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Canada/COVID-19 : Québec passe le cap des 2000 hospitalisations et déplore 14 décès

juillet 20, 2022
Des gens marchent.

Des gens sortent d’une station de métro à Montréal. Certaines personnes portent le masque, d’autres non. Photo : La Presse Canadienne/Graham Hughes

La santé publique québécoise a fait état, mercredi, de 2057 personnes hospitalisées en raison de la COVID-19, une augmentation de 97 par rapport à mardi.

De ce nombre, 57 patients se trouvent aux soins intensifs, soit deux de plus que le bilan précédent.

Selon les données du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), 273 personnes malades de la COVID-19 ont été admises à l’hôpital au cours des dernières 24 heures, tandis que 176 d’entre elles ont obtenu leur congé.

Quatorze personnes ont également succombé à la maladie, portant à 15 814 le bilan des victimes depuis le début de la pandémie.

Québec recense également 2354 nouveaux cas d’infection, ce qui porte à 1 130 636 le nombre de cas confirmés au Québec depuis février 2020. Le taux de positivité est de 15,8 %.

Toutefois, le nombre de cas recensés n’est pas représentatif de la situation, puisque l’accès aux centres de dépistage n’est possible que pour les groupes jugés prioritaires.

En ce qui concerne la vaccination, 12 529 doses ont été administrées au cours des dernières 24 heures.

À ce jour, plus de 91 % des Québécois de 5 ans et plus ont reçu une dose de vaccin contre la COVID-19, 56 % ont reçu une troisième dose et 17 % une quatrième dose, selon les données du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.

Avec Radio-Canada

Canada: Les urgences débordent en Mauricie et au Centre-du-Québec

juillet 7, 2022
L'entrée du CHAUR à Trois-Rivières.

Les patients des urgences sont souvent confrontés à de longues heures d’attente. (Archives) Photo : Radio-Canada/Jean-François Fortier

La situation dans les urgences est difficile un peu partout dans la province, et la Mauricie et le Centre-du-Québec n’y échappent pas. La nouvelle vague de COVID-19 et les vacances estivales du personnel viennent compliquer la situation dans les hôpitaux.

Le taux d’occupation dépasse les 100 % dans la majorité des urgences. Le taux à l’hôpital de Trois-Rivières frôle les 150 % alors que celui de Drummondville s’établit à 153 %.

La moyenne québécoise est de 128 %, c’est donc dire qu’il y a en ce moment plus de personnes que de lits disponibles dans les hôpitaux. Au total, 65 hôpitaux ont des taux supérieurs à 100 %.

L’attente peut prendre de longues heures. Des gens rencontrés par Radio-Canada mercredi ont confié avoir attendu plus de douze heures sur place. Certains affirment même avoir pris l’initiative de quitter la salle d’attente sans avoir consulté de médecin en raison du délai.

Shawinigan n’est pas épargnée

L’achalandage est aussi important à l’hôpital du Centre-de-la-Mauricie. Les employés absents en raison de la COVID-19 s’ajoutent aux vacances et à l’augmentation du nombre de patients orphelins, sans médecin de famille, constate le Dr Frédéric Picotte, médecin de famille et médecin d’urgence à Shawinigan.

On a un plus grand volume de patients dans les urgences cette année. Il y a aussi à cause des congés COVID et des vacances, des délais d’attente sur civière qui sont plus longs. Avant que le patient qui vient d’être hospitalisé puisse monter à l’étage c’est plus long, ça met plus de pression sur les gens à l’urgence, explique-t-il.

« Il faut essayer d’être diligent, il faut être compréhensif. Ce n’est pas toutes les années qu’on a les vacances, une [pandémie] de COVID, puis une crise en ressources humaines. »— Une citation de  Dr Frédéric Picotte, médecin de famille et médecin d’urgence à Shawinigan

Une situation difficile, selon le syndicat

La présidente du Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec, Patricia Mailhot, constate que la situation est pénible sur le terrain.

« C’est très difficile, on sent l’inquiétude des professionnels en soins, on sent la fatigue, ils font énormément de temps supplémentaire pour venir combler les besoins, malgré qu’il y a eu quelques fermetures de lits ici et là. »— Une citation de  Patricia Mailhot, présidente du Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec

Elle affirme que la COVID-19 explique en partie le manque de main-d’oeuvre, mais qu’il y a aussi des congés maladie et des mamans incapables de revenir au travail en raison du manque de garderie, sans compter la période des vacances estivales.

