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Sénégal : 11 bébés meurent dans l’incendie d’un hôpital de l’Ouest

mai 26, 2022

L’incendie aurait été provoqué par « un court-circuit », ont précisé les autorités. Une enquête a été ouverte afin de faire un état des lieux des hôpitaux.

Une enquete a ete ouverte pour faire la lumiere sur le drame. (illustration)
Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur le drame. (illustration)© SEYLLOU / AFP

Drame au Sénégal. « Où est Mohamed ? » demande une mère effondrée devant l’hôpital de Tivaouane. La mort de 11 bébés dans l’incendie apparemment accidentel qui a ravagé l’unité néonatale a semé la détresse parmi les proches et la consternation au Sénégal, jeudi 26 mai. L’incendie, qui aurait été provoqué par un court-circuit, selon les premières informations, est le dernier en date à mettre cruellement en lumière les graves carences du système de santé de ce pays pauvre. Il a suscité des promesses de modernisation et d’investigations de la part des autorités, et des appels à la démission dans l’opinion et l’opposition.

Devant l’hôpital Abdoul Aziz Sy Dabakh, une mère tenant à peine debout interpelle un homme, afin qu’il lui dise où est son fils Mohamed, hospitalisé là il y a 10 jours parce qu’il avait « mal au corps », selon son père. « Dieu a pris la meilleure décision », lui répond l’individu, aussitôt repris par le père, Alioune Diouf, un chauffeur de 54 ans. « Tu ne devais pas le lui dire de cette manière », réprimande Alioune Diouf, tandis que sa femme s’écroule.

Mohamed avait été baptisé lundi. Il était le deuxième enfant du couple. Sa mère faisait les allées et venues entre la maison et l’hôpital pour l’allaiter. Son père était venu mercredi apporter ses médicaments. « Les lits me semblaient corrects », se rappelle-t-il. Il a appris l’incendie par les médias. Ce qui s’est produit exactement à l’intérieur de l’enceinte peinte en vert, inaccessible aux journalistes jeudi matin, le niveau de surveillance de cet établissement à la taille et aux moyens relativement modestes restent obscurs.

« Douleur et consternation » du président Macky Sall

Les nouveau-nés étaient réunis dans l’unité néonatale, peut-être dans une même salle, onze ou plus, selon les sources. Des témoignages cités par la presse rapportent des flammes se propageant rapidement aux alentours de 21 heures (heure locale et GMT) à l’étage d’un bâtiment et même des explosions de bonbonnes dissuadant d’intervenir.

L’incendie a été causé par « un court-circuit et le feu s’est propagé très vite », a dit le maire, Demba Diop. Des témoins ainsi que le maire ont indiqué qu’un certain nombre de bébés avaient été sauvés des flammes. Mais onze n’ont pas survécu, selon le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, et le président Macky Sall lui-même, qui a tweeté sa « douleur et (sa) consternation » ainsi que sa « profonde compassion » pour les proches.

Cheikh Coundoul s’est déplacé quand il a appris qu’un incendie s’était déclaré à l’hôpital où sa nièce avait laissé son bébé. « On n’a trouvé personne à qui parler. C’est quand beaucoup de parents ont commencé à se plaindre que la directrice nous a annoncé que notre bébé avait été consumé par le feu », raconte-t-il. Jeudi matin, il n’avait pas pu récupérer la dépouille. On lui a « dit que c’est impossible parce qu’une enquête est ouverte et qu’il appartient au procureur de prendre des décisions ». Les personnalités se sont succédé sur place dans la nuit. La cité d’environ 40 000 habitants est le fief des Tidianes, l’une des importantes confréries musulmanes qui jouent un rôle social essentiel au Sénégal, et son chef a lui aussi envoyé son représentant sur place.

Des incidents en série depuis 2021

Le président, en déplacement à l’étranger, a dépêché son ministre de l’Intérieur, Antoine Diome. « Le président nous a donné pour instruction d’ouvrir une enquête. Il nous a demandé de faire un état des lieux des besoins en équipement pour les services s’occupant des nouveau-nés, ici, à Tivaouane, et dans tous les hôpitaux du pays », a-t-il dit. Le khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, déplorait déjà il y a plusieurs mois l’état de l’hôpital et réclamait le relèvement du plateau médical.

