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Fin du siège mené par les shebab dans un hôtel de Mogadiscio

octobre 29, 2017

 

Sur les lieux de l’explosion de deux véhicules piégés, ayant tué au moins 14 personne, à Mogadiscio, le 28 octobre 2017. © AFP/Mohamed ABDIWAHAB

Le siège d’un hôtel du nord de la capitale somalienne Mogadiscio par un commando shebab a pris fin dans la nuit, le bilan de cette attaque qui avait commencé par une double explosion étant d’au moins 14 morts, apprend-on dimanche de source sécuritaire.

« Cinq hommes armés ont pénétré dans l’hôtel. Deux d’entre eux ont été tués et les trois autres capturés vivants. Les forces de sécurité continuent à travailler pour retrouver des victimes, mais nous n’en avons pas le nombre exact pour l’instant », a déclaré à la presse Abdiasiz Ali Ibrahim, porte-parole du ministère de la Sécurité.

Un responsable sécuritaire, Mohamed Moalim Adan, avait annoncé samedi soir qu’au moins 14 personnes, « pour la plupart des civils », avaient été tuées.

Deux véhicules piégés ont explosé samedi en fin d’après-midi près de l’hôtel Nasa Hablod, fréquenté par de nombreux hauts responsables politiques, avant que des hommes armés ne prennent d’assaut l’hôtel.

« Les forces de sécurité ont secouru un certain nombre de personnes depuis hier » (samedi), a précisé M. Ibrahim. Plusieurs responsables gouvernementaux, dont des ministres, sont parmi les personnes secourues.

Les militants islamistes shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont revendiqué cette attaque, selon un site pro-shebab, citant radio Andalous, la station des shebab.

Le président somalien, Mohamed Abdullahi Mohamed, dit « Farmajo », a condamné cette attaque. « De telles atrocités ne nous dissuaderont jamais, ni ne nous décourageront de combattre les terroristes », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Cette attaque est survenue exactement deux semaines après l’attentat au camion piégé mené le 14 octobre dans le centre de Mogadiscio, le plus meurtrier de l’histoire de la Somalie, qui avait fait au moins 358 morts et 228 blessés.

Cet attentat n’avait pas été revendiqué. Mais les autorités n’ont aucun doute sur le fait que les shebab en étaient les auteurs.

Les shebab ont juré la perte du fragile gouvernement central somalien, soutenu par la communauté internationale et par les 22.000 hommes de la force de l’Union africaine (Amisom).

Ils ont été chassés de Mogadiscio en août 2011 et ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, souvent dans la capitale, et contre des bases militaires, somaliennes ou étrangères.

Jeuneafrique.com

Hôtel dévasté en Italie: 15 morts et 14 disparus, premières funérailles

janvier 24, 2017

Farindola (Italie) – Trois corps sans vie ont été découverts mardi dans les décombres de l’hôtel dévasté par une avalanche en Italie, portant le bilan à 15 morts et 14 disparus alors que les premières funérailles étaient célébrées.

« Nous ne nous arrêterons pas de chercher tant que nous n’aurons pas la certitude qu’il n’y a plus personne » sous les décombres, a déclaré à la presse Luigi D’Angelo, un responsable de la Protection civile. « On creuse encore dans le cœur de la structure, la zone entre les cuisines, le bar et le hall. Nous allons continuer jusqu’à ce que nous ayons trouvé tout le monde ».

Après l’espoir suscité par la découverte vendredi de neuf survivants, qui avaient tenu 48 heures dans le froid, et lundi matin de trois chiots vivants, les secouristes ont commencé un morne décompte: une femme retrouvée morte lundi après-midi, deux hommes dans la soirée, trois personnes dans la nuit, deux autres mardi matin et encore un homme à la mi-journée…

A Farindola, à quelques kilomètres en contre-bas de l’hôtel, plusieurs dizaines de personnes ont participé mardi matin, sous la pluie, aux funérailles d’Alessandro Giancaterino, le maître d’hôtel dont le corps avait été l’un des premiers retrouvés.

Agé de 42 ans, il était le frère de l’ancien maire de la commune, Massimiliano Giancaterino, longtemps soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin pour signer les permis de construire nécessaires à la restructuration de l’hôtel il y a 10 ans.

