Posts Tagged ‘Hommes’

Le travestissement bientôt interdit au Nigeria ?

août 5, 2022

Un projet de loi nigérian prévoit que les hommes ne puissent plus s’habiller en femme et vice-versa.

© Damien Glez

Peut-être les hommes du Nigeria devront-ils éviter bientôt de participer à des bals costumés déguisés en Mami Wata. Une proposition parlementaire vise à criminaliser le travestissement défini comme « la pratique consistant à porter des vêtements habituellement portés par une personne du sexe opposé ». Si la proposition de loi était adoptée, toute personne reconnue coupable de ce comportement vestimentaire pourrait se voir infligée une peine de six mois de prison ou une amende de 1 200 dollars (1 173 euros)…

Bien évidemment, le projet cerne moins les amateurs de la chanson « Au bal masqué » de la Compagnie créole que les individus non binaires – qui ne se reconnaissent pas dans l’alternative de genre homme/femme –, les queers ou les personnes à quelque étape que ce soit d’un changement de sexe. Il s’agit de renforcer la loi sur l’interdiction du mariage entre personnes de même sexe (SSMPA) signée par Goodluck Jonathan en 2014. Celle-ci interdit déjà aux partenaires de même sexe de vivre ensemble ou toute « démonstration publique de relation amoureuse entre personnes de même sexe ».

Transphobie

Que le nouvel article sur le travestissement entre ou pas en vigueur, son actualité traduit la volonté de tisser toujours plus la toile de la criminalisation de la communauté LGBTQ+ du Nigeria.

Brandissant des versets de textes saints, les partisans du durcissement affirment vouloir protéger les valeurs familiales – porter des vêtements d’un autre sexe inspirant potentiellement les relations homosexuelles honnies –, l’humanité tout entière, voire la civilisation dans son ensemble. Et d’affirmer que ces valeurs morales seraient indiscutablement dominantes dans la société nigériane.

Dominantes ou pas, les opinions homophobes et transphobes les moins nuancées pullulent sur les réseaux sociaux. Les militants des causes LGBTQ+ entendent tirer la sonnette d’alarme au niveau de la communauté internationale. Et comme l’humour est une clef de la dédramatisation et un ressort de la viralité numérique, la personnalité travestie Bobrisky a tweeté que la modification de la loi contribuerait certainement à résoudre les problèmes de sécurité, les pénuries d’électricité et l’inflation…

Une exception serait-elle de nature à confirmer la règle ? L’amendement potentiel sur le travestissement pourrait comporter une exemption accordée aux artistes. Un comédien pourrait donc interpréter une adaptation africaine du rôle de Madame Doubtfire où un homme se fait passer pour une gouvernante. De même, une actrice pourrait endosser le rôle de Yentl, cette jeune fille qui se travestit en garçon, dans le but de fréquenter une école réservée aux hommes. Enfin, la créativité de spectacles dits “de cabaret” ou à caractère humoristique pourrait être moins brimée.

Il reste à définir précisément quel accessoire de mode est exclusivement masculin et quel autre féminin…

Avec Jeune Afrique par Damien Glez

Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.

« Touche pas à ma virilité » : en Corée du Sud, des hommes lancent leur #MeToo

juin 27, 2021

Pour lutter contre la haine de certaines femmes à leur égard, des sud-coréens ont lancé un mouvement de protestation, indique « Courrier International ».

C’est un phénomène qui prend une ampleur de plus en plus conséquente en Corée du Sud. Depuis plusieurs semaines, le Los Angeles Times, dans un article repéré par le Courrier Internationalrapporte que des groupes de défense des « droits masculins » ont lancé leur propre version du mouvement #MeToo, pour lutter contre la haine des hommes qu’entretiendraient les féministes dans le pays. Selon eux, la haine des hommes est omniprésente dans la société sud-coréenne d’aujourd’hui, où le féminisme radical est devenu hors de contrôle.

