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Canada: Un CHSLD infecté à 100 %, avec un virus dans l’air, préoccupe Québec

mai 14, 2020
Pour entrer dans le CHSLD Vigi Mont-Royal, les travailleurs et les bénévoles doivent maintenant revêtir des protections de la tête aux pieds comme celles-là, avec même une cagoule par-dessus la tête et un masque N95.
© /Radio-Canada Pour entrer dans le CHSLD Vigi Mont-Royal, les travailleurs et les bénévoles doivent maintenant revêtir des protections de la tête aux pieds comme celles-là, avec même une cagoule par-dessus la tête et un masque N95.
La situation est hors de contrôle au centre d’hébergement Vigi Mont-Royal, de l’aveu du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. Dans ce CHSLD doté d’un système de ventilation défectueux, tous les résidents sans exception sont tombés malades.

La contamination est complète. Un document interne du groupe Vigi Santé obtenu par Radio-Canada révèle qu’aucun résident n’a échappé à la COVID-19 dans l’établissement privé conventionné de Mont-Royal.

Sur les 226 aînés testés positifs, 70 en sont morts sur place et 32 ont été envoyés à l’hôpital où plusieurs sont probablement décédés.

Depuis la fin de semaine, le personnel de santé et les militaires qui se rendent sur les lieux revêtent des équipements de protection de la tête au pied, ce qui est inhabituel pour un CHSLD : masque respiratoire N95, visière, cagoule, jaquette imperméable, gants jusqu’aux coudes et couvre-chaussures.

S’ils se protègent ainsi, c’est que le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal a découvert, le 8 mai, un système de ventilation défectueux et un ARN viral [des morceaux de virus] présent dans l’air.

Les Forces armées canadiennes ont été appelées en renfort au CHSLD Vigi Mont-Royal, à partir du 29 avril.

© Google Street View Les Forces armées canadiennes ont été appelées en renfort au CHSLD Vigi Mont-Royal, à partir du 29 avril.
«Les gens devenaient positifs à une vitesse phénoménale», raconte Sonia Mancier, présidente du secteur privé de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ).

Le CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal s’en est inquiété et a mobilisé ses spécialistes en contrôle des maladies infectieuses ainsi qu’un expert de la qualité de l’air.

Le système de ventilation et de recirculation de l’air a été réparé dans les derniers jours et une décontamination étage par étage est en cours. Mais il est trop tard. En plus de tous les résidents, 148 employés ont été infectés.

La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail a ouvert une enquête. Il n’a pas été possible de joindre le groupe Vigi Santé.

Le gouvernement du Québec est au courant de la situation à Vigi Mont-Royal, puisqu’on découvre dans un document daté du 13 mai, produit pour le compte de la ministre responsable des Aînés, que le CHSLD Vigi Mont-Royal fait partie des huit établissements autorisés à refuser, exceptionnellement, les visites des proches aidants.

On peut y lire que la « situation d’éclosion de la COVID n’est pas en contrôle dans ce CHSLD, ce qui met à risque la sécurité des proches ». Québec évoque le problème de ventilation.

Un virus qui contamine par l’air? Deux expertes se prononcent

Une mauvaise circulation de l'air peut augmenter les risques d'infection.

© Ilya Lukichev/getty images/istockphoto Une mauvaise circulation de l’air peut augmenter les risques d’infection.
«Quelques études ont retrouvé de l’ARN de virus dans l’air», dit la microbiologiste-infectiologue au CHU Sainte-Justine, Caroline Quach. «Pas dans les conduits de ventilation, mais dans l’air des chambres des patients.»

«On sait que le virus se promène surtout dans les grosses gouttelettes respiratoires qui ont tendance à retomber sur le plancher assez rapidement», explique Cécile Tremblay, microbiologiste-infectiologue au Centre hospitalier de l’Université de Montréal. «Mais il peut aussi se promener dans de plus petites gouttelettes qui peuvent rester en suspension un certain temps dans l’air.»

Comme Caroline Quach, Céline Tremblay ne pense pas qu’on puisse nécessairement imputer au système de ventilation défectueux toutes les infections du CHSLD.

Le syndicat des infirmières demande une injonction afin de tester la qualité de l’air des autres CHSLD

Le CHSLD Vigi Dollard-des-Ormeaux a bénéficié de renforts de personnel venus du Centre universitaire de santé McGill et de la Croix-Rouge.

