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Canicule : les fortes chaleurs impactent-elles la libido ?

juin 17, 2022

Les périodes de fortes chaleurs jouent-elles un rôle sur notre désir sexuel ? Alexia Bacouël, sexothérapeute, analyse l’effet du mercure sur les relations sexuelles.

La deshydratation peut entrainer des troubles de l'erection.
La déshydratation peut entraîner des troubles de l’érection. © CAIA IMAGE/SCIENCE PHOTO LIBRARY / NEW / Science Photo Library/AFP

Le thermomètre avoisine les 40 degrés partout en France. Alors que pour certains, la hausse du mercure booste la libido, pour d’autres elle freine l’envie d’avoir des relations sexuelles. Dans un récent rapport consulté par Libérationl’Institut national d’études démographiques (INED) révélait que neuf mois après chaque canicule il y avait de 5 à 6 % moins de naissances. « Parmi les décrochages, certains paraissent directement reliés à des événements conjoncturels spécifiques. L’année 2004 présente ainsi un profil saisonnier caractérisé par un creux de naissances au printemps, soit 9 à 10 mois après l’épisode caniculaire de 2003 », pointe le rapport. Et d’ajouter également : « On peut donc faire l’hypothèse qu’un événement caniculaire soudain pourrait avoir des conséquences sur la fertilité de certains couples exposés au risque de conception. La soudaine augmentation des températures pourrait occasionner aussi une diminution de l’activité sexuelle des conjoints (ces deux hypothèses n’étant pas exclusives). »

Mais alors, la chaleur agit-elle directement sur la fréquence des rapports sexuels ? Alexia Bacouël, sexothérapeute, thérapeute de couple, fondatrice du Cabinet de curiosité féminine et auteure du livre Les Dessous du plaisir, revient sur cette idée reçue.

Le Point : Comment les très fortes chaleurs actuelles impactent-elles le désir ?
Alexia Bacouël : Quand il fait très chaud, on a le corps moite, qui transpire. Pour certains, la transpiration représente quelque chose de très sensuel alors que pour d’autres c’est assez repoussant. Cela peut même les bloquer dans leur envie d’avoir des relations sexuelles. Comme pour tout, il n’existe pas de règle. Le ressenti face à la chaleur reste quelque chose de personnel.

Les variations de chaleur provoquent des variations de lumière. Ce sont ces changements qui influent sur le moral. Par exemple, quand l’hiver la lumière baisse, le moral peut s’en ressentir. La baisse d’une hormone, la sérotonine, peut causer une légère dépression et freiner la libido. À l’inverse, les fortes chaleurs et la luminosité boostent la production de sérotonine et peuvent donc augmenter le désir.

Comment répond le corps au moment de la canicule ?
De très importantes chaleurs font aussi que l’on est plus fatigué, plus lent. Nous avons souvent moins d’énergie et nos activités quotidiennes sont moins frénétiques. Alors certaines personnes ont aussi moins envie de faire l’amour. En effet, les relations sexuelles nécessitent un travail cognitif et physique que tout le monde ne veut pas accomplir.

Par ailleurs, le manque d’eau affecte également le fonctionnement de l’organisme. Par exemple, la déshydratation peut entraîner des troubles de l’érection. Le manque d’eau ne permet alors pas au pénis d’avoir suffisamment de sang riche en oxygène et en nutriments pour conserver une érection. Le meilleur conseil que l’on puisse donner aux gens est donc de boire assez pour garder une bonne hydratation.

L’été est-il une période davantage propice aux rapprochements physiques ?
Les couples ont souvent plus de rapports sexuels pendant l’été. Pendant cette période, les personnes sont plus disponibles mentalement. Elles ont davantage de temps, elles sont moins prises par la frénésie du quotidien, moins stressées, elles sont dans de nouveaux espaces. Les tenues plus légères, la peau halée et les épaules dénudées participent également à raviver la flamme du désir qui a pu s’affaiblir pendant l’année.