Les autorités de la santé ont repensé l’offre de service en prévision de l’été, mais Patricia Mailhot juge qu’elles devront en faire davantage.

L’organisation du CIUSSS devra prendre, au niveau des services, des décisions, parce qu’il faut faire avec le personnel qu’on a. On ne peut pas demander aux professionnelles de faire du temps supplémentaire à raison de 20, 30 heures et plus par semaine, a-t-elle expliqué en entrevue à l’émission Toujours le matin.

Radio-Canada avec les informations d’Amélie Desmarais

COVID-19 : 300 travailleurs de la santé absents et hospitalisations en hausse en Mauricie et au Centre-du-Québec

juillet 5, 2022
Un lit dans un couloir d'hôpital. On distingue un travailleur de la santé à l'arrière-plan de la photo, qui a été floutée.

Environ 300 travailleurs sont absents du réseau de la santé en raison de la COVID-19 dans la région. (Archives) Photo: Getty Images/Istockphoto

Environ 300 travailleurs sont absents du réseau de la santé en raison de la COVID en Mauricie et au Centre-du-Québec. La directrice de la santé publique du territoire, Marie-Josée Godi, assure que les services essentiels sont maintenus.

Le manque de personnel, dû au virus et aux vacances estivales, a tout de même un impact dans certains secteurs. Au niveau de la capacité hospitalière, au bloc opératoire, nous fonctionnons avec 70 % de la capacité actuelle, précise la Dre Godi.

« Nous recommandons, pour les personnes qui ont besoin de soins mineurs, d’aller voir leur médecin de famille au lieu de se rendre à l’urgence. »— Une citation de  Dre Marie-Josée Godi, directrice de la santé publique en Mauricie et au Centre-du-Québec

La Dre Marie-Josée Godi conseille aussi à la population de tout faire pour éviter d’attraper et de transmettre la COVID-19. C’est que le nombre d’hospitalisations liées au virus est en augmentation en Mauricie et au Centre-du-Québec.

Lundi, 70 personnes hospitalisées étaient atteintes de la COVID-19.

Compte tenu de la transmission de la COVID qui est très importante dans la communauté, il y a des personnes qui sont hospitalisées pour d’autres motifs, mais, lorsqu’on les dépiste, [on découvre qu’]elles sont aussi porteuses de la COVID, a-t-elle expliqué en entrevue à l’émission Toujours le matin.

Cas de COVID-19 dans les hôpitaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec

HôpitauxNombre de cas
Centre hospitalier affilié universitaire régional (Trois-Rivières)21
Hôpital Sainte-Croix (Drummondville)23
Hôtel-Dieu d’Arthabaska (Victoriaville)7
Hôpital du Centre-de-la-Mauricie (Shawinigan)19
CMSSS Haut-Saint-Maurice (La Tuque)0
TOTAL70

En date du 4 juillet 2022

Source : CIUSSS MCQ

Une vingtaine d’éclosions

La directrice de la santé publique en Mauricie et au Centre-du-Québec soutient qu’il y a une vingtaine d’éclosions de COVID-19 actuellement sur le territoire.

La Dre Marie-Josée Godi affirme qu’elles se trouvent dans les milieux hospitaliers, les résidences privées pour aînés (RPA) et dans les Centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD), sans préciser dans quels établissements.

Avec Radio-Canada par Marilyn Marceau

Québec-Mauricie/COVID-19 : la hausse des hospitalisations inquiète la santé publique régionale

juin 30, 2022
À l'avant-plan, deux professionnels de la santé manipulent des fournitures médicales. Derrière eux, d'autres s'occupent d'un patient dans un lit d'hôpital. Tous portent des vêtements protecteurs.

La direction de la santé publique souhaite éviter de rappeler du personnel déjà épuisé au travail, mais si la hausse se poursuit, ce n’est pas exclu. Photo : Getty Images/Morsa Images

Comme ailleurs au Québec, la hausse des cas de COVID-19 se fait sentir en Mauricie et au Centre-du-Québec. Plus d’une cinquantaine de personnes sont hospitalisées dans la région à cause de la COVID-19, ce qui inquiète la santé publique régionale.

Dans les dernières semaines, les hospitalisations pour le virus se tenaient sous la barre de la vingtaine.

Ce qui est rassurant, c’est que seulement 24 % des personnes hospitalisées le sont pour la COVID-19., a indiqué la directrice du CIUSSS MCQ, Marie-Josée Godi, en entrevue avec Sophie Bernier.

