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Bénin : qui est Calixte Biah, l’historien qui a raccompagné les trésors pillés ?

février 15, 2022
Bertin Calixte Biah, conservateur du musée d’Histoire de Ouidah. © Yanick Folly pour JA

Le conservateur du musée d’Histoire de Ouidah est l’un de ceux qui a préparé et supervisé la restitution, en novembre 2021, des vingt-six œuvres pillées par les troupes coloniales françaises dans les palais royaux d’Abomey en 1892. Parcours d’un passionné, à l’occasion de l’exposition « Art du Bénin d’hier et d’aujourd’hui, de la Restitution à la Révélation : Trésors royaux et Art contemporain du Bénin » qui se tiendra du 20 février au 22 mai 2022 au palais de la Marina à Cotonou.

Le professeur Bertin Calixte Biah, le conservateur du musée d’Histoire de Ouidah, semble encore exténué. Pendant des semaines, il a été l’homme-orchestre, plutôt taiseux, chargé à Paris – avec Abdoulaye Imorou, le gestionnaire du site des palais royaux d’Abomey, et leurs alter ego français –, de répertorier, puis d’organiser l’emballage méticuleux des trésors royaux restitués par la France au Bénin. Il a ensuite supervisé et accompagné leur transfert depuis le musée du Quai Branly, à Paris, jusqu’au palais de la Marina, à Cotonou, le 9 novembre dernier. « J’ai été très honoré d’être celui désigné par le président Talon pour rentrer au pays avec les œuvres dans l’avion-cargo, reconnaît Calixte Biah. « Avant le départ, le président Macron m’a dit : “Êtes-vous prêt ?” Je lui ai répondu que oui, même si c’était une grande responsabilité… ! Et il y avait un monde fou à l’aéroport et à la présidence. Mais nous n’avons pas failli dans notre mission. C’est une grande fierté. « 

Une humilité toute jésuitique 

Dans son petit bureau provisoire tout en bois de la maison du Brésil, à Ouidah – en attendant de retrouver le sien toujours en travaux au musée d’Histoire, futur musée international de la mémoire et de l’esclavage (Mime) –, « le simple cadre technique », comme il aime à se qualifier, a un petit côté maître d’école.  

IL N’A PAS ÉTÉ CHOISI PAR HASARD. IL CONNAÎT L’IMPORTANCE DE LA CHARGE ÉMOTIONNELLE ET SACRÉE DE TELLES ŒUVRES

Né au lendemain de l’indépendance, en 1962, à Sokponta, dans le département des Collines, Calixte Biah évolue dans un milieu catholique modeste mais cultivé, où règne la tolérance religieuse. Éduqué entre la tradition vaudou et le catéchisme du mercredi, il va à la messe tous les dimanches, tout en fréquentant discrètement les couvents. « J’ai été baigné dans la littérature coloniale autant que dans les contes africains susurrés au clair de lune, dit-il. Mes grands-parents maternels me racontaient les rois d’Abomey, la traite négrière, l’esclavage. La fin de la colonisation avait suscité beaucoup d’espoir chez nous. Selon ma tante, c’était la fin de toutes sortes d’humiliations. » 

Calixte Biah suit une scolarité normale : collège et lycée à Cotonou, bac littéraire-philo, puis inscription au département histoire et archéologie de l’université de Calavi, où il obtient une licence en histoire-géographie doublée d’une maîtrise de philosophie. « J’ai hérité d’un solide bagage et compris très tôt que les chercheurs occidentaux avaient toujours nié l’existence de l’histoire orale. »

De cette époque, il garde profondément ancré en lui une certaine pudeur, une humilité toute jésuitique et, surtout, le sens du secret et du sacré. « À l’université, il y avait trois enseignants archéologues et l’on organisait des fouilles ponctuelles. Mais c’était très compliqué, car au Bénin, on n’aime pas ceux qui remuent la terre. On a horreur de ceux qui creusent un peu partout : en creusant, on peut tomber sur des secrets, des choses protégées. L’idée de la profanation était forte. »

