Posts Tagged ‘Harvey Weinstein’

Des célébrités touchées par le Covid-19

mars 23, 2020

Le monde de la musique

Placido Domingo

Le célèbre ténor espagnol de 79 ans Placido Domingo a contracté la maladie le 22 mars

David Bryan

La claviériste du groupe rock Bon Jovi, David Bryan, est infectée au virus depuis le 21 mars

Donovan Mitchell

Un second joueur du Jazz de Utah Donovan Mitchell a aussi été déclaré infecté à la COVID-19.

Lenni-Kim

Le chanteur québécois Lenni-Kim, rendu populaire à la suite de sa participation à «The Voice Kids» en France en 2015, est atteint du coronavirus.

Mwana FA

Le populaire rappeur de la Tanzanie Mwana FA, de son vrai nom Khamis Mwinjuma, a partagé une vidéo sur Instagram annonçant sa contagion à la COVID-19.

Charlotte Lawrence

La chanteuse Charlotte Lawrence (Joke’s On You) a annoncé sur les réseaux sociaux avoir contracté le coronavirus.Le monde du cinéma

Indira Varma

L’actrice britannique Indira Varma est la seconde vedette de la série télé «Game of Thrones» à être atteinte du coronavirus.

Harvey Weinstein

Le tristement célèbre ex-producteur de cinéma Harvey Weinstein, incarcéré à New York dans l’affaire #Metoo, a testé positif le 22 mars à la COVID-19.

Debi Mazar

L’actrice Debi Mazar (Entourage, Younger) a annoncé être infectée à la COVID-19 le 21 mars.

Linda Lusardi

L’actrice anglaise Linda Lusardi (Loose Women) et son mari Sam Kane ont annoncé être atteints du coronavirus.

Rachel Matthews

L’actrice Rachel Matthews, qui prête sa voix à Honeymaren dans le film «Frozen 2» a annoncé avoir contracté le virus et être en quarantaine.

Kristofer Hivju

L’acteur norvégien Kristofer Hivju (Games of Thrones, The Witcher) est lui aussi atteint de la maladie.

Idris Elba

L’acteur anglais Idris Elba (Luther, Hobbs & Shaw) a annoncé sur Twitter qu’il avait été testé positif à la COVID-19.

Tom Hanks et Rita Wilson

L’acteur Tom Hanks et sa femme, Rita Wilson, sont tous deux porteurs du virus. Le couple se trouvait en Australie pour un film lorsqu’il a annoncé la nouvelle.

Daniel Dae Kim

La vedette des séries télé «Hawaii Five‑0» et «Lost» Daniel Dae Kim est aussi atteint de la maladie. Il se trouvait à New York pour un tournage lorsqu’il a été diagnostiqué porteur du virus.

Colton Underwood

L’ancienne vedette de «Bachelor», l’Américain Colton Underwood a annoncé le 20 mars souffrir de la COVID-19.

Olga Kurylenko

La Bond girl Olga Kurylenko a été testée positif au virus. Elle jouait le rôle de Camille Montes dans le film «Quantum of Solace».

 

Le monde du sport

Marcus Smart

Le joueur des Celtics de Boston de la NBA Marcus Smart est atteint du virus. C’est le premier joueur de cette équipe.

Kevin Durant

La star du basketball de la NBA Kevin Durant des Nets de Brooklyn est atteinte du virus. Trois autres joueurs de l’équipe seraient aussi malades.

Rudy Gobert

Le Français Rudy Gobert du Jazz de Utah de la NBA a été le premier joueur de la ligue à recevoir un diagnostic positif à la COVID-19.

Sean Payton

L’entraîneur des Saints de La Nouvelle-Orléans de la NFL Sean Payton est le premier de ce circuit à être porteur de la COVID-19.

Dmitry Strakhov

Le Russe Dmitry Strakhov roulant pour l’équipe de cyclisme Gazprom–RusVelo a été testé positif au coronavirus.

Fernando Gaviria

Le cycliste colombien Fernando Gaviria, évoluant pour l’équipe Emirates dans le tour des Émirats arabes unis est aussi atteint du virus.

Blaise Matuidi

Le footballeur français Blaise Matuidi, champion du monde avec l’équipe de France en 2018, évoluant avec la Juventus en Italie est atteint de la COVID-19

Daniele Rugani

Daniele Rugani, évoluant pour la Juventus en Série A en Italie, a été testé positif. Tous ses coéquipiers, incluant Cristiano Ronaldo, sont en quarantaine.

