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Un Japonais de 112 ans nouveau doyen masculin de l’humanité

février 12, 2020

Un Japonais âgé de 112 ans s’est vu décerner le titre de nouveau doyen masculin de l’humanité par le Guinness des records. Chitetsu Watanabe est né le 5 mars 1907 à Niigata, dans le nord-ouest du Japon. Il a reçu officiellement son titre Guinness mercredi dans la maison de retraite où il réside, toujours dans sa ville natale. Le précédent détenteur du record, Masazo Nonaka, un autre Japonais, est décédé le mois dernier à 112 ans et 266 jours.

Chitetsu Watanabe, qui a eu cinq enfants, a déclaré que le secret de sa longévité était simplement «de ne pas se mettre en colère et de garder le sourire». Il a reconnu un péché mignon – des sucreries comme le pudding au caramel – mais visiblement cela ne lui a pas fait de mal.

Le doyen actuel de l’humanité, tout genre confondu, est une Japonaise, Kane Tanaka, qui a soufflé le mois dernier ses 117 bougies. Le Japon a l’une des espérances de vie les plus élevées au monde: plus de 70.000 centenaires vivent dans le pays, sur une population totale d’environ 126 millions d’habitants, en fort déclin démographique.

Le record mondial absolu de longévité masculine est celui d’un autre Japonais décédé en 2013 peu après son 116e anniversaire, Jiroemon Kimura. Selon le Guinness, le record de longévité pouvant être prouvé officiellement reste détenu par la Française Jeanne Calment, décédée en 1997 à l’âge de 122 ans et 164 jours.

Par Le Figaro avec AFP

Dès mercredi, l’humanité aura épuisé les ressources de la planète pour 2018

juillet 30, 2018

L’humanité aura consommé au 1er août l’ensemble des ressources que la nature peut renouveler en un an et vivra « à crédit » pendant cinq mois, selon l’ONG Global Footprint Network / © AFP/Archives / GERARD JULIEN

L’humanité aura consommé au 1er août l’ensemble des ressources que la nature peut renouveler en un an et vivra « à crédit » pendant cinq mois, selon l’ONG Global Footprint Network, qui souligne que cette date survient de plus en plus tôt.

Le 1er août est « la date à laquelle nous aurons utilisé plus d’arbres, d’eau, de sols fertiles et de poissons que ce que la Terre peut nous fournir en un an pour nous alimenter, nous loger et nous déplacer et émis plus de carbone que les océans et les forêts peuvent absorber », explique Valérie Gramond de WWF, partenaire du Global Footprint Network.

« Il nous faudrait aujourd’hui l’équivalent de 1,7 Terre pour subvenir à nos besoins », souligne WWF dans un communiqué.

Cette date est la plus précoce jamais enregistrée depuis le lancement du « jour du dépassement » au début des années 1970, où la date retenue était celle du 29 décembre. En 2017, il était intervenu le 3 août.

L’humanité vit à crédit à partir du 1er août / © AFP / Simon MALFATTO

Le mouvement « s’est accéléré à cause de la surconsommation et du gaspillage », explique Valérie Gramond, qui rappelle que dans le monde, environ un tiers des aliments finissent à la poubelle. « On met à mal la capacité de la planète à se régénérer », en puisant par exemple dans les stocks de poissons, ajoute-t-elle.

La situation diffère fortement selon les pays. « Nous avons des responsabilités différentes: des petits pays avec peu de population, comme le Qatar et le Luxembourg, ont une empreinte écologique extrêmement forte », souligne Pierre Cannet de WWF. Si l’ensemble de l’humanité vivait comme eux, le « jour du dépassement » interviendrait dès les 9 et 19 février. A l’inverse, dans un pays comme le Vietnam, la date retenue est celle du 21 décembre.

« On doit passer du cri d’alarme à l’action », estime Pierre Cannet, qui s’inquiète de la reprise des émissions de CO2 au niveau mondial en 2017 après trois années de stabilisation.