La colère grondait dans une petite foule de femmes anonymes devant l’hôpital. « C’est de la négligence. Laisser les enfants sans personne pour les surveiller et on dit que c’est Dieu qui l’a voulu. Une mère prend la précaution de confier son enfant à quelqu’un, même quand elle va aux toilettes », vitupérait l’une d’elles, tandis qu’un homme d’une cinquante d’années invoquait « la volonté divine ».

Ces griefs sont souvent entendus, ces derniers mois, après une série d’événements tragiques. Quatre nouveau-nés avaient succombé en 2021 dans l’incendie d’une maternité à Linguère (Nord). Le 1er avril, Astou Sokhna, une femme d’une trentaine d’années enceinte de neuf mois, est morte à l’hôpital public de Louga (Nord) après avoir – selon ses proches – vainement attendu dans de très grandes souffrances et pendant une vingtaine d’heures la césarienne qu’elle réclamait.

Le patron de l’OMS dit avoir « le cœur plus que brisé »

« J’espère que cette fois les sanctions frapperont le sommet d’un système globalement défaillant » sans attendre que soient passées les législatives de juillet, a tweeté l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye.

« Encore des bébés brûlés dans un hôpital public. C’est inacceptable Macky Sall », a tweeté le député de l’opposition Mamadou Lamine Diallo. « Tout le Sénégal est atterré », s’est ému la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi. Ce dernier a dit attendre que toute la lumière soit faite sur ce qui s’est passé. Par ailleurs, il a annoncé suspendre toute activité politique dans le pays pendant 72 heures. Le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a tweeté avoir « le cœur plus que brisé ».

Par Le Point avec AFP

Un hôpital pour enfants de Marioupol bombardé par l’armée russe

mars 9, 2022
Une femme tient un bébé dans ses mains.

Une femme tient un bébé dans un abri anti-aérien de Marioupol, le 8 mars. Photo : La Presse Canadienne/AP/Evgeniy Maloletka

Un hôpital pédiatrique de la ville portuaire de Marioupol, dans le sud de l’Ukraine, a été touchée par des frappes aériennes russes, et des enfants sont ensevelis sous les décombres, affirme le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

L’information n’a pas été confirmé par l’armée russe et ne peut être vérifiée de manière indépendante.

Frappes directes des troupes russes sur la maternité d’un hôpital. Des gens, des enfants sont sous les décombres. Atrocité! , s’est indigné le président Zelensky dans un message publié sur Twitter, accompagné d’une vidéo montrant selon lui les lieux.

Combien de temps encore le monde sera-t-il complice en ignorant la terreur? Fermez le ciel immédiatement! Vous avez le pouvoir de le faire, mais vous semblez perdre votre humanité, a-t-il ajouté.

Le bombardement de l’hôpital avait été annoncé un peu plus tôt par le conseil municipal de Marioupol, ville stratégique assiégée par l’armée russe depuis déjà plusieurs jours.

Les forces d’occupation russes ont lâché plusieurs bombes sur l’hôpital pour enfants. La destruction est colossale, a-t-il annoncé en ligne, sans offrir de bilan.

Par Radio-Canada avec les informations de Reuters

Canada: Une femme de 95 ans sort d’un hôpital vêtue d’une simple blouse par -10 °C

février 2, 2022

Lorsqu’il est allé chercher sa grand-mère au Centre des sciences de la santé de London (LHSC), la semaine dernière, Greg Mitchell a été surpris de la trouver dans son fauteuil roulant, simplement vêtue d’une blouse d’hôpital, alors que la température était de -10 °C.

M. Mitchell affirme que la concierge de l’hôpital lui a dit que la femme était maintenant son problème.

Ils ont renvoyé ses vêtements à la maison dans un sac à dos. […] J’aurais aimé qu’ils prennent le temps de l’habiller», explique-t-il.

