INFO LE POINT. Le fondateur du Front national, âgé de 94 ans, a été victime d’un malaise « peut être de nature cardiaque ». Ses proches se rendent à son chevet.
Jean-Marie Le Pen est hospitalisé en région parisienne depuis samedi après-midi, selon nos informations. « Une grande fatigue, peut-être de nature cardiaque, a justifié de la part de ses médecins une hospitalisation immédiate », rapporte un ami du fondateur du Front national, confirmant d’autres sources.
L’état de santé de l’homme de 94 ans, jugé sérieux par le corps médical, a convaincu ses proches, dont sa femme Jany, de se rendre à son chevet.
Le pape François, 86 ans, a été hospitalisé mercredi à Rome et ses prochains engagements ont été annulés, a annoncé le Vatican, sur fond d’interrogations récurrentes concernant sa santé.
Dans l’attente des résultats de ses examens, les rendez-vous du chef de l’Eglise catholique prévus pour jeudi ont été supprimés, a déclaré à l’AFP une source vaticane.
« Le Saint-Père se trouve à (l’hôpital) Gemelli depuis cet après-midi pour des contrôles précédemment programmés », a annoncé dans un communiqué le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, sans donner plus de précisions.
Selon le quotidien italien Il Corriere della Sera, le pape a été emmené en ambulance à l’hôpital Gemelli pour un problème cardiaque.
Dans la matinée, le jésuite argentin, qui a franchi mi-mars le cap de ses 10 ans de pontificat, a participé comme chaque mercredi à l’audience générale hebdomadaire place Saint-Pierre, au cours de laquelle il est apparu souriant, saluant les fidèles de sa « papamobile ».
François, qui se déplace en chaise roulante depuis mai 2022 en raison de douleurs chroniques au genou, avait déjà été hospitalisé, pendant 10 jours, à l’hôpital Gemelli en juillet 2021 pour une lourde opération du côlon.
Dans un entretien en janvier, il laissait entendre que ses problèmes d’inflammation des diverticules – hernies ou poches qui se forment sur les parois de l’appareil digestif – étaient revenus.
Jorge Bergoglio a expliqué avoir gardé des « séquelles » de l’anesthésie subie au moment de cette intervention, qui l’ont poussé à écarter jusqu’ici la possibilité d’une intervention chirurgicale au genou.
Conjectures
Ses douleurs au genou, qui l’ont notamment obligé à annuler plusieurs rendez-vous en 2022 et à reporter un voyage en Afrique, sont au coeur de conjectures autour d’une éventuelle démission.
Il a toujours laissé la porte ouverte à ce scénario à l’image de son prédécesseur Benoît XVI, qui avait renoncé à sa charge, prenant le monde entier par surprise.
En juillet, François avait confié qu’il ne pourrait « plus voyager » au même rythme qu’auparavant, évoquant même la possibilité de se « mettre de côté ».
Mais en février, il a jugé que la renonciation d’un pape ne devait « pas devenir une mode », assurant que cette hypothèse ne figurait « pas sur son agenda pour le moment ».
Des soignants le suivent en permanence, au Vatican comme pendant ses déplacements à l’étranger mais ses récents problèmes de santé l’ont conduit à officiellement créer une nouvelle fonction, celle d' »assistant de santé personnel » pour laquelle il a désigné un infirmer de Gemelli.
A l’âge de 21 ans, François est passé près de la mort à cause d’une pleurésie, selon son biographe Austen Ivereigh, et il a subi l’ablation partielle d’un de ses poumons en octobre 1957.
Dans un livre récemment paru, il s’est remémoré cet épisode : « Je comprends ce que peuvent ressentir les gens atteints du coronavirus qui doivent lutter pour respirer à travers des respirateurs artificiels ».
Il a aussi évoqué une autre opération pour ôter des kystes à son poumon droit dans une interview avec le journaliste et médecin argentin renommé Nelson Castro, soulignant qu’il s’était « complètement remis » et ne s’était « jamais senti limité depuis lors ».
Lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, il a été suivi par un acuponcteur chinois pour ses douleurs au dos, a aussi écrit en mai son biographe dans les colonnes de The Tablet Catholic.