Les obsèques de Gabriele D’Angelo, un serveur de 31 ans, étaient pour leur part prévues dans l’après-midi à Penne, là commune voisine où les secours ont installé leur quartier général.

Mardi à la mi-journée, ce QG a d’ailleurs vu le départ précipité d’une équipe de secouristes alpins participer aux recherches après le crash d’un hélicoptère qui évacuait un blessé de la station de ski de Campo Felice, dans un massif montagneux voisin.

Parallèlement aux recherches, la justice, qui a ouvert une enquête pour homicides involontaires, cherchait à déterminer si la catastrophe de l’hôtel aurait pu être évitée et établir d’éventuelles responsabilités.

Lors d’une conférence de presse lundi, la procureure de Pescara, Cristina Tedeschini, a relevé « un manque d’efficacité et des interférences » dans les communications le jour du drame, tout en précisant qu’il était trop tôt pour assurer qu’une meilleure organisation aurait pu sauver des vies.

Romandie.com avec(©AFP / 24 janvier 2017 14h04)      

Violente avalanche en Italie: un hôtel enseveli

janvier 19, 2017

 

Un luxueux hôtel de montagne a été englouti par la neige, dans la nuit de mercredi à jeudi, dans la région des Abruzzes, en Italie. A l’intérieur, se trouvaient une trentaine de clients et membres du personnel. Le point sur la situation.

A ce stade, le bilan n’a pas encore pu être établi, mais les secours redoutent déjà « beaucoup de morts ». Un hôtel de l’Italie centrale a été enseveli sous une avalanche, dans la nuit de mercredi à jeudi, dans une région -les Abruzzes- située à une centaine de kilomètres des secousses sismiques de mercredi.

Deux personnes ont pu être secourues, alors qu’une trentaine de personnes se trouvaient dans l’hôtel. Ce que l’on sait de la catastrophe.

Un bilan incertain

Lorsque l’avalanche s’est abattue sur cet hôtel isolé en montagne, une trentaine de clients et de membres du personnel se trouvaient à l’intérieur, selon la Protection civile. La violence du choc était telle que l’hôtel « s’est déplacé sur une dizaine de mètres », a indiqué sur sa page Facebook Antonio Di Marco, le président de la province.

En raison de conditions météo difficiles, l’accès au site a été rendu complexe pour les secours, contraints d’évoluer à ski dans une zone où la neige atteint par endroit les deux mètres d’épaisseur. Les premiers arrivés sur les lieux ont commencé à déblayer à la pelle, tandis que la colonne mobile des secours, se frayant lentement un chemin dans la montagne, est arrivée en fin de matinée aux abords de l’hôtel.

L'accès des véhicules de secours est ralenti par l'épaisse quantité de neige tombée sur la région.

L’accès des véhicules de secours est ralenti par l’épaisse quantité de neige tombée sur la région. MaxPPP/dpa/picture-alliance

Dans la matinée, un hélicoptère et un véhicule à chenilles ont pu être mobilisés.

« Il y a beaucoup de morts », a prévenu Antonio Crocetta, un des chefs des secouristes. Deux personnes ont été retrouvées et secourues, alors qu’elles se trouvaient en état d’hypothermie, et une troisième a pu être extraite, selon les secouristes.

« Je suis sain et sauf parce que j’étais sorti prendre quelque chose dans la voiture », a déclaré l’un des survivants, Giampiero Parate à la télévision Rai. Enseveli par l’avalanche, cet homme de 38 ans a réussi à s’extraire et à gagner sa voiture, où les secours l’ont retrouvé et transporté à l’hôpital. Mais son épouse et leurs deux enfants étaient toujours sous les décombres.

Un lien avec le séisme de la veille?

L’hôtel Rigopiano, quatre étoiles, est isolé en montagne près de Farindola, dans les Abruzzes. Une zone qui se trouve à une centaine de kilomètres des épicentres des secousses sismiques qui ont frappé le pays mercredi. Il est encore impossible de savoir si cette avalanche a été déclenchée par l’une de ces secousses, fortement ressenties à Rome, à près de 180 km d’Amatrice, et dans tout le centre de la péninsule.