À l’origine de cette vague de contestation se trouve un emoji, « pouce et index rapprochés », qui a fait débat en 2019 au moment où de nombreux hommes estimaient qu’il s’agissait d’un émoticone servant uniquement à se moquer des sexes masculins de petite taille. Ces dernières semaines, plusieurs employés de grandes entreprises du pays ont été sanctionnés pour avoir utilisé l’émoji dans des affiches, après l’appel au boycott et les plaintes déposées par les groupes de défense des « droits masculins ».

En Corée du Sud, ce mouvement est incarné par un grand nombre de jeunes hommes qui fustigent le féminisme et jugent que le système joue en leur défaveur et non l’inverse. « Le principal problème est que les jeunes hommes ne peuvent pas faire entendre leur voix, ni dans la presse ni sur la scène politique. Et leurs doléances s’accumulent. Tout le monde rencontre des difficultés, mais on met l’accent sur celles d’un camp en particulier », a assuré de son côté l’auteur spécialisé dans la haine en ligne, Park Won-ik.

Les jeunes sud-coréens de plus en plus réfractaires aux femmes

À l’heure où la Corée du Sud est l’une des premières puissances mondiales les plus en retard concernant la question de l’égalité homme-femme, de plus en plus de jeunes hommes estiment que le féminisme « va trop loin » et se plaignent d’être injustement calomniés et accusés à tort par les femmes.

Une étude menée en 2018 par le Korean Women’s Development Institute a par ailleurs souligné que pour 65 % des hommes âgés d’une vingtaine d’années, le féminisme était un mouvement de haine des hommes. 56.5 % d’entre eux se disaient même prêts à rompre avec leur compagne si elle se disait féministe.

Avec Le Point avec AFP

Congo: Parfaite Louhou, coiffeuse des hommes à Brazzaville

mars 7, 2020

Parfaite Louhou Loumbemba est l’une des femmes qui coiffent les hommes à Brazzaville. Dans un environnement exclusivement masculin, elle manie les ciseaux et la tendeuse pour rendre ces messieurs beaux et admirables. Un métier qu’elle exerce en toute liberté, avec passion.

Formée par Grand Père de Lemberala, un coiffeur qui a pignon sur rue à Brazzaville, Parfaite Louhou Mbemba est une congolaise qui a tenu à se démarquer des autres femmes rencontrées dans le monde de la coiffure. Contrairement à ces dernières, elle a jeté l’éponge sur la coiffure féminine et a opté pour coiffer les hommes. « J’avais commencé à coiffer les hommes au début des années 2000. Certes, avant je coiffais les femmes mais j’avais préféré les hommes parce que leur coiffe ne prend pas beaucoup de temps. Au bout d’une dizaine de minutes, vous avez fini », a indiqué Parfaite Louhou Mbemba, ajoutant qu’ en termes de revenus, coiffer les femmes rapporte mieux.

En outre, il y a beaucoup d’hommes qui trouvent du plaisir en se faisant tendre les cheveux par une femme. Cela explique l’affluence de clients dans son salon. « C’est un plaisir de voir une femme qui coiffe les hommes. Non seulement qu’ils sont surpris mais ils sont aussi attirés et veulent assouvir leur curiosité. Il en est de même pour un homme qui coiffe les femmes. Les femmes sont toujours tentées », a expliqué Parfaite

Cette clientèle masculine qu’elle côtoie au jour le jour est satisfaite car Parfaite sait faire toute sorte de coiffure : ras-pelouse, punk, ras-bas et autres. Face à cet environnement plein d’hommes, son mari ne fait pas de jalousie et reste très confiant en elle. « Il ne doit pas faire la jalousie parce qu’il m’a trouvée là-dessus. S’il jalouse, il me fera fuir les clients. Il était très jaloux au début de notre relation, mais il a finalement compris », a-t-elle confié. Elle n’exclu pas le harcèlement dont toute femme de sa trompe peut subir, cela expose à des tentations. Mais notre coiffeuse d’hommes fait attention à elle pour ne pas briser sa dignité.