Il a aussi souffert de « calculs biliaires » et a eu en 2004 un problème de coeur « temporaire » dû à un léger rétrécissement d’une artère, d’après son biographe.
En outre, ses problèmes de foie ont pu être résolus grâce à un changement de son régime alimentaire.
L’urgence de l’Hôpital Humber River, à Toronto, est débordée. Photo: CBC/Evan Mitsui
« Omicron est moins grave sur la santé des gens. Cela a moins d’impact et c’est une bonne nouvelle », a lancé le premier ministre québécois François Legault cette semaine lors d’un point de presse. Et pourtant, Omicron a réussi à remplir à des niveaux records les hôpitaux, qui croulent déjà sous le poids des effets cumulatifs des autres vagues. Pour un variant « moins sévère », il aura réussi à écraser bien des systèmes de santé.
La vague Omicron est une vague destructrice sur les systèmes de santé. C’est un coup de grâce pour plusieurs systèmes, dit Simon Décary, chercheur au Laboratoire de recherche sur la réadaptation axée sur le patient de l’Université de Sherbrooke, qui étudie le phénomène de la COVID longue.
Le système de santé n’a jamais été aussi près de ne pas pouvoir remplir ses devoirs, ajoute le Dr Mathieu Simon, chef des soins intensifs à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, en entrevue à ICI RDI.
Plusieurs experts répètent qu’il ne faut pas penser que « moins sévère » équivaut à « meilleure situation ». Le fait qu’un variant présente généralement moins de danger pour une personne a été souvent mal interprété, comme si le variant ne représente pas du tout un danger.
Omicron affecte tout le monde. Il est tellement contagieux que même avec une sévérité réduite, ça compense par sa contagiosité. On n’est pas en train d’aplatir la courbe; c’est l’inverse, dit Benoît Mâsse, professeur de médecine sociale et préventive à l’École de santé publique de l’Université de Montréal.
Benoît Masse, professeur de médecine sociale et préventive à l’École de Santé publique de l’Université de Montréal Photo: Capture D’Écran/Skype
Ainsi, Omicron a bel et bien causé une vague qui est sévère. Sévère sur les hôpitaux, sévère sur les travailleurs de la santé, sévère sur la société.
Selon Benoît Mâsse, les systèmes de santé, au Québec comme à plusieurs autres endroits dans le monde, vivront encore de nombreux jours, voire des semaines difficiles. Et l’incidence de tout ça s’en ressentira pendant de nombreuses années, craint-il.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a d’ailleurs elle aussi lancé un avertissement, cette semaine, alors que la situation est critique dans plusieurs pays.
Soyons clairs : si Omicron provoque une maladie moins grave que Delta, il demeure un virus dangereux, en particulier pour ceux qui ne sont pas vaccinés. Près de 50 000 décès par semaine [dans le monde], c’est trop. Apprendre à vivre avec ce virus ne signifie pas qu’il faille accepter ce nombre de morts, a écrit cette semaine sur Twitter Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santéOMS.
De plus, l’idée selon laquelle Omicron n’est pas sévère risque plutôt d’aggraver la pandémie, comme le répètent les épidémiologistes. Plus il y a de virus qui circulent, plus on risque de voir l‘émergence d’un nouveau variant – encore plus contagieux et encore plus sévère – apparaître. Rappelons que quelques semaines avant Noël, bien des gens croyaient qu’on avait réussi à contrôler le virus. Or Omicron est rapidement venu changer la donne.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse sur la COVID-19 (archives). Photo: Getty Images/Fabrice Coffrini
Coup dur pour un système fragile
Les systèmes de santé se sont tant bien que mal adaptés au chaos de la pandémie. Néanmoins, l’afflux de patients infectés, combiné à un manque de personnel sans précédent, rend la situation de plus en plus intenable.
Intensiviste à l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé, à Laval, le Dr Joseph Dahine est on ne peut plus clair : C’est un raz-de-marée qui nous éclabousse, a-t-il dit en entrevue à l’émission Le 15-18.