Paulo Dybala

Footballeur de la Juventus, l’Italien Paulo Dybala est lui aussi aux prises avec le coronavirus

Christian Wood

Christian Wood est le premier joueur des Pistons de Détroit a avoir attrapé le coronavirus.

Ezequiel Garay

Le footballeur argentin Ezequiel Garay, qui évolue à Valance en Espagne est devenu le premier joueur de la Liga a être infecté.

Mikel Arteta

L’entraineur d’Arsenal en Premier League du football anglais, Mikel Arteta, est atteint du virus. C’était le premier cas dans cette ligue

Callum Hudson-Odoi

Le jeune joueur de Chelsea en Premier League anglaise, Callum Hudson-Odoi, a été déclaré positif à la COVID-19.Le monde de la politique et de la de la royauté

 

Le monde de la politique et de la de la royauté

 

Begona Gomez

Begona Gomez, la femme du premier ministre espagnol Pedro Sanchez, a contracté la COVID-19.

Sophie Grégoire-Trudeau

Sophie Grégoire est porteuse du virus depuis qu’elle est rentrée d’Angleterre. Le premier ministre canadien Justin Trudeau, sa femme et leurs enfants sont en quarantaine.

Prince Albert II

Le Prince Albert II, qui règne sur la Principauté de Monaco, est atteint. Le monarque de 62 ans travaille confiné dans sa résidence.

Charles de Habsbourg-Lorraine

Charles de Habsbourg-Lorraine, prétendant aux trônes d’Autriche et de Hongrie, souffre du coronavirus depuis le 17 mars.

Avec Buzznews

États-Unis: Harvey Weinstein condamné à 23 ans de prison pour viol et agression sexuelle

mars 11, 2020

Harvey Weinstein arrivant au tribunal pénal de Manhattan le 23 janvier 2020, à New York.

Harvey Weinstein arrivant au tribunal pénal de Manhattan le 23 janvier 2020, à New York. TIMOTHY A. CLARY / AFP

Celui qui fut le producteur indépendant le plus puissant du monde encourait jusqu’à 29 ans de prison pour les deux chefs d’accusation dont il a été reconnu coupable.

Harvey Weinstein, reconnu coupable de viol et d’agression sexuelle, a été condamné ce mercredi à 23 ans de prison par le tribunal pénal de Manhattan, un moment très attendu par les victimes du producteur de cinéma

La sentence prononcée par le juge de Manhattan James Burke est proche du maximum prévu, soit 29 ans, pour les deux chefs d’accusation dont Harvey Weinstein avait été déclaré coupable le 24 février. Les avocats de l’ancien magnat d’Hollywood avaient demandé au juge James Burke une peine de cinq ans, soit le minimum légal selon les textes de l’Etat de New York. « Compte tenu de son âge [67 ans] », avaient-ils écrit, « toute peine supérieure au minimum légal […] équivaudrait à une condamnation à perpétuité ».

Il se dit victime de #MeToo

Les avocats avaient fait valoir que, depuis octobre 2017, leur client avait perdu sa femme, qui l’a quitté, son emploi, sa société (The Weinstein Company) et faisait encore face à des manifestations d’hostilité constantes. La défense avait mentionné aussi ses deux jeunes enfants, de 6 et 9 ans. « Il se pourrait que je ne revoie jamais mes enfants », a dit mercredi Harvey Weinstein, qui s’exprimait pour la première fois depuis le début du procès.
Durant son allocution, il s’est présenté en victime du mouvement #MeToo. « J’étais le premier exemple et maintenant, il y a des milliers d’hommes accusés ». « Je suis inquiet pour ce pays », a-t-il expliqué.

En face, il y avait les victimes, les six femmes à avoir témoigné au procès, qui se tenaient côte à côte au premier rang, une image marquante de ce procès. Deux d’entre elles, Mimi Haleyi et Jessica Mann, dont l’agression a mené à la condamnation d’Harvey Weinstein, se sont adressées au juge avant qu’il n’annonce sa décision.

« L’incident avec Harvey Weinstein a changé le cours de ma vie », a expliqué Mimi Haleyi, qui a dû s’interrompre, en pleurs, avant de reprendre son allocution. « Il a détruit une partie de moi. » « J’espère que [la peine] sera suffisamment longue pour qu’il prenne conscience de ce qu’il a fait, à moi et à d’autres, et se repente vraiment », a conclu l’ancienne assistante de production, agressée sexuellement par le producteur en 2006.

