Posts Tagged ‘homicide’

Un homme mis en examen pour homicide après avoir percuté sa conjointe en voiture

décembre 9, 2019

 

Un homme de 28 ans a été mis en examen pour «homicide volontaire par conjoint» après avoir percuté en voiture sa conjointe de 34 ans qui a été retrouvée morte le 4 décembre à Corsept (Loire-Atlantique), a appris l’AFP lundi auprès du parquet de Nantes.

«Il a été mis en examen pour homicide volontaire par conjoint», a expliqué à l’AFP le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès. Cette mise en examen «a été faite par le juge d’instruction de Nantes», a-t-il précisé. Le dossier avait été traité au départ par le parquet de Saint-Nazaire avant d’être transféré au pôle criminel de Nantes. Selon le parquet de Saint-Nazaire les faits sont survenus dans la soirée du 4 décembre à Corsept, une commune proche de Saint-Nazaire. Le couple se trouvait en voiture avec leur cinq enfants, âgés de 5 à 13 ans, lorsqu’une dispute a éclaté. La femme est alors descendue de voiture, puis le mari a ramené les enfants à leur domicile situé à moins d’un kilomètre. Il est ensuite revenu vers sa conjointe avant de la percuter en voiture.

Le parquet avait précisé que cet homme n’était pas connu pour des faits de violences, mais avait sept condamnations sur son casier judiciaire pour des problèmes d’addiction à l’alcool. Il conduisait sans permis au moment des faits. La situation familiale était très dégradée. Les enfant avaient des problèmes de malnutrition et un dossier avait été ouvert chez le juge pour enfants, selon cette même source. En 2018, 121 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, selon le ministère de l’Intérieur. Pour 2019, ce chiffre est à ce jour, avec ce dernier cas, d’au moins 119 depuis le 1er janvier, selon un décompte et une étude au cas par cas menée par l’AFP.

Par Le Figaro.fr avec AFP

B.B. King aurait-il été assas­siné ? Une enquête pour homi­cide ouverte

mai 26, 2015
Le roi du blues, B.B. King

Le roi du blues, B.B. King

La thèse de l’empoi­son­ne­ment

B.B. King aurait-il été empoi­sonné ? C’est la ques­tion à laquelle tentera de répondre l’enquête pour homi­cide qui vient d’être ouverte, comme l’a annoncé le bureau du Coro­ner du Nevada. Ce rebon­dis­se­ment fait suite à une accu­sa­tion. Deux des filles du guita­riste, Karen Williams et Patty King, ont accusé des colla­bo­ra­teurs d’avoir empoi­sonné leur père. Ce sont le mana­ger de B.B King, Laverne Toney, et son assis­tant person­nel, qui sont dans leur ligne de mire, comme le rapporte le site E! Online.

« Je pense que mon père a été empoi­sonné », ont écrit chacune des filles dans deux décla­ra­tions sépa­rées et iden­tiques. Elles ajoutent qu’elles pensent que « des substances étran­gères lui ont été admi­nis­trées pour conduire à sa mort préma­tu­rée ». Elles précisent qu’elles demandent « une enquête offi­cielle sur cette affaire ».

Le prin­ci­pal inté­ressé, Laverne Toney, a réagi à ces accu­sa­tions, affir­mant qu’elles « formulent des allé­ga­tions » depuis le début. « Qu’y-a-t-il de nouveau ? », a-t-il déclaré, toujours selon le site E! Online. L’un des avocats char­gés de la succes­sion de B.B. King, Brent Bryson, a d’ailleurs quali­fié ces accu­sa­tions de « ridi­cules », ajou­tant : « J’espère qu’elles ont une base factuelle qui leur permettent d’étayer leurs allé­ga­tions diffa­ma­toires et calom­nieuses ».

De son côté, le bureau du coro­ner du comté de Clark, dont dépend la ville de Las Vegas, a tweeté : « Notre méde­cin légiste, qui a compé­tence sur le corps de #BBKing, pratique une autop­sie. Résul­tats : 6–8 semaines min. enquête pour homi­cide @LVMPD ». Les funé­railles du légen­daire guita­riste ont donc été repor­tées en atten­dant les résul­tats, affirment les médias locaux.