Selon le Dr Gilbert Boucher, président de l’Association des spécialistes en médecine d’urgence du Québec et urgentologue à l’Institut de cardiologie de Montréal, la plus grande différence avec les autres vagues, c’est que le personnel était plein d’énergie; on avait des équipes complètes. On est rentrés dans cette cinquième vague, mais on ne s’est jamais remis des autres vagues…
Le personnel de la santé est épuisé et de nombreux travailleurs sont absents en raison du virus, ce qui amplifie les effets dévastateurs de la cinquième vague sur le réseau (archives). Photo: Cole Burston/AFP/Getty Images
Tout le monde, incluant le public, est épuisé par deux ans de pandémie. Toutefois, si la population a pu connaître certaines périodes d’accalmie entre les vagues, la pression ne s’est jamais relâchée dans le système de santé.
On a dû rattraper le retard sur les autres patients qu’on a mis sur pause pour déployer des ressources pour traiter les vagues de COVID. Cette vague est dure sur le moral, affirme le Dr Joseph Dahine, qui ajoute que les travailleurs de la santé ont fait énormément de sacrifices personnels pour répondre au besoin de la société en temps de crise.
C’est sans compter le stress d’être infecté, de ramener le virus à la maison ou d’infecter un patient ou un collègue; sans compter la culpabilité que certains ressentent lorsqu’ils doivent s’isoler et laisser leurs collègues avec encore moins de ressources; sans compter le sentiment d’impuissance de ne pas pouvoir offrir les soins nécessaires à plusieurs patients.
« Nos bras sont meurtris. C’est nous qui traitons la COVID depuis le début […] Il y a un sentiment de résignation. Si on n’a pas lâché, c’est qu’on est solidaires et dévoués aux patients. »— Une citation de Le Dr Joseph Dahine, de l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé, à Laval
De son côté, la Dre Caroline Quach-Thanh se dit néanmoins impressionnée par la résilience des travailleurs de la santé. Par contre, chaque nouvel assaut causé par une nouvelle vague devient un fardeau de plus en plus lourd à porter, comme l’explique celle qui est microbiologiste-infectiologue, épidémiologiste et responsable de la prévention et du contrôle des infections au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine, à Montréal.
Benoit Mâsse s’inquiète particulièrement de l’incidence à long terme de toute cette pression sur les travailleurs de la santé. Quand on travaille avec autant de stress, quand ça lâche, ça crée un vide. Les gens ont de la misère à reprendre et à fonctionner. Ça risque d’arriver pour ces travailleurs. […] Il n’y a pas juste le Dr Arruda qui a besoin de prendre des vacances…
« On s’est endurci avec cette pandémie. Si on avait connu une vague comme Omicron il y a trois ans, on [ne serait] jamais passé au travers. »— Une citation de Le Dr Mathieu Simon, chef des soins intensifs à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec
Des années à s’en remettre
Par ailleurs, même si le flot de patients COVID-19 ralentit dans les prochaines semaines, les travailleurs de la santé devront ensuite faire face aux retombées de la pandémie. Aux yeux de Simon Décary, il sera impossible de retourner aux anciennes façons de faire, parce le système aura été profondément ébranlé.
Il n’est impossible qu’après la pandémie, les travailleurs de la santé quittent leur emploi, ce qui aura des effets durables (archives). Photo: Getty Images/Morsa Images
Selon lui, la vague Omicron aura causé des dommages qui nécessiteront une intervention majeure du gouvernement. Si on a 200 000 patients sur des listes d’attente, comment on va faire? C’est complètement démesuré.
« C’est une catastrophe. Ça ne se récupérera pas facilement une fois la vague passée. »— Une citation de Simon Décary, chercheur à l’Université de Sherbrooke
De plus, combien d’autres travailleurs de la santé choisiront de quitter ce domaine une fois la pandémie terminée? Les experts craignent que le chiffre soit important. Comment pourra-t-on alors offrir des soins à tous s’il manque trop de travailleurs?
Bien sûr, comme l’explique Simon Décary, le système de santé était à sa limite avant la pandémie, mais le chercheur croit que le système est désormais à ce point meurtri qu’il sera impossible d’ignorer le problème.
Pas juste un problème pour le gouvernement
Si c’est là un problème systémique, pourquoi le public doit-il s’en soucier?
