Au moins 27 ouvriers sont morts dans un incendie dans une mine d’or dans la région d’Arequipa (sud) au Pérou, ont annoncé dimanche les autorités.
Un court-circuit serait à l’origine de l’incendie survenu dans une galerie de la mine La Esperanza, située dans la province de Condesuyos, dans une zone reculée de la région d’Arequipa, ont indiqué des représentants de la police et du Parquet présents sur les lieux.
« Les informations dont nous disposons font état de 27 morts à l’intérieur de la mine », a déclaré le procureur Giovanni Matos sur la chaîne de télévision N.
L’incendie, qui semble avoir été suivi d’une explosion, se serait produit samedi à 100 mètres de profondeur mais la police n’a été informée que dimanche qu’il avait fait des victimes.
Les services de secours ont commencé à sécuriser la mine dimanche afin de pouvoir y entrer. « Nous devons nous assurer que le lieu où se trouvent les corps est sûr, pour pouvoir entrer et les récupérer », a expliqué le procureur.
Des membres des familles des victimes se sont présentés au commissariat le plus proche du site afin de tenter d’obtenir des informations sur les opérations en cours.
La Minera Yanaquihua, qui opère dans cette mine, est une entreprise moyenne de production d’or fondée en 2000 dans le district de Yanaquihua, dans la région d’Arequipa.
Le secteur minier est un pilier majeur de l’économie du pays, correspondant à 8,3 % du PIB. Deuxième producteur mondial de cuivre, d’argent et de zinc, le Pérou est le premier producteur d’or, de zinc, de plomb, d’étain et de molybdène en Amérique latine, selon les statistiques officielles.
En 2020, quatre mineurs avaient péri piégés dans l’effondrement d’une mine artisanale, également dans la région d’Arequipa
À ce jour, une seule dépouille a été retrouvée. Il s’agit d’une femme, ont confirmé les autorités lundi matin.
L’incendie a éclaté tôt jeudi dernier. Sept personnes sont disparues. La dépouille de l’une d’entre elles a été extirpée des décombres dimanche. Photo : Radio-Canada/Charles Contant
Les recherches se poursuivent dans les décombres de l’édifice William-Watson-Ogilvie, ce bâtiment patrimonial de la place D’Youville qui a été ravagé par les flammes la semaine dernière dans le Vieux-Montréal.
Les personnes qui manquent à l’appel sont originaires du Québec, de l’Ontario et des États-Unis, a fait savoir l’inspecteur David Shane, du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), lors d’un point de presse organisé près de la scène d’incendie.
Le long et minutieux démantèlement du 2e et du 3e étage de l’immeuble était déjà en cours depuis quelques heures, lundi matin. Un camion-nacelle, des grues et d’autres équipements ont été déployés pour faciliter les travaux des policiers et des pompiers, de même que des techniciens du laboratoire en sciences judiciaires.
La scène étant difficile et complexe, le travail s’annonce ardu, a confié le porte-parole du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) Martin Guilbault.
L’inspecteur Shane a indiqué lundi que les autorités feront le point sur les opérations à 8 h chaque matin, tant qu’il le faudra, et que d’autres communications seront faites si nécessaire tout au long des travaux de démantèlement de l’édifice et de fouille dans les décombres.
Le SPVM, a-t-il assuré, est en communication avec chacune des familles des personnes portées manquantes.
La police mène l’enquête
Le bâtiment incendié est situé à l’intersection de la rue du Port et de la place D’Youville. Le feu, qui a pris naissance tôt jeudi matin, a aussi fait neuf blessés, dont deux demeurent hospitalisés dans une unité de soins pour grands brûlés.
L’enquête est maintenant dirigée par l’unité des incendies criminels du SPVM avec la collaboration des pompiers. Elle n’a pas encore permis de révéler la cause du brasier.