Dre Marie-Josée Godi est la directrice de la santé publique et de la responsabilité populationnelle au CIUSSS MCQ. (Archives)

La Dre Marie-Josée Godi est la directrice de la santé publique et de la responsabilité populationnelle au CIUSSS MCQ. (Archives) Photo: Radio-Canada/José Ducharme

Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de vacances estivales, les hôpitaux ont une moins grande capacité d’accueil dans la région.

« Le personnel a besoin de répit après avoir travaillé d’arrache-pied dans les derniers mois, donc si la tendance se poursuit, on pourrait arriver à une période critique.  »— Une citation de  Marie-Josée Godi, directrice de la santé publique de la Mauricie et du Centre-du-Québec

La direction de la santé publique souhaite éviter de rappeler du personnel déjà épuisé au travail, mais si la hausse se poursuit, ce n’est pas exclu.

Il est certain que ça fait partie des priorités de pouvoir traiter toute la population. On a une certaine capacité à avoir des lits. On espère qu’on n’atteindra pas la barre des 100 personnes qui vont être admises dans les unités COVID d’ici les prochaines semaines  a avoué Marie-Josée Godi.

Avec Radio-Canada par Radio-Canada

Canada: Les autorités au Québec signalent 2131 hospitalisations liées à la COVID-19

avril 16, 2022

Le nombre d’hospitalisations est à la hausse (archives). Photo: La Presse Canadienne/Nathan Denette

Selon les données brutes du ministère de la Santé, on recense samedi 2131 patients dans les hôpitaux du Québec, une baisse de 22 par rapport à jeudi.

Les personnes âgées de plus de 70 ans représentent plus de 55 % des hospitalisations.

Le nombre de patients aux soins intensifs s’élève à 105, soit 9 de plus que jeudi.

Le ministère de la Santé fait état de 4124 nouveaux cas de COVID-19 en deux jours, pour un total de 1 015 878 depuis le début de la pandémie. Le nombre de cas répertoriés n’est toutefois pas représentatif de la situation puisque l’accès aux centres de dépistage est restreint aux clientèles prioritaires.

Les données brutes indiquent aussi que 19 décès se sont ajoutés au bilan des morts liées à la COVID-19.

Selon le site Vaccintrackerqc.ca, 33 406 doses de vaccin ont été administrées au cours des dernières 24 heures.

Chez les 5 ans et plus, 91,35 % ont reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19, 87,53 % ont reçu au moins deux doses et 58,36 % ont reçu une troisième dose.

Achalandage

Les salles d’urgence sont fortement achalandées en ce week-end pascal. Les autorités exhortent d’ailleurs les Québécois à éviter de s’y rendre dans la mesure du possible.

Dans la grande région de Montréal, les différents centres intégrés de santé et de services sociaux (CIUSSS) ont tous fait état d’un fort achalandage. Ils ont demandé à la population de consulter un pharmacien ou de joindre la ligne Info-Santé au 811 pour des problèmes mineurs plutôt que de se rendre dans un hôpital.

Quand aller à l’urgence? Seulement si votre état de santé requiert des soins immédiats, peut-on lire sur leur page Facebook.

Éviter les grands rassemblements de Pâques

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, s’est dit vendredi préoccupé par le fait que 13 000 travailleurs de la santé manquent à l’appel à cause de la COVID-19. Il avait anticipé que ça [allait] être difficile dans les urgences dans les deux prochaines semaines, mais que le réseau tiendrait bon.

Vendredi, le CIUSSS de l’Outaouais a annoncé la suspension temporaire des visites jusqu’à nouvel ordre dans les sept hôpitaux de la région. Ceux de l’Abitibi-Témiscamingue et de Chaudière-Appalaches ont dû réduire certains services dans un ou plusieurs établissements.

Plusieurs CIUSSS ont rappelé quelques conseils de prudence, notamment d’éviter les grands rassemblements de Pâques.

Ils recommandent aux gens de laisser des fenêtres ouvertes pour faire circuler l’air et de rester à la maison s’ils ressentent des symptômes de la COVID-19 comme de la fatigue ou une irritation de la gorge.

Par Radio-Canada avec La Presse canadienne

Canada: Forte hausse des hospitalisations au Québec en lien avec la COVID-19

avril 12, 2022

Les hospitalisations liées à la COVID-19 ont bondi de 40 % en deux semaines au Québec. Photo : Getty Images/Patrick T. Fallon

Le Québec a enregistré mardi 145 hospitalisations de plus en lien avec la COVID-19, ainsi que 35 décès supplémentaires.