Selon le Dr Gilbert Boucher, la réalité est que le système de santé n’est plus en mesure d’offrir des diagnostics et des traitements dans le délai voulu, et ça, le public – qu’il soit infecté ou non par la COVID-19 – continuera de le ressentir pendant un long moment.
On est en train de couper avec le délestage dans des affaires qui sont beaucoup moins électives qu’une chirurgie pour une prothèse de genou pour pouvoir aller jouer au golf. On est dans des pontages qui attendent quelques semaines et qui ont un risque de se transformer en maladie active si ce n’est pas correctement adressé, illustre le Dr Simon.
C’est pourquoi Benoît Mâsse rappelle que le public a sa part de responsabilité. Si le fait de réduire ses contacts pour éviter la transmission peut sembler superflu, chaque geste compte pourtant. Plus il y a de personnes hospitalisées, moins il y a de ressources pour aider celles qui sont malades avec autre chose que la COVID-19.
La population doit comprendre : nous sommes tous reliés, et nos actions peuvent causer des torts aux gens qu’on ne connaît pas, conclut-il.
SAO PAULO — Le président brésilien, Jair Bolsonaro, a été emmené dans un hôpital de São Paulo, lundi matin, pour y subir des examens après avoir ressenti des douleurs abdominales, a annoncé le gouvernement.
Le président «se porte bien» et de plus amples informations seront fournies ultérieurement dans un bulletin médical, selon un communiqué du gouvernement publié par le média Globo.
M. Bolsonaro est revenu dans la capitale économique du pays pendant la nuit, après des vacances du Nouvel An sur la côte, et a été immédiatement emmené à l’hôpital Vila Nova Star, selon Globo.
Le président a déjà eu besoin de plusieurs opérations médicales à l’estomac depuis qu’il s’est fait poignarder dans un rassemblement politique en 2018.
Globo a déclaré que le docteur de M. Bolsonaro, Antônio Luiz Macedo, était en vacances aux Bahamas et qu’il attendait un vol de retour au Brésil pour voir son patient, qui n’avait apparemment prévu aucune apparition publique pour lundi.
En juillet dernier, il avait été hospitalisé en raison d’un grave cas de hoquet.
Par La Presse canadienne avec The Associated Press
L’ancien président mauritanien a été admis en urgence à l’hôpital militaire de Nouakchott, dans la nuit du 28 au 29 décembre.
Pris de malaise, Mohamed Ould Abdelaziz a donné l’alerte à ses gardiens le 28 décembre, à minuit. Selon ses proches, qui assurent qu’il n’a été transporté à l’hôpital militaire que trois heures plus tard et qu’eux-mêmes n’ont été informés de la situation que le lendemain matin, l’ex-homme fort de Nouakchott est « conscient », mais « extrêmement affaibli ». Toujours en détention préventive, il demeure sous forte protection. Des véhicules blindés sont stationnés devant le bâtiment et plusieurs éléments des forces de sécurité gardent la porte de sa chambre.
Accident vasculaire cérébral
Toujours selon son entourage familial, la piste d’un accident vasculaire cérébral (AVC), évoquée alors qu’il a été victime de saignements, a été confirmée dans la soirée du 30 décembre par le corps médical. Sa fille, Asma (qui continue de lui apporter à manger), son épouse, Tekber Mint Melainine Ould Ahmed, et l’un de ses avocats, Mohameden Ould Ichidou, ont pu se rendre à son chevet.
À la demande de ses proches, « Aziz » devrait être transféré, très probablement dans la journée, au Centre national de cardiologie, toujours à Nouakchott.
« Son état général s’est dégradé en raison de ses conditions de détention, très sévères, dénonce Me David Rajjou, l’un des conseils de l’ex-chef de l’État. Ces dernières semaines, son moral était toujours bon, mais l’isolement total auquel il est soumis a fini par lui peser physiquement. Nous demandons à ce qu’il soit pris en charge dans une unité médicalisée adaptée. » La famille d’Aziz multiplie en effet les démarches auprès du président Mohamed Ould Ghazouani afin qu’il autorise une évacuation sanitaire à l’étranger.