De nombreuses personnes sont venues se recueillir sur les lieux du drame samedi. Photo : Radio-Canada/Marie Isabelle Rochon
Encore sous le choc, des proches des personnes disparues lors de l’incendie qui a ravagé un immeuble patrimonial du Vieux-Montréal se sont rassemblés sur les lieux du drame samedi. Certains témoignages soulèvent des questions sur la conformité du bâtiment et dévoilent l’horreur vécue par les victimes du brasier.
Robert Lacas faisait partie des parents, amis et voisins qui sont venus se recueillir devant le 224, place d’Youville.
Il est sans nouvelles de sa petite-fille, Charlie Lacroix, qui était à l’intérieur du bâtiment au moment de l’incendie. La jeune femme de 18 ans et son copain font partie des six personnes disparues dont le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) soupçonne le décès.
Tout ce que je sais, c’est qu’elle a appelé au 911. Les policiers ont retracé son cellulaire et ça donnait l’adresse ici […]. Ils ont reçu un appel de ma petite-fille qui disait : « Venez nous chercher, parce qu’il n’y a pas de fenêtres où on est! On ne peut pas sortir et le feu est pris! », a raconté M. Lacas en entrevue à Radio-Canada.
Ils ont eu un deuxième appel, trois minutes plus tard, qui disait la même chose, de son copain : « Venez nous chercher, on ne peut pas sortir! » Après, le téléphone a coupé. Probablement qu’elle est décédée à ce moment-là ou pas loin de là, a confié le grand-père, la voix brisée par la tristesse.
C’est pas normal qu’un individu loue des appartements où il n’y a aucun accès autre que la porte. C’est illégal […] Le propriétaire qui loue ça, il n’est pas correct, a dit M. Lacas.
Une amie de Charlie, Kelly Ann, était elle aussi inconsolable. C’est vraiment une tragédie […]. Elle n’avait pas de moyen de sortir.
Plus d’une centaine de pompiers ont été mobilisés pour éteindre l’incendie. Photo : Radio-Canada/Charles Contant
Airbnb illégal
L’immeuble comprenait un bureau d’architectes au rez-de-chaussée et une quinzaine d’appartements aux deuxième et troisième étages.
Le SPVM a confirmé que des logements y étaient loués à court terme sur Airbnb. Le propriétaire de l’immeuble ne détenait pas de permis d’exploitation de résidences touristiques. Nous ne pouvons toutefois pas confirmer qui, du propriétaire ou du locataire, a mis ces appartements en location sur la plateforme d’hébergement.
Le responsable de la sécurité publique à la Ville de Montréal, Alain Vaillancourt, a d’ailleurs confirmé que les locations de type Airbnb sont interdites dans ce secteur du Vieux-Montréal.
Ici, à Ville-Marie, il y a un petit secteur qui permet [les locations sur Airbnb], mais dans le secteur du bâtiment, ce n’est pas permis. L’arrondissement de Ville-Marie n’a jamais reçu de demande d’occupation du genre Airbnb pour ce bâtiment-là et on n’a jamais reçu de plainte officielle non plus pour le bâtiment pour nous rapporter qu’il y avait des Airbnb illégaux, a dit M. Vaillancourt.
De passage dans la métropole québécoise, Alina Kuzmina et son conjoint ont réussi à échapper de justesse aux flammes.
Il n’y a pas eu d’alarme de feu, aucun son, aucun mot. On a été réveillés par la fumée et par le bruit du feu. Mon mari a attrapé une botte, a fracassé la fenêtre, et c’est comme ça qu’on a réussi à sortir, a raconté l’Ontarienne.
L’immeuble patrimonial de trois étages situé au coin de la rue du Port et de la place d’Youville a été lourdement endommagé par les flammes. Photo : Radio-Canada/Charles Contant
Une autre femme sur place, Marik Boudreau, observait le bâtiment ravagé, dont le toit et certains étages se sont écroulés. Le cœur lourd, elle pensait à son amie Camille Maheux.