L'hôtel Rigopiano, situé près de Farindola, dans les Abruzzes, a été touché par une avalanche ce jeudi. (Capture d'écran)

L’hôtel Rigopiano, situé près de Farindola, dans les Abruzzes, a été touché par une avalanche ce jeudi. (Capture d’écran)

Google Maps

La télévision publique italienne a diffusé des images du hall de l’hôtel, dont une partie semble intacte mais l’autre encombrée d’un amas de neige et de roches.

Comment va évoluer la situation?

La météo italienne prévoit des conditions toujours difficiles pour la journée de jeudi, après plusieurs jours de grand froid et d’importantes chutes de neige. Le chef de la Protection civile, Fabrizio Curcio, n’a pas caché qu’entre la neige et les secousses, ses troupes devaient faire face, de front, à deux événements exceptionnels exigeant des réponses opposées. « Pour la météo, on demande aux habitants de rester chez eux, mais à cause du séisme, ils devraient quitter leur logement », a-t-il développé.

La veille de la catastrophe, une série de secousses allant jusqu’à une magnitude 5,7 ont frappé mercredi le centre de l’Italie, réveillant, dans une zone touchée actuellement par des chutes de neige historiques, le traumatisme des séismes plus puissants d’août et d’octobre. Au moins une personne a été retrouvée morte, et une autre est portée disparue ce jeudi matin.

Par LEXPRESS.fr avec AFP

Attaque contre un hôtel de Mogadiscio: entre 7 et 15 morts

juin 25, 2016

Entre sept et quinze personnes ont été tuées dans une nouvelle attaque des insurgés islamistes somaliens shebab contre un hôtel de la capitale Mogadiscio. Avec un mode opératoire éprouvé: l’explosion d’une voiture piégée suivie d’un commando qui pénètre dans l’hôtel.

« L’attaque est terminée et tous les assaillants ont été tués », a déclaré à la presse, samedi dans la soirée, le maire de Mogadiscio, Yusuf Hussein Jimale, tout en refusant de donner des informations sur le nombre de victimes ou d’assaillants. Selon des sources policière et médicale, le bilan de l’attaque est désormais d’au moins sept morts et plus de 20 blessés. L’agence Reuters a avancé de son côté le chiffre de quinze morts, citant un officier de police.

Il était environ 16h30 (14h30 suisses) samedi lorsque une forte déflagration a secoué la capitale somalienne, suivie d’un épais panache de fumée s’élevant dans le ciel bleu de Mogadiscio: les shebab venaient de faire exploser une voiture piégée conduite par un kamikaze contre l’enceinte de l’hôtel Naasa Hablood, situé dans la partie sud de la ville.

Dans la foulée, un photographe de l’AFP et plusieurs témoins ont entendu des tirs à l’arme automatique en provenance de la direction de l’hôtel. Cauchemar des forces de sécurité, le commando avait réussi à pénétrer dans le Naasa Hablood, un établissement souvent fréquenté par des hommes politiques et des membres de la diaspora somalienne.

Rapide revendication
Très rapidement après le début de l’attaque, le quartier avait été bouclé par les forces de sécurité somaliennes qui entamaient alors un siège de plusieurs heures. Selon un témoin, Adan Ibrahim, un nombre indéterminé de personnes a pu fuir l’hôtel grâce à une porte située à l’arrière de l’établissement.

Comme souvent, les shebab ont revendiqué l’attaque alors que celle-ci était encore en cours. « Des membres lourdement armés de la brigade commando des combattants shebab ont lancé une attaque coordonnée contre l’hôtel Naasa Hablood cet après-midi », ont-ils déclaré dans un communiqué posté sur le compte Telegram de leur antenne Radio Andalus.

Le communiqué précise que l’attaque a débuté par l’explosion d’une voiture piégée conduite par un kamikaze, pour permettre au commando, dont on ignore le nombre, de pénétrer dans l’hôtel. Les shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont mené ces derniers mois plusieurs opérations en tous points similaires contre certains des hôtels les plus en vue de la capitale somalienne

Confrontés à la puissance de feu supérieure de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), déployée en 2007 en Somalie, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011. Ils ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales.

