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Liban: le Hezbollah «nie catégoriquement» avoir tout «entrepôt d’armes» dans le port de Beyrouth

août 7, 2020

Au moins 150 personnes ont été tuées dans l'explosion survenue mardi.

Au moins 150 personnes ont été tuées dans l’explosion survenue mardi. MARWAN TAHTAH / AFP 

Le chef du mouvement libanais du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a «nié catégoriquement» vendredi 7 août que son organisation possédait un «entrepôt d’armes» dans le port de Beyrouth, secoué par une explosion meurtrière et destructrice.

«Je nie totalement, catégoriquement, qu’il y ait quoi que ce soit à nous dans le port, ni entrepôt d’armes, ni entrepôt de missiles (…) ni une bombe, ni une balle, ni nitrate» d’ammonium, a martelé le chef du Hezbollah dans une allocution télévisée, après des accusations qui ont circulé dans les médias ou au sein de l’opinion publique et pointant du doigt l’influent mouvement chiite libanais.

Par Le Figaro avec AFP

En réponse à Israël, le Hezbollah dit avoir des « missiles de haute précision »

septembre 20, 2018

Capture d’écran montrant le chef du mouvement chiite libanais Hassan Nasrallah, lors d’un discours diffusé sur la chaîne TV al-Manar, le 20 septembre 2018 / © AL-MANAR TV/AFP / –

Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a assuré jeudi que son mouvement, engagé dans le conflit syrien, avait réussi à se doter de « missiles de haute précision », malgré les tentatives d’Israël de l’en empêcher avec ses frappes en Syrie.

Le Hezbollah, ennemi juré de l’Etat hébreu, qu’il a combattu par le passé, soutient militairement le régime syrien de Bachar al-Assad au côté de son parrain iranien. Damas et ses alliés sont régulièrement la cible de raids israéliens.

Ces opérations ont notamment pour objectif d’empêcher « le « transfert d’armes sophistiquées » au Hezbollah par l’Iran, de l’aveu même des responsables israéliens.

Evoquant jeudi « les missiles de haute précision » et les « tentatives » d’Israël en Syrie, Hassan Nasrallah a semblé mettre au défi l’Etat hébreu dans une allocution à l’occasion des célébrations religieuses d’Achoura.

« C’est chose faite. La résistance possède (elle-même) des missiles de haute précision (…) et des capacités en matière d’armement. Si Israël veut imposer une guerre au Liban, il sera confronté à un destin qu’il n’aurait jamais pu prédire », a-t-il clamé.

Selon les militaires israéliens, le Hezbollah disposerait de 100.000 à 120.000 roquettes et missiles de courte portée, et de plusieurs centaines de missiles de longue portée.

Lundi soir, dans la foulée d’ incursion aérienne israélienne en Syrie, un avion de la Russie, allié du régime, a été abattu par erreur par l’armée syrienne, dans le nord-ouest du pays.

L’armée israélienne a affirmé que ses appareils avaient attaqué un site du régime où des systèmes entrant dans la fabrication d’armes de précision allaient être livrés au Hezbollah.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a souligné le lendemain que son pays était « déterminé à arrêter l’enracinement de l’armée iranienne en Syrie, ainsi que les tentatives par l’Iran » de transférer au Hezbollah des armes destinées à « être utilisées contre Israël ».

Le chef du Hezbollah a encore accusé jeudi les Israéliens de « chercher jour et nuit à le tuer », alors qu’il vit dans un lieu secret depuis une décennie et fait très rarement des apparitions publiques.

Il avait confié en 2014 qu’il changeait souvent de lieu de résidence, dans le secret le plus total.

Romandie.com avec(©AFP / (20 septembre 2018 12h56)

Le Hezbollah, poids lourd libanais et acteur régional incontournable

mai 7, 2018

Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah prononçant un discours par vidéoconférence lors d’une réunion du mouvement à Beyrouth le 16 février 2018 / © AFP / JOSEPH EID

Le mouvement chiite du Hezbollah, dont le grand parrain est l’Iran et qui joue un rôle majeur sur l’échiquier politique libanais, est aussi intervenu militairement ces dernières années en Syrie en soutien au régime de Bachar al-Assad.