« C’était une photographe documentaire. Elle vivait ici, dans un grand loft, avec ses archives, a expliqué Mme Boudreau. Plus le temps passait, on s’est rendu compte qu’elle était nulle part. On l’a cherchée beaucoup. On la cherche encore d’ailleurs. »
Il est toujours impossible pour les pompiers et pour les agents du SPVM d’entrer dans le bâtiment pour y mener des recherches sécuritaires, a expliqué Martin Guilbault, du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM). Les recherches débuteront aussitôt que les lieux seront sécurisés.
Radio-Canada par Julie Roy avec les informations d’Élyse Allard, de Marie Isabelle Rochon et de Fanny Samson
Drame en Indonésie. Au moins 16 personnes ont été tuées et des dizaines blessées vendredi à Djakarta, la capitale indonésienne, dans un vaste incendie qui s’est déclaré dans un dépôt de carburant géré par l’État et que les pompiers ont ensuite réussi à maîtriser, a annoncé l’armée. Une enquête est en cours pour déterminer l’origine de ce sinistre survenu après 20 heures, heure locale, dans des installations de la compagnie nationale pétrolière Pertamina, a dit devant la presse le chef d’état-major des forces armées, Dudung Abdurachman.
« Pour le moment, a-t-il déploré, il y a 16 morts » et au moins 50 blessés, parmi lesquels trois enfants qui sont dans un état grave, a précisé le gouverneur de Djakarta, Heru Budi Hartono, sur la chaîne de télévision Kompas TV. L’incendie, qui a été éteint en quelques heures, a entraîné l’évacuation des quartiers densément peuplés situés à proximité du dépôt, a expliqué Dudung Abdurachman.
L’incendie maîtrisé
Des images partagées sur les réseaux sociaux, qui n’ont pu être dans l’immédiat vérifiées, montraient des personnes en train de fuir par des rues étroites avec d’immenses flammes s’élevant vers le ciel derrière elles. Le chef des pompiers du nord de la capitale, Satriadi Gunawan, a dit à l’Agence France-Presse avoir reçu des informations préliminaires selon lesquelles un tuyau avait éclaté dans le dépôt.
La directrice générale de la compagnie nationale pétrolière Pertamina, Nicke Widyawati, s’est engagée à mener « une étude interne approfondie afin d’éviter qu’un accident similaire puisse se reproduire ». Elle a précisé que l’approvisionnement en carburant du pays n’avait pas été affecté, d’autres terminaux prenant le relais.
Un des locaux diplomatiques en France a fait l’objet d’un incendie sans en connaître l’origine
Photo : Incendie à la résidence de l’ambassadeur du Congo auprès de l’Unesco à Vaucresson, mardi 24 janvier 2023
La résidence de l’ambassadeur du Congo auprès de l’Unesco à Vaucresson est en piteux état. Un incendie a grandement endommagé cet immeuble diplomatique mardi 24 janvier en milieu d’après-midi.
Un des deux gendarmes présent sur le site témoigne en confiant qu’un enfant de 2ans et l’épouse d’un diplomate ont eu la vie sauve grâce à une exfiltration des flammes par la fenêtre depuis le 1er étage. « L’enfant a été réceptionné dans les bras d’un gendarme ; il est sain et sauf, tandis que la maman s’en est sortie avec une fracture », a-t-il confié.
Le feu a été circonscrit par une brigade de sapeurs-pompiers venus très rapidement sur les lieux pour éteindre l’incendie dont la provenance demeure inconnue.
De l’extérieur, la façade s’est embrasée, ainsi qu’une partie du toit. La maison est placée sous scellés, a précisé l’un des deux agents affectés à la sécurité de l’immeuble.
Une plainte a été déposée et s’ajoute aux précédentes concernant les tentatives de sinistres déjà subies par cet immeuble.
Rappelons que, malgré l’immunité d’exécution dont bénéficie cet immeuble diplomatique, il fait l’objet d’une tentative de saisie dans l’affaire qui oppose le Congo à Mohsen Hojeij.