Avec Le Point avec Johanna Amselem

Écoles fermées au Nouveau-Brunswick : une mère dénonce les inégalités et l’impact sur l’apprentissage

octobre 18, 2021

Une mère de trois enfants, Lamia Chami, s’inquiète de l’impact des fermetures à répétition dans certaines écoles du Nouveau-Brunswick. Elle croit que le système d’éducation évolue « à deux vitesses » : pendant que certains élèves sont en isolement et se contentent de faire les classes virtuellement, d’autres poursuivent leur apprentissage sur les bancs d’école.

Depuis le retour en classe cet automne et l’arrivée de la quatrième vague au Nouveau-Brunswick, certaines écoles ont été épargnées, tandis que d’autres ont été particulièrement touchées par des éclosions.

© Imgorthand/Getty Images Depuis le retour en classe cet automne et l’arrivée de la quatrième vague au Nouveau-Brunswick, certaines écoles ont été épargnées, tandis que d’autres ont été particulièrement touchées par des éclosions.

Elle demande au ministre de l’Éducation de se pencher sur des solutions rapides pour arriver à un système scolaire équitable dans le contexte de la crise sanitaire, en particulier dans les écoles primaires où les enfants ne sont pas vaccinés.

Lamia Chami, mère de trois enfants et titulaire d'un doctorat en sciences de l'éducation, estime que les élèves du Nouveau-Brunswick ne reçoivent pas tous la même éducation.

© /Radio-Canada Lamia Chami, mère de trois enfants et titulaire d’un doctorat en sciences de l’éducation, estime que les élèves du Nouveau-Brunswick ne reçoivent pas tous la même éducation.

Également titulaire d’un doctorat en sciences de l’éducation, Lamia Chami estime que pour une bonne partie de la pandémie, tous les élèves de la province étaient dans le même bateau ».

Mais depuis le retour en classe cet automne et l’arrivée de la quatrième vague dans la province, certaines écoles ont été épargnées, tandis que d’autres ont été particulièrement touchées par des éclosions.

À son avis, les enseignants doivent également faire du rattrapage avec plusieurs élèves lorsqu’ils peuvent retourner en classe. Les enfants qui sont plus jeunes ont tendance à oublier des choses », explique-t-elle.

Iniquité entre les élèves de la province

Selon la mère de famille, ce ne sont pas tous les ménages au Nouveau-Brunswick qui sont outillés pour l’enseignement à la maison. Dans son cas, il fallait un ordinateur pour chacun de ses enfants, ce qu’elle n’avait pas en sa possession.

Un de mes enfants est à la maison depuis plusieurs semaines et il recevra un ordinateur seulement lundi », se désole-t-elle.

Les enseignants et les écoles vivent beaucoup de stress et de pression, ce que je comprends. Mais le gouvernement devrait pouvoir aider les écoles qui sont aux prises avec plusieurs cas de COVID-19 », juge la mère de famille.

Difficile pour les parents

Mère célibataire avec un emploi, Lamia Chami a de la difficulté à conjuguer l’éducation à distance de ses enfants et son propre travail.

Ce ne sont pas tous les parents qui sont capables ou qui ont le temps d’enseigner aux enfants », déplore-t-elle.

Elle juge également que les communications des écoles pour informer les parents des cas de COVID-19 et des procédures d’enseignement virtuel, le cas échant, arrivent toujours tard le soir, laissant peu de temps aux parents pour s’y préparer.

Le ministre de l’Éducation reconnait les problèmes

Le ministre de l'Éducation et du Développement de la petite enfance, Dominic Cardy, se dit en faveur de la vaccination obligatoire pour les élèves de la province (archives).

© /Radio-Canada Le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Dominic Cardy, se dit en faveur de la vaccination obligatoire pour les élèves de la province (archives).

Le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Dominic Cardy, est d’accord avec Lamia Chami et croit que la hausse de cas dans la province crée des inégalités dans l’enseignement des jeunes Néo-Brunswickois.