Romandie.com avec(ats / 25.06.2016 22h19)

Côte d’Ivoire: Attaque Djihadiste à Grand-Bassam au moins 22 morts dont six assaillants

mars 13, 2016

 

aBIDJANBASSAM

© Autre presse par DR 2 individus armés attaquent des hôtels situés sur la place de Grand Bassam Dimanche 13 mars 2016. 2 individus armés attaquent des hôtels situés sur la plage de Grand Bassam. Les forces de sécurité déployées sur le terrain

Grand-Bassam (Côte d’Ivoire), 13 mars 2016 (AFP) – Des assaillants lourdement armés ont attaqué dimanche un hôtel de la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam, fréquentée par les Occidentaux et située à une quarantaine de kilomètres à l’est d’Abidjan, ont déclaré des témoins à l’AFP, sans préciser les motifs de l’attaque.

« Le bilan est lourd, les terroristes ont réussi à tuer quatorze civils et nous avons perdu deux membres des forces spéciales », a par la suite déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara qui s’est rendu sur les lieux. Il a ajouté que six « terroristes » avaient été « neutralisés » et tués.

D’après un officier des forces de sécurité ivoiriennes, au moins quatre Européens ont été tués dans cette station qui abrite plusieurs hôtels fréquentés par une clientèle d’expatriés et des membres de la « bonne société » ivoirienne. La France a confirmé qu’au moins un de ses ressortissants figure parmi les victimes de cette attaque.

Le président François Hollande a condamné « avec force (ce) lâche attentat ». « La France apporte son soutien logistique et de renseignement à la Côte d’Ivoire pour retrouver les agresseurs. Elle poursuivra et intensifiera sa coopération avec ses partenaires dans la lutte contre le terrorisme », a-t-il ajouté dans un communiqué.

Revendiqué par AQMI
L’attaque a été revendiquée par le groupe Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), selon le service SITE de surveillance des sites islamistes. Selon un témoin, un des assaillants criait « Allah Akbar » (Dieu est grand en arabe).

Ces assaillants – entre quatre et six – « puissamment armés et portant des cagoules ont tiré sur les occupants de L’Etoile du sud, un grand hôtel pris d’assaut par les expatriés en cette période de canicule, » a expliqué un témoin joint par l’AFP. «Nous avons été surpris par les tirs et nous sommes maintenant cloitrés chez nous», a dit un autre témoin. Des touristes sur une plage auraient également été pris pour cible. Cette attaque a fait au moins vingt deux morts, dimanche après-midi, dans une tentative de prises d’otages à l’hôtel Sud de Grand-Bassam en bordure de mer.

Plusieurs blessés sont également dénombrés.

Le témoin a également filmé des grenades et des chargeurs apparemment laissés derrière eux par les assaillants. Abbas El-Roz, un ressortissant libanais qui séjournait à l’Etoile du Sud, a lui aussi raconté qu’un des assaillants portait un fusil d’assaut Kalachnikov et une ceinture de grenades.

Scènes de panique
L’attaque a provoqué des scènes de cohue sur le pont séparant la zone touristique visée, le Quartier de France, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. L’ambassade de France à Abidjan a demandé pour sa part à ses ressortissants à ne pas se déplacer dans la zone « pour ne pas gêner l’action des forces de l’ordre ».

Une vidéo diffusée par un témoin sur internet montre au moins plus de sept corps couchés sur le sol. Pour le site local Connexion ivoirienne, les tirs se sont fait entendre à l’hôtel Koral Beach et auraient continué dans les établissements environnants, dont L’Etoile du sud. «Ça tire sur tout le monde sans tri. Ils avancent d’hôtel en hôtel», aurait indiqué un témoin.

Ville historique et ancienne capitale de la Côte d’Ivoire sur la côte du Golfe de Guinée, Grand-Bassam abrite plusieurs hôtels fréquentés par une clientèle d’expatriés.

Plusieurs centaines de gens attendaient à l’entrée du quartier France, qui marque l’entrée de la vieille ville, séparée de la partie moderne par un pont.

Une dizaine d’ambulances étaient également stationnées. Un journaliste de l’AFP a vu une dizaine de personnes, dont une occidentale blessée, évacués dans un camion militaire.

Des véhicules militaires, transportant des mitrailleuses lourdes, et des chasseurs traditionnels dozo armés se dirigeaient également vers le lieu de la fusillade.