Pour un tel acte dont l’origine n’a pas encore établie, les regards se tournent vers les « Ex Combattants « . Joint au téléphone, Anicet Ngoma, porte-parole du Collectif, décline toute implication de près ou de loin envers cet acte pyrogène qui jette le discrédit à la nouvelle structure congolaise qui prône plutôt la paix, la non-violence et toutes autres formes de déstabilisation du « vivre-ensemble « .
Un incendie s’est déclaré le 5 décembre sur le fleuve Congo à hauteur du port Yoro, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, emportant une dizaine d’embarcations de fortune contenant, entre autres, du carburant, du ciment et du bois.
Le feu ravageant les baleinières sur le fleuve Congo/Adiac
Les Brazzavillois, notamment les habitants de Ouenzé, Talangaï et centre-ville, ont été surpris en début d’après-midi de la montée de la fumée noire sur le fleuve Congo pendant près de deux heures. En attendant les enquêtes, l’origine de cet incendie reste encore inconnue. Selon des témoignages, l’incendie parti du port Yoro a ravagé au moins onze baleinières le long du fleuve Congo jusqu’aux alentours des deux Tours jumelles en construction à Mpila. Si aucune perte en vie humaine n’est notée pour le moment, l’on signale quand même des dégâts matériels importants.
Ces embarcations de fortune ont l’habitude de transporter du carburant que des « Kadhafi » achètent à Brazzaville pour aller vendre dans les pays voisins. Afin de venir à bout du feu qui a obligé les riverains à fuir le quartier, les sapeurs-pompiers ont dû se déployer pendant des heures. « Nous avons fui le quartier parce que nous avons encore en mémoire le drame du 4 mars 2012. Le tout était parti comme un jeu avant de se dégénérer », a témoigné une femme accompagnée de sa famille.
Un incendie a éclaté samedi soir à la prison d’Evine à Téhéran, où des coups de feu ont été entendus selon des ONG, au terme d’une nouvelle journée de manifestations contre le pouvoir et un mois après le début du mouvement de contestation déclenché par la mort de Mahsa Amini.
« Des troubles et des affrontements ont été observés samedi soir », a confirmé un haut responsable de sécurité cité par l’agence officielle Irna. Mais « en ce moment, la situation est complètement sous contrôle et le calme est revenu dans la prison », a-t-il ajouté, imputant le départ de feu à des « voyous ».
Selon un pompier sur place, cité par Irna, « huit personnes ont été blessées dans cet incendie ».
Des images partagées sur Twitter par l’organisation non gouvernementale Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, avaient montré d’immenses flammes et une épaisse fumée se dégager de la prison, où sont détenus des prisonniers d’opinion, alors que des coups de feu étaient entendus.
Des cris de « Mort au dictateur » étaient également audibles en arrière-plan d’une vidéo postée par le média en ligne 1500tasvir, qui recense les violations des droits humains.
Il s’agit de l’un des slogans les plus scandés dans les manifestations consécutives à la mort de Mahsa Amini il y a un mois.
Cette Kurde iranienne de 22 ans est décédée le 16 septembre, trois jours après son arrestation pour avoir, selon la police des moeurs à Téhéran, enfreint le strict code vestimentaire de la République islamique.
Depuis, les Iraniennes ont été le fer de lance des manifestations, criant des slogans antigouvernementaux, enlevant et brûlant leur foulard, et tenant tête aux forces de sécurité dans les rues.
« Les mollahs doivent déguerpir ! », scandaient samedi des femmes sans hijab au Collège technique et professionnel Shariati de Téhéran, dans une vidéo largement partagée en ligne, alors que des Iraniens étaient une nouvelle fois descendus dans la rue.
À l’ouest de Téhéran, des manifestants ont lancé des projectiles sur les forces de sécurité dans la ville de Hamedan, selon des images vérifiées par l’AFP.
