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Canada: Québec prend le virage de l’hospitalisation à domicile

mai 1, 2023
Une préposée aide un homme couché dans un lit.

Québec espère libérer des lits dans les hôpitaux tout en offrant des soins dans le confort de leur foyer aux patients qui le veulent. Photo: Getty Images/IstockPhoto/ LPETTET

Le gouvernement Legault annonce l’implantation, à compter de l’an prochain, de huit projets pilotes d’hospitalisation de patients à domicile dans le Grand Montréal et la région de Québec.

Ces projets vitrines qui doivent libérer des lits dans les hôpitaux tout en assurant davantage de confort aux patients seront implantés dans l’ensemble des régions du Québec d’ici 2026, a annoncé la ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger.

L’hospitalisation à domicile, qui se fera sur une base volontaire, c’est-à-dire en accord avec le patient, permettra à ce dernier de poursuivre son hospitalisation dans le confort de son foyer plutôt qu’à l’hôpital. Le projet sera accessible aux personnes malades, mais qui ne sont pas dans un état critique.

Leur hospitalisation à domicile sera recommandée ou non à la lumière d’une estimation préalable de leur cas par les médecins, qui détermineront s’il est possible pour eux de poursuivre leur convalescence à la maison dans des conditions salubres, sécuritaires et avec de l’aide au besoin.

« Les patients auront le même accès que s’ils étaient dans un lit d’hôpital. C’est-à-dire l’accès prioritaire aux examens diagnostiques comme un scan, aux consultations en médecine spécialisée ou à la médication fournie par les pharmacies hospitalières. »— Une citation de  Sonia Bélanger, ministre déléguée à la Santé et aux Aînés

Le patient sera vu régulièrement de façon virtuelle par une équipe de soins, à partir de son domicile. Le suivi en continu offrira également la possibilité de téléphoner à une infirmière 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Selon la ministre, ces projets devraient aider à libérer, dans un premier temps, environ 5 % des lits en centres hospitaliers. Dans les Laurentides, par exemple, où on compte environ 1000 lits, l’hospitalisation à domicile pourrait libérer 50 à 60 lits dans les hôpitaux de la région, a estimé Mme Bélanger.

Hospitalisation à domicile

Québec lance 8 projets d’hospitalisation à domicile dans l’espoir de désengorger les hôpitaux. Comment ça va se traduire sur le terrain et est-ce une bonne solution? Le docteur Michaël Bensoussan a répondu à nos questions.

Le même accès à des spécialistes

En vertu de cette nouvelle approche inspirée d’un projet de soins à domicile de l’Hôpital général juif, les personnes qui seront hospitalisées à la maison bénéficieront des services de médecins spécialistes, d’infirmières et d’autres professionnels de la santé comme des physiothérapeutes ou des inhalothérapeutes, comme à l’hôpital.

Ce n’est pas seulement pour des patients qui ont subi une chirurgie. C’est aussi pour des patients qui ont une condition médicale un peu déstabilisée, par exemple une insuffisance cardiaque, une insuffisance rénale, un diabète ou qui ont besoin d’ajustement de médicaments, explique le Dr Vincent Oliva, président la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ).

Aujourd’hui, avec les technologies qu’on a, surtout au Québec où on est assez avancé en intelligence artificielle et en objets connectés, on profite de cet avantage-là et on peut suivre maintenant la pression artérielle, l’électrocardiogramme, le sucre dans le sang, l’oxygène dans le sang par technologie Bluetooth.

Ce sont des équipes de cliniciens qui vont assurer le suivi à distance des patients selon la nature des cas et la situation de chaque patient. Du personnel sera également disponible pour interagir avec les patients en cas de besoin. Il y aura des rencontres virtuelles, mais aussi des visites à domicile en fonction de la situation du patient.

« Les médecins spécialistes croient fortement à l’hospitalisation à domicile. Ils ont engagé des efforts et des investissements importants pour la mise en œuvre de ces projets sur le terrain. »— Une citation de  Vincent Oliva, président la Fédération des médecins spécialistes du Québec

Les huit projets d’hospitalisation à domicile prévus en 2024 seront implantés dans ces régions :

  • CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal
  • CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal
  • CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal
  • CISSS des Laurentides
  • CISSS de Laval
  • CISSS de Lanaudière
  • CISSS de la Montérégie-Centre
  • CHU de Québec-Université Laval

Il s’agit d’une première phase de notre engagement électoral qui est de mettre en place un projet par établissement. Donc, d’ici 2026, nous voulons déployer 34 projets d’hospitalisation à domicile dans toutes les régions du Québec, a souligné la ministre Sonia Bélanger.