Lorsque la concierge me l’a déposée à l’extérieur, elle a dit quelque chose comme : « Elle est difficile, elle n’est pas heureuse et elle est toute à vous maintenant», précise-t-il.

Attristé, Greg Mitchell veut que le LHSC examine le cas de sa grand-mère dans l’espoir qu’aucun autre patient ne reçoive son congé sans être entièrement habillé.

Si quelqu’un avait simplement dit, vous pourriez apporter une veste d’hiver pour votre grand-mère, cela aurait probablement fait une grande différence pour sa dignité», indique-t-il.

Il ne veut pas que le nom de cette dernière, qui est atteinte de démence, soit utilisé pour des raisons de vie privée et par crainte de représailles.

Attristé

La grand-mère de M. Mitchell avait été transportée d’urgence à l’hôpital le 23 janvier après avoir souffert d’un épisode de délire.

Selon lui, son mari, âgé de 96 ans, a du mal à s’occuper d’elle ces derniers jours dans leur appartement de la résidence pour retraités Chartwell Riverside et il avait besoin d’aide.

Il affirme que sa grand-mère a passé trois nuits aux urgences parce qu’il n’y avait pas de lit disponible, et lorsque le personnel l’a appelé pour la faire sortir, elle avait également été déclarée positive à la COVID-19.

Greg Mitchell souhaite que l'Hôpital tire des leçons de l'incident.

© Gracieuseté de Greg Mitchell Greg Mitchell souhaite que l’Hôpital tire des leçons de l’incident.

M. Mitchell a pris contact avec l’Hôpital, et a reçu des excuses sur Twitter ainsi que des instructions sur la manière de déposer une plainte officielle, ce qu’il a fait lundi matin.

Sara Wilson, porte-parole de l’Hôpital, indique que l’établissement de santé était attristé par cette situation.

Notre objectif est de fournir des soins exceptionnels centrés sur le patient, qui sont empreints de compassion, de respect et de sécurité à chaque étape, y compris au moment de quitter l’hôpital. Nous sommes attristés d’entendre quand les expériences individuelles ne reflètent pas cela et nous prenons ces questions au sérieux», explique-t-elle.

Mme Wilson déclare que l’Hôpital enquêtera sur cette affaire et partagera ses conclusions avec la haute direction et la famille Mitchell.

S’il y a des améliorations à apporter à un processus, elles seront faites», indique-t-elle.

Pour Donald Pollock, président de la section London St-Thomas de l’Association canadienne des individus retraités (CARP), un groupe de défense des personnes âgées, quelque chose doit être fait.

Je m’attendrais à ce que l’Hôpital, s’il reçoit une plainte pour des soins horriblement mauvais, veuille faire enquête», explique-t-il.

S’il affirme que son expérience avec l’hôpital en question a été incomparable, M. Pollock pense que des manquements sont envisageables.

Mais est-ce que cela signifie que lorsque vous avez un million d’employés, un hôpital en sous-effectif, un hôpital surchargé de travail, un hôpital stressé, ne va pas parfois faire une erreur?», interroge-t-il.

Examiner de près

La famille Mitchell a pris des dispositions pour soutenir le couple âgé, au cas où il aurait de nouveau besoin d’aide.

Même si Greg Mitchell comprend que le personnel est surchargé de travail depuis le début de la pandémie, il espère que l’Hôpital pourra tirer des leçons de l’histoire de sa grand-mère.

Je comprends que tout le monde est très occupé dans le système de santé, et je suis sensible à tout le travail qu’ils font. […] Mais il y a des ruptures de communication qui se produisent», indique-t-il.

M. Mitchell espère également que l’Hôpital réexaminera le cas de sa grand-mère.

J’espère que l’Hôpital pourra peut-être tirer des leçons pour que quelque chose comme ça ne se reproduise pas», indique-t-il.

Il souhaite également que les gouvernements financent mieux les hôpitaux et embauchent davantage de personnel.

