Posts Tagged ‘hôpital militaire’

Congo-USA/Décès de César GANAO : Pourquoi ses ayants droit doivent porter plainte contre l’hôpital militaire et le CHU de Brazzaville pour responsabilité pour faute

avril 20, 2020

 

 

Photo de BrazzaNews.

César GANAO

César GANAO, possédant la double nationalité – congolaise et américaine (USA) – est décédé le jeudi 9 avril 2020, à 15 heures, au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B).

Tout d’abord, César GANAO a souffert d’un cancer de l’estomac diagnostiqué en 2019 aux États-Unis, et rapidement pris en charge par le service d’oncologie de l’Hôpital Henri Mondor de Créteil, en France. Il était en voie de guérison depuis plus de six mois et était soumis à un contrôle médical tous les trois mois. Ensuite, le patient souffrait d’un diabète de type 2 qui était contrôlé et suivi par son médecin traitant et par une prise régulière des médicaments.

Chef mécanicien durant plusieurs années au sein des compagnies aériennes américaines United Airlines et NetJets, César GANAO est en séjour à Brazzaville lorsque, dans l’après-midi du lundi 06 avril 2020, il est conduit en urgence à l’Hôpital Militaire de Brazzaville à la suite d’une crise de diabète. Mais là, il n’a malheureusement bénéficié d’aucun soin. Le personnel soignant a été subitement pris de peur et de panique, sur la base d’une simple suspicion au Covid-19 quand le patient a présenté son passeport américain revêtu d’un visa délivré par l’autorité consulaire de l’ambassade du Congo à Paris.

César GANAO n’a donc pas été soigné pendant cette journée du 06 avril alors qu’il était en urgence hypoglycémique, nécessitant une intervention médicale d’urgence dont le défaut pouvait provoquer des conséquences d’une extrême gravité pouvant entrainer un état comatique ou la mort.

Ce lundi 06 avril 2020, à 11 heures, un agent du Laboratoire National de Santé Publique de Brazzaville se rend au chevet du malade pour faire un prélèvement en vue d’un test au Covid-19, dont les résultats étaient attendus le jeudi 09 avril. Ne bénéficiant toujours pas de soins, César GANAO est transféré le mardi 07 mars, vers 14 heures, au Pavillon Covid-19 du CHU de Brazzaville. Un transfert qui sème le trouble, et qui est contestable pour deux raisons.

-D’abord, sans l’administration des soins appropriés depuis plus de 24 heures, abandonné dans un état d’extrême fatigue, César GANAO est transféré dans une ambulance vers le CHU-B avant les résultats de deux tests permettant de savoir s’il a été touché par le coronavirus. Cette impasse est d’autant plus incompréhensible que la famille avait remis le dossier médical du patient au service hospitalier attestant que ce dernier souffrait d’un diabète de type 2.
Il était donc victime d’une crise d’hypoglycémie qui nécessitait l’administration des médicaments hypoglycémiants injectables pour stabiliser le taux de glycémie.

-Ensuite, le patient, en situation de détresse vitale, prélude à un état comateux, est transféré vers le pavillon Covid-19 du CHU sans que l’Hôpital Militaire n’obtienne le consentement obligatoire du patient ni celui de sa famille, dont deux membres étaient présents sur les lieux. L’Hôpital Militaire a par conséquent failli à son devoir d’information qu’exige la déontologie médicale pour n’avoir pris aucune mesure utile pour informer du transfert la famille du patient hospitalisé.

Le mercredi soir, n’ayant toujours reçu aucun soin depuis plus de 48 heures, César GANAO s’est retrouvé dans un état comateux à la suite d’une complication aigue de diabète qui est visiblement l’hypoglycémie. Le jeudi 09 avril 2020, dans la matinée, le Laboratoire National transmet à l’hôpital Militaire et au CHU les résultats d’un deuxième test au Covid-19 qui se révèle également négatif. Mais, il est trop tard. Resté depuis trois jours sans soin particulier, César GANAO décède le même jour, vers 15 heures, au CHU de Brazzaville.

Et, comme si cette souffrance ne suffisait point, les services compétents du CHU refusent de transférer le corps de César GANAO à la morgue, et tentent avec une farouche volonté de l’enterrer le même jour, au motif non fondé de suspicion du Covid-19. Rappelons que ces services avaient pourtant en leur possession les résultats des deux tests sérologiques négatifs. De 15 heures à 1 heure du matin, le corps sans vie de César GANAO s’est vu infliger un cruel traitement tant il a été abandonnné dans le pavillon du Covid-19 du CHU. Il s’agit là d’un acte illicite attentatoire à l’intégrité d’un mort et à celle de sa famille.