Les forces spéciales et plusieurs autres unités de l’armée ivoirienne sont arrivées sur le terrain, a constaté APA sur place.

Cette attaque fait écho à celles perpétrées dans d’autres villes africaines ces derniers mois. Le 15 novembre, un attentat avait visé un café-restaurant de Ouagadougou, faisant 30 morts, en majorité étrangers et revendiqué par AQMI.

Le Mali a également été touché par une attaque djihadiste le 20 novembre contre un grand hôtel de Bamako, qui avait fait 20 morts, dont 14 étrangers, outre les deux assaillants. L’attaque de dimanche rappelle aussi celle d’un hôtel dans la station balnéaire tunisienne de Sousse, qui a fait 38 morts le 26 juin.

Apanews.net avec Abidjan.net et AFP

Burkina: six Canadiens tués dans l’attaque de Ouagadougou

janvier 17, 2016

Ottawa – Six Canadiens ont été tués dans l’attentat de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, a annoncé samedi le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

Le Canada condamne au plus haut point les attentats terroristes meurtriers survenus à Ouagadougou (…) au cours desquels plusieurs personnes ont été tuées, dont six citoyens canadiens a déclaré Justin Trudeau, après l’attaque jihadiste qui a fait au moins 29 morts, dont une majorité d’étrangers.

Le Canada a offert aux autorités burkinabè de les assister au cours de l’enquête sur ce crime terrible, a ajouté le chef du gouvernement canadien dans un communiqué.

Au nom des Canadiens, Justin Trudeau a adressé ses plus profondes condoléances aux familles, aux amis et aux collègues de toutes les personnes tuées, ainsi qu’un prompt rétablissement à toutes celles qui ont été blessées. Une trentaine de personnes ont été blessées, selon les autorités.

L’attaque de Ouagadougou a débuté par l’irruption vendredi soir de jihadistes dans un hôtel de luxe en plein centre-ville, fréquenté par des Occidentaux et des employés des Nations unies. Les forces de l’ordre burkinabè ont donné l’assaut samedi, appuyées par les forces spéciales françaises. Des militaires Américains ont apporté un soutien.

L’attaque a été revendiquée par le groupe Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi).

Pour la deuxième fois cette semaine, le Canada doit déplorer des morts hors de ses frontières au cours d’attaques.

Jeudi, un Canadien, originaire de la banlieue de Montréal, avait été tué dans les attentats suicide de Jakarta, la capitale indonésienne.

Le Premier ministre Trudeau a déploré ces gestes insensés de violence contre des civils innocents.

Romandie.com avec(©AFP / 17 janvier 2016 00h23)

Burkina Faso/Attaque de Ouagadougou : deux Suisses et deux Français parmi les victimes

janvier 16, 2016

 

Deux Suisses sont morts dans l’attaque survenue vendredi soir à Ouagadougou, a annoncé samedi le ministère suisse des affaires étrangères.

Au moins 20 personnes ont été tuées lors de ces attaques et le ministère confirme samedi que deux Suisses sont au nombre des victimes.

Ces deux personnes se trouvaient dans le restaurant cible de l’attaque.

Aucune indication n’a été donnée par les autorités suisses sur l’identité des victimes.

Cependant, la presse suisse indique de sources concordantes samedi qu’il s’agit de personnalités du canton du Valais, soit Jean-Noël Rey, un ancien directeur de la Poste Suisse et ancien député fédéral, et de Georgie Lamon, un ancien député cantonal.

Le chef de la diplomatie suisse, Didier Burkhalter s’est déclaré profondément attristé par cet acte de brutalité.

Nous condamnons cet acte terroriste avec la plus grande fermeté, nous remercions les autorités des pays qui sont intervenus pour mettre fin à ces actes de violences et nous demandons que tout soit entrepris pour retrouver et juger les auteurs de ces attentats.

Nos pensées sont en ce moment avec les familles et les proches des victimes, a déclaré M. Burkhalter.

Selon un dernier bilan provisoire publié samedi soir, 29 personnes ont été tuées et une trentaine d’autres blessées dans l’attaque d’un commando jihadiste contre un hôtel et un restaurant de Ouagadougou fréquentés par les étrangers.