AU BÉNIN, ON A HORREUR DE CEUX QUI REMUENT LA TERRE. EN CREUSANT, ON PEUT TOMBER SUR DES SECRETS

En 2001, Calixte Biah soutient son mémoire : Problématiques historiques et musées en République du Bénin : de Porto Novo, Ouidah et Abomey, qui sera déterminant pour la suite de son parcours. Dix ans plus tard, il abandonne sa carrière d’enseignant pour devenir responsable du service de la promotion des musées et de l’action éducative à la direction du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts. En 2015, il est nommé conservateur du musée d’histoire de Ouidah, installé dans l’ancien fort portugais.  

En humble passeur de témoin, le professeur Biah n’a cependant rien perdu de son sens inné de la pédagogie. « J’ai commencé ma carrière en tant qu’enseignant d’histoire-géographie. C’est un métier passionnant que de transmettre ce que l’on a appris. C’est d’ailleurs pourquoi j’enseigne toujours à l’université de Calavi la gestion du musée, l’animation et le guidage. » Avant les travaux de rénovation, le conservateur accueillait parfois lui-même les groupes d’enfants venus voir les différentes expositions.  

Cérémonie de réception des trésors royaux d’Abomey au palais présidentiel de Cotonou le 10 novembre 2021. © Valentin Salako/AID
Cérémonie de réception des trésors royaux d’Abomey au palais présidentiel de Cotonou le 10 novembre 2021. © Valentin Salako/AID

La confiance absolue de Talon 

Depuis le début du processus de restitution des 26 pièces pillées par le colonel Dodds dans les palais royaux d’Abomey en 1892, Calixte Biah a la confiance absolue du président Patrice Talon, avec lequel il a d’abord fait avancer le projet dans le plus grand secret. C’est une opération de reconstruction de la mémoire « symbolique du retour au Bénin de notre âme, de notre identité  », selon les mots du chef de l’État béninois lors de la retransmission en direct par la télévision nationale de la cérémonie de retour, le 10 novembre dernier.  

Le conservateur du musée de Ouidah n’a pas été choisi par hasard : outre sa parfaite maîtrise de l’histoire du royaume d’Abomey, il connaît l’importance de la charge émotionnelle et sacrée de telles œuvres.  

C’EST UN ÉVÉNEMENT MAJEUR POUR LES BÉNINOIS ! ILS VEULENT CONNAÎTRE LEUR HISTOIRE

À la réouverture du musée, Calixte Biah sera bien là pour accueillir les 26 trésors royaux. Exposés du 20 février au 22 mai 2022 au palais présidentiel de la Marina, à Cotonou, ils seront en effet temporairement présentés au musée de Ouidah, avant de rejoindre la collection permanente du musée d’histoire d’Abomey. « C’est un événement majeur pour les Béninois ! Cela nous réconcilie avec notre passé. Et les Béninois veulent connaître leur histoire. Pour ma part, je n’ai jamais connu chez moi un quelconque sentiment de revanche envers les Français, tient à ajouter l’historien. Mes parents disaient qu’un tel sentiment était un poison pour soi-même. D’ailleurs, il y a au Bénin un mélange socio-culturel qui fonctionne bien… Le racisme, je l’ai surtout découvert dans les livres. » Calixte Biah ressemble ainsi un peu au héros de son roman préféré, Un piège sans fin (1960, Présence Africaine), d’Olympe Bhêly-Quenum. L’histoire d’un garçon qui coule une enfance simple et heureuse, mais se réveille un jour en s’apercevant que le monde peut être mauvais. 

Avec Jeune Afrique par François-Xavier Freland – Envoyé spécial à Ouidah

Sénégal : Khalil Diallo, romancier et historien des temps présents

janvier 18, 2022
Khalil Diallo a reçu le prix Ahmed Baba en 2021 © Arnataal

C’est grâce à Mohamed Mbougar Sarr que le premier roman de cet auteur sénégalais né en Mauritanie, « À l’orée du trépas », a été publié. Son second, « L’Odyssée des oubliés », sur les migrations contemporaines, est aujourd’hui réédité aux éditions Harmattan Sénégal.