Malgré les fortes perturbations de l’Internet, des rassemblements ont également eu lieu à Ardabil (nord-ouest), selon des vidéos partagées sur Twitter.
Des commerçants se sont mis en grève à Saghez, la ville natale de Mahsa Amini dans la province du Kurdistan (nord-ouest), et à Mahabad (nord), selon 1500tasvir.
« Des écolières dans le village de Ney à Marivan (ouest) ont provoqué des feux dans la rue et crié des chants antigouvernementaux », a indiqué Hengaw, un groupe de défense des droits des Kurdes d’Iran basé en Norvège.
Des jeunes ont également manifesté dans les universités de Téhéran, d’Ispahan (sud) et de Kermanshah (nord-ouest), selon des images partagées en ligne.
« Situation sensible »
Les manifestants répondaient à un appel de militants à des protestations massives sous le slogan « Le début de la fin ! » du pouvoir.
Ces militants ont encouragé les Iraniens à manifester dans des endroits où les forces de sécurité ne sont pas présentes et à scander « Mort au dictateur », en référence au guide suprême Ali Khamenei.
Lors d’un rassemblement samedi de « retraités » des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, un commandant des Gardiens a déclaré que trois membres de sa milice paramilitaire Bassidj avaient été tués et 850 blessés à Téhéran depuis le début de la « sédition », a rapporté l’agence Irna.
La contestation, entrée dans sa cinquième semaine, a suscité des rassemblements de solidarité à l’étranger et la répression, qui a fait plus de 100 morts selon des ONG, a été condamnée par la communauté internationale.
Au moins 108 personnes ont été tuées dans la répression, selon l’ONG Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo. Amnesty International a affirmé qu’au moins 23 enfants de 11 à 17 ans avaient été « tués par les forces de sécurité ». Et des centaines de personnes ont été arrêtées.
« Courageuses femmes »
Vendredi, le président américain Joe Biden, dont le pays est ennemi juré de l’Iran, a affirmé se tenir « aux côtés des courageuses femmes d’Iran », appelant le pouvoir à « mettre fin à la violence contre ses citoyens ».
Les dirigeants iraniens accusent les États-Unis de déstabiliser leur pays en fomentant des « émeutes ».
Alors que l’Union européenne s’apprête à imposer lundi des sanctions à l’Iran, le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian a appelé l’UE à adopter une « approche réaliste ».
Il a également fustigé vendredi une politique de deux poids, deux mesures: « Qui aurait cru que la mort d’une seule fille serait aussi importante pour les Occidentaux ? Qu’ont-ils fait concernant les centaines de milliers de martyrs et de morts en Irak, en Afghanistan, en Syrie et au Liban ? ».
Les manifestations en Iran sont les plus importantes depuis celles de 2019 contre la hausse du prix de l’essence dans ce pays riche en pétrole.
Ennui, besoin de séduire, de se rassurer…, nous avons mille raisons d’avoir envie d’amours buissonnières. Et de passer à l’acte. C’est une infidélité qui aura couté très cher à Mbinda dans le département du Niari (sud). L’histoire a été racontée sur les réseaux sociaux.
Profitant de l’absence de sa femme, HPM tente une « tricherie ». Seulement, une chose est de tromper sa femme et une autre est de savoir choisir le moment et le lieu pour le faire.
Le jeune commerçant de l’ex cité Comilog ne trouva pas mieux de recevoir sa petite amie qu’à domicile. Manque de pot pour lui, il a été attrapé en flagrant délit d’adultère par sa femme.
Désormais convaincue de l’infidélité de son mari, elle a été prise d’un coup de colère, qui s’est vite mué en coup de folie. Après avoir rassemblé ses affaires, elle a ainsi entrepris d’incendier la maison conjugale et la boutique pour faire payer cette aventure à son époux.
Quand un couple se retrouve confronté à l’infidélité, une véritable tornade émotionnelle se déclenche. C’est un tremblement de terre, un séisme qui chamboule tout.