Chacun des projets sera élaboré par le personnel des régions et des centres hospitaliers concernés afin d’offrir des services adaptés à la réalité de chaque région.

D’ici 2026, l’Institut de la pertinence des actes médicaux (IPAM) investira plus de 40 millions de dollars provenant de l’enveloppe de rémunération des médecins spécialistes pour le déploiement de ces projets dont l’estimation des coûts totaux n’a pas été révélée par la ministre Bélanger.

Avec Radio-Canada par Stéphane Bordeleau

Le cœur artificiel Carmat implanté pour la première fois aux Etats-Unis

juillet 17, 2021

Le marché américain est vital pour l’avenir commercial de la première bioprothèse autonome développée par l’entreprise française.

Le directeur général de Carmat, Stéphane Piat, tenant un cœur artificiel à Vélizy-Villacoublay, le 11 janvier 2021.
Le directeur général de Carmat, Stéphane Piat, tenant un cœur artificiel à Vélizy-Villacoublay, le 11 janvier 2021. CHRISTIAN HARTMANN / REUTERS

C’est une aventure mêlant recherche médicale et finance qui vient de franchir une étape importante. L’entreprise française Carmat a annoncé, jeudi 15 juillet, la première implantation humaine de son cœur artificiel aux Etats-Unis dans le cadre d’une étude clinique. L’intervention a été réalisée au Duke University Hospital de Durham (Caroline du Nord), l’un des pôles d’excellence de la chirurgie cardiaque aux Etats-Unis et l’un des quatre centres américains retenus par Carmat après le feu vert de la Food and Drug Administration.

L’entreprise devait impérativement faire des essais outre-Atlantique après y avoir reçu l’aval des autorités sanitaires, en septembre 2019. Cette « première étude clinique américaine sera déterminante pour notre développement sur le plus grand marché mondial des dispositifs médicaux », souligne le directeur général, Stéphane Piat. A ce jour, dix patients éligibles à la transplantation devraient être recrutés pour cette première phase.

Etude par étapes

Le cœur artificiel, commercialisé sous la marque Aeson, est destiné aux malades souffrant d’une insuffisance biventriculaire en phase terminale, et surtout aux patients en attente d’une transplantation, qui meurent souvent faute de greffon. « Le critère d’évaluation principal de l’étude [américaine] est la survie du patient cent quatre-vingts jours après l’implantation ou une transplantation cardiaque réussie dans les cent quatre-vingts jours suivant l’implantation, précise Carmat. Il s’agit d’une étude par étapes avec un rapport sur l’état d’évolution des trois premiers patients après soixante jours, avant le recrutement des sept patients suivants. ».

Ses dirigeants le reconnaissent eux-mêmes, la société lancée sur la base des travaux du chirurgien et cardiologue Alain Carpentier a souvent été accusée de faire bien des promesses sans obtenir beaucoup de résultats. Depuis la première opération, réalisée fin 2013 à l’hôpital européen Georges-Pompidou, seuls dix-neuf patients ont bénéficié de cette prothèse de la dernière chance, implantée en France, mais aussi au Kazakhstan, en République tchèque et au Danemark, avec des durées de survie courtes et inégales.

La production s’accélère

Aux Etats-Unis, la vente de la bioprothèse autonome n’est pas envisagée avant 2024. En Europe, elle est désormais prévue d’ici à la fin de l’année, après qu’Aeson a obtenu le « marquage CE » pour l’indication d’attente de transplantation, fin décembre 2020.

Le processus d’industrialisation est délicat, la part du travail manuel dans la fabrication de ce dispositif très sophistiqué restant importante.

Dans un premier temps, la priorité a été donnée à la France, où cinq CHU ont été sélectionnés (Pitié-Salpêtrière à Paris, Lyon, Lille, Toulouse et Rennes), et à l’Allemagne, qui pèse à elle seule 40 % du marché des dispositifs d’assistance circulatoire mécanique dans l’Union européenne. Deux pays où la liste d’attente de greffes cardiaques était respectivement de 900 et 700 patients fin 2019.

La production de ce cœur artificiel total, relié à un établissement hospitalier pour la surveillance de patients à hauts risques (accident vasculaire cérébral, saignements gastro-intestinaux, hémolyse, infections…), devra donc suivre le rythme. Sur le site de Bois-d’Arcy (Yvelines), elle s’accélère depuis quelques mois, fait savoir la société. Mais le processus d’industrialisation est délicat, la part du travail manuel dans la fabrication de ce dispositif très sophistiqué restant importante.

