Heureux le solitaire qui caresse
son ventre et découvre la solitude
de son nombril comme une île rattachée
à l’océan de son ventre rapiécé.
Ile plate sur l’étendue de son abdomen
île arrondie en bordures de ses côtes
la main du solitaire aime au plaisir
la surface du ventre à loisir.
Le solitaire dialogue avec son ventre
quand son regard parcourt en cadastre
à l’aube et au crépuscule de sa paume
les dimensions de son apogée.
Bernard NKOUNKOU