© Google Street View Le CHSLD Vigi Dollard-des-Ormeaux a bénéficié de renforts de personnel venus du Centre universitaire de santé McGill et de la Croix-Rouge.
La présidente du secteur privé de la FIQ, Sonia Mancier, blâme la « désorganisation » de certains CHSLD de Vigi Santé et le « non-respect des zones chaudes et froides ». Elle s’inquiète aussi que des problèmes de ventilation semblables surviennent dans d’autres centres du groupe.

La FIQ s’est donc adressée à la Cour supérieure afin d’obliger l’employeur de Vigi Dollard-des-Ormeaux et de Vigi Reine-Élizabeth, des CHSLD privés conventionnés, à faire une inspection de la qualité de l’air et de la ventilation, et à fournir les équipements de protection à l’ensemble des salariées.

Avant même que le juge ne rende sa décision, mercredi, Vigi Santé a déclaré sous serment avoir mandaté trois firmes d’experts pour effectuer des tests. Le juge a exigé que les résultats soient remis au syndicat.

Le CHSLD Vigi Dollard-des-Ormeaux présente un bilan d’infections qui s’apparente à celui de Vigi Mont-Royal avec 96 % des résidents infectés, selon un document interne, ainsi que 116 employés qui ont attrapé la COVID. Au moins 66 aînés en sont morts.

Le CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal, qui a envoyé une équipe en renfort dans l’établissement, assure que la situation est « difficile », mais « stable ».

Fait à noter : sur les six CHSLD exemptés par le gouvernement de l’obligation d’accepter des proches aidants, on retrouve quatre établissements du groupe Vigi Santé.

Les CHSLD Vigi Dollard-des-Ormeaux, Vigi Pierrefonds et Vigi Reine-Élizabeth ont obtenu d’être soustraits à la directive en raison d’éclosions jugées « importantes ». Le ministère considère que les conditions minimales de sécurité n’y sont pas réunies et que les établissements ont besoin de temps pour contrôler la propagation.

Avec Radio-Canada par Thomas Gerbet

Célébrités infectées au covid-19 en date du 2 avril

avril 2, 2020

 

Ali Wentworth

L’actrice Ali Wentworth (Nightcap) a annoncé le 1er avril être malade du coronavirus

Chuck Billy

Chuck Billy, le chanteur du groupe trash-metal Testament, de retour d’une tournée européenne, a annoncé au Rolling Stone le 27 mars qu’il avait la COVID-19.

Michael Yo

Le comédien et co-animateur de «The Insider» à CBS Michael Yo est atteint du coronavirus depuis la mi-mars.

Chris Cuomo

Le célèbre journaliste-présentateur de CNN Chris Cuomo a annoncé être atteint du virus le 31 mars. L’animateur de «Cuomo Prime Time» est aussi le frère du gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo.

Patrick McEnroe

L’ancien joueur de tennis, et frère de John McEnroe, Patrick McEnroe, a annoncé le 31 mars avoir le coronavirus.

Dominic Champagne

Le metteur en scène et environnementaliste québécois à la tête du «Pacte pour la transition», Dominic Champagne, a annoncé le 31 mars être atteint de la COVID-19.

Kathy Griffin

L’actrice et comédienne Kathy Griffin (Suddenly Susan), 59 ans, est atteinte du virus depuis le 26 mars.

Kalie Shorr

La chanteuse country Kalie Shorr (Fight Like a Girl) a annoncé sur Twitter avoir attrapé le coronavirus le 30 mars.

Christophe

Le chanteur français Christophe (Aline), 74 ans, est hospitalisé à Paris depuis le 26 mars, atteint de la COVID-19.

Raquel Murillo

L’actrice espagnole Raquel Murillo, vedette de la série «La Casa de papel» présentée sur Netflix, est infectée depuis le 19 mars.

John Prine

Le légendaire chanteur country-folk John Prine, honoré cette année aux Grammy Awards pour son immense carrière, a annoncé le 29 mars être atteint du coronavirus.

Avec Buzznews

France/Coronavirus : un député LR et un salarié de l’Assemblée nationale infectés

mars 5, 2020

 

Jean-Luc Reitzer, élu du Haut-Rhin, est hospitalisé en réanimation, alors que l’employé de la chambre basse est confiné chez lui. Un autre salarié fait l’objet d’une suspicion d’infection.

