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Le beau-frère du roi d’Espagne, Iñaki Urdangarin, incarcéré

juin 18, 2018

Photo d’archives du 23 février 2017 du beau-frère du roi d’Espagne, Inaki Urdangarin, à sa sortie du tribunal de Palma de Majorque / © AFP/Archives / JAIME REINA

Le beau-frère du roi d’Espagne, Iñaki Urdangarin, a été incarcéré lundi après sa condamnation pour détournement de fonds à cinq ans et 10 mois de prison, épilogue d’une affaire qui a terni l’image de la monarchie espagnole.

Ce dénouement apporte « la certitude que la justice est la même pour tous et que personne n’est au-dessus de la loi », a commenté lundi soir le Premier ministre Pedro Sanchez lors d’une interview télévisée.

Ex-handballeur deux fois médaillé de bronze aux Jeux olympiques avec l’Espagne, le mari de l’infante Cristina s’est présenté vers 08H00 (06H00 GMT) à la prison de Brieva, une localité située à une centaine de kilomètres au nord de Madrid, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’administration pénitentiaire.

Comme les autres condamnés en liberté, Urdangarin, 50 ans, a pu choisir lui-même l’établissement dans lequel effectuer sa peine, à condition de s’y rendre volontairement.

La prison choisie par le beau-frère de Felipe VI est un petit établissement d’une capacité d’accueil de 162 personnes, réservé principalement aux femmes mais disposant d’un pavillon pour les hommes, qui était jusqu’à son arrivée inoccupé.

Après sa condamnation en appel mardi, la justice lui avait donné jusqu’à lundi soir à minuit (22H00 GMT) pour se rendre en prison.

Le feuilleton judiciaire entamé au début des années 2010 et qui a terni l’image de la monarchie espagnole se finit donc derrière les barreaux pour l’ex-« gendre idéal » de l’ancien roi Juan Carlos.

Urdangarin avait été condamné en première instance en février 2017 par le tribunal de Palma de Majorque (archipel des Baléares) à six ans et trois mois de prison pour avoir détourné entre 2004 et 2006 avec un associé des subventions attribuées à la fondation à but non lucratif Noos qu’il présidait.

Une peine légèrement revue à la baisse à cinq ans et dix mois en appel par la Cour suprême de Madrid.

Urdangarin dispose toujours d’un recours possible devant le tribunal constitutionnel, qui n’est toutefois pas suspensif pour les peines supérieures à cinq ans, selon la jurisprudence observée jusqu’ici par cette instance.

– Image de la monarchie ternie –

L’incarcération d’Urdangarin intervient alors que Felipe VI est en visite officielle aux Etats-Unis où il doit rencontrer le président américain Donald Trump mardi. Interrogée la semaine dernière après la condamnation d’Urdagarin, la maison royale s’était contenté de faire part de son « respect absolu pour l’indépendance du pouvoir judiciaire ».

L’enquête impliquant Urdangarin avait démarré au début des années 2010, alors que l’Espagne s’enfonçait dans la crise économique.

Combinée à d’autres scandales concernant cette fois le roi Juan Carlos, comme un voyage au Botswana pour une partie de chasse à l’éléphant en 2012 ou ses relations avec une aristocrate allemande, cette affaire avait sérieusement terni l’image de la monarchie. Au point de précipiter l’abdication du roi en faveur de son fils Felipe en juin 2014.

Avant cette affaire, Urdangarin avait été durant 14 ans membre de plein droit de la famille royale. Du 4 octobre 1997, jour de ses noces somptueuses avec Cristina de Bourbon, jusqu’au 12 décembre 2011, date à laquelle il a été déclaré persona non grata au palais, écarté pour conduite « non exemplaire »…

Ecarté avec l’infante Cristina des cérémonies officielles, Urdangarin s’est vu retirer ensuite par le nouveau roi Felipe VI le titre de duc qui lui avait été concédé le jour de son mariage.

Le couple s’était installé en 2013 à Genève, loin des paparazzis, avec ses quatre enfants.

Romandie.com avec(©AFP / 18 juin 2018 23h46)

Espagne: le beau-frère du roi a 5 jours pour aller en prison

juin 13, 2018

L’ancien joueur de handball et époux de la Princesse Cristina d’Espagne, Inaki Urdangarin, quitte le tribunal de Palma de Majorque aux Baléares, le 13 juin 2018 / © AFP/Archives / JAIME REINA

La justice espagnole a donné mercredi cinq jours au beau-frère du roi, Iñaki Urdangarin, pour aller en prison, après sa condamnation à cinq ans et dix mois de prison mardi en appel dans une affaire de malversations, a-t-on appris de source judiciaire.

L’ancien handballeur, deux fois médaillé de bronze aux Jeux olympiques, peut encore déposer un recours devant la Cour constitutionnelle pour tenter de suspendre l’application de la peine, mais selon la jurisprudence de cette instance, elle ne le fait que si la peine est inférieure à cinq ans.