C’est une joie pour Parfaite de voir que les femmes sont intéressées depuis un bon moment aux métiers des hommes. On les retrouve dans la mécanique, la soudure, la menuiserie et autres métiers. Elle invite toutes ces belles demoiselles qui font le trottoir de les rejoindre, de suivre leur exemple car l’argent n’a pas d’odeur. « Au commencement, mes camarades [femmes] me prenaient pour une lesbienne. Cela dépassait leur entendement de voir une femme qui ne coiffe que les hommes. C’est avec le temps qu’elles avaient fini par comprendre que c’est un métier que j’aime bien », a-t-elle expliqué.

Avec Sacer-infos par Stany Franck

Espagne: A Madrid les hommes ne devront plus écarter les jambes dans le bus

juin 16, 2017

Un autocollant dans un bus à Madrid, le 15 juin 2017 / © AFP / GERARD JULIEN

« C’est un manque total de respect et d’éducation »: à Madrid les premiers autocollants apposés dans les bus contre la pratique consistant à s’asseoir les jambes écartées sont apparus cette semaine, une initiative largement approuvée par les madrilènes.

Depuis jeudi, plusieurs bus affichent un autocollant contre la pratique dite du « manspreading ».

Le terme est apparu en 2014 à New York, suite à une campagne de la Metropolitan transit authority (MTA, transports new-yorkais) selon le dictionnaire d’Oxford.

A Madrid, dirigée depuis 2015 par une plateforme citoyenne de gauche, l’image qui sera affichée dans 2.000 bus, montre un homme peint en rouge écartant allègrement bras et jambes, empiétant sur la place d’à côté, accompagné de la mention « Respectez l’espace d’autrui ».

Pour Melisa Garcia, Madrilène de 30 ans, c’est une bonne idée: « C’est un manque total de respect et d’éducation », dit-elle avant d’avouer qu’elle n’a pas hésité à « donner un coup de pied » au dernier auteur de ce méfait: « Je lui ai dit: +la place que tu occupes est assez large pour toi+ ».

La mise en place du pictogramme intervient après une campagne du collectif « Femmes en lutte » sur les réseaux sociaux avec le hashtag #MadridSinManspreading contre cette pratique plutôt attribuée aux hommes.

« Il y a un sens de la hiérarchie et de la territorialité, comme si l’espace leur appartenait », écrit le collectif.

« Nous ne disons pas que les hommes sont mal élevés ou machistes, c’est un problème de société (…) On nous apprend à nous les femmes à nous asseoir les jambes bien serrées, et aux hommes à prendre de l’espace », explique Paula Argilacé, membre de ce collectif.

D’ailleurs, si la pratique est souvent attribuée aux hommes, elle est aussi parfois adoptée par des femmes, se plaint Robert Durou, retraité de 75 ans. « Avant… les gens étaient plus soucieux des autres », ajoute t-il l’air déçu.

David Correa Clares, 19 ans, fait partie de ceux qui pratiquent le « manspreading ». « Des gens m’ont déjà dit que ça les dérangeait et je me suis assis poliment et puis voilà (…) mais je ne pense pas qu’on ait besoin d’une règle ou d’un pictogramme qui dise +vous devez vous asseoir de telle façon+ », estime-t-il.

C’est aussi le point de vue de la région de Madrid, dirigée par les conservateurs et qui gère le métro. La région estime que les règles sont déjà claires: « Un siège par personne ». Mettre des autocollants dans les rames « ne fait pas partie des dépenses prioritaires », explique une porte-parole.

Romandie.com avec(©AFP / 16 juin 2017 13h28)                

Nigeria: la police islamique arrête 12 hommes accusés de préparer un « mariage gay »

janvier 27, 2015

Douze jeunes hommes ont été arrêtés à Kano, grande ville du nord du Nigeria, sous l’accusation de préparer un « mariage gay », a annoncé mardi l’agence chargée de faire respecter la loi islamique.

