Le jour où j’ai croisé tes jambes
Je remontais la vallée de tes cuisses
Débroussaillant avec ma herse
La jeunesse touffue de tes herbes
Au premier contact de ton sourire
Par ce timide baiser à en mourir
Tu m’enlaçais fiévreusement au collet
Pour ne plus jamais me quitter
Dans le murmure de tes paroles
Pleines de douceur et de merveilles
Je captais la chaleur de ta poitrine
Sur la pointe de tes mandarines.
Bernard NKOUNKOU