Un engagement qui attise la colère des puissances occidentales, États-Unis en tête, et divise la classe politique libanaise, sans mettre un frein à l’influence du mouvement chiite au niveau local et régional.

– Ennemi d’Israël –

Le « Parti de Dieu » a été créé en 1982 à l’initiative des Gardiens de la Révolution d’Iran, dans la foulée de l’invasion israélienne du Liban quelques années plus tôt.

Il s’implante dans le sud du Liban, où il lance une insurrection contre l’armée israélienne, contraignant l’Etat hébreu à évacuer la zone en 2000 après 22 ans d’occupation.

Selon les services de renseignements occidentaux, sous le label du « Jihad islamique », le Hezbollah a été l’auteur du rapt de nombreux Occidentaux au Liban dans les années 1980.

Il est aussi soupçonné par la Bulgarie d’être derrière un attentat anti-israélien perpétré en juillet 2012. Comme il fut suspecté par l’Argentine d’être impliqué avec l’Iran dans l’attentat à la voiture piégée en juillet 1994 contre un bâtiment regroupant des organisations juives à Buenos Aires (84 morts).

Financé et armé par Téhéran, aidé par Damas qui favorise le transfert d’armes et munitions, le mouvement est aujourd’hui dirigé par le charismatique Hassan Nasrallah, célèbre pour ses sorties oratoires enflammées.

En 2006, après l’enlèvement de deux soldats israéliens à la frontière entre les deux pays, Israël lance une vaste offensive dévastatrice. Sans toutefois neutraliser le parti, qui apparaît alors en position de vainqueur. Il est à son apogée.

– Expansion régionale –

Le Hezbollah est devenu au fil des décennies un acteur incontournable au Moyen-Orient, suscitant la colère de l’Arabie saoudite sunnite, engagée dans une course au leadership régional avec Téhéran.

En 2013, deux ans après le déclenchement du conflit syrien, le mouvement reconnaît officiellement son implication militaire au côté du régime de Bachar al-Assad. Entre 5.000 et 8.000 membres du Hezbollah se battent en Syrie sur plusieurs fronts, selon des experts.

Au Yémen, le Hezbollah est accusé de soutenir les rebelles chiites Houthis, cible d’une offensive de Ryad. « Nous n’avons jamais envoyé d’armes au Yémen », avait toutefois affirmé Hassan Nasrallah fin 2017.

En Irak, il a également formé les très puissantes milices chiites du Hachd al-Chaabi, et ses responsables militaires étaient déployés sur le terrain.

– Poids lourd au Liban –

Après la fin de la guerre civile au Liban (1975-1990), le Hezbollah est la seule faction à ne pas avoir abandonné son arsenal militaire, un important sujet de discorde dans ce pays.

Mais il s’impose rapidement comme une des forces politiques incontournables du pays, participant pour la première fois en 2005 à la formation du gouvernement.

En 2016, c’est un allié du Hezbollah qui accède à la présidence, le général chrétien Michel Aoun. Pour des experts, aucune décision politique majeure ne peut être prise au Liban sans l’accord du mouvement chiite.

La lutte contre Israël, couplée à un solide réseau d’aides sociales, a rendu le parti très populaire, notamment au sein de la communauté chiite du pays (30% de la population).

Remarquablement organisé, le Hezbollah rassemble des milliers de militants actifs et dispose d’un puissant réseau d’écoles, d’hôpitaux et d’associations servant ses partisans.

Le mouvement est souvent accusé de ne tolérer aucune opposition.

– Sanctions occidentales –

Les Etats-Unis ont placé le Hezbollah sur leur liste d’organisation « terroriste » et lui impose, ainsi qu’à ses cadres, des sanctions économiques et bancaires.

Depuis 2013, l’Union européenne considère aussi la branche armée du mouvement comme une organisation « terroriste ».

Le parti est accusé, au-delà des frontières libanaises et régionales, de plusieurs activités criminelles.

Début mai, l’ONG américaine anticorruption Sentry a demandé des « mesures immédiates » contre une banque congolaise proche du pouvoir à Kinshasa et « liée aux bailleurs de fonds du Hezbollah ».

