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Deux militaires russes tués dans le crash de leur hélicoptère en Syrie

avril 12, 2016

Moscou – Deux militaires russes ont été tués dans le crash de leur hélicoptère Mi-28 près de la ville de Homs en Syrie, a annoncé mardi le ministère russe de la Défense cité par l’agence publique Ria Novosti, précisant que l’engin n’avait pas été la cible de tirs.

Deux membres d’équipage sont morts. Leurs corps ont été récupérés lors d’une opération de sauvetage et se trouvent actuellement sur la base de Hmeimim, dans le nord-ouest de la Syrie, a indiqué le ministère, précisant que le crash avait eu lieu dans la nuit de lundi à mardi.

L’hélicoptère n’a pas été la cible de tirs, ajoute le ministère.

Il s’agit des 6e et 7e militaires russe tués en mission depuis le début de l’intervention de l’armée russe en Syrie le 30 septembre. Auparavant, un pilote de chasse, un fusilier-marin, un conseiller militaire et deux membres des forces spéciales avaient trouvé la mort. Un soldat russe s’était par ailleurs suicidé, selon l’état-major.

Vladimir Poutine a annoncé le 14 mars le retrait de la majeure partie de son contingent militaire de Syrie, mais continue d’y mener des frappes contre des cibles terroristes et en soutien aux forces de Bachar al-Assad.

Le Premier ministre syrien Waël al-Halqi a annoncé dimanche que les troupes syriennes préparaient une opération pour la reprise d’Alep, dans le nord du pays, avec l’aide de l’aviation russe.

L’état-major russe a confirmé lundi que de violents combats étaient en cours dans la région d’Alep, notamment pour repousser une offensive du Front al-Nosra, mais a démenti qu’un assaut de la ville, en partie tenue par les rebelles, était en préparation.

Romandie.com avec(©AFP / 12 avril 2016 10h14)

Plus de 140 morts dans plusieurs attentats en Syrie

février 21, 2016

Plus de 140 personnes ont péri dimanche dans plusieurs attentats perpétrés dans deux grandes villes de Syrie, Homs et la capitale Damas. Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué les attaques.

A Homs, au nord de la capitale, une double attaque à la voiture piégée a fait 59 morts et des dizaines de blessés, selon un bilan fourni par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). L’attaque a été perpétrée dans le quartier d’Al-Zahra à majorité alaouite, communauté minoritaire à laquelle appartient le président syrien Bachar al-Assad..

L’agence Sana a rapporté la mort de 83 personnes. L’OSDH a quant à lui fait état de 68 morts et 160 blessées. Au moins 19 personnes se trouvaient dans un état de « mort clinique », d’après l’ONG, citant des sources médicales sur le terrain.

Les victimes sont en grande majorité des civils, selon l’OSDH, basée à Londres et qui dispose d’un réseau d’informateurs dans le pays. C’est le bilan le plus élevé pour un attentat du genre depuis octobre 2014 dans la troisième ville du pays.

A la sortie des écoles
Quelques heures plus tard, dans les faubourgs sud de la capitale Damas, plusieurs bombes ont explosé dans le quartier de Saïeda Zeïnab, près du plus important sanctuaire chiite de Syrie qui abrite le mausolée de l’une des petites-filles du prophète Mahomet, a rapporté la télévision officielle syrienne.

L’armée avance
Ailleurs dans le pays, les combats se poursuivaient entre les forces du régime et les rebelles très affaiblis, car marginalisés par l’EI et Al-Nosra. D’autres affrontements opposent forces kurdes et djihadistes, ou encore rebelles et djihadistes.

Dans la province stratégique d’Alep (nord), les forces du régime ont réussi à progresser à la faveur d’une offensive lancée le 1er février avec l’appui crucial de l’aviation russe et du Hezbollah libanais. Au moins 50 djihadistes de l’EI ont été tués dans les combats avec l’armée, qui avance notamment dans l’est de la province, et dans les frappes russes, selon l’OSDH.

Romandie.com

 

L’armée syrienne progresse au sud d’Alep mais peine près de Homs

octobre 17, 2015

L’armée syrienne, soutenue par ses alliés russes et iraniens, a progressé samedi dans son offensive face aux rebelles et aux djihadistes de l’Etat islamique dans la région d’Alep. Elle rencontre en revanche une forte résistance dans le centre.

Dans la province centrale de Homs, l’armée fait notamment face à une résistance farouche des rebelles autour de Talbissé, sur l’autoroute internationale. l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) indique que « L’aviation russe a mené plusieurs raids sur Talbissé et le nord de la province tandis que de violents combats avaient lieu aux alentours de cette localité », située à 10 km au nord de Homs.