Avec  CBC/Radio-Canada

Brésil: Jair Bolsonaro autorisé à quitter l’hôpital

juillet 18, 2021

BRÉSIL: JAIR BOLSONARO AUTORISÉ À QUITTER L'HÔPITAL

© Reuters/Amanda Perobelli 

BRASILIA (Reuters) – Le président brésilien Jair Bolsonaro a obtenu l’autorisation dimanche de quitter l’hôpital de Sao Paulo où il était pris en charge depuis mercredi pour des complications liées à l’agression au couteau dont il a été victime lors de la campagne électorale de 2018.

Dans un communiqué, l’hôpital Vila Nova Star a déclaré que le dirigeant resterait sous la surveillance d’une équipe médicale.

Le président brésilien de 66 ans est entré mercredi à l’hôpital pour y subir des examens médicaux et recevoir des soins à la suite d’une occlusion intestinale. Il n’a pas subi d’intervention chirurgicale.

« Je vais bien, Dieu merci. Le problème que j’ai eu plus tôt cette semaine était encore dû au coup de couteau que j’ai reçu en 2018. De temps en temps, cela affecte l’intestin « , a déclaré Jair Bolsonaro lors d’un événement diffusé en direct sur internet samedi.

« Je suis impatient de reprendre le travail, de voir mes amis et de faire avancer le Brésil », a-t-il ajouté.

Avec Reteurs (Reportage Alexandre Caverni, Eduardo Simoes et Jamie McGeever; version française Camille Raynaud et Gwénaëlle Barzic)

Des patients atteints de la COVID-19 meurent dans incendie dans un hôpital indien

mai 1, 2021

NEW DELHI — Un incendie dans un hôpital soignant des patients atteints de la COVID-19 a tué 18 patients tôt samedi, dans l’ouest de l’Inde, alors que le pays est aux prises avec la pire épidémie.

 

© Fournis par La Presse Canadienne

Le feu s’est déclaré dans une salle au rez-de-chaussée de l’hôpital de Bharuch, une ville de l’État du Gujarat. Les flammes ont été éteintes en une heure, a indiqué la police. La cause fait l’objet d’une enquête.

Trente et un patients ont été sauvés de l’incendie par des employés de l’hôpital et des pompiers. Leur état était stable, a précisé le policier BM Parmar. 

À la fin du mois dernier, un incendie dans une unité de soins intensifs avait tué 13 patients infectés par la COVID-19 dans la région de Virar en périphérie de Mumbai.

Pendant que la campagne de vaccination s’intensifie pour tous les adultes, l’Inde a établi samedi un autre record mondial quotidien avec 401 993 nouveaux cas, faisant passer son bilan à plus de 19,1 millions. Plus de 3500 personnes sont décédées au cours des dernières 24 heures, portant le nombre total de décès à 211 853, selon le ministère de la Santé. 

Des experts estiment que ces chiffres sont sous-estimés.

– Par The Associated Press avec La Presse Canadienne

Coronavirus/Inde: Un incendie dans un hôpital fait 12 victimes

avril 23, 2021

 CORONAVIRUS/INDE: UN INCENDIE DANS UN HÔPITAL FAIT 12 VICTIMES

© Reuters/FRANCIS MASCARENHAS

BOMBAY (Reuters) – Un incendie s’est déclaré vendredi dans un hôpital indien dans lequel des patients étaient soignés pour des infections au COVID-19, faisant douze victimes, a annoncé un responsable des pompiers.

« Douze personnes sont mortes dans l’incendie, selon les informations dont nous disposons actuellement », a déclaré le responsable des pompiers.

L’incendie s’est déclaré dans une unité de soins intensifs dans un hôpital de la banlieue de Bombay.

Il s’agit du dernier accident en date à frapper un établissement où se trouvent des personnes infectées par le coronavirus en Inde.

Mercredi, 22 patients atteints du COVID-19 sont décédés dans un hôpital public de l’État du Maharashtra lorsque leur alimentation en oxygène s’est épuisée à la suite d’une fuite de réservoir.