Voici.fr par C D

Une femme avoue avoir tué son compagnon chez lui à Nyon (VD)

mai 21, 2015

Le corps sans vie d’un homme de 55 ans a été découvert mardi dans son appartement à Nyon (VD). L’amie du défunt, une femme 48 ans présente sur place, a reconnu son implication dans le drame. Elle va être placée en détention préventive.

La victime a reçu plusieurs coups avec un objet pointu et tranchant, vraisemblablement un couteau. Ni les circonstances, ni les causes exactes du drame ne sont formellement établies, a indiqué jeudi la police vaudoise. Les investigations se poursuivent.

La police a été avisée par la prévenue mardi peu avant 20h00. Rapidement sur place, les agents se sont retrouvés en présence d’un homme couché sur le sol. Son décès a été constaté peu après par un médecin du SMUR. Une autopsie a été demandée.

Les spécialistes de l’identité judiciaire sont restés sur place jusque tard dans la nuit et y sont retournés ce matin pour relever quantité de traces qui pourraient être utiles à l’enquête, a expliqué Philippe Jaton porte-parole de la police vaudoise.

La suspecte, qui est l’amie de la victime, vivait dans le même logement. Elle a été entendue par les enquêteurs, puis par le procureur. Ce dernier a adressé une demande de détention provisoire au Tribunal des mesures de contrainte. Ni le procureur, ni la police n’ont souhaité donner davantage de précisions.

Romandie.com

Norvégien mort en RDC: Kinshasa évoque des tensions avec son codétenu

août 22, 2013

KINSHASA – La mort d’un détenu norvégien Tjostolv Moland, dans une prison de Kinshasa pourrait être liée à des tensions avec son codétenu de la même nationalité, a estimé jeudi le gouvernement congolais.

Dans un compte-rendu du conseil des ministres, qui s’est tenu mercredi, le gouvernement affirme qu’aucune hypothèse n’est exclue au stade actuel de l’enquête, mais évoque des relations particulièrement orageuses observées entre les deux détenus, raison pour laquelle l’administration pénitentiaire avait proposé de les séparer.

Les parents de Moland, cités par une chaîne de télévision norvégienne ont pour leur part exclu que leur fils ait été tué par son camarade, le père jugeant une telle hypothèse totalement absurde.

Le gouvernement congolais ne précise pas à qui la proposition de séparer les détenus avait été faite. Enfermés dans la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa, les deux hommes partageaient une même cellule à la demande du consulat de Norvège, précise le texte. Oslo assure avoir multiplié les démarches pour obtenir un transfert, mais s’être heurté au silence des autorités congolaises.

Tjostolv Moland, 32 ans, avait été trouvé mort dimanche dans la cellule de la prison militaire de Ndolo qu’il partageait avec un Anglo-Norvégien, Joshua French. Les deux hommes, anciens militaires avaient été condamnés à mort en juin 2010, pour avoir tué en mai 2009 le chauffeur congolais d’un véhicule qu’ils avaient loué dans l’est du pays. Lors de leur procès, ils avaient nié le meurtre.

Selon le communiqué du conseil des ministres, les deux hommes, qui travaillaient auparavant en Ouganda, étaient illégalement passés en RDC pour offrir leurs services à certaines forces négatives.

Le porte-parole du gouvernement congolais a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête, évoquant un homicide ou un suicide. Le gouvernement norvégien a annoncé mardi l’envoi de policiers en RDC pour assister à l’autopsie de son ressortissant. Cette équipe, constituée de trois enquêteurs et un expert médico-légal, serait déjà arrivée à Kinshasa, selon la presse norvégienne.

Les prisons de RDC sont vétustes et surpeuplés. Les prisonniers y vivent dans des conditions d’hygiène désastreuses, sans être soignés ni nourris. Lors de son dernier passage en RDC, le président du Comité international de la Croix-Rouge M. Peter Maurer s’était dit préoccupé par ces faits.