Weinstein fera appel

La procureure Joan Illuzzi-Orbon, qui a mené l’accusation durant le procès, n’avait pas demandé de peine précise, sollicitant du juge une peine qui reflète « la gravité des crimes du condamné, son absence totale de remords (…) et la nécessité de le dissuader, lui et d’autres, de commettre de nouveaux crimes ». Harvey Weinstein n’a jamais reconnu publiquement autre chose que des relations consenties avec les femmes qui l’accusent et, de fait, n’a exprimé aucun remord ni présenté d’excuses.

Les avocats d’Harvey Weinstein ont déjà indiqué que leur client ferait appel de la condamnation, ce qui ne l’empêchera pas d’être placé immédiatement en détention.

Nul ne sait, pour l’instant, dans quelle prison de l’Etat de New York le co-fondateur du studio Miramax purgera sa peine, mais sans doute pas à la tristement célèbre Rikers Island, où il est incarcéré actuellement, et plutôt destinée aux accusés en attente de procès.

Pour le mouvement #MeToo, que l’affaire Weinstein a fait naître, la victoire est déjà certaine. Elle s’est jouée avec le verdict de culpabilité, même si le jury l’a disculpé de trois des cinq chefs d’accusation, les plus sérieux. Harvey Weinstein doit encore répondre d’une autre inculpation pour deux agressions sexuelles à Los Angeles, annoncée début janvier.

Par Lexpress.fr avec AFP

États-Unis: Harvey Weinstein reconnu coupable d’agression sexuelle et de viol

février 24, 2020

À l’issue d’un procès ultra-médiatisé à New York, le producteur de cinéma a été acquitté des accusations de comportement sexuel «prédateur».

Harvey Weinstein, arrivant diminué à son procès, se tenant à un déambulateur.
Harvey Weinstein, arrivant diminué à son procès, se tenant à un déambulateur. SPENCER PLATT / AFP

Le célèbre producteur de cinéma Harvey Weinstein, âgé de 67 ans, a été reconnu coupable d’agression sexuelle et de viol à l’issue d’un premier procès à New York. Le jury de sept hommes et cinq femmes a rendu son verdict après cinq jours de délibérations, et un mois d’un procès ultra-médiatisé, emblématique du mouvement #MeToo. Il risque 25 ans de prison.

Le producteur avait plaidé non coupable pour le viol de deux femmes, l’un commis en 2003, l’autre en 2006. Il a été disculpé des accusations de comportement sexuel «prédateur» qui lui faisaient risquer la perpétuité.

Un autre procès au pénal attend le producteur à Los Angeles.

Par Le Figaro avec AFP et Reuters

États-Unis: Cinq femmes et sept hommes choisis pour juger Harvey Weinstein

janvier 17, 2020

La composition du jury qui décidera du sort du producteur déchu Harvey Weinstein, accusé d’agression sexuelle et de viol, a été finalisée vendredi, avec cinq femmes et sept hommes sélectionnés dans une atmosphère tendue. A l’issue de deux semaines d’audience au tribunal de Manhattan, qui auront vu passer près de 700 personnes convoquées, le juge d’Etat James Burke a validé les 12 jurés – secondés par trois suppléants – qui décideront de l’issue de ce procès emblématique du mouvement #MeToo.

Le processus de sélection s’est nettement accéléré après que la défense a épuisé les 20 récusations péremptoires (sans justification obligatoire) qui lui étaient allouées. La procureure Joan Illuzzi-Orbon s’est plainte au juge, à plusieurs reprises, que la défense cherchait à écarter systématiquement les jeunes femmes blanches du jury. L’un des avocats de l’accusé, Arthur Aidala, a notamment demandé la mise à l’écart d’une jurée potentielle qui, à 26 ans, était selon lui trop jeune pour appréhender le contexte du dossier.

«Beaucoup des nuances de cette affaire sont liées à la façon dont le monde tournait dans les années 90», a-t-il expliqué, en référence aux accusations visant Harvey Weinstein qui remontent à cette époque. Le choix des deux derniers jurés a déclenché une mini-polémique: la défense a accusé une femme d’avoir omis de mentionner qu’elle allait publier, cet été, un roman qui évoque l’histoire de jeunes femmes cibles de prédateurs sexuels. Le juge l’a tout de même retenue parmi les 12 jurés.

Une «décision aberrante», a indiqué après l’audience aux journalistes l’avocate d’Harvey Weinstein, Donna Rotunno. Dans la foulée, la défense a déposé un recours en annulation du procès, mettant en avant les «incohérences et les mensonges» de cette jurée. Accusé de harcèlement ou d’agression sexuelle par plus de 80 femmes, Harvey Weinstein, ne sera cependant jugé à New York que pour deux faits présumés, une agression sexuelle et un viol.