Le feuilleton judiciaire entamé au début des années 2010 pourrait donc se finir derrière les barreaux pour le mari de l’infante Cristina, soeur cadette du roi Felipe VI.

Arrivé en avion mercredi matin de Suisse, où il est installé avec sa famille, Iñaki Urdangarin a été accueilli au tribunal de Palma de Majorque (Baléares), par des dizaines de journalistes et des gens le traitant notamment de « voleur », a constaté un photographe de l’AFP.

En première instance, Iñaki Urdangarin, 50 ans, avait été condamné en février 2017 par ce tribunal à six ans et trois mois de prison pour avoir détourné entre 2004 et 2006 avec un associé plusieurs millions d’euros de subventions attribuées à Noos, une fondation à but non lucratif qu’il présidait.

Mardi, la Cour suprême de Madrid a confirmé sa condamnation pour détournements de fonds publics, fraude fiscale et trafic d’influence mais l’a acquitté du délit de faux et usage de faux, ce qui explique la réduction de la peine de cinq mois.

L’enquête avait démarré au début des années 2010, alors que l’Espagne s’enfonçait dans la crise économique.

Combinée à d’autres scandales concernant cette fois le roi Juan Carlos, comme un voyage au Botswana pour une partie de chasse à l’éléphant en 2012 ou ses liens avec une aristocrate allemande, cette affaire avait sérieusement terni l’image de la monarchie. Au point de précipiter l’abdication du roi en faveur de son fils Felipe en juin 2014.

Après sa mise en cause judiciaire, le nouveau roi a écarté sa sœur et son mari des cérémonies officielles, retirant à Urdangarin le titre de duc qui lui avait été concédé. Et le couple s’est installé en Suisse, loin des paparazzis, avec ses quatre enfants.

Romandie.com avec(©AFP / 13 juin 2018 13h30)

Dix-neuf ans de prison requis contre le beau-frère du roi d’Espagne

juin 10, 2016

Un procureur a requis vendredi 19 ans et demi de prison contre le beau-frère du roi d’Espagne, Iñaki Urdangarin, jugé pour des détournements de fonds publics. Il n’a demandé aucune condamnation contre l’infante Cristina, accusée de complicité de fraude fiscale.

Le mari de la princesse et son ancien associé, Diego Torres, sont accusés d’avoir détourné six millions d’euros de fonds publics attribués à l’institut Noos entre 2004 et 2007 par les gouvernements autonomes des Baléares et de Valence, alors dirigés par le Parti populaire (PP, droite).

Le procureur chargé de la lutte contre la corruption Pedro Horrach a maintenu devant le tribunal de Palma de Majorque où l’affaire est jugée ses réquisitions initiales à l’encontre de M. Urdangarin, ex-duc de Palma, au cours d’une audience retransmise en direct sur des sites internet d’information.

Revenus cachés au fisc
Comme prévu, il n’a en revanche requis aucune condamnation à l’encontre de Cristina de Bourbon, jugée pour complicité de fraude fiscale après la plainte d’une association anticorruption. Seule cette association, Manos limpias – « Mains propres » -, soutient « l’accusation populaire » à l’encontre de la soeur cadette du roi.

La princesse est le premier membre de la famille royale à faire l’objet de poursuites depuis son retour sur le trône en 1975. Seconde fille de Juan Carlos Ier et de Sofia, elle est soupçonnée d’avoir dissimulé au fisc des revenus provenant des détournements reprochés à son mari et à son ancien associé.

L’infante, qui réside depuis 2013 à Genève avec ses quatre enfants, a toujours soutenu qu’elle ne savait rien et faisait une confiance aveugle à Iñaki, ancien handballeur professionnel et double médaillé olympique. Elle l’a épousé à Barcelone en 1997.

La princesse et son mari ont dû revenir au procès pour écouter ces réquisitions. En six mois de procès, ils n’avaient été obligés d’assister qu’à de très rares audiences. Les plaidoiries de la défense sont prévues pour mardi.

Au total, 17 prévenus sont jugés pour l’affaire Noos, nom de la fondation que M. Urdangarin présida de 2003 à 2006 et à laquelle étaient versés les fonds détournés.

Romandie.com

Non-lieu refusé pour la princesse Cristina d’Espagne

janvier 29, 2016

Un tribunal espagnol a refusé vendredi de prononcer un non-lieu en faveur de la princesse Cristina d’Espagne. Celle-ci reste accusée dans un vaste procès pour détournement de fonds publics. Les audiences reprendront donc le 9 février.

Dans une décision écrite, le tribunal de Palma de Majorque a rejeté les arguments de la défense et du parquet. Ils avaient demandé à l’ouverture du procès le 11 janvier l’abandon des poursuites pour fraude fiscale qui visent cette soeur aînée du roi Felipe VI.