Le « jour du dépassement » si tout le monde vivait comme… / © AFP /

Sur le site internet du « jour du dépassement » sont présentées différentes solutions pour inverser la tendance: revoir la façon dont sont pensées les villes, développer et privilégier les énergies vertes, lutter contre le gaspillage alimentaire et la surconsommation de viande, limiter l’expansion démographique.

Chacun peut calculer son empreinte écologique sur http://www.footprintcalculator.org/.

Romandie.com avec(©AFP / 30 juillet 2018 14h44)

L’Humanité menace son propre bien-être en surexploitant la planète

mars 23, 2018

Un ouistiti pygmée âgé de 2 jours se tient sur le dos de son père dans le zoo Sante fe de Medellin (Colombie), le 21 mars 2018, / © AFP / Joaquin SARMIENTO

L’Humanité menace son propre bien-être en surexploitant la planète et en provoquant un déclin de la faune et de la flore dans toutes les régions du monde, confronté à une extinction majeure d’espèces, la première depuis la disparition des dinosaures, selon une vaste enquête scientifique révélée vendredi.

« Nous sommes en train de saboter notre propre bien-être à venir! », a déclaré à l’AFP Robert Watson, président de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), à l’origine de cette enquête.

Si rien n’est fait pour enrayer la tendance, la ressource en poissons de la région Asie-Pacifique sera ainsi épuisée d’ici 30 ans et jusqu’à 90% de ses coraux gravement détériorés d’ici 2050. En Afrique, ce sont plus de la moitié des espèces d’oiseaux et de mammifères qui seront perdues d’ici 2100, avertit cette étude compilée pour l’IPBES dans quatre énormes rapports régionaux.

« La biodiversité –l’indispensable variété des formes de vie sur la Terre– continue à décliner dans chaque région du monde, réduisant significativement la capacité de la Nature à contribuer au bien-être de la population. Cette tendance alarmante menace des économies, des moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et la qualité de vie des populations partout » dans le monde, soulignent ces rapports longs de 600 à 900 pages.

Durant trois ans, plus de 550 chercheurs ont travaillé bénévolement sur ces évaluations régionales, qui synthétisent les données d’environ 10.000 publications scientifiques, sur les Amériques, l’Afrique, l’Asie-Pacifique et l’Europe-Asie centrale. Le résultat final couvre la totalité de la Terre, hormis les eaux internationales des océans et l’Antarctique.

– L’environnement n’est pas un luxe –

Les rapports ont été passés au peigne fin par plus de 750 experts et décideurs de 115 des 129 pays membres de l’IPBES réunis toute la semaine à huis clos à Medellin, en Colombie. Ils en ont rédigé des synthèses d’une trentaine de pages chacune, négociées mot par mot, pour orienter les dirigeants en matière de protection de la biodiversité.

« Trop de gens pensent encore que l’environnement est un luxe. Mais ce n’est pas le cas! », a déploré M. Watson, en faisant le lien entre « biodiversité et changement climatique que nous devons considérer ensemble ».

En Europe et Asie centrale, « la population de la région consomme plus de ressources naturelles renouvelables que ce qu’elle produit », a pour sa part précisé le professeur suisse Markus Fischer.

Avant cette VIe session, l’IPBES avait déjà averti que la Terre est confrontée à une « extinction massive » d’espèces, la première depuis la disparition des dinosaures il y a environ 65 millions d’années et la sixième en 500 millions d’années.

« Avec les effets croissants du changement climatique (…) cette perte pourrait atteindre 40% d’ici 2050 » dans les Amériques où elle s’élève déjà à 31%, a-t-elle souligné vendredi pour cette région.

Au cours du siècle écoulé, deux espèces de vertébrés ont disparu chaque année en moyenne sur la Terre. Une autre est sur le point de disparaître avec la mort récente de Sudan, célèbre rhinocéros blanc du Kenya et dernier mâle de son espèce, décimée par le braconnage et dont il ne reste que deux femelles.