C’est sur le toit-terrasse de l’Orientale, café-restaurant qu’il affectionne, dans le quartier du Plateau à Dakar, que Khalil Diallo nous donne rendez-vous. « Ma dernière scène slam s’est déroulée juste en face, au Théâtre de verdure, avec un slam d’amour pour celle qui est devenue mon épouse », raconte en souriant celui qui fête ce jour-là ses 29 ans. Membre, à l’époque, du Vendredi slam, collectif phare des années 2010, Khalil Diallo se souvient des scènes partagées avec des pionniers comme Ceptik, Souleymane Diamanka et Capitaine Alexandre. Ce dernier a déclenché chez Khalil Diallo l’envie d’écrire au-delà de la scène, devenue incompatible avec sa carrière de consultant : « Il fallait choisir. C’est l’époque où Capitaine Alexandre publiait ses premiers recueils chez La Cheminante. J’ai compris que c’était possible. J’ai arrêté le slam et commencé L’Odyssée des oubliés. »

Cette épopée, prix Ahmed Baba en 2021, qui mêle enjeux des migrations contemporaines et ode à la littérature, voit le jour en 2020. Entre temps, Khalil, qui avoue « écrire très lentement et toujours plusieurs livres en même temps », publie le recueil Chœur à cœur puis un premier roman À l’orée du trépas, finaliste, en 2019, de prix qui le font connaitre au Sénégal et sur la scène francophone : le prix Orange du livre en Afrique, le prix Ahmadou Kourouma et le prix Ivoire.

« Pays fantômes »

« C’est grâce à Mbougar Sarr que j’ai été publié, c’est lui qui m’a d’abord mis en contact avec Abdoulaye Diallo, de L’Harmattan Sénégal », confie-t-il. Un roman qui se voulait un récit d’amour mais que l’actualité a percuté : « Je venais d’apprendre, via les réseaux sociaux, que quelqu’un qui était en même temps que moi à l’Université de Dakar avait rejoint l’État islamique en Syrie. Le roman est devenu un questionnement à partir de sa trajectoire ; est-ce une vraie raison de mourir ? »

CE N’EST PAS PAR SOIF D’AILLEURS QUE LES GENS VONT SE TUER EN MER, MAIS PARCE QU’ILS N’ONT PLUS LE CHOIX

Même démarche pour L’Odyssée des oubliés où les parcours d’immigration relatés s’inspirent de récits réels. « Mais mon ambition était aussi de décrire la vraie Afrique. Montrer que ce n’est pas par soif d’ailleurs que les gens vont se tuer en mer, mais parce qu’ils n’ont plus le choix. » Au-delà de l’épopée nourrie de lectures des classiques grecs, Diallo dresse une critique franche de ces « pays fantômes » qui précipitent les départs : « Ce sont certains pays africains où la liberté d’expression est bafouée, avec des dirigeants autoritaires, où les citoyens meurent du poids des totalitarismes politiques, idéologiques et culturels. Culturels avec une double acculturation, occidentale et orientale. Idéologique avec la montée des extrémismes religieux. Politique avec des présidents qui ne quittent jamais le pouvoir. »

Et le jeune auteur de souligner les complicités occidentales, comme il le rappelle dans une tribune publiée après le naufrage de compatriotes : « La vraie violence est politique. » La littérature de Khalil Diallo est en prise avec les enjeux qui l’entourent : « Le romancier est un historien des temps présents », aime-t-il à répéter. Ses prochains romans plongeront aussi dans des faits historiques, comme la révolution de 2011 ou la crise de 1962 au Sénégal.