Romandie.com avec (©AFP / 07 mai 2018 15h47)                

Liban: Hariri est « est détenu » en Arabie Saoudite, selon le Hezbollah

novembre 10, 2017

Beyrouth – Le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah a accusé vendredi l’Arabie saoudite de « détenir » le Premier ministre libanais Saad Hariri, qui avait annoncé la semaine dernière sa démission surprise à Ryad.

Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, a par ailleurs accusé Ryad d’avoir demandé à Israël de frapper le Liban, au moment où la tension est montée d’un cran entre l’Arabie saoudite, puissance régionale sunnite, et le mouvement chiite, allié à l’Iran.

« Le chef du gouvernement libanais est détenu en Arabie saoudite, on lui interdit jusqu’à ce moment de rentrer au Liban », a lancé Hassan Nasrallah lors d’une allocution télévisée. « Il est assigné à résidence », a-t-il assuré, réclamant à l’Arabie saoudite de le « libérer ».

M. Hariri, un proche du pouvoir saoudien, n’est pas rentré au Liban depuis l’annonce de sa démission le 4 novembre et des rumeurs circulent sur la limitation de sa liberté en Arabie saoudite.

Lisant un discours diffusé par la chaîne à capitaux saoudiens Al-Arabiya, M. Hariri avait démissionné en invoquant la « mainmise » de l’Iran et de son allié au Liban, le Hezbollah, sur les affaires intérieures du pays.

Le chef du Hezbollah a une nouvelle fois assuré que le chef du gouvernement libanais avait été « obligé » par les Saoudiens à présenter sa démission, et à « lire un texte écrit par eux ».

La démission de Saad Hariri a pris de court l’ensemble de la classe politique libanaise, jusqu’à son parti et ses conseillers les plus proches.

La démission de M. Hariri a fait craindre que le Liban, pays aux équilibres communautaires fragiles, ne plonge dans de nouvelles violences. Le Liban a été entre autres déchiré par une guerre civile entre 1975 et 1990 et par un conflit avec son voisin israélien en 2006.

« Ce qu’il y a de plus dangereux, c’est inciter Israël à frapper le Liban », a lancé Hassan Nasrallah dans un discours retransmis à la télévision. « Je parle d’informations assurant que l’Arabie saoudite a demandé à Israël de frapper le Liban », a-t-il insisté.

L’Arabie saoudite sunnite et l’Iran chiite, deux poids lourds de la région, s’affrontent sur plusieurs dossiers du Moyen-Orient, notamment la guerre en Syrie et au Yémen.

Romandie.com avec(©AFP / 10 novembre 2017 15h41)                                            

Le chef du Hezbollah promet à Israël de riposter à l’assassinat de Kantar

décembre 21, 2015

Beyrouth – Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a promis à Israël une riposte appropriée après l’assassinat attribué à l’Etat hébreu de Samir Kantar, une figure du mouvement chiite.

On se réserve le droit de répondre à son assassinat, à l’endroit et au moment que nous jugerons appropriés. Nous (..) allons exercer ce droit, a affirmé M. Nasrallah dans un discours télévisé retransmis sur Al-Manar, la chaîne du mouvement chiite.

Pour nous, Israël porte pleinement la responsabilité de l’assassinat du martyr Samir Kantar. Nous n’avons pas le moindre doute sur ce point, a poursuivi le chef du Hezbollah.

Quant aux moyens utilisés par Israël pour viser Kantar, M. Nasrallah a indiqué qu’il s’agissait seulement d’un détail technique, en précisant que l’assassinat avait été commis par des tirs de missiles.

Kantar a toujours été la cible d’Israël depuis sa libération en 2008 dans le cadre d’un échange entre le Hezbollah et l’Etat hébreu, a ajouté M. Nasrallah.

Israël s’est félicité dimanche de sa disparition mais sans en revendiquer la responsabilité.

Ancien militant du Front populaire palestinien (FLP) incarcéré pendant près de 30 ans en Israël pour une opération meurtrière commise à l’âge de 16 ans, Samir Kantar, un druze libanais, avait rejoint aussitôt après sa libération le mouvement chiite.