Le précédent bilan des autorités burkinabè faisait état de 26 morts.

Deux Français tués dans l’attaque jihadiste à Ouagadougou

Deux ressortissants français ont été tués dans l’attaque jihadiste qui a visé un hôtel et un restaurant de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, a indiqué samedi le ministère français des Affaires étrangères.

Ces Français, deux hommes, ont été tués au café-restaurant Capuccino, un établissement prisé de la communauté expatriée, a-t-on indiqué au Quai d’Orsay.

Le Premier ministre Manuel Valls a exprimé son soutien en tweetant: Notre Nation est dans la peine. Soutien aux familles des victimes françaises de Ouagadougou.

La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert dans la foulée une enquête pour assassinats et tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste, une procédure classique du fait de la présence de ressortissants français parmi les victimes.

Après l’assaut policier qui s’est achevé en fin de matinée au terme d’une douzaine d’heures, les autorités burkinabé ont annoncé un bilan de 29 morts dont de nombreux étrangers.

Un responsable français s’exprimant sous le couvert de l’anonymat a par ailleurs indiqué avoir été frappé par la similitude du modus operandi entre les attentats de Ouagadougou et ceux de Paris en novembre lorsque des jihadistes avaient notamment visé des terrasses de café et restaurants.

L’attaque contre le restaurant Capuccino et l’hôtel Splendid a été revendiquée dans la nuit par le groupe jihadiste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi), qui l’a attribuée au groupe Al-Mourabitoune du chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar, selon SITE, une organisation américaine qui surveille les sites internet islamistes.

Romandie.com avec(©AFP / 16 janvier 2016 22h57)

Un hôtel touristique de Hourghada, en Egypte, attaqué

janvier 8, 2016

Trois touristes, deux Autrichiens et un Suédois, ont été blessés vendredi en Egypte dans une attaque contre un hôtel dans la station balnéaire de Hourghada sur la mer Rouge. L’un des assaillants a été tué, a indiqué la police.

Les trois touristes « souffrent de blessures à l’arme blanche, mais leur état est stable », a déclaré vendredi soir le porte-parole du ministère égyptien de la santé, Khaled Megahed. Ils sont « légèrement blessés », a précisé un responsable de la police, ajoutant qu’un second assaillant avait été « grièvement blessé » dans cette attaque « déjouée par les forces de sécurité » égyptiennes.

Les circonstances de l’attaque restaient assez floues. Selon des responsables des services de sécurité, deux hommes munis d’une arme à feu, d’un couteau et d’une ceinture d’explosifs ont attaqué l’hôtel Bella Vista, situé sur la plage. Ils sont arrivés par la mer.

Les forces de sécurité ont alors réussi à repousser l’attaque après avoir tué le tireur qui portait lui-même une ceinture d’explosifs.

Le ministre égyptien de l’Intérieur a indiqué que l’un des agresseurs était un étudiant de Gizeh, à la périphérie du Caire.

L’attaque n’avait pas été revendiquée dans l’immédiat.

Tourisme prétérité
Jusqu’à fin 2015, les stations balnéaires de la mer Rouge avaient été épargnées par l’instabilité qui mine l’Egypte depuis quatre ans. Cette attaque pourrait porter un nouveau coup au tourisme, un secteur qui fut un des piliers de l’économie égyptienne.

Le 31 octobre dernier, un attentat contre un avion de touristes russes revenant de la station balnéaire de Charm el-Cheikh dans le Sinaï, revendiqué par le groupe Etat islamique, avait fait 224 morts.

Romandie.com

Prise d’otages au Mali: huit morts, un Ukrainien a réussi à s’échapper de l’hôtel

août 7, 2015

Bamako – La prise d’otages par des hommes armés dans un hôtel de Sévaré, dans le centre du Mali, se poursuivait vendredi soir, après avoir fait au moins huit morts, a indiqué une source militaire, selon laquelle un ressortissant ukrainien a réussi à échapper aux assaillants.

La prise d’otages se poursuit à Sévaré, ville située à plus de 620 km au nord-est de Bamako, a indiqué cette source militaire malienne jointe vers 18H00 locales (et GMT), sans être en mesure de préciser le nombre de personnes retenues par les assaillants.