Les hospitalisations ont bondi de 20 % à travers la province depuis une semaine et de 40 % depuis deux semaines.

On dénombre maintenant 1938 patients hospitalisés en raison du virus. Parmi ces patients, 67 se trouvent aux soins intensifs, soit deux de moins que lundi.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) rapporte 294 admissions et 149 sorties dans les 24 dernières heures. Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), la durée moyenne d’un séjour à l’hôpital pour les gens infectés par le variant Omicron est de six jours.

Les 35 nouveaux décès enregistrés portent à 14 579 le total de gens qui sont morts des suites de la COVID-19 au Québec. Depuis le 5 décembre et le début de la cinquième vague, pas moins de 2929 Québécois ont succombé au coronavirus.

Par ailleurs, 2596 nouveaux cas ont été décelés, pour un total de 1 003 491 depuis le début de la pandémie.

Le nombre de cas recensés n’est toutefois pas représentatif de la situation puisque l’accès aux centres de dépistage est réservé aux groupes jugés prioritaires.

Jusqu’à aujourd’hui, 170 230 tests rapides autodéclarés ont été effectués, et 138 069 se sont avérés positifs. Parmi les 1347 tests déclarés lundi, 1129 étaient positifs.

Concernant la vaccination, 26 567 nouvelles doses ont été administrées, pour porter le grand total à 18 923 834 au Québec.

Par ailleurs, 317 172 Québécois qui sont présentement à l’extérieur de la province ont reçu une dose de vaccin depuis la dernière mise à jour du ministère.

Avec Radio-Canada

La sixième vague provoque une nouvelle hausse des hospitalisations au Canada

avril 9, 2022

L’Ontario fait face à une résurgence des infections et des hospitalisations. Photo : CBC/Evan MitsuiI

La sixième vague de COVID-19 est bel et bien amorcée au Canada, et particulièrement au Québec et en Ontario, où les hospitalisations montent rapidement.

Le nombre d’hospitalisations est de nouveau en hausse dans plusieurs régions au Canada. En date du 7 avril, plus de 5000 Canadiens étaient hospitalisés en raison de la COVID-19, une augmentation de 25 % depuis la mi-mars. Au plus fort de la dernière vague, plus de 10 000 Canadiens étaient hospitalisés.

Le nombre de décès commence également à augmenter de nouveau. À la fin mars, la moyenne quotidienne était de 30 décès; en date du 3 avril, c’était plus de 40 décès par jour.

Depuis le 1er décembre 2021, 8536 Canadiens sont morts de la COVID-19. Comparativement, environ 3500 Canadiens meurent de la grippe annuellement.

Au Québec, selon les dernières estimations du CIRANO(Nouvelle fenêtre), entre 23 500 et 43 500 Québécois sont infectés par jour, une hausse d’environ 30 % par rapport à la semaine précédente. Près de 6 % des Québécois (plus de 500 000) auraient été en isolement en raison d’une infection du 30 mars au 4 avril.

Cette semaine, le nombre d’hospitalisations au Québec a dépassé les 1600, soit une hausse de 40 % depuis 14 jours. Le directeur par intérim de santé publique du Québec, Luc Boileau, affirme que le nombre d’hospitalisations ne devrait pas dépasser le sommet atteint lors de la vague en janvier (3351 hospitalisations).

Par contre, on voit qu’au Royaume-Uni, qui vient de connaître une hausse importante des cas, les hospitalisations dépassent le sommet atteint lors de la dernière vague. Les hospitalisations sont aussi en hausse en France, en Belgique et en Italie.

En Ontario, le directeur scientifique du comité d’experts qui conseille le gouvernement Ford sur la pandémie a indiqué mercredi que l’Ontario connaît en ce moment entre 100 000 et 120 000 nouvelles infections chaque jour. Cette estimation est basée sur les analyses des eaux usées.

La quantité de virus dans les eaux usées est en fait au même niveau que lors de la dernière vague, et la courbe continue d’augmenter.

Il y a un peu d’inquiétude en ce moment parce que la courbe [est] plus élevée que prévua indiqué à CBC(Nouvelle fenêtre) Earl Brown, un expert en virologie et professeur à l’Université d’Ottawa.

