
Ouragan Fiona: les préparatifs de l’Île-du-Prince-Édouard au Cap-Breton
Environnement Canada ayant précisé que la force du vent pourrait être suffisante pour briser les fenêtres au plus fort de la tempête, certains habitants de l’île ont décidé de barricader leurs vitres les plus vulnérables. Photo : Radio-Canada/Steve Bruce
C’est le branle-bas de combat en Atlantique alors que les résidents se préparent pour l’arrivée de Fiona. Le plein d’essence, les achats de dernière minute, le rangement de meubles de jardin et des jeux extérieurs, rien n’est laissé au hasard devant l’ouragan Fiona qui pourrait causer des dommages importants.

Stan MacIsaac Photo : Radio-Canada/Michèle Brideau
À Sydney en Nouvelle-Écosse, les résidents n’en sont pas à leur première tempête, comme le rappelle Stan MacIsaac. Il affirme être prêt et tente de ne pas trop s’inquiéter.
J’ai de la nourriture dans la maison, quoi qu’il arrive, on ne peut rien y faire!
, s’exclame-t-il.

Nicole MacIntosh Photo : Radio-Canada/Michèle Brideau
Nicole MacIntosh s’est rendue dans une épicerie pour acheter des produits essentiels. Le magasin étant plus occupé que d’habitude, elle pense que les gens prennent la situation au sérieux, surtout après avoir reçu une alerte provinciale sur les téléphones cellulaires demandant aux résidents de bien se préparer.
Elle ajoute avoir préparé son terrain pour la tempête en rangeant des articles comme le trampoline, les chaises et la table de patio.

Vers 14 h vendredi, deux stations-service n’avaient plus d’essence à fournir aux consommateurs du Cap-Breton. Photo : Radio-Canada/Michèle Brideau
Robert et Mary Blinkhorn ont fait la même chose. Ils se disent prêts, mais espèrent que les météorologues se trompent sur les prévisions, disent-ils en riant.
C’est le seul endroit où nous pouvions acheter de l’eau!
, dit Robert Blinkhorn à la sortie de l’épicerie il raconte qu’il a visité plusieurs commerces avant d’en trouver.

Robert et Mary Blinkhorn Photo : Radio-Canada/Michèle Brideau
Cheryl Cann ne prend pas de risque.
Elle s’est procuré une génératrice pour faire face à la tempête. Elle se dit prête, mais avoue qu’elle s’attend au pire, car les prévisions météorologiques sont assez terrifiantes, selon elle.

Des étudiants indiens de l’Université du Cap-Breton s’apprêtent à vivre leur premier ouragan.
Photo : Radio-Canada/Michèle Brideau
Devant l’urgence de la situation, des étudiants de l’Université du Cap-Breton originaires de l’Inde se sont aussi rendus dans une épicerie pour tenter de s’approvisionner en produits non périssables.
Ils n’ont jamais vu d’ouragan et sont curieux de voir ce que la tempête leur réserve, mais admettent être un peu nerveux.
Plusieurs maisons, chalets et terrains de camping sont situés sur le bord de l’eau à Shediac au Nouveau-Brunswick. Certains propriétaires craignent les effets de l’ouragan Fiona sur leurs propriétés. Photo : Radio-Canada/Océane Doucet
À Shediac au Nouveau-Brunswick, les gens se préparent du mieux qu’ils peuvent.
Surtout si on manque d’électricité, on veut s’assurer qu’on est prêt à ce qui peut arriver
, dit Georges Marcoux.
Georges Marcoux Photo : Radio-Canada/Océane Doucet
Stella Boudreau n’est pas trop inquiète par la tempête qui approche à grands pas. Ce n’est pas la première fois!
, s’exclame-t-elle en affirmant que tous les préparatifs sont faits et qu’il ne reste plus qu’à attendre de voir ce que Fiona leur réserve.
À l’Île-du-Prince-Édouard, de nombreux résidents se préparent depuis quelques jours déjà, comme Bernard Labelle qui habite Stanhope, au nord de l’île.

À Charlottetown, les insulaires se préparent pour l’arrivée de Fiona en attachant tout le mobilier qui ne peut pas être rentré. Photo : Radio-Canada/Laurent Rigaux
Moi, j’ai coupé des branches qui allaient toucher les fils électriques, je les ai coupées. On a du bois de chauffage, il y a beaucoup de bois qui partirait au vent, alors je l’ai couvert de clôture de métal. Puis, j’ai tout attaché, j’ai tout déplacé ce qui pourrait partir au vent
, dit-il.

Les employés de l’hôtel Delta de Charlottetown s’affairent à enlever la balustrade en verre, en prévision de l’ouragan Fiona. Photo : Radio-Canada/Shane Hennessey
Tout comme sur tous les quais en Atlantique, les pêcheurs se préparent eux aussi à l’arrivée de Fiona. Si certains ont choisi de retirer leur bateau de l’eau, d’autres décident de les laisser au quai, dans l’espoir que leur embarcation tienne le coup.

Dennis Stone vérifie l’un des bateaux de pêche attaché au quai de Port aux Basques à Terre-Neuve-et-Labrador. Photo : Radio-Canada/Malone Mullin
La région de Port aux Basques à Terre-Neuve connaît bien les dommages que peut causer un ouragan. La ville se redresse à peine de la dernière tempête Larry, il y a 10 mois, et ses effets se font toujours sentir, selon le maire Brian Button.
Radio-Canada avec les informations de Michèle Brideau, d’Océane Doucet, de Laurent Rigaux et de Kyle Mooney