Caméras de surveillance
Arrêté depuis le 22 juin pour non-respect de son contrôle judiciaire, Mohamed Ould Abdelaziz était incarcéré dans une villa au sein de l’École de police de Nouakchott. Il est poursuivi pour, entre autres, corruption, blanchiment d’argent, enrichissement illicite, dilapidation de biens publics et octroi d’avantages indus.
Ses conditions de détention s’étaient durcies ces dernières semaines, avec en particulier l’installation de caméras de surveillance dans sa cellule. Interdit de promenade, il avait finalement été autorisé la semaine dernière à sortir dans la cour à raison d’une heure par jour. Les cinq dernières demandes de remise en liberté formulées par ses avocats – dont la dernière a été déposée après son admission à l’hôpital – ont toutes été rejetées.
Dans le bilan de la COVID-19 publié lundi, les hospitalisations liées au virus sont passées de cinq à neuf au cours de la fin de semaine. Parmi ces patients, quatre se retrouvent aux soins intensifs.
La situation inquiète le président directeur général adjoint du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec. Gilles Hudon estime que le nombre de nouveaux cas n’est pas une donnée fiable puisque les gens se font moins dépister.
Le nombre d’hospitalisations est un indicateur qui est extrêmement fiable. On commence à avoir une inquiétude, je vous dirais, qui est assez relevée», affirme le directeur en entrevue à l’émission Toujours le matin.
Il répète que la majorité des lits dédiés à la COVID-19 sont occupés par des personnes qui ne sont pas vaccinées ou qui ne le sont pas adéquatement. Gilles Hudon ajoute que s’il reste un risque d’être infecté malgré la vaccination, le risque d’hospitalisation est 30 fois moins élevé.
On doit encore une fois redoubler d’ardeur dans la vigilance du respect des mesures [sanitaires]», insiste Gilles Hudon.
2000 employés non vaccinés
Alors que tout le personnel du milieu de la santé doit être doublement vacciné d’ici le 15 octobre sous peine d’être suspendu sans solde, il reste toujours environ 2000 employés du CIUSSS MCQ qui ne sont pas inoculés. Gilles Hudon se dit encore confiant que ceux-ci se feront vacciner avant la date limite.
Certains comme Linda, hygiéniste dentaire en Mauricie dont nous avons accepté de taire le nom de famille, affirment qu’ils ne le feront pas. Ça ne me tente pas de subir quelque chose de façon obligée. Je veux décider de façon éclairée», dit-elle au micro de l’émission Toujours le matin.
Cette professionnelle de la santé estime que plusieurs de ses questions demeurent sans réponse concernant le vaccin contre la COVID-19. Linda se questionne également sur son statut d’emploi. Elle se demande entre autres si la suspension sans solde prendra fin avec la levée des mesures sanitaires.
C’est mon employeur qui me suspend, donc moi je suis apte et disponible à travailler. Est-ce qu’à ce moment-là j’ai droit à l’assurance-emploi? Eux autres me mettent à pied parce que je ne réponds pas à leurs critères», ajoute-t-elle.
Linda s’inquiète de l’état du réseau après le 15 octobre alors que la pénurie de main-d’oeuvre se fait de plus en plus sentir. Elle-même songe à quitter sa profession à cause de la vaccination obligatoire.
Gilles Hudon affirme que des mesures sont prises pour que les services essentiels comme les chirurgies urgentes et les services d’obstétrique soient maintenus.
La pénurie existait déjà avant la période de COVID qui a débuté au printemps 2020. Tous les services qu’on a dû ajouter en période de COVID [ont] ajouté une pression très importante sur notre personnel», rappelle le directeur général du CIUSSS MCQ.
Il ajoute que des renforts arrivent par le biais du recrutement international. Gilles Hudon affirme que huit infirmières françaises viennent de s’établir dans la région.
Le pape a été admis à l’hôpital A. Gemelli de la capitale italienne où il doit subir une intervention chirurgicale programmée pour une sténose diverticulaire symptomatique du côlon», a indiqué un communiqué du Vatican.
Il s’agit d’une inflammation potentiellement douloureuse des diverticules, hernies ou poches qui se forment sur les parois de l’appareil digestif et dont la fréquence augmente avec l’âge.
Une des complications possibles de cette affection est la sténose, c’est-à-dire un rétrécissement de l’intestin.
