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Coronavirus: la contamination progresse à la Réunion par importation de cas

juillet 17, 2020

 

Selon l’Agence régionale de santé, 434 cas sur les 612 recensé sur l’île depuis le 11 mars sont importés.

Le taux de reproduction du coronavirus à la Réunion a augmenté depuis le 16 juillet, mais en raison surtout de l’arrivée sur l’île de malades ayant contracté le Covid-19 ailleurs, et non par une hausse de sa circulation, selon les autorités sanitaires.

L’indice de mesure du nombre de personnes contaminées par un malade, le R0, atteint 2,26, ce qui signifie qu’une personne contaminée en contamine plus de deux autres, selon la carte du ministère de la Santé. Il est de 1,18 en France métropolitaine.

L’Agence régionale de santé de l’Océan indien (ARS) a relativisé vendredi ce taux de reproduction. «Il ne peut pas se calculer comme celui de la métropole» parce qu’«on est sur une situation d’importation, et non pas de circulation», a expliqué sur la chaîne télévisée Réunion 1ere François Chieze, directeur de la veille et de la sécurité sanitaire à l’ARS. «On ne peut pas considérer qu’on est dans une situation d’inquiétude par rapport à une situation virale en augmentation», a-t-il ajouté.

434 cas importés sur 612

Sur 612 cas recensés depuis le 11 mars, «434 sont des cas importés et concernent donc des personnes ayant contracté la maladie en dehors du territoire», a souligné l’ARS. Soixante-dix-huit sont des cas autochtones secondaires «c’est-à-dire des personnes ayant un lien direct avec des cas importés», et 100 des cas «autochtones concernant des personnes ayant un lien indirect ou n’ayant aucun lien avec un cas importé», a détaillé l’Agence.

La Réunion reste dans le vert en ce qui concerne le taux d’occupation des lits en réanimation, le taux d’incidence (tests positifs pour 100.000 habitants) et le taux de positivité des tests. Vendredi matin, 18 personnes étaient toujours hospitalisées. Seize de ces malades sont des évacués sanitaires arrivant de Mayotte. Les 4 malades placés en réanimation arrivent aussi de cette île.

Les trois personnes décédées dans l’île des suites de la Covid-19 étaient également des évacués sanitaires de Mayotte. Dans un courrier adressé lundi au gouvernement et aux autorités sanitaires, la Communauté des professionnels de santé de l’île s’était «alarmée» de «l’augmentation significative du nombre de cas de patients Covid-19, dont des cas importés mais aussi des cas autochtones».

Au cours des dernières 48 heures, huit cas autochtones ont été recensés dont sept contaminés par un proche ayant contracté la maladie en dehors du territoire. À partir de samedi, avant de prendre l’avion pour La Réunion il faudra justifier d’un test Covid-19 négatif réalisé dans les 72h avant l’embarquement.

Par Le Figaro avec AFP

Ketchup, pâtes et robinets interdits d’importation en Algérie

juillet 11, 2017

Alger – L’Algérie a suspendu l’importation de 24 types de produits alimentaires ou industriels – dont les sauces, le chocolat ou la robinetterie – dans le cadre des mesures visant à endiguer la baisse des réserves de changes due à la chute des cours du brut.

Dans une lettre datée du 9 juillet et obtenue mardi par l’AFP, l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF) relaie une demande des autorités, « invitant » les banques « à surseoir à toute domiciliation d’importation » de 24 types de produits – 16 alimentaires et huit non alimentaires – énumérés dans une liste jointe.

En Algérie, la domiciliation bancaire est obligatoire pour toute opération d’importation et indispensable pour les transfert de fonds vers l’étranger et le dédouanement.

Un banquier ayant requis l’anonymat a expliqué à l’AFP que cette mesure signifiait en pratique « l’interdiction d’importation de ces produits jusqu’à nouvel ordre ».

Dans la liste de mise à l’index figurent notamment les « préparations pour soupes, potages ou bouillons », les « sauces préparées (mayonnaise, ketchup, harissa etc…) » ou la « moutarde préparée ».

On y trouve aussi pain, pizzas, pâtes alimentaires, fruits secs et arachides, jus de fruits, eaux « y compris minérales ou gazéifiées », confitures et marmelades ou « conserves ».

Les produits non alimentaires sont, entre autres, les articles de robinetterie, les transformateurs électriques, les briques et tuiles, les tapis, les produits finis en plastique, les meubles.

« Le gouvernement n’a pas d’autre choix que de réduire les importations après des années de gabegie dans ce secteur », a indiqué l’économiste Smaïl Lalmas à l’AFP.

Depuis l’été 2014 et la chute des prix du pétrole – qui représente 95% des sources de devises du pays – le gouvernement est contraint de piocher dans les réserves de change, estimées à 108 milliards de dollars à fin juin 2017, contre 113 à la fin 2016, 143 à la fin 2015 et 177 à la fin 2014.

Ancienne économie dirigée passée à l’économie de marché dans les années 1990, l’Algérie a mis en place ces dernières années un système de licences d’importation qui fixent un quota d’entrée pour un certain nombre de produits, des véhicules à certains fruits et légumes en passant par l’électroménager ou certains produits de construction.

Romandie.com avec(©AFP / 11 juillet 2017 20h33)                   

Nigeria: L’homme le plus riche d’Afrique veut investir 9 milliards dollars

septembre 4, 2013

LAGOS – L’homme le plus riche d’Afrique, Aliko Dangote, a annoncé mercredi qu’il prévoyait de construire au Nigeria une raffinerie ainsi que des usines pétrochimiques et de fertilisants pour 9 milliards de dollars (6,83 milliards d’euros BIEN milliards) afin de réduire la dépendance du pays au carburant importé.

Ces projets ont été annoncés par Dangote Industries Limited, dont le patron nigérian Aliko Dangote est considéré comme le chef d’entreprise le plus riche d’Afrique, selon Forbes.

L’entreprise a signé un accord de prêt avec un consortium de banques locales et internationales pour 3,3 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros) dans le but de construire la plus grosse raffinerie de pétrole du Nigeria et des usines pétrochimiques et de fertilisants, selon un communiqué.

Les usines, qui coûteront au total 9 milliards de dollars, vont permettre la création de 9.500 emplois directs et 25.000 emplois indirects, et entraîneront la réduction des volumes de carburant importé de près de 50% et stopper complètement l’importation de fertilisants, ajoute le communiqué.

La construction des usines devrait prendre trois à quatre ans, a affirmé un porte-parole de l’entreprise.

Cet accord pourrait devenir crucial pour le Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique et le plus gros producteur de pétrole, et d’autres pays du continent pourraient en bénéficier.

Au final, plusieurs pays d’Afrique pourront être moins dépendants du carburant et des fertilisants importés de marchés étrangers et pourront réduire les impacts négatifs des conditions qui leur sont imposées dans des marchés internationaux de plus en plus turbulents, estime Dangote dans le communiqué.

Malgré ses réserves de pétrole, le Nigeria importe la majorité de son carburant car les quatre principales raffineries fonctionnent largement en-dessous de leurs capacités, dans un contexte de corruption et de mauvaise gestion.

La raffinerie Dangote pourrait produire environ 400.000 barils par jour, ajoute le communiqué.

Le groupe Dangote détient des intérêts dans de nombreux domaines, du ciment au sucre en passant par l’immobilier.

Romandie.com avec (©AFP / 04 septembre 2013 20h13)