De 15 heures à 1heure du matin, les parents du défunt ont sollicité du CHU de prendre toutes mesures utiles pour ne pas procéder à l’inhumation précipitée du corps. Depuis les Etats-Unis, Madame Yvette GANAO, l’épouse du défunt, a été contrainte de saisir en urgence l’ambassade des Etats-Unis à Brazzaville. C’est dire que la défaillance, suscitée par les dysfonctionnements des services du CHU, a porté une grave atteinte à l’intégrité du corps de César GANAO, et entrainé pour son épouse et ses enfants un grave choc traumatique.

A la lumière de ce qui précède, Mme Yvette GANAO doit constituer Avocat aux fins de déposer deux plaintes devant le tribunal compétent à Brazzaville, respectivement contre le l’Hôpital Militaire et le CHU-B.

-Premièrement, elle est fondée à invoquer la responsabilité pour faute de l’Hôpital Militaire de Brazzaville pour obtenir réparation au titre du préjudice subi. Elle doit invoquer en ce sens le principe de la responsabilité pour faute pour défaut de diligences pour les actes de diagnostics et de soins pour traiter le patient. Elle doit aussi soulever la faute dans l’organisation et le fonctionnement de l’Hôpital Militaire, notamment le défaut de coordination dans les services et le manque d’information et de surveillance du malade. D’autant que l’Hôpital Militaire n’avait visiblement pas pris toutes les dispositions sanitaires et médicales utiles et nécessaires pour équiper son personnel soignant contre toute contamination au coronavirus.

-Deuxièmement, la Veuve GANAO doit déposer une deuxième plainte contre le CHU de Brazzaville pour atteinte à l’intégrité d’un mort ainsi qu’à celle de sa famille pour abandon du corps du défunt le jeudi 09 avril 2020, entre 15 heures et 1 heure du matin, avant qu’il ne soit déposé à la morgue après d’âpres négociations. En effet, en droit médical, le corps doit être protégé aussitôt après la mort.

Cela dit, les plaintes de Madame GANAO doivent inciter plusieurs autres familles à multiplier les procédures judiciaires contre les établissements hospitaliers publics et privés congolais afin de modeler une nouvelle culture marquée du sceau de la judiciarisation des actes médicaux. Ce qui aura l’avantage de susciter une prise de conscience des hôpitaux et des cliniques, mais aussi des autorités publiques, quant au caractère sacré de la protection de l’être humain et des droits des malades fortement en péril au Congo-Brazzaville.

Les procédures engagées par la Veuve Yvette GANAO viendront rappeler que dans un contexte de déprime nationale, marqué par la pandémie du Covid-19, l’accès aux soins médicaux au Congo-Brazzaville est un droit fondamental pour tous. En ce sens, la bataille des droits fondamentaux est l’un des axes d’exercice de la citoyenneté. Droits de la personne, droits de la communauté. Les deux étant indissociables dans les conditions d’extrême instabilité juridique faisant prévaloir la Loi du plus fort suscitée par l’arbitraire. Cette impasse doit être corrigée dans l’intérêt des malades.

Avec Brazzanews par Roger MVOULA MAYAMBA
Juriste

militaire poignardé à La Défense, son agresseur en fuite

mai 26, 2013
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Driaa souligné sa détermination à mener avec Manuel Valls «une lutte implacable contre le terrorisme».
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Driaa souligné sa détermination à mener avec Manuel Valls «une lutte implacable contre le terrorisme». Crédits photo : FRANCOIS GUILLOT/AFP

Le militaire, qui patrouillait dans le cadre de l’opération Vigipirate à La Défense, a été touché à la gorge. Ses jours ne sont pas en danger. La France mènera «une lutte implacable contre le terrorisme», a promis Jean-Yves Le Drian.

Une agression dont on ignore encore le motif. Un militaire, qui patrouillait dans le cadre de l’opération Vigipirate, a été poignardé, samedi en fin d’après-midi, à la Défense, près de Paris. Son agresseur a pris la fuite. Le soldat de 23 ans appartient au 4e régiment de chasseurs de Gap. Il a été attaqué par derrière dans la «salle d’échange» de la Défense, lieu de transit entre les accès aux transports en commun et les commerces. Le parquet antiterroriste de Paris a repris l’enquête.