De nombreux médias se trouvaient dimanche après-midi aux abords de l’hôpital dont les entrées étaient gardées par des policiers, selon un journaliste de l’AFPTV sur place.
Un bulletin de santé sera publié à l’issue de l’opération dirigée par le professeur Sergio Alfieri, chef de l’unité de chirurgie digestive complexe de l’établissement.
Né le 17 décembre 1936 en Argentine, Jorge Bergoglio s’est fait enlever le lobe supérieur du poumon droit à l’âge de 21 ans en raison d’une pleurésie. Il souffre de problèmes à une hanche et de sciatique.
Dimanche midi, il a célébré la traditionnelle prière dominicale Regina Coeli à la fenêtre de la résidence Sainte-Marthe pour les fidèles rassemblés sous un soleil de plomb sur la place Saint-Pierre.
Il semblait en bonne forme et réjoui d’annoncer une visite d’État en Slovaquie du 12 au 15 septembre, son second voyage à l’étranger seulement en 2021 après l’Irak en mars.
Je n’ai pas peur de la mort», confiait-il dans un livre d’entretiens réalisé en 2019 avec un journaliste argentin.
Après l’opération du poumon, je ne me suis jamais senti limité dans mes activités […]. Je n’ai jamais ressenti de fatigue ou d’essoufflement», assurait-il.
Ces dernières années, il a dû cependant annuler quelques apparitions et marche parfois avec difficulté.
Depuis le début de la pandémie, qui a durement frappé l’Italie en février 2020, il était paru peu inquiet pour sa propre santé, se déplaçant souvent sans masque, même s’il a dû renoncer à ses habituels bains de foule pendant l’audience du mercredi.
À part un rhume qui l’avait obligé à annuler des rendez-vous au tout début de l’épidémie, sa santé n’a pas suscité de préoccupation particulière.
François a été élu en 2013 pour succéder à Benoît XVI, qui avait renoncé en février de la même année, après huit ans de pontificat.
Premier pape à démissionner en près de 600 ans, le pape allemand avait invoqué des raisons de santé.
Aujourd’hui âgé de 93 ans, il vit reclus dans un monastère de la Cité du Vatican. Il est apparu de plus en plus fragile ces derniers mois, se déplaçant en chaise roulante, s’exprimant avec difficulté.
Guy-Brice Parfait Kolélas hospitalisé au Congo-Brazzaville, à la veille de l’élection présidentielle à laquelle il est candidat. Selon son directeur de campagne, il a été diagnostiqué positif au Covid 19, vendredi 19 mars. Il est l’un des principaux adversaires du président Denis Sassou-Nguesso dans cette élection. Ses proches travaillent ce samedi soir à sa possible évacuation vers la France.
Guy-Brice Parfait Kolélas est apparu affaibli au cours de ses meetings de campagne cette semaine. Son entourage évoquait alors une crise de paludisme aigu.
Vendredi, il était même absent de son meeting de clôture, contraint d’être hospitalisé dans une clinique privée de Brazzaville. Et c’est donc là qu’il a été diagnostiqué vendredi après-midi au Covid-19 selon Cyr Mayanda son directeur de campagne.
Dans une vidéo qui circule ce soir sur les réseaux sociaux, et dont cette même source confirme à RFI l’authenticité, l’opposant apparaît sur son lit d’hôpital. Il est assisté d’un respirateur qu’il éloigne de sa bouche pour dire quelques mots : « Je suis en difficulté, je me bats contre la mort… », dit-il, avant d’appeler les Congolais à se rendre aux urnes ce dimanche.
De sources concordantes, il est question que Guy-Brice Parfait Kolélas soit évacué ce samedi soir vers la France pour y être soigné. Aucune confirmation ni réaction officielle des autorités congolaises pour le moment.
L’icône de la lutte contre le régime communiste polonais dans les années 1980 a annoncé ce dimanche son admission à l’hôpital.
Lech Walesa, icône de la lutte contre le régime communiste polonais dans les années 1980, a posté ce dimanche un message vidéo préoccupant sur sa santé où il annonce son admission à l’hôpital, sans prévoir une date de sortie. « Je vais entrer à l’hôpital. Ce qui vient ensuite, seul le temps le dira », a déclaré le lauréat du prix Nobel de la paix et ancien président polonais, âgé de 77 ans, dans cette vidéo diffusée sur Facebook.