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L’Assemblée nationale. Christophe ARCHAMBAULT / AFP

Le bureau exceptionnel, convoqué mardi pour étudier les dispositions de prévention mises en oeuvre au sein du palais Bourbon en pleine épidémie de coronavirus, n’aura pas suffi.
Jeudi soir, le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a annoncé qu’un député avait été contaminé par le Covid-19. Jean-Luc Reitzer, élu du Haut-Rhin, est hospitalisé à Mulhouse, en service de réanimation. Son état est jugé « sérieux », selon des sources concordantes. Un serveur de la buvette des parlementaires a également été contaminé tandis qu’un autre homme, salarié du restaurant situé au 101, rue de l’Université, fait l’objet d’une suspicion d’infection. Ce dernier a été hospitalisé en attente de ses résultats.

Quelques minutes avant d’informer la presse, Richard Ferrand a annoncé la nouvelle à l’ensemble des collaborateurs. « Il fallait informer mais pas hystériser », tempère-t-on au palais. Ceux qui ont fréquenté la buvette et le restaurant – dont les portes resteront fermées vendredi – ont toutefois été invités à respecter les consignes des autorités sanitaires : gestes barrières, restriction de vie sociale, contrôle de la température deux fois par jour. Si aucune contre-indication au travail n’a été donnée, les personnes souffrant de symptômes avérés ont été priées de contacter immédiatement le 18. Ce dispositif spécial, disponible sur le poste fixe des différents salariés, leur permet d’être en lien direct avec un équipage de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), détaché en permanence à l’Assemblée nationale.

Député depuis 1988

Une enquête interne a par ailleurs été ouverte afin d’identifier les personnes qui ont été en contact avec Jean-Luc Reitzer et les salariés concernés. Pour l’heure, une chose est sûre : le député était présent aux questions au gouvernement du mardi 25 février mais absent cette semaine dans l’hémicycle. L’élu de 68 ans, député depuis 1988, pourrait avoir été contaminé par une des personnes ayant participé à un rassemblement évangélique en février à Mulhouse, où près de 2500 fidèles se sont réunis pendant une semaine.

 Il est normal que l’Assemblée nationale ait des cas 

Une source au palais Bourbon

Du côté de l’Assemblée nationale, des mesures d’hygiène et d’information sont en place « depuis le jour 1 », assure-t-on. Dès le 26 février, les questeurs ont informé par courrier l’ensemble des collaborateurs sur les mesures à suivre au sujet du coronavirus. À cette date, des flacons hydroalcooliques ont été distribués dans l’ensemble des bâtiments de la rue de l’Université. Un Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) exceptionnel s’est également tenu le 28 février. En cas de passage au stade 3 par le gouvernement, le palais pourrait annuler l’ensemble des visites du public. Mais pour l’heure, « il n’y a pas lieu de surinterpréter », tente-t-on de rassurer. Avant d’ajouter : « Il est normal que l’Assemblée nationale ait des cas ».

Avec Le Figaro par Etienne Jacob

 

Coronavirus : la Corée du Sud en alerte maximale

février 23, 2020
Un travailleur médical se repose à l'extérieur d'un hôpital à Daegu.
© Stringer ./Reuters Un travailleur médical se repose à l’extérieur d’un hôpital à Daegu.
La Corée du Sud est sur le pied de guerre face à l’épidémie du nouveau coronavirus, dont les cas sont en constante augmentation, notamment au sein d’une secte chrétienne.

Les autorités ont rehaussé au plus haut leur niveau d’alerte. Le nombre de malades est passé dimanche de 169 cas à 602 personnes contaminées au Covid-19. Trois patients sont morts, portant à cinq le nombre de victimes de cette maladie.

Le pays compte ainsi le deuxième plus grand nombre de malades sur son sol, après la Chine, d’où est partie l’épidémie, en excluant le foyer d’infection du paquebot Diamond Princess au Japon. Un troisième passager est décédé, a rapporté dimanche le ministère japonais de la Santé.

Le président sud-coréen a qualifié la situation à Daegu et dans la province Gyeongsang du Nord où une centaine de personnes ont été infectées de crise nationale.

Les autorités sud-coréennes ont élevé au maximum dimanche leur niveau d'alerte face au nouveau coronavirus.

© /Reuters Les autorités sud-coréennes ont élevé au maximum dimanche leur niveau d’alerte face au nouveau coronavirus.
En Chine, le président Xi Jinping qualifie cette crise de la plus grave urgence sanitaire depuis la fondation du régime communiste en 1949. Il reconnait également des lacunes dans la réponse des autorités à l’épidémie.

La Chine compte 77 000 personnes contaminées, dont plus de 2400 morts.