Romandie.com avec (©AFP / 22 août 2013 15h18)

Un mort, quatre blessés à coups de pioche par un Ghanéen à Milan

mai 11, 2013

ROME – Un Ghanéen a, dans un acte de folie, frappé à coups de pioche plusieurs passants au hasard samedi à l’aube dans les rues de Niguarda, à la périphérie nord de Milan, faisant un mort et quatre blessés, ont rapporté les médias, citant les carabiniers.

Mada Adam Kabobo, en Italie depuis 2011, a été rapidement intercepté par les carabiniers à qui il n’a pas opposé beaucoup de résistance. Il a pu être repéré grâce aux traces laissées par ses empreintes digitales.

L’homme, âgé de 21 ans, avait des précédents judiciaires (vol, petit vandalisme, résistance à la force publique), notamment dans les Pouilles (sud) où il aurait débarqué clandestinement.

Comme des milliers d’Africains arrivés en Italie souvent par mer ces dernières années, le jeune homme avait obtenu une autorisation provisoire de séjour quand il avait requis l’asile à son arrivée.

Il s’était vu refuser l’asile mais ne pouvait être expulsé parce qu’il avait présenté un recours sur lequel la justice n’avait pas encore statué. L’homme, sans domicile fixe, avait été interpellé à nouveau en avril dans la région de Milan.

Selon le quotidien Repubblica, lors de son arrestation, il a déclaré en mauvais anglais aux carabiniers qu’il avait faim et refusé de collaborer avec les enquêteurs. Il est poursuivi pour homicide et tentative d’homicide.

La question de l’immigration est très sensible en Italie. De nombreuses organisations humanitaires tirent la sonnette d’alarme sur la situation précaire de ces immigrés, et demandent qu’ils soient mieux intégrés, au lieu de vivre dans des sociétés parallèles et l’illégalité.

Matteo Salvini, secrétaire de la Ligue lombarde, mouvement connu pour ses positions souvent xénophobes, a attaqué le laxisme, selon lui, du gouvernement d’Enrico Letta à l’égard de ces clandestins.

Un débat fait actuellement rage aussi autour de la possibilité envisagée par le gouvernement de modifier la loi en vue d’accorder la nationalité aux enfants d’immigrés nés sur le sol italien.

Romandie.avec (©AFP / 11 mai 2013 16h34)

Inde: 45 morts dans l’effondrement d’un immeuble en chantier près de Bombay

avril 5, 2013

BOMBAY – Au moins 45 personnes, en majorité des ouvriers et leurs familles, sont mortes dans l’effondrement d’un immeuble en construction à la périphérie de Bombay, dans l’ouest de l’Inde, ont annoncé vendredi les autorités qui recherchent les responsables de ce chantier non autorisé.

L’immeuble de sept étages s’est effondré jeudi soir comme un château de cartes, provoquant un enchevêtrement d’acier et de blocs de gravats qui freinait les efforts des secours à la recherche de survivants.

Les secours ont travaillé toute la nuit à la pelleteuse pour déblayer les gravats et dégager les rescapés, évacués sur des civières de fortune. Deux bébés ont été retrouvés au cri de Dieu est grand et sous les vivats de la foule, a rapporté un photographe de l’AFP.

Le bilan est désormais de 45 morts et 69 blessés, a déclaré Sandeep Malvi, un porte-parole de la municipalité de Thane, à 35 km de Bombay.

Les medias indiens ont fait état de 49 morts. Selon la police, sept femmes et 15 enfants figurent parmi les morts.

Le bâtiment (qui s’est effondré) était une construction sans autorisation. Nous allons enquêter là-dessus et faire un rapport, a assuré à l’AFP M. Malvi.

Un responsable de la police locale, K.P. Raghuvanshi, a indiqué que ses services allaient engager des poursuites pour homicide involontaire contre les constructeurs. Il y a deux constructeurs et nous les recherchons, a-t-il dit.

La plupart des victimes étaient des ouvriers venus à Bombay pour trouver du travail dans la construction. Ces migrants indiens touchent en général un salaire de quelques centaines de roupies (moins de 10 euros) par jour.

Ils emmènent souvent leur femme et leurs enfants sur les chantiers et y vivent le temps des travaux, parfois sous des bâches, sans aucune commodité.

