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France: Dès lundi et pour quinze jours, plus d’école dans l’Oise et le Haut-Rhin

mars 7, 2020

La France reste pour l’heure au stade 2 des mesures de précaution, mais le passage au stade 3 se prépare.

Des élèves entrent dans une école de Mulhouse (Haut-Rhin), le 6 mars 2020.
Des élèves entrent dans une école de Mulhouse (Haut-Rhin), le 6 mars 2020. SEBASTIEN BOZON / AFP

Alors que plus de 600 personnes ont été contaminées en France par le coronavirus, deux départements parmi les plus touchés vont mettre en place des premières mesures contraignantes dès lundi 9 mars, a annoncé le premier ministre Édouard Philippe vendredi 6, après une réunion interministérielle.

Dans l’Oise et le Haut-Rhin, les crèches, écoles maternelles et primaires, collèges et lycées seront ainsi fermés «pour quinze jours». Edouard Philippe a ajouté : «Les enfants sont plutôt ceux qui échappent le plus aux formes graves de la maladie, mais ils peuvent transmettre le virus et il leur est difficile de respecter les consignes et les gestes barrières indispensables pour freiner au maximum la progression du virus».

Sur son site internet, la préfecture du Haut-Rhin précise que «les élèves bénéficieront pour toute [cette] période de la continuité pédagogique […] pour maintenir un contact régulier entre l’élève et ses professeurs. À cette fin, le directeur d’école ou le chef d’établissement s’assurera, notamment en prenant appui sur les réseaux existants (espaces numériques de travail, messageries électroniques ou outils similaires propres dans les établissements privés), que l’élève a accès aux supports de cours et qu’il est en mesure de réaliser les devoirs ou exercices requis pour ses apprentissages».

«Limitation des rassemblements publics»

Dans ces deux départements est également instaurée la «limitation de tous les rassemblements, sauf ceux qui sont essentiels à la vie sociale et démocratique», a ajouté le chef du gouvernement.

Le Haut-Rhin a notamment interdit tout rassemblement de plus de 50 personnes en milieu clos et a annoncé la fermeture au public des piscines. La préfecture recommande par ailleurs de limiter les visites aux patients dans les hôpitaux et aux personnes âgées dans les maisons de retraite.

Le passage au stade 3 se prépare

Le Bas-Rhin, limitrophe du Haut-Rhin, a d’ailleurs décidé vendredi de réduire et contrôler les visites dans les Ehpad pour éviter la propagation du coronavirus dans ce département.

La situation reste inchangée dans les autres territoires. «Ce [vendredi] soir, nous restons donc en phase 2», a souligné le premier ministre, même si un passage à la phase 3 est selon lui «inexorable» à terme.

Les autorités préparent aujourd’hui ce stade 3, qui pourrait impliquer des mesures plus perturbantes pour la vie quotidienne: suspension de transports en commun, restriction des rassemblements ou fermetures d’écoles. Mais elles seront prises de façon progressive et au cas par cas.

Par Le Figaro avec AFP

Greenpeace désigne ses 5 centrales nucléaires à fermer en priorité

mars 28, 2013

STRASBOURG – Pourquoi seulement Fessenheim? Greenpeace a désigné jeudi quatre autres centrales nucléaires à fermer en priorité après avoir analysé, pour les 19 sites français, leur vulnérabilité et les conséquences économiques potentielles d’un accident.

Outre Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne des centrales françaises promise à la fermeture d’ici fin 2016 par François Hollande, Greenpeace a inscrit sur sa liste noire les sites du Blayais(Gironde), du Bugey (Ain), de Gravelines (Nord) et du Tricastin (Drôme).

Jeudi matin, à l’aube, une dizaine de militants de Greenpeace ont déjoué la surveillance pour projeter sur la centrale de Fessenheim deux textes grâce à de puissants projecteurs.

Pourquoi seulement moi? pouvait-on lire durant une dizaine de minutes sur l’un des réacteurs de Fessenheim alors que la liste des centrales jugées dangereuses était projetée sur une piscine.

Pour tenir sa promesse François Hollande doit acter la fermeture d’au moins 20 réacteurs à horizon 2020, souligne dans un communiqué Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace, en référence à l’engagement du président de la République de baisser la part du nucléaire de 75 à 50% d’ici 2025 dans la production d’électricité.

Fermer uniquement Fessenheim est une manoeuvre politique. Cela ne nous permet pas d’atteindre l’objectif présidentiel mais surtout d’autres centrales sont aussi dangereuses, ajoute-t-elle.

Greenpeace a examiné trois séries de critères: le niveau de sûreté des centrales (âge, puissance, nature du combustible, etc.), les risques d’agressions externes naturelles ou non naturelles (inondation, séisme, risque industriel, incendie, etc.) et les conséquences d’un accident (proximité d’une frontière ou d’une grande métropole, activités proches, etc.).

Pour le Blayais, l’ONG pointe par exemple les possibles impacts d’un accident sur l’activité viticole. Pour la centrale de Gravelines, l’association pointe une concentration impressionnante de risques avec la présence de 22 installations classées dont 8 Seveso dans un rayon de 10 km.

La catastrophe de Fukushima est venue nous rappeler qu’il faut se préparer à un accident majeur même si ce n’est pas le scénario le plus probable, commente Greenpeace, qui boycotte le processus officiel du débat national sur la transition énergétique lancé en novembre par le gouvernement.

Ce débat se poursuit jusqu’à l’été et doit déboucher sur une loi de programmation à la rentrée pour définir la nouvelle politique énergétique de la France.

Romandie.com avec (©AFP / 28 mars 2013 06h15)