La surveillance des eaux usées en Ontario montre que le niveau de COVID-19 dans la communauté pourrait dépasser les niveaux vus lors de la dernière vague en janvier. Photo : Ontario’s COVID-19 Science Table

Le nombre d’hospitalisations dans cette province est également en hausse. Plus de 1100 Ontariens sont hospitalisés, soit 40 % de plus que la semaine dernière. Les hospitalisations sont au même niveau qu’au début de janvier, juste avant la hausse fulgurante des hospitalisations.

La Colombie-Britannique, la Nouvelle-Écosse et le Manitoba observent pour leur part une légère hausse des hospitalisations.

En Ontario, le taux de positivité est de 18 %; au Québec, il oscille autour de 17 %; au Canada, on estime qu’il est de 19 %.

Symptômes, isolement et réinfections

Sans test, il est impossible de savoir avec certitude si vos symptômes sont causés par la COVID-19 ou par une autre maladie.

Il y a plus d’une dizaine de symptômes associés à la COVID-19, dont :

  • maux de gorge
  • nez qui coule
  • éternuement
  • toux nouvelle ou qui s’aggrave
  • fatigue
  • essoufflement ou difficulté à respirer
  • température égale ou supérieure à 38 °C
  • diarrhée
  • douleurs abdominales
  • vomissements

La perte d’odorat et de goût ne semble pas être un symptôme courant avec Omicron. Toutefois, le variant XE – une combinaison des sous-variants d’Omicron, BA.1 et BA.1 – semble provoquer ce symptôme. Il faut noter que seulement une poignée de cas de ce variant ont été détectés au Canada en date du 7 avril.

Est-ce que vos symptômes pourraient être causés par la grippe? Possiblement, mais c’est fort peu probable. Les taux de grippe demeurent faibles pour cette période de l’année, selon le rapport ÉpiGrippe de l’Agence de la santé publique du CanadaASPC(Nouvelle fenêtre). En fait, selon l’Agence, il n’y a eu aucune preuve de circulation communautaire de la grippe pendant toute la saison 2021-2022.

Le taux de positivité au Canada des tests pour la grippe est exceptionnellement bas, soit à 0,13 %, comparativement à plus de 20 % lors des années prépandémiques. Cette saison grippale (qui a commencé le 29 août 2021) n’a vu que 551 détections de grippe signalées, contre plus de 38 000 à ce stade au cours des six dernières saisons grippales prépandémiques.

Du 29 août 2021 au 12 mars 2022, moins de cinq hospitalisations associées à la grippe ont été signalées par les provinces et territoires participants.

Il faut aussi rappeler que si vous avez contracté la COVID-19 lors des dernières vagues, il est possible que vous soyez réinfecté. Il est encore difficile de dire quel est le taux de réinfection avec le sous-variant BA.2.

Encore contagieux après cinq jours

Si plusieurs provinces ont réduit les temps d’isolement à cinq jours, il faut rappeler qu’une personne infectée peut être contagieuse jusqu’à 10 jours. D’ailleurs, une étude du Royaume-Uni(Nouvelle fenêtre) estime que 31 % des personnes seraient encore infectieuses après cinq jours, 16 % après sept jours. C’est seulement à la dixième journée que ça tombe sous 5 %.

C’est pourquoi une personne qui sort de son isolement après cinq jours doit continuer de porter un masque.

Tests : frottez l’intérieur des joues et la gorge

Même si vos symptômes sont légers, les médecins recommandent de faire un test. D’abord, confirmer son infection permet d’avertir les personnes avec qui on a été en contact qu’elles ont été exposées au virus.

De plus, en ayant un test positif, les personnes à risque pourraient avoir accès à un traitement antiviral, qui doit être pris rapidement après le début des symptômes. Enfin, avoir un test positif pourrait être nécessaire par la suite si on développe des symptômes à long terme de la COVID-19.

Certains auront remarqué que les tests rapides antigéniques (autotests à la maison) semblent dépister plus tardivement les infections à Omicron. Lors de cette nouvelle vague, certaines personnes obtiennent un résultat positif quatre à cinq jours après le début de leurs symptômes.

Précisons que ce n’est pas parce que le test prend plus de temps à détecter la présence du virus qu’il n’est pas efficace. C’est plutôt que la charge virale prend plus de temps à atteindre son maximum (retardant ainsi la détection) dans le cas d’Omicron.

Et ce n’est pas parce que votre test est négatif que vous n’avez pas la COVID, rappellent les experts. Dès que vous développez des symptômes de rhume, c’est un signe que vous pourriez l’avoir, a déclaré à CBC(Nouvelle fenêtre) le Dr Kashif Pirzada, urgentologue à Toronto. Le test rapide, même s’il est négatif, ne le prenez pas comme parole d’Évangile, surtout en ce moment.