Des travailleurs médicaux en combinaison de protection dans un laboratoire à Wuhan, dans la province de Hubei, en Chine centrale.

© Cheng Min/Associated Press Des travailleurs médicaux en combinaison de protection dans un laboratoire à Wuhan, dans la province de Hubei, en Chine centrale.
Le ministère iranien de la Santé a annoncé plus tôt dimanche la mort de trois malades parmi un total de 15 personnes nouvellement testées positives au virus. Cela porte à 8 le nombre de personnes tuées par le Covid-19 sur un total de 43 personnes infectées.

L’Iran est à ce jour le pays où l’épidémie a fait le plus de morts en dehors de Chine.

En Europe, on garde le calme tout en ayant l’œil sur L’Italie, où le nombre de cas de contamination dépasse maintenant la centaine et où 11 villes sont désormais en quarantaine.

Par ailleurs, les 274 personnes secourues récemment au large de la Libye seront placées elles aussi en quarantaine, selon l’ONG SOS Méditerranée et le ministère de l’Intérieur italien.

En France, on se prépare à une possible épidémie, alors que les autorités autrichiennes estiment qu’il n’y a pas lieu de paniquer pour le moment. Quelque 181 tests sur des cas de suspicion se sont tous révélés négatifs.

Avec CBC/Radio-Canada

Attention infection VIH-SIDA

novembre 1, 2017

Prenez garde et informez votre entourage !

Afrique, terre de Cobaye pour les industries pharmaceutiques

FAIRE LARGE DIFFUSION S’IL VOUS PLAIT AUTOUR DE VOUS C’EST VRAIMENT HALLUCINANT COMME BÊTISE HUMAINE ! ! ! ! MIEUX VAUT LE SAVOIR ET FAIRE ATTENTION QUE DE L’IGNORER

Il est presque minuit, et nous venons de visualiser un reportage hallucinant sur la deuxième chaîne de télévision française. Depuis le mois de Septembre 2004 un laboratoire américain du nom de GEDEAD s’est implanté à Douala pour (officiellement) tester un médicament ‘préventif’ du nom de VIREAD sur des jeunes camerounaises saines c.a.d. SERONEGATIVES! !

A raison de 4 Euro par mois + des examens médicaux gratuits et une promesse de prise en charge en cas de contamination, les filles sont encouragées à n’avoir que des rapports sexuels non protégées avec des partenaires multiples. On leur ment que ce fameux VIREAD les protège, que c’est un vaccin et qu’elles ne pourront plus jamais être contaminées. En plus, elles auront contribué au progrès de la science!!!!

Le but (toujours officiel) de cet essai est justement de voir si le fameux viread protège. Donc après avoir absorbé cette pilule sans du tout savoir ce qu’elle contient, les filles sont livrées à la nature et reçoivent 4 Euros par mois lorsqu’elles viennent se faire tester mensuellement pour le SIDA et pas pour les autres MST tout aussi graves comme les hépatites et autres maladies virales…

(Officiellement) , 400 filles volontaires et pas informées du tout ont ainsi été recrutées par un camerounais ayant reçu une somme de 800 000$ de ce labo américain. Beaucoup de ces filles ayant déjà été contaminées, ont été purement et simplement abandonnées dans la nature (témoignage à l’appui).

A mon avis la mission secrète ciblée est simplement de continuer à propager le sida, déjà terriblement élevé chez nous. Ne pouvons-nous pas dire qu’il s’agit ici d’un crime contre l’humanité ? Inoculer un virus de sida à Douala à des prostituées ne manque pas de stratégie. Douala est la plaque tournante du Cameroun.  Ce n’est qu’une histoire de temps avant que ce virus ne se répande dans tout le pays.

Un responsable du ministère de la santé déclare sans aucune crainte de choquer que son poste a été créé après l’implantation de ce laboratoire. Donc il n’a pas pu empêcher cela et il ne peut interdire ce test. VOILA.

De tels tests se passent actuellement dans plusieurs pays pauvres tels qu’Haïti, Jamaïque, République Dominicaine, Cambodge et d’autres pays africains, nous avons vu la République centrafricaine par exemple… On a parlé de 10 pays sans les citer tous explicitement…

Nous crions de douleur face au sentiment d’impuissance qui nous envahit devant notre petit écran d’ordinateur.