Evaluer le rapport coût-efficacité

Les besoins sont pourtant là. Environ 5 500 transplantations cardiaques sont réalisées chaque année dans le monde et les besoins annuels sont estimés à 100 000, rien qu’aux Etats-Unis et en Europe. Or cette activité stagne en raison d’une pénurie d’organes. Ces essais doivent permettre d’évaluer le rapport coût-efficacité du cœur artificiel comparé à une greffe ou à un patient non greffé faisant de coûteux séjours en cardiologie et en réanimation. Leurs résultats serviront à fixer un prix pour sa prise en charge par les caisses d’assurance-maladie.

Le pari économique n’est toujours pas gagné, même si la « medtech » est soutenue pas de puissants actionnaires (Airbus Group, Bpifrance, Air liquide, Truffle Capital et des familles fortunées…) et aidée par un prêt à long terme de la Banque européenne d’investissement (30 millions d’euros). Elle n’a fait que brûler du cash depuis sa création en 2008. Introduite en Bourse en 2010 au prix de 18,75 euros par action, la société a eu un parcours erratique ; le titre vaut aujourd’hui 23 euros. Ses dirigeants et ses actionnaires comptent sur les débuts de la commercialisation pour gagner enfin de l’argent.

Avec Le Monde par Jean-Michel Bezat

L’intelligence artificielle de Google s’implante à Paris

septembre 18, 2018

Paris – Google a inauguré mardi à Paris son nouveau laboratoire de recherche en intelligence artificielle, annoncé en janvier lors du sommet de grands patrons mondiaux « Choose France ».

L’implantation de ce centre de recherches à Paris « est un signal fort de l’attractivité de la France », a déclaré la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, Delphine Gény-Stephann, présente à l’inauguration.

« Les axes de recherche stratégiques retenus à ce jour [par Google] – santé, environnement, vision par ordinateur, art – viendront renforcer l’expertise de l’écosystème français dans ces secteurs d’activité », s’est-elle félicitée.

Le laboratoire parisien devrait employer un noyau dur d’une vingtaine de chercheurs, auxquels viendront peut-être plus tard se greffer des équipes chargées de développer des applications issues des recherches parisiennes.

« Pour l’instant, nous avons recruté cinq personnes, avec l’objectif d’arriver à une quinzaine d’ici à la fin de l’année », a expliqué à l’AFP Olivier Bousquet, le patron des activités d’intelligence artificielle de Google en Europe, basées à Zurich.

Google n’est pas le seul grand nom de la tech à investir en France dans l’intelligence artificielle.

IBM a ainsi annoncé au printemps 2018 l’embauche de 400 experts en deux ans, dont une bonne partie iront s’installer au sein du pôle technologique de Saclay en région parisienne.

« Nous avons déjà embauché à peu près 120 personnes et nous serons à 200 en fin d’année », a indiqué à l’AFP Nicolas Sekkaki, président d’IBM France. IBM inaugurera de premiers locaux avant la fin de l’année, a-t-il indiqué.

– « Un peu en retard » –

L’entreprise britannique DeepMind, qui fait partie du groupe Alphabet (la maison mère de Google) a aussi installé cet été à Paris une équipe de chercheurs.

Le constructeur informatique japonais Fujitsu est également en train de transformer son centre de recherche en région parisienne en centre d’expertise européen, avec pour ambition de doubler les effectifs dans les mois à venir.

Pour Sylvain Duranton, qui dirige au plan mondial l’entité Intelligence artificielle » du Boston Consulting Group, l’intérêt des géants de la tech pour les cerveaux français est une bonne nouvelle, car il permet de stimuler toute la filière française de l’intelligence artificielle.

Mais il est préoccupé par le retard que les entreprises françaises semblent prendre dans l’utilisation de l’intelligence artificielle.

« Nous avons beaucoup de talents en matière d’intelligence artificielle, mais pour ce qui est de vivre vraiment la révolution qu’elle apporte, le pays est un peu en retard », estime-t-il

Selon une étude réalisée par le BCG auprès de salariés du monde entier, 31% des actifs chinois disent déjà travailler dans une entreprise utilisant l’intelligence artificielle, contre 24% aux Etats-Unis et seulement 16% en France.

Chez Google, le laboratoire de recherche parisien s’inscrit dans le réseau mondial que le géant américain est en train de constituer.

Dans la zone Europe Moyen-Orient et Afrique, des équipes ont été installées ou sont en train d’être installées en Israël, à Amsterdam et au Ghana, a indiqué M. Bousquet.

A Paris, les chercheurs en intelligence artificielle seront installés dans le tout nouveau centre de recherches parisien de Google, un bâtiment entièrement rénové de 6.000 m2 jouxtant le siège de Google France dans le IXe arrondissement de Paris.