L’OSDH indique qu’au moins 72 personnes, dont 31 femmes et enfants, ont été tuées au cours des dernières 48 heures dans l’offensive à Homs.

Progression
Dans la région d’Alep en revanche, la tentative de reconquête de territoires situés dans le nord du pays a progressé. Elle fait partie d’une stratégie d’ensemble des forces soutenant Bachar al Assad avec l’appui aérien de la Russie.

Selon l’OSDH, les forces coalisées de l’armée ont pris en 24 heures cinq villages et des collines. Elles se trouvent aux portes de la localité clé d’Al-Hader. « La prise de cette localité, à 25 km au sud de la ville d’Alep (chef-lieu de la province éponyme), permettrait de sécuriser une ligne d’approvisionnement de l’armée entre la province d’Alep et celle de Hama », plus au sud, a expliqué à l’AFP son directeur, Rami Abdel Rahmane.

Capitale économique et industrielle
L’offensive s’est pour l’instant concentrée sur les environs d’Alep, ville de deux millions d’habitants et capitale économique et industrielle de la Syrie. L’OSDH précise que l’armée et ses alliés ont repris trois villages après de violents combats et que 17 combattants et huit soldats ou miliciens ont été tués.

La province d’Alep est quasi entièrement aux mains du Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, et de ses alliés islamistes, ou des djihadistes du groupe Etat islamique (EI). Le régime ne contrôle qu’une route lui permettant d’approvisionner les quartiers de la ville d’Alep sous son contrôle.

Les forces pro-Assad tentent également de progresser à l’est de l’agglomération en direction de l’aéroport militaire de Koueires assiégé par des djihadistes de l’EI et d’autres insurgés.

La chaîne de télévision Al Manar, appartenant au Hezbollah, a annoncé que les forces syriennes avaient repris le village d’Houaïdja en direction de Koueires. D’intenses combats se poursuivent dans plusieurs autres localités.

La Russie ne vise pas à protéger Assad
A Moscou, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a déclaré que l’opération militaire conduite par la Russie en Syrie ne visait pas à maintenir au pouvoir Bachar al Assad. Son but est de vaincre l’Etat islamique.

« Peu importe qui sera à la tête (du pays). Nous ne voulons pas que l’EI dirige la Syrie, n’est-ce pas ? Cela doit être un gouvernement civilisé et légitime », a dit Medvedev sur la chaîne de télévision Rossiya.

Interrogé pour savoir si la Syrie devait être dirigée par Assad, le chef du gouvernement russe a répondu: « Non, absolument pas. Il appartient au peuple syrien de décider qui devrait être à la tête de la Syrie. Pour l’instant, nous estimons que Assad est le président légitime ».

Romandie.com

Premier bombardement russe en Syrie, près de Homs

septembre 30, 2015

Washington – Les forces russes stationnées en Syrie, en soutien au président Bachar al-Assad, ont procédé mercredi à leur premier bombardement aérien près de la ville de Homs, en partie tenue par des rebelles, selon un responsable américain.

Les Russes nous ont prévenus qu’ils allaient commencer leurs frappes, a indiqué ce responsable de la défense américain.

Selon un autre responsable américain interrogé par l’AFP, c’est l’ambassade russe à Bagdad qui a prévenu l’ambassade américaine que les Russes commenceraient des missions aériennes contre l’EI mercredi.

L’ambassade russe a également demandé que les avions américains évitent l’espace aérien syrien pendant ces missions.

Cette démarche ne semble pas indiquer un rôle très constructif de la Russie en Syrie, mais cela n’altérera en aucune manière nos opérations, selon ce responsable.

Les deux responsables américains n’ont pu préciser quel avait été l’impact du bombardement russe, ni qui avait été visé précisément.

Les Etats-Unis sont à la tête d’une coalition qui depuis plus d’un an bombarde les positions du groupe Etat islamique en Syrie et en Irak.

Vladimir Poutine a obtenu mercredi le feu vert de son Sénat pour des frappes aériennes demandées par son allié, le président syrien Bachar al-Assad.

La présidence syrienne a confirmé mercredi que Bachar al-Assad avait demandé à la Russie une aide militaire dans le cadre de l’initiative du président Poutine pour lutter contre le terrorisme.

Le chef de l’administration présidentielle russe Sergueï Ivanov a précisé que le dispositif ne concernait que des frappes aériennes, excluant ainsi l’engagement de troupes au sol, au moins pour le moment.