De Césaire à Orelsan

Le jeune homme qui soigne le Verbe et parle poésie, histoire, religion – il est membre de la confrérie soufie tidjaniya – et politique avec érudition et passion, a un parcours scientifique. Il a grandi au Sénégal, pays de son père, avec des allers-retours en Mauritanie, pays de sa mère, où il est né. « J’ai eu une enfance privilégiée dans une école privé catholique de Dakar. Comme j’étais asthmatique, pas grand sportif, je passais mon temps à lire. » Ainsi cite-t-il Césaire, Baudelaire, Camus, Senghor, Dostoïevski, Ouologuem, Monénembo, Nganang, Alexis. Mais il s’ancre dans les pas de son père, décrit comme un « modèle » et un « meilleur ami »: « C’est un prof de lettres reconverti en directeur de production en industrie plastique. J’ai moi-même fait des études pour être directeur de production en industrie agroalimentaire et chimique ! »

CE QUI EST IMPORTANT POUR MOI, C’EST D’ATTEINDRE CETTE POSTÉRITÉ, DE POUVOIR ME DISSOUDRE DANS MON ŒUVRE

Aujourd’hui le quotidien de Diallo est rythmé par son travail de chef de service qualité pour l’Office national de l’assainissement, ses activités de consultant, sa vie de famille avec un enfant en bas âge, et l’écriture. « Il y a toujours, en toile de fond, cette urgence d’écrire. » Comme Sembouyane, personnage de L’odyssée qui préfère ne pas se qualifier de « passionné de littérature » mais dit « être littérature », Khalil enchaîne sur l’« immodestie » de l’écrivain : « Ce qui est important pour moi, c’est d’atteindre cette postérité, de pouvoir me dissoudre dans mon œuvre ».

L’auteur, lui-même passé par plusieurs étapes avant d’être publié, est lucide sur les enjeux de diffusion et sur la réalité d’un marché du livre majoritairement dicté par le Nord dans un pays où « pour reprendre les mots du rappeur Orelsan, il y a pleins de gros poissons dans une petite mare ». « Ici les gens vendent moins de 500 exemplaires d’habitude », ajoute-t-il . Il a donc de quoi se réjouir avec la réédition de L’Odyssée des oubliés, ces dernières semaines, au Sénégal.

Avec Jeune Afrique par Anne Bocandé

Un célèbre historien russe avoue avoir tué une ancienne étudiante

novembre 10, 2019

 

Oleg Sokolov, spécialiste de Napoléon, intervenait dans l’école fondée par l’ancienne députée d’extrême droite Marion Maréchal.

L’histoire est à frémir. Tôt samedi matin 9 novembre, les secours ont repêché un homme tombé dans le canal de la Moïka, au centre de Saint-Pétersbourg. Dans son sac à dos, on a retrouvé deux bras de femme, sectionnés au niveau des coudes, et un pistolet d’alarme. Lorsque la police s’est rendu à son appartement, non loin de là, elle a découvert le corps décapité d’une jeune femme.

Le meurtrier présumé, qui serait tombé à l’eau alors qu’en état d’ivresse il tentait de faire disparaître les restes de sa victime, n’est autre qu’un historien internationalement reconnu, Oleg Sokolov, 63 ans, spécialiste de Napoléon et professeur de la chaire d’histoire moderne à l’université de Saint-Pétersbourg. Ce parfait francophone, décoré de la Légion d’honneur en 2003, est aussi le fondateur d’une association organisant des reconstitutions des grandes batailles napoléoniennes en Russie, – en costumes avec des milliers de figurants-, comme celle de Borodino (1812).

Selon les médias russes, le corps décapité serait celui d’Anastasia Echtchenko, 24 ans, l’une de ses anciennes étudiantes avec lequel il entretenait une liaison. Oleg Sokolov aurait avoué à la police l’avoir tué, deux jours plus tôt, avec un fusil à canon scié, à la suite d’une dispute.