Le première classe Cédric Cordier a reçu des coups de cutter au cou. Même s’il a perdu beaucoup de sang, ses jours ne sont pas en danger, son état est «rassurant», a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian qui lui a rendu visite. Les premiers soins lui ont été prodigués dans un local de la RATP, proche du lieu de l’agression, puis il a été évacué vers l’hôpital militaire Percy à Clamart.

Ses deux collègues qui marchaient devant lui n’ont pas eu le temps de réagir et d’interpeller l’agresseur, qui a disparu dans la foule, dans le sens du centre commercial. Les enquêteurs n’ont pas pour le moment livré de détails sur l’apparence du suspect, qui a perpétré son geste sans dire un mot. Citant des sources policières, Le Parisien le décrit «comme un homme de type nord-africain , âgé d’environ 30 ans, portant une barbe, un blouson et une djellaba». Des éléments démentis par Le Journal du dimanche.

Pas de lien «établi à ce stade» avec l’agression de Londres

Interrogé par Reuters, le préfet des Hauts-de-Seine Pierre-Andre Peyvel a refusé d’infirmer ou de confirmer cette information. Le syndicat Unsa police a indiqué de son côté que l’agresseur était un homme grand et athlétique.

Cette agression survient trois jours après le meurtre à Londres à la machette, en pleine rue, d’un soldat britannique par deux hommes, affirmant agir «au nom d’Allah». François Hollande a souligné qu’ «à ce stade aucun lien n’était établi avec le meurtre du soldat britannique». Mais, a-t-il reconnu, «nous devons regarder toutes les hypothèses». «Nous demandons à nos soldats de relever encore le niveau d’attention et si je puis dire de vigilance», a enjoint le chef de l’Etat, qui se trouve à Addis Abeba en Ethiopie.

Estimant que «cet individu, incontestablement voulait tuer ce soldat», le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a lui aussi mis en garde contre la tentation d’associer les agressions française et britannique. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a lui parlé de «terrorisme» contre lequel une «une lutte implacable» sera menée. «On a voulu (le) tuer parce qu’il était militaire», a dénoncé le ministre.

Lefigaro.fr

Les otages autrichien et finlandais libérés sont à Vienne

mai 9, 2013

VIENNE – Les deux otages finlandais et l’otage autrichien libérés dans la nuit de mercredi à jeudi après avoir été enlevés au Yémen le 21 décembre 2012 sont hospitalisés à Vienne, a annoncé jeudi soir le ministère autrichien des Affaires étrangères.

Dans un communiqué, le secrétaire général du ministère, Johannes Kyrle, a précisé que la libération des otages avait été obtenue grâce à l’habile médiation de l’Etat d’Oman.

Au cours d’une brève conférence de presse, il a précisé que les trois otages étaient soignés à l’Hôpital militaire de Vienne-Stammesdorf.

Le président finlandais Sauli Niinistö s’est aussitôt dit satisfait et soulagé de la libération de ses deux compatriotes.

Cette libération est le résultat d’une étroite coopération entre la Finlande et l’Autriche, a souligné de son côté, dans un communiqué, le ministère finlandais des Affaires étrangères qui a remercié l’Autriche, Oman, le Yemen et tous les autres contacts internationaux pour avoir contribué à une solution.

Auparavant deux quotidiens viennois à paraître vendredi, Kurier et Kronen Zeitung, avaient annoncé la nouvelle.

Selon le journal Kronen Zeitung, une rançon d’un million d’euros aurait été versée pour la libération du jeune Autrichien, Dominic Neubauer, âgé de 26 ans.

Le jeune Autrichien et le jeune Finlandais étudiaient l’arabe à Sanaa, tandis que la Finlandaise y était en vacances. Selon l’agence de presse finlandaise, le jeune Finlandais serait un officier qui menait une étude sur la radicalisation politique au Moyen-Orient. La Finlandaise serait son épouse, cadre dans une entreprise pétrolière et qui rendait visite à son mari.

Tous trois avaient été enlevés le 21 décembre par des hommes armés et masqués dans un magasin d’électronique dans la capitale yéménite. Ils avaient ensuite été constamment transférés par leurs ravisseurs d’une province à une autre, avant d’être déplacés ces derniers jours à Hawf, un village tribal frontalier d’Oman, a indiqué à l’AFP un haut responsable yéménite à Sanaa.