Avec Reuters par (Shilpa Jamkhandikar et Neha Arora; version française Camille Raynaud)

France: Un hôpital de Haute-Garonne victime d’une cyberattaque

avril 9, 2021

L’hôpital de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) a été victime d’une cyberattaque, entraînant la fermeture de ses services informatiques, mais la prise en charge des patients continue, a-t-il indiqué ce vendredi à l’AFP.

Jeudi vers 04h00, l’attaque informatique a infecté les serveurs du centre hospitalier, «avec un message demandant de payer une rançon en bitcoin», précise le procureur de Saint-Gaudens Christophe Amunzateguy. «Dès hier (jeudi) matin, on a décidé l’arrêt des serveurs, pour éviter la propagation du virus informatique», détaille Stéphanie Baux, directrice des services économiques et de la logistique. «On a arrêté toute l’informatique et la téléphonie, qui sont reliés, donc tous les ordinateurs sont éteints actuellement.» Depuis, la téléphonie a été remise en service, mais pas l’informatique.

Principale conséquence: «tout est beaucoup plus long». Malgré l’arrêt des serveurs, la prise en charge des patients continue, assure l’hôpital, mais les services administratifs fonctionnent par écrit. «Quand on a besoin d’un résultat venant d’un labo, il va arriver par fax ou par écrit», poursuit Stépahnie Baux. Pour l’heure, l’hôpital demande au Samu de rediriger les patients vers d’autres structures hospitalières, le temps que la cyberattaque soit maîtrisée. «La situation va durer au-delà du week-end parce qu’il faut qu’une analyse précise soit faite de tous nos postes informatiques, tous nos serveurs, et qu’une remise en route sécuritaire soit effectuée», explique Stéphanie Baux.

L’hôpital de Saint-Gaudens a déposé une plainte qui sera transmise «au parquet de Paris, qui a une section spécialisée dans les cyberattaques», indique Christophe Amunzateguy. Cette attaque informatique par rançongiciel fait écho à celle subie par l’hôpital de Dax (Landes) en février, qui avait également perturbé son fonctionnement. Le 31 mars, une autre cyberattaque visant le groupe Pierre Fabre, basé dans le Tarn, avait provoqué l’arrêt d’une grande partie de la production pharmaceutique et cosmétique.

Par Le Figaro avec AFP

Congo: Un bébé de 3 mois accusé à tort d’avoir le coronavirus à A. Cisé de Pointe-Noire

juin 22, 2020

Les Congolais se demandent finalement à quoi jouent leurs médecins avec cette affaire du coronavirus.

Un bébé de trois mois, conduit aux urgences par ses parents pour des vomissements et fièvres a été déclaré positif au Covid-19 par les médecins qui du reste ne sont pas pédiatres. Pris de colère face à cette sorcellerie en plein jour, le père du bébé a insulté les médecins avant de s’en aller dans une clinique privée avec son bébé. « Ces sorciers-là sont dans l’optique du remplissage des chiffres il me semble » a commenté ce père de famille très remonté contre cette pratique.

Un couple de ponténegrin a compris réellement que les autorités sanitaires du Congo sont devenues aventurières depuis que cette affaire de pandémie a fait éruption au pays. Leur nouveau-né d’à peine trois mois a été déclaré positif au coronavirus par quelques médecins égarés d’A Cisé de Pointe-Noire.

« Au départ, nous l’avions pris pour une blague avant de réaliser que ces médecins étaient sérieux dans leur diagnostic » a déclaré ce jeune couple dont l’homme est cadre dans une banque et la femme agent du Trésor Public. Leur bébé de trois mois présentait une forte fièvre et des vomissements, d’où la décision de se rendre en urgence à l’hôpital Adolph Cisé de Pointe-Noire.

Les médecins qui les ont reçu n’ont pas tardé à leur signifier que le bébé présentait tous les symptômes du Coronavirus et son état positif a été établi. Voulant savoir que quelles bases ce diagnostic a été établi, les hommes en blouse blanche se sont réfugiés derrière leur carrière et expérience.