– Première extinction due aux humains –

« Si nous continuons ainsi, oui, la sixième extinction, la première causée par les humains, va se poursuivre! », a averti M. Watson, ajoutant toutefois que « la bonne nouvelle, c’est (…) qu’il n’est pas trop tard ».

Car les rapports de l’IPBES suggèrent aussi des pistes pour minimiser l’impact des activités humaines sur l’environnement: créer davantage d’aires protégées, restaurer les zones dégradées et développer l’agriculture durable.

« Nous devons prendre la biodiversité en compte dans notre façon de gérer l’agriculture, la pêche, la forêt, la terre », a expliqué le président de l’IPBES, conscient que la population mondiale va continuer à croître, donc ses besoins aussi.

« Le monde gaspille environ 40% de la nourriture qu’il produit (…) Si nous pouvions réduire le gaspillage de nourriture, nous n’aurons pas nécessairement à doubler sa production dans les 50 prochaines années », a-t-il suggéré.

Lundi, l’IPBES lancera un cinquième rapport, le premier du genre sur l’état des sols de la planète, dégradés par la pollution, la déforestation, l’exploitation minière et des pratiques agricoles non durables.

Cette réunion au sommet se tient dans le pays le plus bio-divers de la planète après le Brésil, huit fois plus grand. En l’inaugurant le 17 mars, le président colombien Juan Manuel Santos avait souligné que « ce qui arrive à l’un arrive à tous. »

Romandie.com avec(©AFP / 23 mars 2018 14h57)                

La dernière personne née au XIXe siècle est morte samedi

avril 16, 2017

Emma Moreno, le 26 juin 2015.

Emma Moreno, le 26 juin 2015. Crédits photo : Antonio Calanni/AP

L’Italienne Emma Morano, doyenne présumée de l’humanité née en 1899, est décédée à l’âge de 117 ans.

Elle était née le 29 novembre 1899. L’Italienne Emma Morano, dernière survivante connue du XIXe siècle et doyenne présumée de l’humanité, est morte samedi à son domicile de Verbania, dans le nord de l’Italie, à l’âge donc de 117 ans et 137 jours, ont annoncé les médias italiens.

» Les limites de l’espérance de vie atteintes?

«Elle a eu une vie extraordinaire et nous nous souviendrons toujours de sa force pour aller de l’avant», a déclaré le maire de Verbania, cité par ces médias.

Emma Moreno était une ancienne ouvrière dans une fabrique de toile de jute, où elle a travaillé 47 ans. L’Italienne vivait seule dans la petite ville de Verbania, dans le Piémont. Une région qu’elle n’a pratiquement jamais quittée. À titre d’exemple, Emma Moreno, dont la vie court sur trois siècles, a connu onze papes, de Léon XIII à François, l’actuel souverain pontife, qui lui a accordé une bénédiction en 2016. Celle que les Italiens surnommaient «nonetta» (grand-mère, NDLR) n’a jamais voyagé à Rome mais se souvenait dans une interview au journal espagnol ABC «avoir vu la mer une fois».

Si elle a perdu un fils à l’âge de six mois, l’Italienne n’a jamais renoncé à «son optimisme», la clé de sa longévité, selon elle. Au-delà d’une joie de vivre à toute épreuve, elle s’attachait à manger «trois œufs par jour». Un régime alimentaire prescrit par un médecin quand elle avait… 20 ans. Elle souffrait alors d’anémie. Mais son alimentation n’explique qu’en partie une telle longévité. Selon elle, il y avait «sans nul doute» des facteurs génétiques: une de ses sœurs est morte à l’âge de 102 ans, et une autre à 100 ans.

Après la mort de son enfant, Emma Moreno a pris de la décision de quitter son mari, un geste inhabituel à l’époque, et de vivre seule jusqu’à la fin de sa vie. «Mon mari me maltraitait. Après une énième humiliation, j’ai décidé de partir», confiait-elle à La Stampa. Ce choix de vie lui aurait permis, selon elle, de gagner plusieurs années d’existence. «Je ne voulais surtout pas être de nouveau sous l’emprise d’un homme». En 2011, elle avait été faite chevalier de l’ordre du mérite de la République italienne par l’ancien président Giorgio Napolitano.