Il était en charge ces deux dernières années du front du Golan, occupé depuis 1967 par l’Etat hébreu.

Romandie.com avec(©AFP / 21 décembre 2015 21h14)

Raid israélien sur le Golan syrien: l’Iran confirme la mort d’un général

janvier 19, 2015

Téhéran – L’Iran a confirmé lundi la mort d’un général des Gardiens de la Révolution, l’armée d’élite du régime, dans le raid israélien dimanche sur le Golan syrien qui a également fait six morts parmi les membres du Hezbollah libanais.

Un nombre de combattants et des forces de la Résistance islamique, avec le général Mohammad Ali Allahdadi, ont été attaqués par des hélicoptères du régime sioniste en visitant la zone de Qouneïtra (..) Ce général courageux et des membres du Hezbollah sont tombés en martyrs, ont indiqué les Gardiens dans un communiqué publié sur leur site internet, Sepahnews.

Le communiqué ne mentionne pas d’autres morts iraniens dans l’attaque. Une source proche du parti chiite libanais avait auparavant annoncé que six militaires iraniens, dont des officiers, faisaient partie des victimes.

Six membres du Hezbollah, dont un responsable et le fils de Imad Moughniyeh, commandant militaire assassiné en 2008, ont été tués dimanche dans le raid mené par l’armée israélienne sur le plateau syrien du Golan, une région où l’armée du régime de Bachar al-Assad affronte les rebelles.

Le général Allahdadi était parti en Syrie comme conseiller pour aider le gouvernement et la nation syrienne dans son combat contre les terroristes takfiris (extrémistes sunnites, NDLR) et salafistes, expliquent les Gardiens dans leur communiqué. Il avait fourni des conseils déterminants pour contrer les atrocités et les conspirations terroristo-sionistes (visant à changer) la géographie de la Syrie

L’Iran est le principal soutien régional de Damas, à qui il fournit une aide politique, économique et militaire mais dément avoir déployé des troupes sur le terrain pour appuyer l’armée syrienne. Téhéran accuse les pays occidentaux, l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie, de soutenir les rebelles syriens et d’avoir ainsi favorisé l’émergence de groupes jihadistes comme l’Etat islamique (EI) et le Front al-Nosra.

Romandie.com avec(©AFP / 19 janvier 2015 13h30)

Six membres du Hezbollah tués par un raid israélien sur le Golan

janvier 18, 2015

Beyrouth – Six membres du Hezbollah, dont un responsable et le fils de Imad Moughniyeh, commandant militaire assassiné en 2008, ont été tués dimanche dans un raid israélien sur le Golan syrien, a annoncé une source proche du mouvement libanais.

Six membres du Hezbollah, dont le commandant militaire Mohammad Issa, un des responsables du dossier Irak-Syrie, ainsi que Jihad, un fils d’Imad Moughniyeh, ont été tués aujourd’hui dans le raid israélien, a dit cette source à l’AFP.

Imad Moghniyeh avait été tué en 2008 à Damas dans un attentat à la voiture piégée, une attaque imputée par le Hezbollah à Israël, qui a nié toute implication.

La télévision syrienne a pour sa part indiqué que dans le cadre de son soutien aux groupes terroristes, un hélicoptère israélien a tiré ce midi deux missiles depuis les territoires occupés en direction des Fermes Al-Amal à Quneïtra faisant six morts.

Le Hezbollah a lui annoncé la mort de plusieurs de ses membres, tués par un raid d’hélicoptère israélien sur le plateau syrien du Golan, dans un communiqué diffusé par la chaîne Al-Manar, organe de cette formation libanaise.

Au cours d’une visite d’inspection sur le terrain dans le village de Mazraat (Ferme) al-Amal, dans (la province) syrienne de Quneitra, un groupe de moujahidine du Hezbollah a été la cible d’un raid d’hélicoptères de l’ennemi sioniste, qui a tué plusieurs frères moujahidine, affirme le groupe.

En Israël, une source de sécurité avait auparavant fait état d’un raid aérien sur le Golan syrien contre des éléments terroristes accusés de préparer des attaques contre l’Etat hébreu.