L’ex-producteur de 67 ans risque la perpétuité en cas de condamnation. Ce procès ultra-médiatisé doit entrer dans le vif du sujet mercredi prochain avec les plaidoiries d’ouverture, et se terminer le 6 mars.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Harvey Weinstein inculpé à Los Angeles pour deux cas d’agression sexuelle

janvier 6, 2020

Alors même que son procès s’est ouvert le 6 janvier à Manhattan, le producteur déchu a été inculpé pour deux nouvelles agressions, perpétrées en 2013 à un jour d’écart.

Harvey Weinstein, ce lundi 6 janvier pour le premier jour de son procès à New York.
Harvey Weinstein, ce lundi 6 janvier pour le premier jour de son procès à New York. STEPHANIE KEITH / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Harvey Weinstein a été inculpé à Los Angeles pour deux cas d’agression sexuelle commis en 2013, ont annoncé lundi les services du procureur, le jour même où le procès du magnat déchu d’Hollywood s’ouvrait à New York.

Harvey Weinstein est accusé d’être entré de force dans la chambre d’hôtel d’une femme pour la violer, le 18 février 2013, puis d’en avoir agressée une autre dans une chambre d’hôtel de Beverly Hills le lendemain, selon un communiqué de la procureure Jackie Lacey transmis à l’AFP. L’identité des deux victimes n’a pas été précisée.

Selon le Los Angeles Time, quatre chefs d’agression sexuelle ont été retenus : viol, relation bucco-génitale forcée, pénétration sexuelle par la force et violences sexuelles par la contrainte.

«Nous croyons que les preuves établiront que l’accusé a utilisé son pouvoir et son influence pour avoir accès à ses victimes puis commettre des crimes violents à leur encontre», a notamment déclaré Mme Lacey, qui «félicite les victimes» pour avoir eu le courage de témoigner.

Le producteur de cinéma, accusé de multiples abus sexuels par des vedettes ou des femmes anonymes, risque jusqu’à 28 ans de prison s’il est condamné en Californie. Les services du procureur ont demandé une caution de cinq millions de dollars.

Entamée voici deux ans à la suite des premières plaintes suscitées par le mouvement #MeToo, l’enquête se poursuit sur les allégations visant Harvey Weinstein à Los Angeles et Beverly Hills notamment.

Par Le Figaro.fr avec AFP

États-Unis: un grand jury confirme l’inculpation de Weinstein pour viol et agression sexuelle

mai 31, 2018

/ © POOL/AFP / Steven Hirsch

Un « grand jury » new-yorkais a validé mercredi l’inculpation de Harvey Weinstein pour un viol et une fellation forcée, une étape supplémentaire vers un éventuel procès pour le producteur déchu.

M. Weinstein, accusé depuis l’automne par près d’une centaine de femmes d’abus sexuels allant du harcèlement au viol, avait été inculpé pour la première fois vendredi par la police new-yorkaise pour un viol présumé commis en 2013 et une fellation forcée sur une actrice en 2004.

Le producteur de 66 ans avait ensuite été présenté à un juge et remis en liberté, moyennant une caution d’un million de dollars, le port d’un bracelet électronique et des déplacements limités aux États de New York et du Connecticut.

Mais les preuves réunies contre lui par le procureur de Manhattan devaient encore être validées par un « grand jury », un panel de jurés qui, selon le système judiciaire américain, doit vérifier que les preuves sont suffisantes pour une inculpation.

C’est ce qui s’est passé mercredi lorsque le panel « a voté pour inculper Harvey Weinstein », a indiqué le procureur de Manhattan, Cyrus Vance, dans un communiqué.

Cette décision « rapproche l’accusé du moment où il devra répondre des crimes dont il est inculpé », a ajouté M. Vance, en rappelant néanmoins que l' »enquête était toujours en cours » et en appelant toute victime potentielle de Weinstein à contacter ses services.

L’avocat de Weinstein, Ben Brafman, avait contesté d’avance la décision du grand jury, qu’il avait dénoncée comme « inévitable » au vu de « la pression politique injuste » pesant sur le procureur pour poursuivre Weinstein. Une pression exercée notamment par le mouvement anti-harcèlement #MeToo, qui a fait chuter des dizaines d’hommes de pouvoir aux États-Unis depuis cet automne.

Brafman avait expliqué plus tôt mercredi qu’Harvey Weinstein ne témoignerait pas devant ce grand jury, faute d’avoir pu préparer correctement son audition.

Ce ténor du barreau new-yorkais reprochait notamment au procureur de ne lui avoir fourni les détails correspondant aux deux accusations que vendredi soir, à la veille d’un long week-end férié aux États-Unis, et d’avoir refusé de reporter la convocation du grand jury.

