Posts Tagged ‘Ibrahim Mahlab’

Egypte: démission du gouvernement, Chérif Ismaïl chargé de former le nouveau

septembre 12, 2015

Le Caire – Le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi a chargé samedi Chérif Ismaïl, ministre du Pétrole dans le gouvernement démissionnaire, de former un nouveau cabinet d’ici une semaine, a annoncé un communiqué de la présidence.

La décision de confier cette tâche à Chérif Ismaïl a été annoncée moins d’une heure après l’annonce par la présidence de la démission du gouvernement d’Ibrahim Mahlab sans en préciser les raisons.

Un haut responsable a indiqué à l’AFP sous couvert de l’anonymat que le remaniement avait pour but de donner un nouvel élan au gouvernement après un scandale de corruption.

Lundi, le ministre de l’Agriculture Salah Helal a été arrêté au Caire, juste après avoir été contraint à la démission par le président, pour son rôle dans une affaire de corruption au sein de son administration.

M. Helal et son chef de cabinet sont soupçonnés d’avoir demandé et reçu des pots-de-vin de la part de l’homme d’affaires Ayman al-Gamil –par le biais d’un intermédiaire– pour légaliser l’acquisition de terrains appartenant à l’Etat, selon les autorités.

Malgré cette affaire et après plus d’un an de service, le président égyptien a tenu à saluer les efforts accomplis par M. Mahlab et son équipe durant cette période difficile de l’histoire du pays.

M. Mahlab, un cacique du parti de Hosni Moubarak renversé en 2011 à la suite d’une révolte populaire, avait été nommé au poste de Premier ministre début 2014.

Sa démission intervient à quelques semaines des élections législatives qui doivent débuter le 17 octobre, un scrutin que de nombreux observateurs jugent joué d’avance.

Romandie.com avec(©AFP / 12 septembre 2015 13h27)

Égypte: le Premier ministre reconduit dans ses fonctions

juin 9, 2014

Le Caire – Le nouveau président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a reconduit le Premier ministre Ibrahim Mahlab dans ses fonctions, le chargeant de former un nouveau gouvernement quelques heures après la démission de son précédent cabinet.

L’ancien chef de l’armée a prêté serment dimanche, onze mois après avoir destitué début juillet 2013 le président islamiste Mohamed Morsi, dont des millions de manifestants avaient réclamé le départ. Premier président élu démocratiquement, un an auparavant, il était vite devenu impopulaire.

Ibrahim Mahlab a indiqué que M. Sissi l’avait chargé de former le nouveau gouvernement mais que les consultations n’avaient pas encore démarré, a rapporté l’agence officielle Mena.

Le précédent gouvernement, installé par M. Sissi qui dirigeait de facto le pays depuis la destitution de M. Morsi, a démissionné pour permettre au président de choisir (une équipe) à même de servir la nation, avait indiqué quelques heures plus tôt M. Mahlab dans un communiqué.

Je vous assure que j’ai déployé ainsi que les ministres (…) tous les efforts pour accomplir notre tache dans des circonstances très difficiles, avait-t-il ajouté.

Le gouvernement intérimaire mis en place par M. Sissi après la destitution de M. Morsi a mené une sanglante répression contre ses partisans, notamment sa confrérie des Frères musulmans.

Quelques heures après sa prestation de serment, le nouveau président égyptien a promis de poursuivre cette lutte, affirmant qu’il combattrait sans répit ceux qui commettent des violences.

Une mise en garde visant clairement les Frères musulmans dont tous les leaders, à l’instar de M. Morsi, sont emprisonnés et jugés pour violences dans des procès où ils encourent la peine de mort. La confrérie a été interdite et décrétée organisation terroriste en décembre.

Je le dis de manière très claire: il n’y aura pas de laxisme, pas de répit contre ceux qui ont recours à la violence, qui ont du sang sur les mains, a-t-il prévenu.

En onze mois, plus de 1.400 manifestants pro-Morsi ont été tués, plus de 15.000 Frères musulmans emprisonnés et des centaines ont été condamnés à mort en quelques minutes dans des procès de masse.

Lundi, un tribunal du Caire a condamné 112 partisans de M. Morsi à un an de prison pour avoir participé à des manifestations non-autorisées, bloqué des rues et attaqué des policiers le 25 janvier, lors de célébrations marquant le 3e anniversaire de la révolution de 2011.

M. Sissi est le deuxième président élu d’Égypte depuis que Hosni Moubarak a été chassé du pouvoir en 2011.

Des élections législatives doivent maintenant être organisées, dernière étape de la feuille de route annoncée par M. Sissi en juillet 2013. La loi électorale pour ce scrutin ayant été adoptée le 5 juin, la commission électorale doit désormais fixer une date pour ce vote prévu à l’automne.

Romandie.com avec(©AFP / 09 juin 2014 15h54)

Egypte: Le chef de l’armée al-Sissi reste à la tête de la Défense

février 26, 2014

Le chef de l’armée égyptienne Abdel Fattah al-Sissi va rester ministre de la Défense dans le gouvernement en cours de formation, a dit mercredi une source officielle. Sa candidature à la présidence, jugée jusqu’ici probable, devient incertaine, parce qu’il doit renoncer à ce poste pour se présenter.

« Il doit rester à son poste jusqu’à ce que tous les problèmes liés aux lois électorales soient résolus », a aussi dit la source officielle. Ibrahim Mahlab, chargé de constituer le gouvernement égyptien à la suite de la démission d’Hazem el Beblaoui, a par ailleurs renommé mercredi plusieurs personnalités à leur poste, dont le ministre de l’Intérieur Mohamed Ibrahim.

Les ministre du Pétrole Cherif Ismaïl et du Plan Achraf al-Arabi restent aussi en fonction. Il en va de même pour Hicham Zaazou, qui occupe le ministère stratégique du Tourisme, un important secteur affecté par les trois dernières années de troubles politiques. L’identité des futurs ministres des Finances et des Affaires étrangères est elle inconnue pour le moment.
26 condamnés à mort

Et Ibrahim Mahlab a promis mardi de mettre fin aux violences qui se multiplient depuis l’éviction en juillet du président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, et d' »écraser le terrorisme partout à travers le pays ».

Mercredi, la justice égyptienne a condamné à mort 26 personnes pour avoir fomenté des attaques « terroristes » contre des bateaux qui passent par le canal de Suez, selon une source judiciaire. Les accusés étaient jugés par contumace.

Romandie.com