L’homosexualité est interdite par la législation fédérale au Nigeria, où a été votée l’an dernier une nouvelle loi interdisant le mariage entre personnes du même sexe.

Dans les Etats du nord, où la charia (loi islamique) s’applique parallèlement aux systèmes judiciaires étatique et fédéral, l’homosexualité est passible de la peine de mort, mais cette peine est très rarement prononcée.

Les 12 hommes, dont la plupart sont des adolescents, ont été arrêtés lundi dans un hôtel populaire des faubourgs de la ville, a indiqué Aminu Daurawa, le chef de la Hisbah, l’agence chargée de faire respecter la charia.

« Nous avons 12 hommes en détention, dont +la mariée+. Nous les avons arrêtés dans la salle où devait se tenir un mariage gay », a déclaré M. Daurawa à l’AFP. « Nos hommes ont investi la salle alors que le mariage allait commencer ».

De nombreuses personnes ont réussi à s’enfuir pendant l’opération, a-t-il ajouté.

Un des participants arrêtés, Faruk Maiduguri, 18 ans, a expliqué à la presse, dans les locaux de la Hisbah, que lui et ses amis célébraient en fait un anniversaire.

« C’était ma fête d’anniversaire, pas un mariage gay », a-t-il lancé, en larmes.

M. Daurawa a affirmé que les suspects, qui viennent de Kano et d’autres villes du nord (Maiduguri, Kaduna et Bauchi) et du sud-ouest (Ibadan et Osogbo), « avaient une apparence et un comportement féminins », ce qui a entraîné leur arrestation.

Il n’a pas précisé s’ils allaient être poursuivis mais leurs familles ont été convoquées.

En janvier 2014, une dizaine d’hommes accusés d’organiser un mariage homosexuel avaient été arrêtés et inculpés à Bauchi par la police islamique. Certains avaient été relâchés et d’autres libérés sous caution.

Condamnée par la communauté internationale, la « loi sur le mariage entre personnes du même sexe du Nigeria » punit d’une peine allant jusqu’à 14 ans de prison toute personne engagée dans une union homosexuelle.

Le gouvernement assure que cette législation reflète l’opinion publique du pays, dont la population se compose quasiment à parts égales de chrétiens, essentiellement établis dans le sud, et de musulmans dans le nord.

Jeuneafrique.com avec AFP

Egypte: peines de prison allégées pour 8 hommes ayant participé à un mariage gay

décembre 27, 2014

Le Caire – Une cour d’appel égyptienne a réduit samedi de trois à un an de prison la peine de huit jeunes hommes accusés d’être apparus dans la vidéo d’un mariage gay, largement relayée sur les réseaux sociaux.

Ils avaient été condamnés en novembre pour publication d’images indécentes mais blanchis de l’accusation de pratique et incitation à la débauche, après des examens rectaux imposés par les autorités aux prévenus pour déterminer leur orientation sexuelle.

Ces examens avaient révélé que les huit hommes n’avaient pas eu de pratiques homosexuelles, selon le département médico-légal du ministère de la Justice.

Le nouveau verdict a été annoncé samedi par un responsable judiciaire aux familles des condamnés qui patientaient dans l’angoisse dans une salle d’audience d’un tribunal du Caire, a constaté un journaliste de l’AFP.

Les familles, qui s’attendaient à un acquittement, ont crié et pleuré à l’annonce de ce verdict, susceptible d’appel devant la Cour de cassation.

Ils ont volé mon coeur, s’est exclamée la mère d’un condamné en se frappant le visage.

Moustafa est perdu, son avenir est perdu, a crié la soeur d’un autre condamné.