C’est pourquoi on recommande, si vous avez accès à plusieurs tests, de vous tester toutes les 24 heures pendant que vous êtes symptomatique. Sinon on peut se tester tous les deux à trois jours pour rationner les tests.

Les gouvernements de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse suggèrent aussi aux gens de prélever un échantillon en frottant l’écouvillon dans leur gorge et à l’intérieur des joues avant de le faire dans les narines. Le gouvernement du Québec a aussi annoncé cette recommandation vendredi.

Selon une analyse de la Nouvelle-Écosse(Nouvelle fenêtre) faite en janvier 2022, l’efficacité des tests rapides augmente de 65 % à 89 % lorsqu’on prélève un échantillon dans la gorge et le nez.Une image montre où frotter l'écouvillon, soit à l'arrière de la joue et dans les narines.

Les directives du gouvernement du Québec suggèrent maintenant de frotter l’écouvillon à l’intérieur de la joue avant de le frotter dans les narines. Photo : Gouvernement du Québec

Le port du masque et la vaccination, toujours les meilleures armes

Les meilleurs moyens d’éviter la COVID-19 sont de continuer à porter un masque et d’être vacciné. L’administratrice en chef de la santé publique du Canada, Theresa Tam, a d’ailleurs répété cette semaine que tout assouplissement des mesures sanitaires provoquerait des résurgences des cas de COVID-19. La Dre Tam encourage les gens à continuer de porter des masques et à recevoir trois doses du vaccin contre la COVID-19.

Au Canada, seuls le Québec, l’Île-du-Prince-Édouard et le Nunavut imposent le port du masque dans les endroits publics. Aux États-Unis, très peu d’endroits l’exigent.

Par contre, à travers le monde, cette mesure est encore obligatoire. C’est notamment le cas en Italie, au Portugal, en Finlande, en Norvège, en Espagne, en Grèce, en Corée du Sud, au Japon, en Nouvelle-Zélande, en Turquie, au Chili, au Pérou, en Bolivie, en Inde et en Indonésie.

D’autres pays, comme l’Allemagne, la Pologne, la France, la Belgique, la Hongrie et le Brésil, imposent encore le port du masque dans les établissements de santé et dans les transports en commun.

Les règles entourant les masques diffèrent d’une province à l’autre. Photo : Istock

Les personnes entièrement vaccinées et celles qui ont reçu une dose additionnelle sont largement protégées contre les conséquences graves d’une infection. Plus de 70 % des Canadiens hospitalisés et décédés de la COVID-19 depuis la mi-décembre 2020 sont des personnes non vaccinées ou partiellement vaccinées.

Par rapport aux personnes ayant reçu deux doses, les cas non vaccinés sont 4 fois plus nombreux à avoir été hospitalisés et 5 fois plus nombreux à être décédés. Comparativement aux personnes ayant eu une dose de rappel, les personnes non vaccinées sont 9 fois plus nombreuses à avoir été hospitalisées et 16 fois plus nombreuses à être décédées.

Selon des données publiées cette semaine par l’Ontario Science Table, les personnes vaccinées ayant reçu au moins deux doses sont 75,6 % moins susceptibles de se retrouver à l’hôpital et 84,9 % moins susceptibles de se retrouver aux soins intensifs, par rapport aux personnes non vaccinées.

Au Canada(Nouvelle fenêtre), moins de 50 % de la population a reçu trois doses du vaccin.

Avec Radio-Canada par Mélanie Meloche-Holubowski

Canada: La hausse des hospitalisations au Québec devrait se poursuivre encore deux semaines

avril 8, 2022
Le Dr Boileau en conférence de presse.

Le directeur national de santé publique par intérim, Luc Boileau, a déclaré que les experts estiment que l’augmentation actuelle des hospitalisations devrait se poursuivre encore deux semaines avant de se stabiliser. Photo: Radio-Canada/Sylvain Roy Roussel

Le Dr Luc Boileau, directeur national par intérim de santé publique du Québec, prévient que « la tendance à la hausse des hospitalisations pourrait se poursuivre pour encore deux semaines ».

Selon le Dr Boileau, qui rencontrait les médias vendredi pour faire le point sur la situation pandémique au Québec, où le nombre de cas et d’hospitalisations est reparti à la hausse, la progression de la maladie devrait s’intensifier encore une quinzaine de jours avant de commencer à ralentir avec l’arrivée du temps plus chaud.