Les habitants de Hawf, vivant des deux côtés de la frontière, ont alors arrêté les ravisseurs et libéré les trois otages qu’ils ont remis aux autorités omanaises, a expliqué le responsable yéménite.

Leurs ravisseurs étaient des membres d’Al-Qaïda, qui réclamaient une rançon et la libération de nombre des leurs, détenus dans des prisons yéménites, a-t-il affirmé.

Activement recherchés par les autorités yéménites en coopération avec des services de renseignement internationaux, les ravisseurs, ressentant une forte pression, ont choisi de conduire leurs otages à Hawf où ils pensaient être à l’abri, a encore indiqué le responsable yéménite.

Selon une source au sein des services de sécurité, le Qatar avait proposé en vain de payer, par des intermédiaires, une rançon, dont le montant n’a pas été accepté par les ravisseurs, en échange de la libération des trois otages. Les ravisseurs réclamaient 50 millions de dollars, a affirmé à l’AFP une source tribale.

Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a indiqué jeudi soir que les autorités de son pays avaient agi avec prudence pour obtenir la libération des otages et assurer leur retour en sécurité dans leurs pays.

Le Yémen est le théâtre de fréquents enlèvements d’étrangers, souvent revendiqués par des tribus, fortement armées dans ce pays, qui utilisent ce moyen de pression pour faire aboutir des revendications auprès des autorités.

Mais Al-Qaïda est également tenu responsable de rapts au Yémen, dont celui d’un diplomate saoudien, Abdallah al-Khalidi, toujours aux mains du réseau extrémiste depuis son enlèvement le 28 mars 2012 à Aden (sud).

Des centaines de personnes ont été enlevées au Yémen ces quinze dernières années. Elles ont en grande majorité été libérées saines et sauves, la plupart du temps en échange de rançons plus ou moins importantes.

Romandie.com avec (©AFP / 09 mai 2013 21h07)

Congo: une trentaine de morts dans l’accident d’avion de Brazzaville

décembre 1, 2012
Un avion-cargo en provenance de Pointe-Noire au Congo a raté son atterrissage à l'aéroport de Brazzaville faisant une vingtaine de morts parmi les habitants du quartier, a-t-on appris auprès des pompiers congolais.<br />(c) Afp
Un avion-cargo en provenance de Pointe-Noire au Congo a raté son atterrissage à l’aéroport de Brazzaville faisant une vingtaine de morts parmi les habitants du quartier, a-t-on appris auprès des pompiers congolais. (c) Afp

BRAZZAVILLE (AFP) – Un avion-cargo en provenance de Pointe-Noire au Congo a raté son atterrissage à l’aéroport de Brazzaville faisant une trentaine de morts parmi les habitants du quartier, a-t-on appris auprès des pompiers congolais.

Selon le responsable des services de secrours, Georgelin Massemba, une trentaine de personnes habitant le quartier de La Poudrière, situé au bout de la piste de l’aéroport, ont été tuées lorsque l’appareil est sorti de la piste avant de s’écraser dans un ravin. L’équipage dont on ignore la composition exacte a également péri dans l’accident.

De nombreux blessés, une vingtaine, selon des témoins, ont été transportés à l’hôpital de Makélékélé, au Centre hospitalier universitaire et à l’hôpital militaire.

L’avion, un gros porteur Iliouchine, transportait des voitures et d’autres marchandises pour le compte de la compagnie locale Aero-services.

Selon un journaliste présent sur les lieux, l’accident semble être dû à un violent orage qui s’abattait sur la région. L’avion, qui n’a pas pu freiner suffisamment, est sorti de la piste, a rasé une quinzaine d’habitations, dont un bar, avant d’aller s’écraser dans un ravin et de prendre feu.

001122012164348000000sa

Deux heures après l’accident les pompiers fouillaient les décombres dans le quartier de La Poudrière pour tenter de dénombrer les victimes. Cet appareil, théoriquement utilisé pour le fret, est susceptible d’avoir transporté d’autres personnes que les membres d’équipage.

Le NouvelObs.com

Mauritanie : blessé par balle et opéré, le président Aziz hospitalisé à Paris

octobre 14, 2012
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz en juin 2011. Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz en juin 2011. © AFP

Blessé par balle samedi soir lors d’un incident impliquant son armée, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a été hospitalisé près de Paris pour des soins complémentaires après avoir été opéré, avec succès selon lui,à Nouakchott.

Blessé par balle samedi soir lors d’un incident impliquant son armée, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a été hospitalisé près de Paris pour des soins complémentaires après avoir été opéré, avec succès selon lui,à Nouakchott.