L’administration civile locale a indiqué qu’elle enquêtait sur l’accident et qu’elle allait inspecter les bâtiments ayant récemment été construits dans le quartier, où vivent en majorité des banlieusards de la classe moyenne.

Selon le quotidien Hindustan Times, les sept étages ont été construits en moins de quatre mois, avec des matériaux de piètre qualité.

Il devait forcément s’effondrer vu la mauvaise qualité des matériaux utilisés par les constructeurs, a déclaré le responsable de la cellule locale de gestion des catastrophes, cité par le journal.

Les effondrements de bâtiments sont fréquents en Inde, où la croissance économique a fait sortir de terre de nombreuses structures à plusieurs étages érigées sans respect des normes, et parfois sans autorisation.

En novembre 2010, 69 personnes avaient été tuées et plus de 80 blessées à New Delhi lorsqu’un immeuble en construction s’était effondré.

Romandie.com avec (©AFP / 05 avril 2013 16h14)

Marseille : l’avocate égorgée a tenté de se défendre

décembre 1, 2012
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Samedi matin, 300 personnes dont de très nombreux confrères en robe se sont réunis à la maison des avocats de Marseille pour rendre hommage à Me. Raymonde Talbot.
Samedi matin, 300 personnes dont de très nombreux confrères en robe se sont réunis à la maison des avocats de Marseille pour rendre hommage à Me. Raymonde Talbot.
 
La victime a été découverte, vendredi, par son associé, à leur cabinet situé dans le centre-ville. Plusieurs pistes sont envisagées: un client vindicatif, une personne impliquée dans un dossier, un rôdeur qui en veut à l’argent.
Me Raymonde Talbot, une avocate, a été retrouvée morte vendredi dans son cabinet de la rue Saint-Ferréol, à quelques mètres du Vieux-Port, dans le centre-ville de Marseille. Elle a été découverte prostrée, la gorge tranchée, par son associé. La porte du cabinet, situé au 3e étage d’un immeuble, était fermée. Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime a essayé de résisiter aux coups de cutter ou de couteau qui lui ont été portés. L’avocate présente notamment des plaies de défense aux mains. Le procureur de Marseille, Jacques Dallest, a précisé que des coups avaient été portés «sur le côté gauche, dans le dos, à la clavicule», mentionnant également une «plaie très profonde à la gorge».

L’autopsie qui doit avoir lieu samedi devrait permettre de déterminer précisément l’heure de l’homicide. L’hypothèse privilégiée fait remonter le décès à vendredi en fin de matinée, horaire à laquelle cette avocate a cessé de répondre au téléphone et à la sonnette de son cabinet.

Le vabinet a-t-il été fouillé?

Au moment de la découverte du corps, des dossiers ont été retrouvés jetés à terre dans les locaux du cabinet, comme si une fouille avait eu lieu. «Plusieurs pistes sont privilégiées: un client vindicatif, une personne qui n’est pas un client mais qui est impliquée dans un dossier, un rôdeur qui en veut à l’argent…», a déclaré le procureur. Décrite comme gentille et douce, Me Talbot était mariée et mère de famille. Originaire de Corse, cette spécialiste dans le droit civil avait des racines familiales à l’Ile-Rousse en Haute-Corse.

Les enquêteurs ont procédé à l’examen des bandes vidéos des cinq caméras de surveillance présentes dans cette rue, très passante. L’heure du décès étant inconnue, de nombreuses heures de vidéos ont été visionnées.

Samedi matin, 300 personnes dont de très nombreux confrères en robe se sont réunis à la maison des avocats de Marseille pour rendre hommage à Me Talbot. Il s’agit de la troisième mort violente en une semaine à Marseille. «Cet acte odieux qui ébranle toute une profession mais aussi toute une ville», a dénoncé dès vendredi Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille en charge de la sécurité, avocate de profession.

Depuis 2007, «245 homicides ont été commis à Marseille, dont 75 règlements de comptes», a précisé mardi à l’Assemblée le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.

Lefigaro.fr avec AP, Reuters Agences, AFP