Le bilan est maintenant de trois morts et quatre blessés du côté des Fama (Forces armées maliennes), deux terroristes ont été tués et il y a actuellement trois corps visibles devant l’hôtel à côté d’un minibus calciné, a-t-elle dit.

Le précédent bilan communiqué à l’AFP par la même source vendredi après-midi était de quatre morts: deux militaires, un assaillant portant une ceinture d’explosif abattu par les militaires et le corps d’une personne à la peau blanche devant l’hôtel.

D’après des sources militaires maliennes, les assaillants ont fait irruption tôt vendredi matin à Sévaré et se sont infiltrés dans l’hôtel Byblos. Selon l’une de ces sources, au moins cinq étrangers – trois Sud-Africains, un Français et un Ukrainien – y étaient enregistrés avant l’assaut.

D’après nos informations, un Ukrainien a pu s’échapper cet après-midi de l’hôtel. Selon les mêmes informations, il a confié qu’il y avait avec lui à l’hôtel, avant l’attaque, trois Sud-Africains, un Russe comme expatriés, a précisé la première source militaire.

L’Ukrainien a également fait état de quatre ou cinq terroristes dans l’hôtel au moment de sa fuite, a-t-elle encore dit.

Aucune indication n’était disponible sur le nombre de Maliens – clients ou personnels de l’hôtel – présents sur place au moment de l’attaque.

Auparavant, une porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Mariana Betsa, avait évoqué une prise d’otages au Mali, au nombre desquels un Ukrainien. Il y a un Ukrainien parmi les otages. Avec nos partenaires étrangers, nous prenons des mesures d’urgence en vue de la libération de notre citoyen, a-t-elle écrit sur Twitter.

Le ministère sud-africain des Affaires étrangères a simplement déclaré: Nous sommes au courant de la situation au Mali. L’ambassade sud-africaine est en contact avec les autorités. Il n’y aucun autre détail à ce stade.

Sollicitée plusieurs fois par l’AFP, l’ambassade de France à Bamako a finalement répondu vendredi soir qu’elle ne souhaitait pas communiquer sur le sujet.

Romandie.com avec(©AFP / 07 août 2015 21h20)

Mali : attaque en cours dans un hôtel de Sévaré, au moins quatre morts

août 7, 2015

Des Maliennes le 1er février 2013 à Sévaré. © Pascal Guyot/AFP

Des Maliennes le 1er février 2013 à Sévaré. © Pascal Guyot/AFP

Une attaque est toujours en cours dans un hôtel de Sévaré, où séjournent des étrangers, au centre du Mali. Au moins quatre personnes, dont deux soldats maliens, ont été tuées, selon une source militaire malienne.

Les forces armées maliennes (Fama) se sont déployées vendredi matin, 7 août, pour tenter de déloger des hommes qui auraient fait irruption très tôt à l’hôtel Byblos de la ville de Sévaré, à plus de 620 kilomètres au nord de Bamako, la capitale.

Cette attaque « est une prise d’otages », selon cette même source. Les militaires maliens qui avaient bouclé la zone ont enregistré deux morts et plusieurs blessés dans leurs rangs.

Un homme avec une ceinture d’explosifs « a été abattu » et le corps d’un homme à la peau blanche git devant l’hôtel.

Des clients étrangers enregistrés à l’hôtel

Au moins cinq étrangers – trois Sud-Africains, un Français et un Ukrainien – étaient enregistrés dans l’établissement.

Une source de sécurité a fait état de la présence dans l’hôtel, avant l’attaque, de pilotes russes de la Minusma, la Mission de l’ONU au Mali.  Selon cette source,  il s’agit d’une tentative d’enlèvements de ces pilotes qui a échoué.

Les autorités russes ont démenti vendredi une information voulant que trois pilotes russes aient été pris en otage dans cette attaque, selon Reuters. L’agence de presse rapporte au moins 7 morts, dont 4 soldats, en citant une source de l’armée malienne.

La situation demeure très confuse. « Il n’y a pas de dénouement pour l’heure », a ajouté la source militaire en début d’après-midi vendredi. La région de Mopti a été le théâtre d’enlèvements d’Occidentaux au cours des dernières années.

Jeuneafrique.com