M. Brafman a aussi jugé le transfert tardif d’informations par le procureur d’autant plus « troublant » que l’accusation de viol émanerait selon lui d' »une femme avec qui M. Weinstein a eu une relation sexuelle consentie pendant 10 ans, qui s’est poursuivie après la plainte de viol pour 2013″.

La police et le procureur n’ont jusqu’ici donné aucune information sur l’identité de cette accusatrice. L’accusation de fellation forcée émane en revanche d’une personnalité qui avait déjà rendu publiques ses allégations, Lucia Evans, aspirante actrice au moment des faits présumés en 2004.

L’acte d’inculpation validé mercredi par le grand jury, très bref, ne donne aucun détail nouveau sur les accusations contre M. Weinstein ou l’identité des victimes.

Il confirme les trois chefs d’accusation retenus vendredi par la police, deux pour viol et un pour agression sexuelle.

En cas de condamnation, ils pourraient valoir entre 5 et 25 ans de prison au producteur.

M. Brafman a réaffirmé, comme il l’avait dit vendredi, que Weinstein entendait « plaider non coupable et se défendre vigoureusement face à ces accusations non étayées qu’il dément fermement ».

La prochaine audience dans cette affaire est prévue pour le 30 juillet.

Romandie.com avec(©AFP / 31 mai 2018 13h02)                  

États-Unis: Weinstein inculpé pour viol et agression sexuelle à New York

mai 25, 2018

Harvey Weinstein se présente le 25 mai 2018 à un commissariat du sud de Manhattan, à New York / © AFP / Don EMMERT

Le producteur de cinéma déchu Harvey Weinstein, accusé par des dizaines de femmes d’agressions sexuelles, a été inculpé vendredi à New York pour un viol et une agression sexuelle, pour la première fois depuis la publication des allégations contre lui il y a sept mois.

M. Weinstein, 66 ans, en veste bleu marine sur pull bleu et chemise claire, trois livres sous le bras, était arrivé peu avant 07H30 locales (11H30 GMT) au commissariat du sud de Manhattan, non loin de là où il avait un temps des bureaux.

L »ex-producteur, qui a été accusé d’abus sexuels par une centaine de femmes, déclenchant le mouvement #MeToo, en est ressorti une heure et demie plus tard les mains dans le dos, apparemment menotté. Il était encadré par un homme et une femme qui sont entrés avec lui dans une grosse voiture noire, en partance pour le tribunal de Manhattan situé non loin de là, où il devait être présenté à un juge.

Attendu par des dizaines de caméras du monde entier, il n’a fait aucune déclaration.

– Bracelet électronique –

La police new-yorkaise a précisé peu après qu’il avait été inculpé pour un viol et une agression sexuelle sur deux femmes distinctes, sans donner d’autres détails.

Selon plusieurs médias américains, l’accusation d’agression sexuelle émanerait de Lucia Evans, une femme qui a témoigné publiquement dans le passé que Weinstein l’avait forcée en 2004 à lui faire une fellation.

Quant à l’accusation de viol, elle concernerait une femme encore non identifiée dont les allégations n’avaient jusqu’ici pas été rendues publiques, selon certains médias.

Weinstein, qui est représenté par le célèbre avocat new-yorkais Benjamin Brafman, le même qui avait obtenu en 2011 l’abandon des poursuites contre Dominique Strauss-Kahn dans l’affaire du Sofitel, a toujours démenti avoir eu des rapports sexuels « non consentis ».

Après son inculpation, Weinstein devrait être remis en liberté moyennant une caution d’un million de dollars, le port d’un bracelet électronique et la remise de son passeport, aux termes d’un arrangement entre ses avocats et le procureur, selon le New York Times.

Depuis la publication des premières accusations contre le producteur par le New York Times et le New Yorker début octobre 2017, Harvey Weinstein a été accusé par une centaine d’actrices –dont Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow et Asia Argento–, de mannequins et d’ex-employées d’abus sexuels allant du harcèlement au viol.

Au fil des révélations du New York Times et du New Yorker, récompensés par le prix Pulitzer pour leurs enquêtes, il est apparu que Weinstein avait usé de son pouvoir, pendant près de 40 ans, pour obliger de jeunes actrices ou aspirantes actrices à céder à ses fantasmes sexuels, se faisant parfois aider par ses employés et achetant le silence de certaines victimes via des accords de confidentialité.

– « Un pas vers la justice » –

Il s’est aussi avéré que beaucoup de gens étaient au courant de son comportement, mais avaient préféré se taire souvent par peur de voir leur carrière ruinée par le producteur multi-oscarisé, longtemps vénéré pour avoir promu un cinéma original incarné par des réalisateurs comme Quentin Tarantino.