Ils soutenaient que la plainte d’une association d’extrême droite, Manos Limpias (Mains propres) ne justifiait pas les poursuites puisque le ministère public et l’administration fiscale ne les demandaient pas. Le tribunal annonce avoir rejeté cette question préliminaire.

Les audiences doivent reprendre le 9 février en présence de la princesse et de 17 autres accusés dont son mari Iñaki Urdangarin. L’avocat de l’infante a indiqué aux journalistes qu’elle a appris par la presse la décision du tribunal et qu’elle comparaitra au procès.

La princesse est le premier membre de la famille royale à faire l’objet de poursuites depuis son retour sur le trône en 1975. Seconde fille de Juan Carlos Ier et de Sofia, Cristina est soupçonnée d’avoir dissimulé au fisc des revenus provenant de détournements de 6 millions d’euros de fonds publics reprochés à son époux et à un ancien associé.

L’infante a toujours soutenu qu’elle ne savait rien et faisait une confiance aveugle à son époux Iñaki, ancien handballeur professionnel et double médaillé olympique. Elle l’a épousé à Barcelone en 1997.

Des sociétés-écrans
Iñaki Urdangarin, 48 ans, et son ex-associé Diego Torres sont notamment accusés d’avoir surfacturé les gouvernements régionaux des Baléares et de Valence pour lesquelles leur fondation à but non lucratif organisait des événements sportifs. Les bénéfices étaient répartis entre plusieurs sociétés-écrans dont Aizoon, propriété de Cristina et d’Iñaki, qui aurait financé des dépenses personnelles du couple.

M. Urdangarin est jugé pour détournement de fonds, fraude fiscale, trafic d’influence, escroquerie et blanchiment d’argent. Il encourt jusqu’à 19 ans et demi de prison. Depuis 2013, la princesse réside à Genève avec ses quatre enfants.

Romandie.com

Cristina d’Espagne, au bord du divorce?

août 28, 2012

Le crève-coeur d’une infante

Cristina d'Espagne, au bord du divorce?

  

Coupée des siens depuis le début du scandale auquel se trouve mêlé son époux, priée de se tenir à l’écart de toute vie officielle, l’infante serait aujourd’hui une femme sous pression. Le couple serait sur le point de se séparer…

La rumeur se fait chaque jour plus précise, plus insistante. Pressée de toutes parts – notamment, dit-on, par une partie de ses proches –, la fille du roi Juan Carlos pourrait bientôt divorcer d’Inaki Urdangarin, mêlé à une affaire de corruption et de détournement de fonds portant sur plusieurs millions d’euros. La love story des deux époux, unis en octobre 1997 au milieu d’une liesse populaire sans précédent, serait en train de payer le scandale au prix fort. Coupée des siens, lassée, dit-on, de son « exil » doré à Washington – où le contrat de son mari avec la société de télécommunications Telefonica vient d’être renouvelé jusqu’en mars 2013 pour un salaire annuel d’1,5 million d’euros auquel s’ajoutent quelque 1,2 million d’euros d’indemnisations diverses –, Cristina souhaiterait aujourd’hui reconquérir le cœur et l’estime de ses compatriotes. Et surtout renouer avec sa vie d’« avant ».

Si la justice et les nombreux protagonistes de l’affaire se sont appliqués à préserver sa réputation (elle aurait, pour l’heure, été mise hors de cause par les enquêteurs), les Espagnols, ulcérés, boudent en effet ouvertement la cadette des Bourbons. L’infante a en outre été écartée de la vie officielle du royaume, priée de ne plus paraître publiquement aux côtés des siens et n’aurait maintenant plus aucun contact avec son frère, le prince Felipe – dont elle a pourtant longtemps été la confidente et la plus sûre alliée.Cette année, le duc et la duchesse de Palma resteront loin du palais de Marivent, à Majorque, où la famille régnante passe traditionnellement ses vacances d’été. Seuls leurs quatre enfants (Juan Valentin, douze ans, Pablo Nicolas, onze ans, Miguel, dix ans, et Irene, sept ans) ont récemment pu profiter de quelques jours sur place en compagnie de leur grand-mère, la reine Sophie. Une réconciliation du clan est-elle possible tant que celui-ci compte toujours Inaki parmi ses membres? Pas sûr.Entre l’ex-international de handball (qui clame son innocence) et sa belle-famille, les liens paraissent irrémédiablement rompus. S’il était reconnu coupable, le « gendrissime » risquerait une lourde peine allant jusqu’à dix-huit années de prison – dans ce cas l’image du souverain et de ses proches en serait probablement à tout jamais ternie. Certains observateurs laissent entendre que Cristina, émotionnellement très éprouvée, pourrait être « incitée » à prendre ses distances avec son conjoint afin de préserver la réputation et l’avenir de la dynastie, malmenée, ces derniers mois, par une interminable série de polémiques et de révélations retentissantes. L’avocat d’Inaki, lui, dément tout projet de séparation. Le crève-cœur d’une infante, confrontée au choix le plus douloureux de son existence…

Gala.fr  par Camille Olivier