Google, qui emploie environ 700 personnes en France, compte faire passer rapidement ses effectifs à un millier, dont environ un quart d’ingénieurs et chercheurs se consacrant à la recherche et développement.

Romandie.com avec(©AFP / 18 septembre 2018 13h53)                                                        

Facebook et Twitter ne s’implanteront pas en Chine (dirigeants)

septembre 5, 2018

Washington – Des dirigeants de Facebook et Twitter ont affirmé mercredi qu’ils n’avaient aucun projet de s’implanter en Chine, où les réseaux sociaux basés au États-Unis sont bloqués.

« Pour aller en Chine, il nous faudrait pouvoir garder nos valeurs et ce n’est pas possible à l’heure actuelle », a expliqué la numéro deux de Facebook, Sheryl Sandberg, devant une commission du Sénat américain.

Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a fait plusieurs visites récentes en Chine.

Le patron de Twitter, Jack Dorsey, a également indiqué aux membres de la commission qu’il n’avait pas l’intention de développer sa plateforme en Chine.

« Quand nous avons été bloqués, nous avons décidé que le combat n’en valait pas la peine en ce moment, et nous avons d’autres priorités », a-t-il expliqué.

Les deux plateformes sont inaccessibles en Chine, bloquées depuis 2009 par les autorités dans le cadre de leur « grande muraille électronique » visant à contrôler les contenus en ligne.

Un projet de Google de développer un moteur de recherche compatible avec la censure pour se réinstaller en Chine a suscité l’inquiétude des employés du géant de la technologie et la colère des organisations de défense des droits de l’homme, illustrant le dilemme auquel est confronté le secteur pour accéder à des marchés lucratifs.

Le projet de Google, baptisé « Dragonfly », « représenterait une capitulation alarmante de Google concernant les droits de l’homme », ont écrit quatorze associations dont Amnesty International, Human Rights Watch et Reporters sans frontières, dans une lettre ouverte.

L’an dernier, le premier réseau social mondial a discrètement lancé en Chine, par le biais d’un développeur local, une application de partage de photos baptisée « Colorful Balloons » (Ballons de couleur). Et il y a deux ans, Facebook avait été accusé d’avoir développé des outils permettant de filtrer les sujets interdits par la censure chinoise.

Romandie.com avec(©AFP / 05 septembre 2018 18h50)                                                        

Élections à Trois-Rivières : Catherine Dufresne veut mettre la ville sur les rails

septembre 27, 2013

Candidate Dufresne

Candidate Catherine Dufresne

La candidate à la mairie de Trois-Rivières Catherine Dufresne La candidate à la mairie de Trois-Rivières Catherine Dufresne s’engage à promouvoir et à subventionner le projet de monorail de TrensQuébec , en échange de quoi l’entreprise s’engage à installer son siège social à Trois-Rivières.

Ce projet de l’entreprise TrensQuébec vise à installer un train monorail entre Québec et Montréal et dans toutes les régions du Québec.

La conseillère sortante du district Sainte-Marguerite a précisé son engagement vendredi matin lors d’un point de presse. Elle s’est engagée à accorder une aide pour l’élaboration d’une étude de faisabilité, dont les coûts sont estimés à 750 000 $. La candidate à la mairie promet d’investir 300 000 $ dans cette étude. Le reste proviendrait du Fonds de diversification économique (375 000 $) et de Trans-Québec (75 000 $).

Le projet de monorail de TrensQuébec pourrait créer jusqu’à 90 000 emplois au Québec lors de son implantation et générer des retombées économiques de plusieurs milliards. Selon le directeur général TrensQuébec Jean-Paul Marchand, l’implantation d’un siège social à Trois-Rivières pourrait générer la création de plus d’une centaine d’emplois.

Par ailleurs, des négociations avec l’entreprise Marmen ont été amorcées. La construction d’un banc d’essai pourrait aussi se faire dans les usines de l’entreprise de Trois-Rivières.

Radio-Canada.ca

Congo: Lancement d’un projet d’adduction d’eau potable en milieu rural

août 4, 2013

Geste symbolique de l'eau par le président  Denis Sassou Nguesso

Geste symbolique de l’eau par le président Denis Sassou Nguesso

Le président de la République Denis Sassou N’Guesso a lancé le 3 août à Kingoma (département de la Bouenza), le projet «eau pour tous» destiné à améliorer l’accès des populations rurales à l’eau potable.