M. Aziz est un ancien général arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 2008, élu président en 2009, qui a fait du combat anti-terroriste sa priorité, ordonnant à son armée de mener des raids contre des bases d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali en 2010 et 2011. Aqmi a menacé de le tuer.

Le chef de l’Etat mauritanien, 55 ans, a été admis à l’hôpital militaire Percy à Clamart (banlieue parisienne), a indiqué le ministère français de la Défense dimanche en fin d’après-midi. Il était apparu dimanche matin à la télévision nationale couché sur le dos, le corps recouvert d’un drap jusqu’au cou. A Nouakchott, des informations non confirmées de médias privés affirmaient qu’il aurait été touché au bras et/ou à l’abdomen.

« Je veux (…) tranquilliser tous les citoyens mauritaniens. Je les rassure que l’opération que j’ai subie hier soir (samedi) a été un succès grâce à l’efficacité de l’équipe médicale », a affirmé M. Ould Abdel Aziz, le visage pâle, mais s’exprimant d’une voix normale. « Je veux les rassurer sur ma santé après cet incident commis par erreur par une unité de l’armée sur une piste non goudronnée dans les environs de la localité de Tweila, à 40 km de Nouakchott », a-t-il ajouté.

Il a quitté Nouakchott à bord d’un avion médicalisé pour Paris afin d’y être hospitalisé pour des soins complémentaires, selon une source sécuritaire mauritanienne qui a ajouté que sa vie n’était pas en danger.

Interrogé en marge du sommet de la Francophonie à Kinshasa, le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Hamadi Ould Hamadi, a estimé que la situation n’a rien d’inquiétant, ni pour le pays ni pour le président qui exerce la plénitude de ses pouvoirs. « Il a expliqué que le président avait été touché légèrement par un tir d’une unité de l’armée. C’est un poste de contrôle de l’armée mauritanienne qui est un poste mobile. Ils n’étaient pas informés de son passage », a-t-il affirmé.

Menacé de mort par Aqmi

Samedi, un responsable sécuritaire mauritanien avait rapporté à l’AFP la blessure de M. Aziz, légèrement touché au bras par une balle, tirée contre lui par un automobiliste qui l’a directement visé. Il avait précisé que le président s’était rendu à pied à l’hôpital militaire où il a reçu les premiers soins.

Cet hôpital de Nouakchott, devant lequel de nombreux Mauritaniens se sont rassemblés, a été sous surveillance de la garde présidentielle toute la nuit. C’était le seul dispositif sécuritaire visible jusqu’à dimanche matin dans la ville, où le calme régnait, a rapporté un journaliste de l’AFP.

L’Union pour la République (UPR, au pouvoir) a souhaité prompt rétablissement à M. Aziz. Un de ses plus farouches opposants, qui réclame son départ du pouvoir, Jemil Ould Mansour, chef du parti islamiste Tewassoul, lui a également souhaité une guérison rapide et bon retour parmi les siens.

En dépit des assurances officielles, l’incident suscitait des questions, d’autant que la Mauritanie a une histoire jalonnée de coups d’Etat militaires et que M. Aziz a été menacé de mort par Aqmi, qui l’accuse de mener pour la France une guerre par procuration contre ses combattants. Le président Aziz a engagé une lutte active contre Aqmi présent dans le Sahel, particulièrement en Mauritanie et au Mali voisin, y commettant attentats, enlèvements, essentiellement de ressortissants occidentaux, et divers trafics. Neuf Européens, dont six Français, sont actuellement otages d’Aqmi.

Depuis son arrivée au pouvoir, l’armée a réussi à empêcher plusieurs tentatives d’attentat, dont une le visant. La Mauritanie a mené en 2010 et 2011 des opérations militaires contre Aqmi dans le nord du Mali, une vaste région finalement tombée il y a plus de six mois aux mains de divers groupes armés et aujourd’hui totalement contrôlée par des groupes armés islamistes, dont Aqmi, qui y appliquent la charia (loi islamique).

Une opération militaire ouest-africaine soutenue par l’ONU est en préparation pour reconquérir le nord du Mali. Le président Aziz a dit que la Mauritanie n’y participerait pas avec des troupes au sol.