« On a consulté plusieurs équipes d’experts, qui sont unanimes pour dire qu’à la lumière des plus récentes données, la tendance à la hausse du nombre d’hospitalisations pourrait se poursuivre encore vraisemblablement deux semaines. »— Une citation de  Dr Luc Boileau, directeur national par intérim de santé publique du Québec

Expliquant que les cas sont désormais en hausse dans l’ensemble des régions du Québec, y compris le Grand Montréal, le Dr Boileau exhorte les Québécois à faire preuve d’une grande prudence au cours des prochains jours, notamment lors du long congé de Pâques.

Les risques sont du côté des personnes vulnérables, surtout les personnes de plus de 70 ans, a rappelé le Dr Boileau, qui a invité cette clientèle à aller chercher une dose de rappel rapidement si leur dernier vaccin remonte à plus de 5 mois.

Dans son dernier bilan, la santé publique du Québec rapportait vendredi 55 hospitalisations et 30 décès de plus dus à la COVID-19 ces dernières 24 heures au Québec. Actuellement, 1637 personnes sont hospitalisées en raison de la COVID-19 au Québec dont 62 sont traités aux soins intensifs.

30 000 à 40 000 nouveaux cas par jour

En termes de propagation de la maladie, la majorité des indicateurs demeurent en hausse au Québec. Selon les estimations du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) pour la semaine du 31 mars au 5 avril dernier, la COVID-19 infecterait entre 23 500 à 43 500 personnes par jour au Québec alors que ces prévisions étaient de 18 000 à 32 000 la semaine précédente.

Pour le Dr Boileau, qui précise que le CIRANO établit ses données à partir de sondages, il est en effet envisageable que le taux de contagion atteigne 30 000 à 40 000 personnes par jour.

« C’est énorme, mais c’est ce qu’on voit et c’est ce que tout le monde voit. Il n’y a personne dans tout le Québec qui ne connaît pas des gens […] qui n’ont pas fait la COVID dans les derniers jours. »— Une citation de  Dr Luc Boileau, directeur national par intérim de santé publique du Québec

Toujours selon les estimations du CIRANO, 5,7 % des Québécois ont été en isolement entre le 31 mars et le 5 avril contre 3,8 % la semaine précédente.

Le directeur de santé publique, qui a recommandé mardi de prolonger jusqu’au 30 avril le port du masque obligatoire dans les lieux publics et les transports en commun, a cependant assuré qu’il n’est pas question, pour le moment, de prolonger la mesure en mai ou d’imposer de nouvelles mesures sanitaires contraignantes à l’ensemble de la population.

De nouveaux retards à prévoir pour les chirurgies

Considérant l’ampleur de l’augmentation des cas et des hospitalisations anticipée au cours des prochains jours, et l’absence de 13 000 travailleurs de la santé dans le réseau à cause de la COVID, le Dr Boileau croit qu’il est en effet possible qu’on en vienne à de nouvelles rondes de délestage dans les hôpitaux.

À la mi-février, environ 160 000 Québécois étaient en attente d’une chirurgie, dont plus de 21 000 depuis plus d’un an.

Nouvelles directives pour les tests rapides

Par ailleurs, afin d’optimiser l’efficacité des tests rapides et de diminuer les faux négatifs, Québec demande désormais aux gens qui s’administre un test de dépistage rapide de passer l’écouvillon d’abord dans leur bouche, entre les gencives et les joues, ensuite dans la gorge ou le plus loin possible sur la partie antérieure de la langue avant de le passer dans chaque narine.

Des directives claires seront bientôt transmises par le gouvernement aux citoyens sur cette nouvelle façon de procéder.

Comme la présence du virus n’est pas égale partout dans les voies respiratoires supérieures, surtout au début de l’infection, on accroît les chances de le détecter en incluant un passage de l’écouvillon dans la bouche en plus de le passer dans les narines, a expliqué le microbiologiste Jean Longtin, qui participait au point de presse.

Avec Radio-Canada

Covid-19 à La Réunion : contaminations records et tension sur la réanimation

janvier 26, 2022

Si, selon Gabriel Attal, la pression hospitalière diminue en métropole, ce n’est pas du tout le cas de La Réunion, où la situation est très compliquée.