Les révélations ont fait l’effet d’une bombe. Des centaines de femmes, sous le hashtag #MeToo, se sont mis à témoigner sur des agressions sexuelles subies souvent des années plus tôt. Le mouvement a fait chuter des dizaines d’hommes de pouvoir dans des secteurs aussi divers que le cinéma, les médias, la mode, la gastronomie ou la musique.

Jeudi, le célèbre acteur Morgan Freeman est venu s’ajouter à la liste des accusés, huit femmes affirmant qu’il les avait harcelées sexuellement. Il a présenté des excuses.

L’annonce de l’arrestation du producteur, après des mois d’enquête par le procureur de Manhattan accusé de traîner des pieds, a été saluée par plusieurs figures du mouvement #MeToo.

« J’avais un besoin viscéral de le voir menotté », a déclaré vendredi sur la chaîne ABC l’ex-actrice Rose McGowan.

Dès l’annonce de son arrestation la veille, celle qui dit avoir été violée par Weinstein au festival de Sundance en 1997 avait salué son inculpation imminente comme « un pas de plus vers la justice ».

« C’est super cathartique pour beaucoup de victimes », avait aussi réagi jeudi Tarana Burke, fondatrice du #MeToo. « Nous assistons peut-être à un changement dans la façon dont les affaires de violences sexuelles sont traitées ».

Samedi dernier, lors de la clôture du festival de Cannes, l’actrice italienne Asia Argento, devenue une figure de proue du #MeToo, avait dénoncé haut et fort Weinstein, affirmant qu’il l’avait violée lors de l’édition 1997 du festival.

Romandie.com avec(©AFP / 25 mai 2018 15h40)                

États-Unis: faute de repreneur, le studio Weinstein annonce sa mise en faillite

février 26, 2018

Le studio fondé par Harvey Weinstein et son frère doit se mettre en faillite, pris dans la tourmente de l’immense scandale de violences sexuelles / © AFP/Archives / ROBYN BECK

Après d’infructueuses négociations de reprise, la Weinstein Company, le studio fondé par Harvey Weinstein et son frère Robert, a annoncé s’apprêter à déposer le bilan, criblée de dettes et attaquée en justice pour avoir couvert les abus sexuels du producteur déchu.

« Tout en reconnaissant que cette solution est extrêmement dommageable pour nos employés, nos créanciers et toutes les victimes éventuelles, le conseil d’administration n’a pas d’autre choix que d’adopter la seule option viable pour maximiser la valeur restante de la compagnie: un processus de mise en faillite ordonné », a affirmé dimanche soir le conseil d’administration de TWC dans un communiqué.

La TWC a fait porter la responsabilité du futur dépôt de bilan sur les investisseurs emmenés par une ex-responsable de l’administration Obama, Maria Contreras-Sweet, et le milliardaire Ron Burkle, avec lesquels elle négociait un rachat depuis plusieurs semaines.

Dans une lettre publiée par les médias américains, la société leur reproche de ne pas avoir apporté « les fonds provisoires nécessaires » à la rémunération de ses 150 employés.

Elle les accuse aussi de ne pas avoir, dans leur dernière proposition, répondu aux conditions posées par le procureur de l’Etat de New York.

Ce dernier avait bloqué la vente le 11 février, dénonçant un projet de reprise qui prévoyait alors que la nouvelle société soit dirigée par un responsable accusé d’avoir couvert le comportement de prédateur sexuel de Harvey Weinstein, David Glasser, directeur des opérations du studio et licencié depuis.

Le procureur a aussi assigné le studio en justice pour ne pas avoir protégé ses employés des agissements d’Harvey Weinstein, lui reprochant de n’avoir jamais mené d’enquête malgré « le dépôt de dizaines de plaintes formelles et beaucoup d’autres informelles ».

Mme Contreras-Sweet s’est dite lundi « surprise » de l’annonce de la fin des négociations. « Sur la base de nos discussions, je pensais que nous étions proches de signer une transaction dans les prochains jours, mais il semble que la transaction n’est maintenant plus envisagée », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Avec son projet de reprise lancé début novembre, elle avait espéré « créer une société dirigée par des femmes », et, dans le sillage du mouvement #MeToo, « servir d’exemple en changeant la culture du secteur » et en faisant du nouveau groupe un modèle de « gouvernance et de transparence », a-t-elle assuré.

Le procureur de New York s’est dit lui aussi « déçu » que les deux parties ne soient pas parvenues à un accord, malgré « des avancées claires » sur la question-clé du dédommagement des victimes.