Une forte dispute a éclaté entre le couple et le personnel médical attirant l’attention d’autres malades, lesquels ont suggéré d’aller dans un autre établissement hospitalier. Menaçant d’avertir son frère aîné, haut officier dans l’armée, le père du bébé a pu s’échapper aux griffes des médecins.

Cette volonté de gonfler les chiffres sous les ordres des autorités n’honore en rien les médecins congolais qui devraient avant tout mettre en avant l’éthique. Les hommes politiques sont des démagogues qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts sans entraîner les médecins dans leur bêtise

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Canada: Démission en bloc de médecins à l’hôpital de Lac la Biche

avril 17, 2020
Depuis les changements au système de rémunération, les médecins des cliniques en milieu rural ont de la difficulté à poursuivre leur pratique dans les hôpitaux communautaires.
© Martin Thibault/Radio-Canada
Depuis les changements au système de rémunération, les médecins des cliniques en milieu rural ont de la difficulté à poursuivre leur pratique dans les hôpitaux communautaires.
À partir du 1er août, 10 médecins de famille cesseront de pratiquer aux services d’urgence et d’obstétrique de l’hôpital communautaire de Lac la Biche.

Dans leur lettre de démission, ils expliquent la décision en citant les changements au système de rémunération des médecins, que la province a imposés au début du mois.

L’attaché de presse du ministre de la Santé Tyler Shandro, Steve Buick, écrit dans un courriel que la province travaillera avec les services de santé pour remplacer les docteurs démissionnaires.

Nous allons également commencer à chercher des solutions à plus long terme pour augmenter et stabiliser les services médicaux à Lac La Biche et dans toute autre communauté, s’il y a lieu, poursuit Steve Buick dans son courriel.

Le porte-parole de l’opposition néo-démocrate en matière de Santé, David Shepherd, qualifie cette démission en bloc de nouvelle dévastatrice pour les habitants de Lac la Biche.

La semaine dernière, l’Association médicale de l’Alberta a lancé une poursuite contre le gouvernement provincial, l’accusant d’avoir unilatéralement rompu les termes de son entente avec les médecins

Avec CBC/Radio-Canada

Coronavirus : Boris Johnson, sorti de soins intensifs, poursuit sa convalescence à l’hôpital

avril 10, 2020

BorisFILE PHOTO: Britain's PM Johnson meets with Ireland's PM (Taoiseach) Varadkar in Dublin

L’hôpital Saint Thomas de Londres. AFP

Boris Johnson poursuit sa convalescence à l’hôpital

Atteint du Covid-19, le Premier ministre britannique Boris Johnson poursuivait vendredi sa convalescence à l’hôpital après sa sortie des soins intensifs, ses compatriotes étant eux encouragés, à l’approche du week-end ensoleillé de Pâques, à respecter le confinement, avant une probable prolongation. «Le Premier ministre est retourné dans un autre service de l’hôpital et poursuit sa convalescence, qui est toujours à une phase initiale», a déclaré son porte-parole.

«Son moral reste très bon», a-t-il ajouté, précisant que son retour aux commandes de l’exécutif dépendrait de «l’avis de son équipe médicale». Le porte-parole avait précisé la veille que le charismatique mais clivant dirigeant conservateur de 55 ans restait placé «sous surveillance étroite».

Diagnostiqué positif au Covid-19 fin mars, Boris Johnson est à ce jour le seul chef de gouvernement d’une grande puissance à avoir été contaminé par la virus, qui a fait près de 8000 morts au Royaume-Uni, où le bilan ne cesse de s’alourdir jour après jour. Il avait hospitalisé dimanche, la veille de son admission en soins intensifs, en raison de symptômes persistants de la maladie, notamment de la fièvre. Il a reçu un traitement à l’oxygène mais n’a pas été placé sous respirateur.

«Il doit se reposer. (…) Je ne pense pas qu’on puisse dire qu’il est tiré d’affaire», a déclaré vendredi le père du Premier ministre, Stanley Johnson, sur la BBC. «Il doit prendre le temps. Je ne peux pas croire que vous vous en sortiez et retourniez directement à Downing Street et repreniez les rênes sans une période de réajustement», a-t-il ajouté. L’amélioration de l’état de santé de Boris Johnson est une rare note positive au Royaume-Uni, l’un des pays les plus durement touchés en Europe. Le gouvernement a prévenu jeudi qu’il fallait se préparer à une prolongation du confinement.