Le raid a eu lieu près de Quneitra, non loin de la ligne de séparation entre la partie syrienne du Golan et la partie occupée par Israël, selon la même source.

Des drones israéliens étaient présents dans la zone, toujours selon cette source de sécurité.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait annoncé jeudi pour la première fois que son parti possédait depuis 2006 des missiles iraniens Fateh-110 pouvant atteindre tout le territoire d’Israël, son ennemi numéro un.

Les raids répétés sur différents objectifs en Syrie constituent une grave violation, avait par ailleurs jugé Hassan Nasrallah dans un entretien à la chaîne panarabe Al-Mayadeen basée à Beyrouth. Toute frappe contre des positions en Syrie vise tout l’axe de la Résistance (Damas, Téhéran, Hezbollah, ndlr) et pas seulement la Syrie, selon lui. Oui, cet axe pourrait décider de riposter (…) C’est son droit. Cela peut arriver à tout moment.

Rebelles et armée syrienne, que le Hezbollah soutient dans la guerre en Syrie, s’affrontent non loin de la ligne de démarcation, et des obus tombent régulièrement sur le territoire occupé par Israël sans qu’il apparaisse toujours clairement si ces tirs sont intentionnels ou s’il s’agit de retombées des combats entre Syriens.

L’Etat hébreu a décidé à plusieurs reprises de riposter en visant des bases militaires syriennes.

Officiellement toujours en état de guerre avec la Syrie, Israël occupe depuis 1967 environ 1.200 kilomètres carrés du plateau du Golan qu’il a annexés, même si cette décision n’a jamais été reconnue par la communauté internationale. Environ 510 km2 du plateau restent sous contrôle syrien.

Romandie.com avec(©AFP / 18 janvier 2015 18h48)

Les jihadistes d’Al-Nosra ont exécuté un soldat libanais otage

septembre 20, 2014

Beyrouth – Un soldat libanais enlevé après des combats avec des jihadistes venus de Syrie a été exécuté par ses ravisseurs, a annoncé samedi le gouvernement à Beyrouth, un assassinat revendiqué par le Front Al-Nosra.

L’armée libanaise, qui combat depuis début août des membres de cette branche syrienne d’Al-Qaïda, ainsi que du groupe jihadiste de l’Etat islamique (EI), a intensifié samedi ses bombardements contre leurs positions dans la région libanaise d’Aarsal, frontalière de la Syrie.

Le soldat Mohammad Hammiyé a été tué par les groupes terroristes qui ont menacé de tuer d’autres soldats, a indiqué le ministre de la Défense Samir Mokbel.

Un des comptes d’Al-Nosra sur Twitter a annoncé que le groupe avait tué Mohammad Hammiyé première victime de l’entêtement de l’armée libanaise.

Il s’agit de la première revendication du genre faite par Al-Nosra depuis le rapt le 2 août d’une trentaine de soldats et de policiers à Aarsal, localité de l’est du Liban proche de la frontière syrienne, lors de combats inédits entre l’armée et des jihadistes venus de Syrie.

Fin août et début septembre, deux soldats libanais, un sunnite et un chiite, ont été décapités par l’EI qui retient une partie des otages. Hammiyé était de confession chiite.

Dans son tweet, Al-Nosra a accusé l’armée d’être devenue une marionnette aux mains du parti iranien, en référence au Hezbollah chiite, bête noire des jihadistes et des rebelles syriens en raison de son soutien militaire au régime de Damas.

Les jihadistes de confession sunnite réclament le retrait des combattants du Hezbollah de Syrie et accuse l’armée libanaise d’être sous la coupe du parti chiite. Ils demandent aussi un échange avec des prisonniers islamistes détenus au Liban, ce que Beyrouth refuse.

Après cinq jours de combats début août, les jihadistes se sont retranchés vers les environs montagneux d’Aarsal frontaliers de la Syrie.

Mais des violences sporadiques se sont poursuivies et vendredi, deux soldats libanais ont été tués dans une attaque contre leur patrouille dans la région, poussant l’armée à mener des arrestations massives et à reprendre ses bombardements sur les positions jihadistes.