Ces huit personnes avaient été arrêtées en septembre après leur apparition dans une vidéo montrant deux hommes échangeant des alliances en petit comité, sur un bateau, entourés d’amis qui chantent et lancent des youyous.

La vidéo avait été partagée par de nombreux internautes sur Facebook, Twitter et YouTube.

Les avocats de la défense n’ont eu de cesse d’affirmer que leurs clients n’étaient pas gays et ont accusé le tribunal d’avoir cédé face à la pression populaire, dans un pays conservateur où l’homosexualité est mal vue.

Avant son arrestation, un des condamnés avait affirmé sur une chaîne de télévision privée que la vidéo avait été filmée durant un anniversaire.

La loi égyptienne n’interdit pas formellement l’homosexualité mais plusieurs personnes ont été condamnées pour débauche ces dernières années, accusées d’avoir pris part à des fêtes rassemblant des homosexuels.

Ces affaires ont défrayé la chronique dans des médias égyptiens prompts à les dénoncer, voire à publier des photos.

Vingt-six hommes sont actuellement devant la justice pour débauche: ils sont accusés d’avoir organisé ou participé à des orgies homosexuelles dans un hammam du centre du Caire, où ils ont été arrêtés début décembre.

Trois Egyptiens avaient écopé en avril de huit ans de prison pour avoir, selon les autorités, organisé une fête déviante et pratiqué la débauche.

L’ONG Human Rights Watch (HRW) accusait en septembre les autorités égyptiennes d’avoir à plusieurs reprises arrêté, torturé et détenu des hommes soupçonnés de conduite homosexuelle.

Romandie.com avec(©AFP / 27 décembre 2014 14h11)

Egypte: 8 hommes seront jugés pour avoir simulé un mariage gay

septembre 22, 2014

Egypte: 8 hommes seront jugés pour avoir simulé un mariage gay Egypte: 8 hommes seront jugés pour avoir simulé un mariage gay © AFP

Huit hommes arrêtés récemment en Egypte pour être apparus dans une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle des gens simulaient un mariage gay seront jugés pour « incitation à la débauche », a indiqué un responsable du parquet.

Si la loi égyptienne n’interdit pas formellement l’homosexualité, plusieurs personnes ont été condamnées pour « débauche » ces dernières années, accusées d’avoir pris part à des fêtes rassemblant des homosexuels, des affaires qui ont défrayé la chronique dans des médias égyptiens toujours prompts à les dénoncer, voire publier leurs photos.

Sept des prévenus avaient été arrêtés le 6 septembre à la suite de la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant un couple d’homosexuels en train de célébrer, dans un bateau sur le Nil au Caire, leur union en petit comité, échangeant des alliances et entourés par leurs amis qui chantent et lancent des youyous. Le 8e a été arrêté un peu plus tard à Alexandrie, dans le nord.

« Ils ont été renvoyés devant un tribunal correctionnel » notamment pour « incitation à la débauche » et « atteinte à la pudeur », a indiqué à l’AFP un responsable du parquet égyptien.

Les huit hommes, identifiés grâce à la vidéo selon la presse gouvernementale, avaient été placés en détention provisoire et le parquet avait ordonné un « test médical » pour les prévenus, selon l’agence de presse officielle Mena. Une pratique fréquemment dénoncée par les défenseurs des droits de l’Homme pour qui ces « tests » sont destinés à déterminer si un accusé est homosexuel ou non.

Le 9 septembre, Human Rights Watch (HRW) avait appelé l’Egypte à libérer les accusés, dénonçant des « tests médicaux » imposés aux prévenus pour déterminer leur orientation sexuelle.

Romandie.com avec AFP

La mairesse et les seins…

août 10, 2011

Alors vos hommes lorgnent une belle fille aux seins nus? Faites mieux encore dit la mairesse de Missaglia, une petite ville italienne, en réponse aux épouses qui se plaignaient qu’une femme bronze seins nus sur sa terrasse.