Le service de reanimation du CHU de Saint-Pierre, sur l'ile de La Reunion.
Le service de réanimation du CHU de Saint-Pierre, sur l’île de La Réunion.© Richard BOUHET / AFP

Si la pression hospitalière baisse lentement en métropole, la situation n’est clairement pas la même à La Réunion, où les services hospitaliers subissent toujours une forte tension à cause de la déferlante Omicron, avec le taux d’incidence le plus élevé de France. Avec 5 480 contaminations pour 100 000 habitants au 21 janvier, La Réunion affiche le taux d’incidence le plus élevé de France, selon le site Santé publique France. Alors que l’île est placée sous couvre-feu de 21 heures à 5 heures depuis le 1er janvier, elle a totalisé près de 47 000 cas de contamination et 38 décès entre le 15 et le 21 janvier, selon les chiffres de la préfecture.

Mardi, sur 111 lits disponibles, « 65 lits de réanimation (étaient) occupés par des patients positifs au Covid-19 et 36 par des patients présentant d’autres pathologies », soit un taux d’occupation de 91 %, a indiqué la préfecture mardi soir. « En réanimation, nous arrivons quasiment au bout », a pour sa part affirmé mercredi matin Peter Von Theobald, président de la Commission médicale d’établissement du CHU de La Réunion. « La vague monte encore et on n’est pas loin de faire un tri des patients en réanimation », a-t-il ajouté.

Le Delta représente l’essentiel des hospitalisations en réanimation

Le variant Omicron est désormais majoritaire, mais, si le variant Delta ne représente plus que 7 % des contaminations, « près de 80 % des patients en réanimation relèvent encore du variant Delta au cours des derniers jours », selon un communiqué de la préfecture.

Malgré l’activation d’un plan blanc le 12 janvier et l’arrivée, le 20 janvier, de renforts en provenance de métropole, deux médecins et six infirmiers, les hospitaliers n’envisagent pas d’amélioration rapide de la situation. Hors des hôpitaux, de longues files d’attente se forment tous les jours devant les cabinets des médecins de ville, les pharmacies et les centres de dépistage. « 152 000 tests sont désormais réalisés chaque semaine » et « le taux de positivité est passé (en une semaine) de 30 à 36,6 % », a indiqué mardi l’agence régionale de santé. Plus de 180 000 personnes ont été contaminées par le virus depuis le début de l’épidémie, en mars 2020, à La Réunion et 500 patients sont décédés.

Par Le Point avec AFP

Canada: Le Québec passe le cap des 2400 hospitalisations pour soigner la COVID-19

janvier 9, 2022
Une femme tient une boîte de masques près d'une voiture.

Une employée distribue des masques aux visiteurs du Centre hospitalier régional de Lanaudière, à Joliette, le 2 janvier. Photo: Radio-Canada/Ivanoh Demers

Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec recense dans son bilan quotidien de samedi 140 hospitalisations en plus et déplore 23 nouveaux décès en lien avec la COVID-19.

Il y a donc désormais 2436 personnes qui se trouvent à l’hôpital pour y être soignées des suites de la maladie. Vendredi, 332 personnes ont été admises dans un centre hospitalier dans ce but, et 210 ont reçu leur congé.

Aux soins intensifs, 12 personnes supplémentaires ont été admises, pour un total de 257 personnes qui connaissent de graves problèmes en raison de la COVID-19. Le record à ce titre avait été atteint le 10 janvier 2021, avec 293 personnes aux soins intensifs.

Au total, 11 940 personnes sont mortes de la maladie depuis le début de la pandémie au Québec.

Québec signale aussi que 11 007 nouveaux cas ont été déclarés par tests test d’amplification en chaîne par polymérase PCR. Depuis cette semaine, les tests test d’amplification en chaîne par polymérase PCR sont réservés uniquement pour le personnel soignant et la population à risque.

Même si les tests ne sont plus disponibles pour l’ensemble de la population, 51 374 prélèvements ont été réalisés le 8 janvier, présentant un taux de positivité de 19,7 %.

Officiellement, ce sont 739 293 Québécois qui ont été infectés par le coronavirus. Le nombre réel est vraisemblablement beaucoup plus élevé, compte tenu de l’accès limité aux tests.

Quelque 82 % des Québécois âgés de 5 ans et plus ont reçu deux doses de vaccin, et 23 % ont reçu leur troisième dose. Plus de 70 000 doses de vaccin contre la COVID-19 ont été administrées samedi, la vaste majorité étant des troisièmes doses.

Avec Radio-Canada