Le record mondial de longévité est toujours détenu par la Française Jeanne Calment, décédée en 1997 à 122 ans et 164 jours.

Selon le Gerontology Research Group, on compte aujourd’hui 44 supercentenaires dans le monde. La France, elle, en compte trois. Le doyen de l’humanité est pour l’heure une Jamaïcaine, Violet Brown, âgée de 117 ans et 36 jours en ce samedi 15 avril 2017 à 19h30…

Emma Moreno, le jour de son 117e anniversaire.

Emma Moreno, le jour de son 117e anniversaire. Crédits photo : Antonio Calanni/AP

Après la mort de Mme Weaver, la nouvelle doyenne de l’Humanité est aussi Américaine

avril 7, 2015

Jeralean Talley, doyenne de l'Humanité

Jeralean Talley, doyenne de l’Humanité

Washington – Une Américaine de 115 ans, Jeralean Talley, est désormais la doyenne de l’Humanité après la mort lundi de sa compatriote Gertrude Weaver qui n’a gardé ce titre qu’une semaine.

Jeralean Talley, une femme noire qui vit dans le Michigan (nord), est née en Georgie le 23 mai 1899 et avait mardi 115 ans et 320 jours, selon le décompte de l’organisation américaine Gerontology Research Group qui ne recense que les cas documentés de ces supercentenaires ayant passé la barre des 110 ans.

Interrogée par le Detroit Free Press sur le secret de sa longévité, la nouvelle doyenne qui vit à Inkster, près de Detroit, a affirmé que cela vient d’en haut (…) Ce n’est ni dans mes mains ni dans les vôtres, a-t-elle dit en pointant les doigts vers le ciel.

Pour le magazine Time, qui a contacté sa famille, dont sa fille de 77 ans Thelma Holloway, la nouvelle doyenne mange beaucoup de porc, est un vrai oiseau de nuit et n’a arrêté de faire du bowling qu’à l’âge de 104 ans.

La précédente doyenne de l’Humanité, Gertrude Weaver, qui aurait eu 117 ans le 4 juillet, s’est éteinte lundi matin à la suite de complications provoquées par une pneumonie, dans une maison de retraite médicalisée de l’Etat de l’Arkansas (sud), selon la presse américaine.

Elle était devenue la doyenne de l’humanité le 1er avril, après le décès de la Japonaise Misao Okawa à 117 ans.

Elle savait qu’elle était la doyenne de l’Humanité, et elle en était très heureuse. Elle appréciait chaque appel téléphonique, chaque lettre, chaque commentaire, a déclaré au Washington Post Kathy Langley, une responsable du centre Silver Oaks Health and Rehabilitation Center où elle est décédée.

Née en 1898 de parents agriculteurs, Gertrude Weaver était la benjamine de six enfants.

Elle avait déclaré par le passé à un journal de l’Arkansas que sa longévité était entre autres due au fait qu’elle traitait bien tout le monde.

Elle a eu quatre enfants, dont le seul encore en vie est un fils qui a soufflé mardi ses 94 bougies, selon le Washington Post.

La Japonaise Misao Okawa était décédée le 1er avril, moins d’un mois après avoir fêté son 117e anniversaire.

Romandie.com avec(©AFP / 07 avril 2015 15h25)

Le respect de ma condition

février 21, 2011

Mes pieds noirs
Dans la neige blanche
N’ont pas sali sa pureté
Mais il m’a fermé
Les portes de ma condition noire
Ne tenant pas compte de ma culture
En y faisant une mauvaise lecture
Car nombreux ont été abusés
Et souvent méprisés
Nombreux ont été vendus
Et ont eu des cous tordus
Pendant qu’ils étaient pendus
Plus jamais ça dans notre humanité
Mais donnant à l’homme sa liberté.

Bernard NKOUNKOU