Jeuneafrique.com avec AFP

Mort de l’ancien président algérien Chadli Bendjedid à Alger

octobre 6, 2012
Décès de l'ancien président algérien Chadli Bendjedid à Alger Décès de l’ancien président algérien Chadli Bendjedid à Alger © AFP

L’ancien président algérien Chadli Bendjedid est décédé samedi à Alger à l’âge de 83 ans des suites d’un cancer, a annoncé l’agence algérienne APS.

Chadli Bendjedid est l’un des présidents à être resté le plus longtemps au pouvoir, de février 1979 à janvier 1992.

Il avait été admis, il y a plus d’une semaine, à l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja à Alger.

Bendjedid a été à l’origine de la démocratisation des institutions, notamment par la promulgation d’une constitution pluraliste en février 1989 et la renonciation à la présidence de l’ancien parti unique, le Front de libération nationale (FLN), en juillet 1991.

Il était né le 14 avril 1929 à Bouteldja, un village de l’est algérien, à la frontière tunisienne.

Jeuneafrique.com

Selon Al Jazira, Yasser Arafat aurait été empoisonné au polonium

juillet 3, 2012

Yasser Arafat, décédé en 2004, aurait été empoisonné au polonium, une substance radioactive, selon les conclusions d’analyses effectuées dans un laboratoire en Suisse et citées dans un documentaire que diffuse mardi 3 juillet Al-Jazira.

Ces analyses ont porté sur des échantillons biologiques prélevés dans les effets personnels du dirigeant palestinien, remis à la veuve du défunt, Souha, par l’hôpital militaire de Percy, au sud de Paris, où Arafat était mort, selon François Bochud, directeur de l’Insitute for Radiation Physics de Lausanne.

‘La conclusion, c’est que nous avons trouvé [un niveau] significatif de polonium dans ces échantillons’, a-t-il ajouté dans le documentaire, réalisé après neuf mois d’enquête selon Al-Jazira.

SA MORT EST RESTÉE UNE ÉNIGME

Le polonium est la substance avec laquelle aurait été empoisonné l’ex-espion russe Alexandre Livtenko, mort en 2006 à Londres. Yasser Arafat, tombé malade dans son quartier général à Ramallah, en Cisjordanie, assiégé par l’armée israélienne, est décédé le 11 novembre 2004 à Percy.

Sa mort est restée une énigme, les quelque 50 médecins qui se sont relayés à son chevet n’ayant pas précisé la raison exacte de la détérioration rapide de son état. Des Palestiniens ont accusé Israël de l’avoir empoisonné.

Pour confirmer la thèse d’une mort par polonium, il faut exhumer les restes de Yasser Arafat et les analyser, a estimé M. Bochud à l’adresse de Souha Arafat. ‘Si elle veut vraiment savoir ce qui est arrivé à son mari, il faudra trouver un échantillon […]. Exhumer M. Arafat nous fournira un échantillon qui devrait avoir une très grande concentration de polonium s’il était empoisonné’, a-t-il dit.

LeMonde.fr

Pierre Mauroy hospitalisé pour une opération

avril 13, 2012

L’ancien premier ministre socialiste Pierre Mauroy, 83 ans, a été hospitalisé à l’hôpital militaire de Percy à Clamart (Hauts-de-Seine) pour une lourde opération, selon le député PS Bernard Roman.  « C’est sérieux », a déclaré M. Roman à l’AFP, en refusant toutefois de dire précisément pour quelle raison avait été hospitalisé Pierre Mauroy, 84 ans, premier chef de gouvernement socialiste de la Ve République, de 1981 à 1984, au début du septennat de François Mitterrand.  « Pierre Mauroy avait le choix entre deux types d’opérations, il a choisi la moins lourde des deux », a ajouté M. Roman, qui avait été le suppléant de Pierre Mauroy à l’Assemblée et est vice-président du conseil général du Nord.

Maire de Lille pendant 28 ans   « C’est Pierre Mauroy qui m’a appris qu’il allait être hospitalisé, et son principal souci était qu’il ne pourrait pas prendre part à la victoire de François Hollande », a déclaré le député du Nord.

Maire de Lille pendant 28 ans, de 1973 à 2001, poste auquel Martine Aurby lui a succédé, Pierre Mauroy a dirigé trois gouvernements d’Union de la gauche jusqu’en 1984, date à laquelle Laurent Fabius lui a succédé à Matignon.

Député du Nord (1973-81 et 1986-1992), député européen (1979-1980), président du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais (1974-1981) et président de la Communauté urbaine de Lille (1989-2008), il avait été sénateur de 1992 jusqu’à septembre 2011.

Lefigaro.fr avec AFP