Samedi, ces bombardements se sont intensifiés selon une source de sécurité, le gouvernement soulignant la nécessité de confronter les forces extrémistes.

Au moins 11 membres d’Al-Nosra et des rebelles islamistes ont péri dans les bombardements sur la région d’Aarsal, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Le 5 septembre, Al-Nosra a diffusé une nouvelle vidéo des neuf soldats et policiers libanais en affirmant qu’ils pourraient payer le prix de l’implication du Hezbollah dans le conflit syrien.

Ce conflit a fortement déstabilisé le Liban voisin, qui accueille plus d’un million de réfugiés et est divisé entre partisans et détracteurs du régime syrien.

Romandie.com avec(©AFP / 20 septembre 2014 19h15)

Le chef du Hezbollah appelle les Arabes à armer la résistance à Gaza

juillet 25, 2014

Beyrouth – Le chef du Hezbollah libanais, ennemi juré d’Israël, a appelé vendredi les pays arabes et musulmans à armer la résistance palestinienne à Gaza et s’est dit prêt à lui apporter son soutien total.

Hassan Nasrallah a appelé les gouvernements arabes et islamiques à (…) apporter leur soutien politique, moral, médiatique et en matière d’armement, chacun selon ses capacités.

Il s’exprimait à l’occasion de la Journée de Jérusalem, consacrée cette année à la solidarité avec la bande de Gaza, où plus de 800 personnes en majorité civiles sont mortes depuis le début le 8 juillet de l’offensive israélienne sur l’enclave palestinienne.

Nous au Hezbollah étions et nous resterons toujours aux côtés du peuple, aux côtés de toutes les composantes de la Résistance palestinienne sans exception, a lancé Hassan Nasrallah, dont le puissant parti armé a combattu Israël lors d’une guerre destructrice en 2006.

Nous vous offrirons sans compter toute forme de soutien, dans la limite de notre capacité (…) votre victoire est la nôtre, votre défaite est la nôtre, a-t-il clamé.

Nous disons à nos frères à Gaza: nous sommes avec vous (…) quant aux sionistes, nous leur disons qu’à Gaza, vous êtes face à un échec, n’allez donc pas au suicide.

Gaza qui fait ses adieux à ses martyrs, Gaza qui lutte est aujourd’hui victorieuse (…) au 18e jour, les sionistes n’ont pas réussi à réaliser un seul des objectifs de l’agression, a-t-il martelé.

Il s’agit de la cinquième apparition en public de Hassan Nasrallah, qui se cache depuis la guerre de 2006, au terme de laquelle Israël n’est pas parvenu à neutraliser la formation chiite libanaise.

M. Nasrallah se tenait sur une tribune derrière un rideau qui s’est ensuite ouvert sous les acclamations de milliers de partisans rassemblés dans une salle, dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du parti chiite.

La Journée de Jérusalem, célébrée le dernier vendredi du ramadan, le mois sacré musulman, est commémorée cette année par le Hezbollah sous le slogan de la solidarité avec le peuple et la Résistance à Gaza.

La Palestine restera la cause centrale pour le monde arabo-musulmane, a souligné Hassan Nasrallah, dont la formation combat les rebelles de Syrie aux côtés de l’armée de Bachar al-Assad.

Il a appelé au soutien de la cause de Gaza quelles que soient les divergences avec le Hamas sur le conflit syrien.

Tout au long de cette guerre qui dure depuis trois ans, le Hamas a été écartelé entre l’axe Syrie-Hezbollah-Iran, son protecteur pendant de nombreuses années, et l’alliance de puissances régionales sunnites qui soutiennent la rébellion syrienne contre Bachar al-Assad.

Le Hamas avait même appelé en 2013 le Hezbollah à retirer ses forces de Syrie et à se concentrer sur la lutte contre Israël.

La Journée de Jérusalem a été instaurée en Iran après la révolution islamique de 1979.

Téhéran est le parrain politique et militaire du Hezbollah qui, depuis sa création à l’initiative des Gardiens de la Révolution iraniens en 1982 à la suite de l’invasion israélienne du Liban, prône la lutte armée contre l’Etat hébreu.