Nouveaux résultats et nouvelles critiques pour Raoult

L’institut de recherche du professeur Didier Raoult à Marseille a mis en ligne le résumé d’une nouvelle étude vantant les mérites de l’hydroxychloroquine contre le coronavirus, dont la méthodologie a aussitôt suscité de nouvelles critiques du monde médical.

«L’hydroxychloroquine (dérivé de la chloroquine, un médicament contre le paludisme, NDLR) associée à l’azithromycine (un antibiotique, NDLR), administrée immédiatement après le diagnostic, est un traitement sans danger et efficace contre le Covid-19», affirme la conclusion de cette brève pré-publication, présentée jeudi à Emmanuel Macron lors de sa visite surprise à l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection.

1061 patients testés positifs au nouveau coronavirus ont reçu pendant «au moins trois jours» ce traitement promu par le spécialiste des maladies infectieuses. Après 10 jours, plus de neuf sur dix (91,7%) avaient une charge virale nulle, c’est-à-dire qu’on ne trouvait plus de coronavirus dans leurs prélèvements, et cinq personnes (0,5%) sont décédées, des patients de 74 à 95 ans.

Réforme des retraites: il sera «très compliqué de retrouver un moment politique»

La réforme des retraites, suspendue à cause du coronavirus, n’est «pas enterrée», mais il sera «très très compliqué de retrouver un moment politique» pour la relancer, a confié vendredi à de l’AFP Cendra Motin, députée LREM et rapporteure de l’un des volets de la réforme.

«Le sujet est maintenu en vie pour que ce ne soit pas enterré. Mais ca va juste être très très compliqué de retrouver un moment politique. Je ne sais pas comment on va faire», a expliqué la « marcheuse ». «Il y a de nombreux sujets électoraux: les municipales où on ne sait pas encore s’il faudra refaire le premier tour, le renouvellement de sénateurs, puis les départementales et les régionales», a-t-elle rappelé.

Sommet de l’UE le 23 avril consacré à la reprise économique

Le président du Conseil européen Charles Michel a convoqué ce vendredi un sommet européen par visioconférence le 23 avril, consacré à la relance économique de l’Union, touchée de plein fouet par la pandémie de coronavirus.

«Il est temps de jeter les bases d’une reprise économique musclée», a-t-il estimé dans un communiqué, au lendemain d’un accord des ministres européens sur une réponse commune à la crise, qu’il a qualifié de «percée significative».

Poutine reparlera bientôt à Trump de coopération sur le coronavirus

Vladimir Poutine a annoncé ce vendredi 10 avril qu’il reparlerait bientôt à Donald Trump de coopération pour lutter contre la pandémie de Covid-19 et ses effets sur l’économie mondiale.

Le président russe, au cours d’une visioconférence avec les astronautes et les cosmonautes de la Station spatiale internationale, a estimé que la qualité du partenariat russo-américain dans le domaine spatial devait servir de modèle face au coronavirus. «C’est un exemple de partenariat efficace entre nos pays dans l’intérêt de l’humanité. De la même manière, nous essayons d’organiser notre travail face aux problèmes actuels (…) je veux dire par là, la lutte contre la pandémie et la situation sur les marchés internationaux», a déclaré Poutine, selon le Kremlin. «Hier, nous avons parlé de ces problèmes avec le président des Etats-Unis et d’autres discussions à ce sujet nous attendent», a-t-il ajouté.

Donald Trump et Vladimir Poutine ont déjà eu un entretien téléphonique jeudi, en pleines négociations internationales pour stabiliser le marché du pétrole, frappé de plein de fouet par la crise économique due au coronavirus et les rivalités commerciales russo-saoudiennes.

Avec Le Figaro par Aude Bariéty, Margaux d’Adhémar et Luc Lenoir