Il a notamment souligné que dans leur projet, évalué à 500 millions de dollars dont 225 millions de reprise de dettes, Contreras-Sweet et Burkle s’étaient « engagés à réserver 90 millions de dollars pour les victimes ».

– Clap de fin –

Sauf nouveau rebondissement, le dépôt de bilan semble imminent pour la Weinstein Company, dans la tourmente depuis la publication des premières accusations contre Harvey Weinstein le 5 octobre.

La plupart des projets qu’elle avait dans ses cartons sont suspendus. Les dates de sortie de films achevés comme « The Upside », un remake du film français « Les Intouchables », ou « The War with GrandPa », une comédie avec Robert de Niro, ont été repoussées sine die.

Les droits sur plusieurs projets en gestation ont été vendus, notamment ceux d’un film de Quentin Tarantino sur les célèbres meurtres commis par les disciples de Charles Manson en 1969, cédés à Sony.

Fondé en 2005 après que les frères Weinstein eurent revendu leur studio Miramax à Disney, la TWC, qui a produit notamment « Le discours d’un Roi », « The Artist » ou « Django Unchained », avait dès le 8 octobre écarté Harvey Weinstein de son conseil d’administration.

Mais les accusations se sont multipliées. Plus d’une centaine de femmes, dont de nombreuses célébrités internationales comme Ashley Judd, Gwyneth Paltrow ou Salma Hayek, ont accusé le producteur de les avoir sexuellement harcelées, agressées ou violées.

Plusieurs d’entre elles ont attaqué Harvey Weinstein et la TWC en justice. Deux assignations ont été déposées en nom collectif, qui pourraient se traduire par des millions de dollars à payer en dommages et intérêts.

Si le dépôt de bilan se confirme, il aura pour effet d' »arrêter les plaintes », selon le magazine Forbes. Les plaignantes qui ont attaqué simultanément la société et Harvey Weinstein n’auront plus qu’à qu’espérer que le producteur déchu puisse les dédommager sur sa fortune personnelle.

Face au torrent d’accusations, les avocats d’Harvey Weinstein, 65 ans et père de cinq enfants, ont toujours démenti qu’il ait eu des rapports sexuels non consentis.

Invisible depuis le début du scandale, il serait actuellement en traitement contre les addictions sexuelles dans un centre spécialisé de l’Arizona.

Bien que les polices de Los Angeles, New York et Londres aient ouvert des enquêtes sur certains cas de viols ou d’agressions, il n’a pas été inculpé pour l’instant.

Romandie.com avec (©AFP / 27 février 2018 01h07)                

Harvey Weinstein accusé de « trafic sexuel » à Cannes

novembre 28, 2017

L'hôtel Le Majestic, à Cannes.... (ARCHIVES REUTERS)

L’hôtel Le Majestic, à Cannes.

Harvey Weinstein a fait l’objet d’une nouvelle plainte déposée à New York lundi par une aspirante actrice, Kadian Noble, qui accuse le producteur déchu, son frère Bob et la maison de production qu’ils ont cofondée de «trafic sexuel» à Cannes.

Harvey Weinstein «a recruté et attiré l’aspirante actrice Kadian Noble avec la promesse d’un rôle, sachant qu’il utiliserait la force, la fraude ou la coercition pour l’amener à une relation sexuelle dans sa chambre d’hôtel», affirme la plainte de cette citoyenne et résidente britannique.

Bob Weinstein et la Weinstein Company sont accusés de négligence et d’avoir «connu le comportement de Harvey Weinstein et facilité» ce qui est décrit comme «une habitude pour Harvey Weinstein de voyager (…) pour solliciter de jeunes actrices avec la promesses de rôles» et les forcer à des relations sexuelles.

M. Weinstein, qui a par ailleurs été forcé à démissionner lundi du syndicat des réalisateurs d’Hollywood après avoir été renvoyé de l’Académie des arts et sciences du cinéma et avoir démissionné du syndicat des producteurs, maintient que toutes ces relations étaient consenties.

Autour de février 2014, Harvey Weinstein a «approché Kadian à l’hôtel Majestic de Cannes», l’invitant à monter dans sa chambre pour qu’elle lui montre une vidéo de ses performances, selon la plainte déposée lundi.

Le producteur, après avoir convié la jeune femme jusqu’à sa chambre, aurait appelé un autre responsable de sa société qui aurait demandé à Mme Noble d’être «gentille et de faire tout ce qu’il demande». Il s’est ensuite approché d’elle et a empoigné sa poitrine. La plainte affirme que Mme Noble a résisté avant de se sentir «forcée de se laisser faire».