Il dit travailler avec les enseignants de la province pour trouver des solutions pour le rattrapage, mais rappelle que cela risque de prendre encore du temps.

S’il estime que l’arrivée des tests rapides dans les écoles contribuera à conserver un plus grand nombre d’écoles ouvertes, Dominic Cardy continue de rappeler l’importance de la vaccination dans l’entourage des élèves qui n’ont pas encore reçu leurs deux doses.

Le ministre espère également voir la vaccination des jeunes de 5 à 11 ans être approuvée et mise en place dès que possible.

Il n’écarte pas la possibilité de rendre la vaccination obligatoire pour tous les élèves de la province pour pouvoir fréquenter les établissements scolaires du Nouveau-Brunswick. Il appelle les élus de la province à se mettre d’accord sur la question.

Depuis le 7 septembre, une centaine d’écoles ont été touchées par des cas de COVID-19.

Avec Radio-Canada par Sarah Déry 

Canada: Drogba, la machine à imprimer des dollars et joueur du mois d’octobre dans la MLS

octobre 29, 2015

 © Radio-Canada FREDERIC J. BROWN Drogba joueur du mois d'octobre dans la MLS


© Radio-Canada FREDERIC J. BROWN Drogba joueur du mois d’octobre dans la MLS

Depuis son arrivée au sein de l’Impact de Montréal, cet été, Didier Drogba enchaîne les buts. Mais les effets de l’attaquant sont également d’ordre économique.

Un stade plein à craquer

Au premier match de Drogba, le 22 août, l’Impact a joué à guichets fermés (20 801 spectateurs). Une première en deux ans. Sur les six dernières rencontres montréalaises, cinq se sont déroulées devant un stade comble, un record.

Son chandail s’envole

Plus de 1 000 maillots du numéro 11 se sont déjà vendus, au prix de 125 dollars chacun. L’Impact s’est rapidement trouvé en rupture de stock.

La télé gagne aussi

L’audience des matchs de l’Impact à la télé a presque doublé depuis qu’il s’est joint à l’équipe. La barre des 100 000 téléspectateurs a été franchie sur RDS et TVA Sports.

La cohue sur Facebook

L’Impact compte désormais 245 000 partisans sur Facebook, une hausse de 20 % depuis août. Drogba a quant à lui 8,32 millions d’abonnés.

Et bien sûr, un salaire de star

Pour sa première demi-saison au Québec, Drogba, 37 ans, touche près de 2,17 millions de dollars américains. Le salaire annuel moyen en MLS (574 joueurs) est de 291 933 dollars, mais le salaire médian — situé en plein centre de l’échelle des salaires — n’est que de 112 000 dollars.

L’attaquant de l’Impact de Montréal Didier Drogba a été choisi mercredi Joueur du mois d’octobre dans la MLS. Il avait déjà été Joueur du mois de septembre.

C’est le résultat d’un vote du public sur le site MLSsoccer.com.

Pendant ce mois, Drogba a récolté quatre buts en cinq matchs, dont quatre au sein du Onze de départ.

Il a notamment aidé l’Impact à gagner ses trois derniers matchs, ce qui lui a permis de finir la saison en troisième place de l’Association Est, et d’obtenir l’avantage du terrain pour le match de barrage contre le Toronto FC jeudi.

Lors de son deuxième mois complet dans la ligue, Drogba a été choisi une fois au sein de l’Équipe d’étoiles de la MLS, et a aussi remporté une fois le titre du But de la semaine dans la ligue. Il a également été sélectionné Joueur du match à deux reprises.

Drogba a marqué deux buts en moins de deux minutes dans la victoire de 2-1 contre Toronto, dimanche, terminant la saison avec 11 buts en 11 matchs de saison, dont neuf au sein du Onze de départ.

L’athlète ivoirien a marqué lors des cinq derniers matchs à domicile.

Par Romain SchuéIl avec radio-canada.ca