Le chef de l’Etat inaugurant le premier forage du projet eau pour tous Financé par le gouvernement congolais à plus de 192 milliards de francs CFA, ce projet sera réalisé en 3 ans par la société brésilienne Asperbras. Il portera sur la construction de 4000 forages d’eau potable devant couvrir plus de 2000 villages répartis dans les différents départements du pays.

«Il s’agit de toucher les populations de la majorité de nos villages. En matière d’ingénierie technique, le projet tiendra compte du gabarit des villages et de leur composition. Il est donc prévu un forage pour les villages de moins de 300 habitants, un à deux forages pour les villages de 300 à 1000 habitants, deux à trois forages pour les villages de 1000 à 3000 habitants et enfin trois à quatre forages pour les villages de plus de 3000 habitants», a indiqué le ministre en charge de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, Jean jacques Bouya.

Chaque point d’eau comportera un forage équipé d’une pompe solaire, un kit solaire pour l’alimentation électrique de la pompe, un mini laboratoire d’analyse d’eau, des bacs de stockage d’eau surélevés de 3000 litres, des robinets de puisage et un système d’assainissement.

Confrontées jadis aux difficultés d’accès à l’eau potable, les populations de Kingoma savourent déjà les bienfaits du projet «eau pour tous» grâce à l’implantation de quelques forages par la société Asperbras. Kingoma est un village peuplé de 3000 habitants, situé dans le district de Madingou.

«Nous consommions au départ de l’eau de puits qui nous causait de problèmes. Ces forages vont nous épargner de longues distances à parcourir, ainsi que des maladies liées à l’insalubrité de l’eau», a dit Jean Marie Kissayi, habitant de Kingoma.

Le projet «eau pour tous» devrait permettre d’augmenter le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural au Congo estimé à environ 10%. Les responsables des villages seront formés à l’entretien des forages afin d’assurer la maintenance pour une pérennisation des ouvrages.

«Le forage est le meilleur remède si l’on peut apporter quelques corrections au niveau des eaux souterraines. L’eau de surface est difficile à traiter dans les petits villages. Parce qu’il vous faut apporter des produits chimiques, un technicien expérimenté. Tout cela, le pays n’en a pas toujours. Déjà, notre Société nationale de distribution d’eau peine à Brazzaville et Pointe-Noire où il y a des revenus à plus forte raison dans les villages», a confié Alphonse Gantsiélé, chef de service des ouvrages de production d’eau à la délégation générale aux grands travaux.

Congo-site.com par Christian Brice Elion

Angola: les partis ont du mal à se présenter aux élections

juin 17, 2012
Angola: les partis ont du mal à se présenter aux élections Angola: les partis ont du mal à se présenter aux élections © AFP

Seuls trois partis, dont le MPLA, et trois coalitions politiques, avaient réussi dimanche, deux jours avant la clôture du dépôt de candidatures, à recueillir les 15. 000 signatures obligatoires pour leur participation aux élections générales prévues en Angola le 31 août prochain, apprend-on dimanche auprès de la cour constitutionnelle.

Mercy Lopes, directeur chargé des questions politiques à la Cour a expliqué à l’AFP que « seules les coalitions et partis politiques qui rempliront les critères vont y figurer sur la liste définitive pour participer aux prochaines élections à la fin du mois d’août ». « Il y aura pas un autre délai de rattrapage pour les retardataires » a-t-il ajouté. Selon lui, ces difficultés sont dues à la faiblesse de leur implantation sur le territoire et au manque de moyens financiers.

Les 83 partis et coalitions existant dans le pays doivent obligatoirement présenter ces signatures qui leur donneront accès au financement public de leur campagne pour un montant de 100. 000 dollars américains.

Juliano Mateus, le secrétaire général du Mpla, parti du président Dos Santos, a annoncé que son parti « n’avait pas eu de difficultés à recueillir les 15. 000 signatures. « Nous en avons reçu plus de 30. 000 . . . Il nous reste à présent à créer les conditions pour la campagne électorale afin de remporter les élections de manière transparente » a-t-il ajouté.

Luis Araújo, responsable de la coalition Nova Democratia, qui détient un siège dans l’actuel Parlement, a expliqué à l’AFP qu’il n’avait « pas rencontré de problèmes pour avoir les 15. 000 signatures, mais plutôt pour le faire reconnaître au niveau du notariat, comme l’exige la loi électorale ».

L’Angola, organise à la fin du mois d’août son 3ème scrutin après ceux de 1992 et de 2008, remportés par le Mpla, parti qui dirige le pays depuis son indépendance en 1975. José Eduardo dos Santos, qui aura 70 ans en août, au pouvoir depuis trente-deux ans a été désigné comme tête de liste du MPLA pour ces élections.

Jeuneafrique.com avec AFP