Romandie.com avec(©AFP / 25 juillet 2014 18h32)

Israël frappe la Syrie

novembre 1, 2013

DAMAS – Israël a frappé, selon des médias, une base aérienne dans le nord-ouest de la Syrie visant une cargaison de missiles destinée au mouvement libanais Hezbollah, alors que l’émissaire international est toujours en quête d’un consensus pour une conférence de paix.

Un responsable américain a confirmé à l’AFP une frappe israélienne sans donner de détails sur la cible.

Par le passé, les cibles ont été des missiles transférés au Hezbollah, s’est-il contenté d’ajouter. Des responsables du gouvernement israélien ont refusé de confirmer une telle attaque.

Citant des sources exclusives sans les nommer, la chaîne à capitaux saoudiens, Al Arabiya, a indiqué que mercredi un bombardement a visé une cargaison de missiles sol-air destinée au Hezbollah au Liban, en référence au puissant mouvement chiite libanais qui combat les rebelles aux côtés des forces syriennes.

La chaîne américaine CNN, citant anonymement un responsable de l’administration américaine, a également indiqué que des avions de combat israéliens avaient mené l’attaque, visant des missiles et des équipements associés dont les Israéliens ont pensé qu’ils pourraient être transférés au Hezbollah.

Plus tôt, une ONG syrienne, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), avait fait état de plusieurs explosions entendues mercredi à l’aube dans une base de défense aérienne à Jablé, près de Lattaquié, sur la côte syrienne.

Une source de sécurité syrienne avait déclaré pour sa part qu’un missile était tombé près d’une base dans cette région, sans faire de dégâts.

Début mai, un haut responsable israélien avait reconnu que son pays avait mené deux frappes aériennes en trois jours en Syrie contre des armes destinées au Hezbollah.

Chaque fois que des informations parviendront à Israël sur le transfert de missiles ou d’armements de Syrie au Liban, ils seront attaqués, avait assuré le responsable israélien, en allusion au Hezbollah, ennemi juré de l’Etat hébreu.

Participation essentielle de l’opposition à Genève-2

Avant de quitter Damas, où il a été reçu par le président Bachar al-Assad, l’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi a souhaité que la conférence de paix dite de Genève-2 se tienne dans les semaines à venir et non l’année prochaine.

Je retournerai à Genève mardi où je vais rencontrer des délégations russe et américaine, et des représentants d’autres pays pourraient nous rejoindre, afin de préparer la Conférence et nous mettre d’accord sur une date définitive qui sera annoncée dans les jours qui viennent, a-t-il déclaré aux journalistes.

Il a également insisté sur la nécessité pour l’opposition de participer à cette conférence. Si elle ne participe pas, il n’y aura pas de conférence de Genève (…) Sa participation est essentielle, indispensable et importante, a-t-il souligné, rappelant que le gouvernement syrien a accepté de participer à (la conférence de) Genève.

Sur le terrain, les forces du régime ont progressé dans le nord et près de Damas. Selon l’OSDH, elles cherchent à scinder le quartier sud de Damas de sa banlieue. L’armée syrienne, appuyée par le hezbollah et les milices pro-régime, a avancé dans la localité de Sbené, au sud de Damas et la région est bombardée depuis vendredi matin, provoquant un exode, selon l’Observatoire.

De violents combats ont lieu dans la camp de Yarmouk et le quartier de Qadam est bombardé.

Par ailleurs, les troupes syriennes se sont emparées de la localité stratégique de Sfira, située dans le nord de la Syrie, a affirmé l’OSDH et l’agence officielle sana.

Les rebelles contrôlaient depuis plus d’un an Sfira, une ville située à l’est d’Alep qui se trouve sur une route stratégique reliant la deuxième ville du pays à la Syrie centrale.

Malgré plusieurs attaques, les insurgés n’ont jamais pu s’emparer des importantes usines d’armement à la périphérie de cette localité. L’avancée de l’armée lui ouvre théoriquement la voie d’Alep, contrôlée en grande partie par la rébellion depuis juillet 2012.

Romandie.com avec(©AFP / 01 novembre 2013 11h46)