Pour le conjoint trompé, c’est souvent un mélange de plusieurs sentiments : on se sent humilié, spolié, sali, trahi, touché dans son amour-propre… Et pas mal de questions qui se posent :
«Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter d’être trompé ?» « Vais-je être capable de pardonner cette infidélité ?» « Comment réagir face à cette trahison de mon (ma) partenaire ? » « Comment lui faire de nouveau confiance après cette infidélité ? »
Pour le conjoint in fidèle, cela peut aussi se traduire par un sentiment de culpabilité, de honte, d’incrédulité aussi. Comment HPM va reconstruire et redémarrer son couple après cette infidélité ?
Il n’est pas rare qu’en entreprenant quelque chose de trop risqué, un proche vous mette doucement en garde… « Tu risques de te brûler les ailes… » Mais en y regardant de plus près, c’est la malheureuse fin d’Icare qui permet au jeune commerçant aujourd’hui de tirer cette leçon.
Des enquêteurs congolais et sud-africains sont mobilisés pour tenter d’élucider les causes de l’incendie survenu le 5 septembre à l’aéroport de Johannesburg (Afrique du Sud). Le rapport d’enquête devra déterminer le niveau du dégât sur l’aéronef de la compagnie aérienne congolaise et certainement situer les responsabilités.
L’aéronef d’ECAir en flamme à l’aéroport O.R Tambo(Afrique du Sud)/DR
Selon un communiqué de la compagnie aérienne congolaise, Equatorial Congo Airlines (ECAir), l’appareil endommagé par les flammes est de type B737-300, immatriculé TN-AJX, stationné à l’aéroport O.R Tambo de Johannesburg. En effet, deux aéronefs de la même compagnie sont stationnés en Afrique du Sud depuis plusieurs années officiellement pour des travaux de maintenance.
L’incendie a contraint les autorités sud-africaines à fermer une des pistes de l’aéroport O.R Tambo. Au même moment, une équipe d’incendie et de sauvetage a réussi à maîtriser les flammes. Deux avions non opérationnels, dont celui d’ECAir, ont été touchés, comme l’on peut le voir dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux.
« L’incendie s’est déclaré à l’aéroport international O.R Tambo de Johannesburg en Afrique du Sud le lundi 5 septembre 2022. Un aéronef appartenant à ECAir, (…), a été touché par les flammes et a subi des dommages matériels. Un rapport d’expert sera commandité dans les tout prochains jours pour déterminer l’étendue des dommages », précise le même communiqué.
Les avions d’ECAir sont cloués au sol depuis le 10 octobre 2016, soit cinq ans après le lancement de la compagnie aérienne. Les quatre aéronefs d’ECAir sont stationnés, dont un à l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville, un en Ethiopie et deux autres en Afrique du Sud. De multiples tentatives et annonces du gouvernement n’ont pas permis de faire redécoller les avions d’ECAir. L’Etat congolais a préconisé de coopérer avec de nouveaux partenaires, tel que l’investisseur sud-africain Allegiance capital, afin de pouvoir relancer la compagnie aérienne.
Lancée en août 2012, avec l’inauguration de son premier vol entre Paris et Brazzaville, la compagnie ECAir faisait la fierté nationale du pays en matière de transport aérien. En février 2014, la compagnie inaugurait une liaison entre Brazzaville et Dubaï. Mais, en raison de ses nombreuses dettes, elle a été contrainte en octobre 2016 de cesser ses activités par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar.
Des membres des forces de sécurité près de l’église où a éclaté un incendie qui a fait au moins 41 morts. Photo : Reuters/Mohamed Abd El Ghany
Un incendie déclaré dimanche au beau milieu d’une messe dans une église d’un quartier populaire du Caire a fait 41 morts, endeuillant la plus importante communauté chrétienne du Moyen-Orient avec 10 à 15 des 103 millions d’Égyptiens.