«Il se prenait pour Napoléon»

Le fait divers a largement été « couvert » par la presse russe qui a publié des photos du couple en tenue d’époque, lui en maréchal d’empire, elle en robe à crinoline. D’autres clichés le représentent menant la charge à la tête d’un régiment de cavaliers de hussards… Divers témoignages composent le portrait d’un homme à la personnalité quelque peu inquiétante, voire mégalomaniaque, et parfois brutale.

« Il se prenait vraiment pour Napoléon, au point qu’il se faisait appeler « Sire » ou « Majesté », écrit le journal Novaya Gazeta. En 2018, Oleg Sokolov s’était vu accusé de plagiat pour l’un de ses derniers ouvrages. Interrogé à ce propos par un étudiant lors d’un cours en amphithéâtre, Sokolov avait fait brutalement expulser l’impétrant par des nervis, comme le montre une séquence visible sur YouTube. Blanchi par la justice en première instance dans cette affaire de plagiat, l’historien se disait néanmoins lui-même objet de menaces.

Plus grave, en 2008, Oleg Sokolov aurait tenté d’étrangler une jeune femme, après avoir voulu lui appliquer un fer à repasser sur le visage, selon le journal Moskovski Komsomolets. L’universitaire aurait toutefois réussi à échapper aux poursuites pénales.

Respecté pour ses travaux, auteurs d’innombrables livres et articles, conseiller historique pour des films et documentaires, Oleg Sokolov était aussi membre du conseil scientifique de l’Institut de sciences sociales, économiques et politiques (Issep), l’« université » fondée par Marion Maréchal à Lyon.

«Nous apprenons avec horreur par la presse le crime atroce dont se serait rendu coupable Oleg Sokolov. Etant professeur de la chaire d’histoire moderne à l’université de Saint-Pétersbourg, intervenu comme directeur d’études invité à l’Ecole pratique des hautes études à la Sorbonne, décoré de la Légion d’honneur française, nous n’imaginions pas qu’il puisse commettre cet acte odieux», expliquait samedi dans un communiqué l’Issep.

À Saint-Pétersbourg, Oleg Sokolov, hospitalisé pour hypothermie, a été placé en garde à vue et l’enquête se poursuivait dimanche. Selon le site 47news.ru, l’éminent professeur aurait indiqué lors de son premier interrogatoire avoir envisagé de se suicider après son crime, dans son uniforme de Napoléon, sur le site de la forteresse Pierre-et-Paul, devant les touristes.

Par Le Figaro.fr par Alain Barluet, correspondant à Moscou

Décès de l’historien allemand controversé Ernst Nolte

août 18, 2016

Ernst Nolte, l’un des historiens allemands les plus célèbres et les plus controversés est décédé jeudi à l’âge de 93 ans, a appris l’AFP auprès de sa famille. Il avait cherché à démontrer l’interdépendance entre le communisme, le fascisme et le nazisme.

Ernst Nolte avait déclenché dans les années 80 la fameuse « guerre des historiens » allemands suite à la publication d’un article, « un passé qui ne veut pas passer », dans le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Sa thèse selon laquelle le national-socialisme serait une réaction à « la menace existentielle » de la révolution russe et ses crimes de masse avait provoqué l’indignation de certains, dont le philosophe Jürgen Habermas. Elle avait aussi marqué le coup d’envoi d’une longue polémique sur le sujet.

Soupçonné de révisionnisme
Le lien causal qu’il établit entre le goulag et Auschwitz lui a valu d’être accusé de minimiser les crimes nazis et soupçonné de révisionnisme, ce dont il s’est toujours défendu.

Né à Witten (ouest), Ernst Nolte a longtemps enseigné à l’Université libre de Berlin.

Parmi ses ouvrages les plus renommés figure « le fascisme dans son époque » une analyse de la nature du fascisme grâce à laquelle il se fait connaître au début des années 60, et « La guerre civile européenne (1917-1945: national-socialisme et bolchevisme », paru à la fin des années 80.

Romandie.com avec(ats / 18.08.2016 12h55)