Cette accélération de l’engagement de Moscou dans le dossier syrien s’inscrit sur fond de bras de fer entre le président américain Barack Obama et son homologue russe sur le sort à réserver à Bachar al-Assad, tyran qui doit partir pour l’un et rempart contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) pour l’autre.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov devait présider mercredi à 14H00 GMT une session du Conseil de sécurité de l’ONU sur la lutte contre la menace terroriste, en premier lieu celle de l’EI en Irak et en Syrie.

Romandie.com avec(©AFP / 30 septembre 2015 15h11)

Les rebelles syriens confirment la nomination d’un nouveau chef

mars 8, 2014

L’armée syrienne libre (ASL) a confirmé la nomination de son nouveau chef, le général de brigade Abdelilah al-Bachir. Elle fait suite au limogeage du général Sélim Idriss. Sur le terrain, les forces restées fidèles au régime de Damas ont pris samedi aux rebelles le village d’Al Zara, dans la province de Homs.

Dans un communiqué publié vendredi soir, l’ASL confirme « la démission d’Idriss et la nomination de Bachir à la tête du Conseil militaire supérieur (CMS) ».

Le général Bachir, qui avait fait défection de l’armée syrienne pour rejoindre les rebelles combattant dans le sud de la Syrie, avait été nommé à la mi-février chef de l’ASL, en remplacement du général Idriss. Mais ce dernier, ainsi que plusieurs commandants rebelles, avaient refusé cette décision.

Le général Idriss s’en était alors pris au ministre de la Défense de l’opposition, Assaad Moustapha, qui aurait soutenu son remplacement à la tête du CMS, qualifiant ses décisions d' »improvisées et d’individuelles ».

Cette semaine, le chef de la coalition de l’opposition Ahmad Jarba a rencontré plusieurs commandants rebelles, dont Idriss et Moustapha. Durant la rencontre, il a été décidé que ces deux hommes quitteraient leurs postes et que le général Idriss serait nommé conseiller pour les affaires militaires de M. Jarba.

L’ASL était la première coalition rebelle formée lors de la militarisation de la révolte en Syrie pour tenter de renverser le régime de Bachar al-Assad. Elle a été depuis marginalisée par la montée en force des groupes islamistes.
Reprise d’Al Zara

Sur le terrain, les forces gouvernementales syriennes ont pris samedi aux rebelles le village d’Al Zara, dans la province de Homs. Il s’agit d’un nouveau succès dans leur offensive pour contrôler la région frontalière avec le Liban.

Al Zara, à l’ouest de la ville de Homs, est tombé après de violents combats, a confirmé l’Observatoire syrien des droits de l’homme, une ONG proche de l’opposition. Le village est surtout habité par des sunnites de la minorité turkmène.

Romandie.com

Syrie: incendie dans une raffinerie de pétrole à Homs bombardée par les rebelles

octobre 9, 2013

BEYROUTH – Un incendie s’est déclaré mercredi dans une raffinerie de pétrole à Homs, une des deux plus importantes de la Syrie, cible d’un bombardement des rebelles, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) et des militants.

Des obus tirés par des brigades rebelles sont tombées sur la raffinerie de pétrole de Homs, provoquant un incendie mais pas de pertes humaines, a indiqué l’ONG.

La Commission générale de la révolution syrienne a pour sa part indiqué que l’Armée syrienne libre (ASL, rebelles) avait pris pour cible la raffinerie, faisant état d’une dense fumée noire se dégageant de la raffinerie couvrant le ciel de la ville de Homs (centre), troisième ville de Syrie dévastée par la guerre.

Frappée de sanctions internationales et pénalisée par le fait que les puits pétroliers sont en majorité aux mains des rebelles, la Syrie a vu sa production chuter de 90% depuis le début du conflit en mars 2011.

Au cours de la première moitié de cette année, elle a baissé à 39.000 barils par jour, alors qu’elle était de 380.000 avant la mi-mars 2011, selon des chiffres officiels.

Le Premier ministre syrien Waël al-Halqi avait affirmé début octobre que la raffinerie de Homs fonctionne à 10%, précisant que celle de Banias (ouest), bastion du régime, fonctionne à 80% et assure une partie des besoins nationaux en énergie.

La capacité de la raffinerie de Homs, liée à un oléoduc transportant du pétrole irakien, et qui raffine le brut d’un champ situé à Deir Ezzor (est), sous contrôle du gouvernement, était avant la guerre de 5,7 millions de tonnes de pétrole lourd et léger par an. On ignore si le pétrole irakien parvient encore à la raffinerie.

La raffinerie de Banias est plus grande et dotée d’une capacité de 6 millions de tonnes par an de pétrole importé et produit localement.

Avant le conflit, la production pétrolière était la plus importante source de devises du pays.

Romandie.com avec (©AFP / 09 octobre 2013 20h16)