Le climatiseur d’une salle de classe au deuxième étage du bâtiment où se trouve l’église est tombé en panne et a dégagé une grande quantité de fumée, qui a été la cause principale des blessures et des décès, explique le ministère de l’Intérieur.
Un mur de l’église Abou Sifine où un incendie meurtrier s’est déclaré dimanche, tuant au moins 41 personnes. Photo : Reuters/Mohamed Abd El Ghany
L’église Abou Sifine – nommée d’après le saint Mercure de Césarée, révéré par les coptes – est en effet coincée dans une ruelle étroite du quartier populaire d’Imbaba.
L’un des camions de pompiers qui s’y activaient dimanche encombrait d’ailleurs quasiment toute la largeur de la rue de ce secteur densément peuplé de la rive gauche du Nil.
L’église est au rez-de-chaussée d’un immeuble, séparé d’à peine quelques mètres par un vis-à-vis, surmonté d’une croix et abritant également un centre de services sociaux, a constaté un photographe de l’AFP sur place.
Pour Reda Ahmed, habitant du quartier et voisin de l’église, les voisins se sont organisés pour aller chercher les enfants.
Mais, a-t-il encore raconté à l’AFP, ceux qui revenaient ne pouvaient plus y retourner, car l’incendie était trop important. Le feu a été plus tard maîtrisé, selon les autorités.
Un peu plus loin, le père Farid Fahmy, religieux officiant à l’église voisine de Mar Yemina, affirme que le feu est parti en raison d’un générateur qui s’est mis en route après une coupure d’électricité et a subi une surcharge.
Le parquet a annoncé avoir ouvert une enquête et envoyé sur place une équipe, tandis que le ministère de la Santé a indiqué avoir dépêché plusieurs dizaines d’ambulances.
Très rapidement, le président Abdel Fattah al-Sissi a annoncé avoir mobilisé l’ensemble des services de l’État pour que toutes les mesures soient prises.
M. Sissi a également annoncé avoir présenté ses condoléances par téléphone au pape copte Tawadros II, à la tête de la communauté chrétienne d’Égypte depuis 2012.
Depuis lors, l’église copte orthodoxe s’est affichée davantage sur la scène politique, sous la direction de Tawadros II, partisan proclamé de M. Sissi, premier président d’Égypte à assister chaque année à la messe de Noël copte alors que ses prédécesseurs dépêchaient des représentants.
Des membres des services de sécurité près de l’église où s’est déclaré l’incendie. Photo : Reuters/Mohamed Abd El Ghany
Dans la mégalopole tentaculaire du Caire, où des millions d’Égyptiens vivent dans des quartiers informels, les incendies accidentels ne sont pas rares. Plus généralement, les différentes provinces d’Égypte, dotée d’infrastructures vétustes et mal entretenues, connaissent régulièrement des incendies meurtriers.
Lundi déjà, une église avait pris feu à Heliopolis, quartier cossu de l’est du Caire, sans faire de mort ou de blessé.
En mars 2021, au moins 20 personnes avaient péri dans l’incendie d’une usine textile dans la banlieue est du Caire. En 2020, deux incendies dans des hôpitaux avaient coûté la vie à 14 patients atteints de la COVID-19.
Bien que nombreux, les coptes s’estiment tenus à l’écart de nombreux postes dans la fonction publique et déplorent une législation très contraignante pour la construction des églises et beaucoup plus libérale pour les mosquées.
Le sujet est sensible et le militant copte des droits de la personne Patrick Zaki a récemment passé 22 mois en détention pour diffusion de fausses informations à cause d’un article dénonçant des violations des droits des chrétiens en Égypte.
Les coptes ont subi les représailles d’islamistes, notamment après le renversement par M. Sissi en 2013 du président islamiste Mohamed Morsi, avec des églises, des écoles et des maisons incendiées.
M. Sissi a récemment nommé pour la première fois de l’histoire un juge copte à la tête de la Cour constitutionnelle.