Marta Casiraghi, qui a reçu des plaintes de femmes estimant que leurs maris passaient trop de temps à lorgner une jeune femme qui montrait ses seins sur sa terrasse, n’a pas sympathisé avec ses consoeurs, bien au contraire.

« La fille était très jolie et dorait au soleil. Le bronzage ‘topless’ est largement toléré et répandu de nos jours. Il n’y a rien à faire », a déclaré Casiraghi au journal en ligne Il Nuovo.

« A la place, je recommanderais aux femmes de jouer le jeu de leurs rivales et de se faire encore plus belles. »

L’énorme exploit de Tsonga

juin 29, 2011

On croyait le sommet trop élevé. Battre Federer à Wimbledon représente un peu le même genre d’exploit que celui qu’avait réussi le Suisse contre Pete Sampras, détenteur du record de titres à Wimbledon (7), il y a tout juste dix ans en 8es de finale. Mais n’est pas Federer qui veut et Jo-Wilfried Tsonga ne semblait pas en mesure d’imiter «le Maître», qui disputait son 29e quart de finale consécutif en Grand Chelem. Du moins en début match…

Federer bien parti

En retard à l’allumage, Tsonga, breaké d’entrée devait courir après le score pendant tout le premier set. Ne parvenant pas à revenir sur Federer (3/6), il se trouvait dans une position d’autant plus délicate que ce dernier le surclassait dans le tie-break (3 points à 7). Or, jamais le Bâlois n’avait perdu un match en Grand Chelem après avoir perdu les deux premiers sets…

Une remontée inédite

Et pourtant, Tsonga avait le mérite de continuer à y croire, peut-être inspiré par la performance de Gilles Simon, qui avait réussi à remonter un handicap de deux manches contre Federer lors de l’Open d’Australie en début d’année (avant de perdre). Auteur du break dans le troisième jeu du troisième acte sur un passing qui retombait extérieur ligne, le Manceau conservait son avantage jusqu’au bout (6/4). Le quatrième set était la copie conforme du précédent sauf que Tsonga, davantage en confiance, frappait encore plus fort et jouait de mieux en mieux.

«Je ne sais pas comment j’ai fait»

Revenu à égalité (6/4), le Manceau donnait un coup supplémentaire sur la tête de Federer en réussissant le break d’entrée de cinquième set (1/0) ! Impressionnant de sérénité, Tsonga n’était jamais mis en danger sur son service. Même au moment de conclure il ne craquait pas (jeu blanc) et signait l’un des plus beaux exploits du sport français (6/4). «J’ai joué d’une manière incroyable. Je remettais tout dans le court aujourd’hui. C’est fou. Roger est le plus grand champion de notre sport. Je suis vraiment heureux de le battre sur gazon, sa surface favorite. Je ne sais pas comment j’ai fait pour revenir. J’ai juste joué de manière incroyable…» En demi-finales, il devra encore se surpasser pour battre Novak Djokovic, vainqueur de Bernard Tomic, qui même en proie aux doutes, reste plus expérimenté dans les grands rendez-vous…

Résultats des quarts de finale :
Djokovic (Ser, 2) – Tomic (Aus) 6/2 3/6 6/3 7/5
Tsonga (Fra, 12) – Federer (Sui, 3) 3/6 6/7 6/4 6/4 6/4

Sport24.com par par Nicolas Cerbelle

La dernière tirade de la vie

septembre 12, 2010

Je suis l’ombre du départ
dont la cloche de l’église
a sonné la dernière heure
du rassemblement de mon
âme à la couleur grise.

je suis l’instant d’adieu
qui vivra dans votre souvenir
pour perpétuer ma mémoire
afin que les enfants de l’histoire
se rappellent de ma présence
sur la belle terre des hommes.

je suis le pas dolent de votre corps
qui marche à l’instant doucement
vers le ci-git de ma dernière demeure
lentement, silencieux mais surement.

Bernard NKOUNKOU