« Donc, comme je ne sais pas quand nous nous reverrons ou si nous nous reverrons tout court, j’aimerais dire que j’ai tout fait pour bien servir la nation », a-t-il ajouté sans donner de précisions d’ordre médical sur son état de santé. « À la prochaine, si le destin me permet de rester sur cette terre un peu plus longtemps. Sinon, priez pour moi », a conclu l’ancien leader charismatique du mouvement syndical Solidarité qui, en 1989, a mis fin pacifiquement au communisme en Pologne.
Son secrétaire, Marek Kaczmar, a déclaré à l’AFP que Walesa entrait à l’hôpital pour un remplacement programmé de la pile de son pacemaker. « Mais il y a des complications […]. Il s’avère qu’une partie du fil qui se trouve dans le cœur est probablement cassée », a-t-il expliqué. « L’opération est prévue pour demain, à moins que les tests d’aujourd’hui ne montrent qu’il soit nécessaire d’intervenir immédiatement », a-t-il ajouté.
Travaillant comme électricien de chantier naval dans la ville portuaire balte de Gdansk, Lech Walesa avait stupéfié le bloc communiste et le monde entier en prenant la tête d’un mouvement de grève de 17.000 ouvriers de chantiers navals en 1980. Le régime communiste avait été contraint de reconnaître, à contrecœur, Solidarité comme le premier et le seul syndicat indépendant du bloc soviétique, comptant des millions d’adhérents dans toute la Pologne. Walesa avait reçu le prix Nobel de la paix en 1983 avant de devenir le premier président polonais démocratiquement élu de l’après-guerre, en 1990.
MONTRÉAL — La tendance à la baisse pour le nombre de nouveaux cas de COVID-19 rapportés au Québec s’est arrêtée: le ministère de la Santé en signale mercredi 1328, une hausse comparativement aux 1166 rapportés la veille.
Cinquante-trois décès s’ajoutent par ailleurs au bilan, mais les hospitalisations continuent de baisser.
Au total, on compte 257 330 personnes infectées et 9630 décès depuis le début de la pandémie.
Seize décès sont survenus dans les 24 dernières heures, 30 entre le 20 et le 25 janvier, quatre avant le 20 janvier et trois à une date inconnue.
Le nombre total d’hospitalisations a reculé de 34 par rapport à la veille, avec un cumul de 1290. Parmi ces patients, le nombre de personnes se trouvant aux soins intensifs a augmenté de quatre, pour un total de 221.
On a réalisé 28 061 prélèvements le 25 janvier, pour un total de 5 721 450.
Finalement, 4340 doses de vaccin ont été administrées dans la journée de mardi, pour un total de 229 219. Jusqu’à maintenant, 238 100 doses ont été reçues.
Au Canada
À l’échelle du Canada, 760 020 cas de la COVID-19 et 19 505 décès ont été rapportés depuis l’apparition du virus au pays.
Voici la distribution des cas au pays depuis le début de la pandémie, selon les plus récents bilans provinciaux et territoriaux:
— 260 370 cas en Ontario, dont 5958 décès;
— 256 002 cas au Québec, dont 9577 décès;
— 121 901 cas en Alberta, dont 1587 décès;
— 65 234 cas en Colombie-Britannique, dont 1168 décès;
— 28 902 cas au Manitoba, dont 809 décès;
— 22 646 cas en Saskatchewan, dont 268 décès;
— 1572 cas en Nouvelle-Écosse, dont 65 décès;
— 1161 cas au Nouveau-Brunswick, dont 14 décès;
— 398 cas à Terre-Neuve-et-Labrador, dont quatre décès;
— 282 cas au Nunavut, dont un décès;
— 110 cas à l’Île-du-Prince-Édouard;
— 70 cas au Yukon, dont un décès;
— 31 cas dans les Territoires du Nord-Ouest;
À ces bilans provinciaux et territoriaux s’ajoutent les 13 cas, tous guéris, chez les passagers rapatriés du navire de croisière Grand Princess le 10 mars.