personne sur deux (49%) dit qu’elle souhaiterait voir Nicolas Sarkozy présider la France, son successeur socialiste ne recueillant que 46% des suffrages et 5% ne se prononçant pas.

François Hollande a été élu le 6 mai avec 51,62% des voix contre 48,38% pour le président sortant.

Les électorats de la présidentielle sont relativement stables, une grande majorité de ceux ayant voté pour l’un ou l’autre candidat campant sur leurs positions

Ce sont les personnes qui se sont abstenues ou ont voté blanc ou nul lors du second tour de la présidentielle qui font aujourd’hui peser la balance en faveur de Nicolas Sarkozy, notent les auteurs de l’étude.

En effet, 51% d’entre elles déclarent qu’elles souhaiteraient voir l’ancien président UMP diriger le pays actuellement, contre 31% qui préfèrent François Hollande.

Ce sondage paraît alors que les cotes de popularité de François Hollande et de son Premier ministre Jean-Marc Ayrault ne cessent de s’éroder.

Le chef de l’Etat ne recueille ainsi que 42% d’opinions favorables (-4) contre 49% d’insatisfaits (+9), dans le baromètre d’octobre d’Opinionway paru lundi dans Metro. Quant au chef du gouvernement, il plonge à 40% d’opinions positives (-6) contre 45% de mécontents (+12). L’enquête Harris Interactive intervient alors que le scénario d’un retour de Nicolas Sarkozy à l’avant-scène politique continue de peser sur la bataille pour la présidence de l’UMP qui oppose François Fillon à Jean-François Copé et dont l’ancien président devient l’arbitre officieux.

Le sondage Harris Interactive a été réalisé en ligne du 1er au 3 octobre auprès d’un échantillon de 1.397 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.

Reuters