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Harvey Weinstein REUTERS

 

Il l’aurait ensuite entraînée de force dans la salle de bain, puis retenue tout en caressant sa poitrine et ses fesses avant de la forcer à le masturber, détaille la plainte.

Kadian Noble aurait à la suite de cet incident souffert «de blessures sévères, de détresse émotionnelle», d’angoisse et d’une «incapacité à avoir goût à la vie et à mener une existence normale».

Elle demande un procès et des dommages et intérêts non chiffrés.

Plus de 100 actrices, dont Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou Rose McGowan, et d’anciennes collaboratrices de Weinstein l’ont accusé d’harcèlement ou agression sexuelle, voire de viols.

D’après le magazine Variety, une autre plainte a été déposée à Londres lundi dénonçant des «agressions répétées dans les années 2000».

Mi-novembre, deux actrices anonymes avaient déjà porté plainte à Los Angeles, l’une en nom collectif, contre Harvey Weinstein et sa société pour des faits similaires.

Des enquêtes policières sont également en cours à Londres, New York et Los Angeles sur de multiples accusations de viol contre M. Weinstein, qui a été limogé de sa société.

La police new-yorkaise avait affirmé début novembre disposer de suffisamment d’éléments sur un viol présumé commis en 2010 sur l’actrice Paz de la Huerta pour constituer un «vrai dossier», susceptible de mener à une interpellation.

Agence France-Presse avec Lapresse.ca

Une actrice canadienne accuse Weinstein d’agressions sexuelles

novembre 1, 2017

Une actrice canadienne accuse Weinstein d'agressions sexuelles

Harvey Weinstein lui aurait notamment imposé une fellation en la tenant par les poignets.@ Yann COATSALIOU / AFP
Une nouvelle actrice, identifiée sous le pseudonyme « Jane Doe », accuse à son tour le producteur hollywoodien de plusieurs agressions sexuelles dans les années 2000.

Les jours se suivent et se ressemblent à Hollywood. Alors que depuis un mois, plus de 80 femmes ont publiquement accusé Harvey Weinstein de harcèlement sexuel ou viol, une actrice canadienne poursuit en justice le producteur déchu en l’accusant de l’avoir sexuellement agressée à deux reprises à Toronto dans les années 2000, a indiqué mercredi son avocate.

Miramax, Walt Disney et l’ex-assistante de Weinstein visés.

L’actrice, identifiée sous le pseudonyme « Jane Doe » dans l’acte d’accusation cité par le quotidien Toronto Star, porte également plainte contre les studios Miramax et Walt Disney. La plainte vise aussi Barbara Schneeweiss, assistante à l’époque de Harvey Weinstein, considérée comme une « facilitatrice » des agressions, selon le document déposé à la cour supérieure de l’Ontario. La plaignante réclame 14 millions de dollars canadiens (9,3 millions d’euros) en dommages et intérêts.

L’acte d’accusation indique que la victime présumée, âgée d’une vingtaine d’années au moment des faits reprochés, travaillait sur un premier film à Toronto quand le producteur l’a approchée sur le plateau en lui disant qu’elle ressemblait à une célèbre star de cinéma. L’assistante du producteur l’a ensuite appelée pour lui dire qu’il l’invitait à son hôtel « pour discuter de sa carrière ». Une fois seule avec « Jane Doe », Harvey Weinstein lui aurait demandé si elle aimait les massages, ce à quoi elle aurait répondu par l’affirmative tout en précisant que le sujet « n’était pas approprié pour une réunion d’affaires ».

Il lui aurait imposé une fellation.

Après un moment de « silence inconfortable » pendant lequel fixait ses yeux sur elle, il l’aurait couchée de force sur un lit en exhibant son sexe et en lui disant « qu’il avait rendu célèbres plusieurs actrices et pouvait en faire de même avec elle », selon l’acte. Il lui aurait notamment imposé une fellation en la tenant par les poignets. Elle a fini par se libérer de son emprise et s’est sauvée. Dans les heures suivantes, le producteur lui aurait laissé plusieurs messages la priant de revenir à son hôtel pour qu’il lui présente des excuses. Elle dit y être retournée pour ne pas compromettre sa carrière. Aussitôt dans la chambre, Weinstein se serait jeté sur elle et aurait tenté de lui lécher la gorge avant qu’elle le repousse et quitte la pièce.
Harvey Weinstein, visé par des enquêtes des polices de New York, Los Angeles et Scotland Yard au Royaume-Uni, nie toute relation sexuelle non consentie.

Europe1.fr