La seule réaction que nous puissions avoir est d’envoyer ce mail à tous ceux dont nous connaissons l’adresse électronique. Si vous ressentez la même chose que nous, nous vous prions d’envoyer ce mail à tous ceux qui vous sont chers.. Peut-être arriverons-nous à informer un grand nombre de personnes…

Faites attention à vous et sensibilisez vos familles!

Dr Judith Kareine Dubois, M.D

Dr Abbé Amoumbba, M.D

Professeur Marc-Antoine De Pigani, Virologue.

Daphney Saint-Pierre, Phamacologue.

Cyrille Deutou , Analyste Politique en herbe

Thanks to Elle Wise for informing me on this.

279 femmes enceintes infectées par le virus Zika aux Etats-Unis

mai 20, 2016

Les Etats-Unis et leurs territoires ont dénombré à ce jour 279 femmes enceintes infectées par le Zika, ont annoncé vendredi les autorités fédérales. Le lien entre le virus et la microcéphalie, qui est assez rare, avait été mis en lumière à la fin de 2015 au Brésil.

Le virus est également lié au syndrome de Guillain-Barré chez l’adulte, qui peut entraîner une paralysie temporaire.

Aux Etats-Unis même, 157 femmes enceintes ont été testées positives pour le Zika. Dans les territoires américains, dont principalement Porto Rico, 122 femmes enceintes ont contracté le virus, ont précisé les centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Selon les CDC, une dizaine d’entre elles ont donné naissance à un enfant atteint de microcéphalie ou d’un autre défaut congénital.

Poches d’infection redoutées
Jusqu’à présent tous les cas de Zika aux Etats-Unis sont des personnes de retour d’un territoire américain ou d’un pays où l’infection est active. Des hommes infectés rentrant aux Etats-Unis ont aussi transmis le virus à leur partenaire sexuelle.

Mais avec l’arrivée de l’été aux Etats-Unis et l’accroissement des populations de moustiques, vecteur du virus, les autorités sanitaires s’attendent à des poches d’infection dans plusieurs Etats notamment dans le sud et sur la côte est.

Les CDC et les instituts nationaux de la santé (NIH) affirment qu’ils ne disposent pas de suffisamment de fonds pour faire face à cette menace pour la santé publique.

Romandie.com

Zika en cause dans une infection du cerveau chez l’adulte

mars 10, 2016

Paris (France) – Le virus Zika, déjà accusé d’être à l’origine d’atteintes du cerveau de bébés, à la moelle épinière et du syndrome neurologique de Guillain-Barré, peut aussi provoquer une grave infection du cerveau chez l’adulte, pouvant occasionner un coma, avertissent des médecins français.

Ils ont pu constater la présence du virus Zika dans le liquide céphalo-rachidien d’un homme de 81 ans atteint d’une méningo-encéphalite, une dangereuse inflammation du cerveau et des méninges, selon un rapport qui vient de paraître dans la revue médicale américaine, le New England Journal of Medicine (NEJM).

Cette nouvelle étude montre que les cas se multiplient sur la propension du virus Zika, qu’on on a longtemps cru anodin, à atteindre sérieusement le système nerveux.

L’homme, hospitalisé le 10 janvier 2016 en neurologie, était transféré le lendemain en réanimation en raison d’une aggravation rapide de son état, avec apparition d’un coma nécessitant une assistance respiratoire artificielle, d’après les médecins de l’hôpital Henri-Mondor (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) à Créteil, où il se trouvait.

C’est le premier cas de ce type décrit, à notre connaissance, indique à l’AFP le Dr Guillaume Carteaux, co-auteur de cette correspondance parue dans le NEJM. Les autres causes infectieuses, virales et bactériennes, ont été écartées, ajoute-t-il, en particulier les virus herpès, varicelle, zona et d’autres arboviroses.

L’homme, qui était en parfaite santé avant de tomber malade, était rentré dix jours auparavant d’une croisière dans le Pacifique Sud (Nouvelle Calédonie, Vanuatu, îles Salomon, Nouvelle Zélande).

Fiévreux (39,1 degrés Celsius) et comateux, il présentait une hémiplégie gauche (paralysie du côté gauche du corps) ainsi qu’un atteinte motrice du bras droit, ont relevé les réanimateurs.

Les examens d’imagerie médicale étaient évocateurs d’une méningo-encéphalite, une inflammation importante du cerveau et des méninges, compatibles avec une infection.

Les médecins ont recherché une série de bactéries et de virus susceptibles d’être impliqués, comme par exemple les virus de la dengue et du chikungunya.

Un test dit d’amplification génétique (PCR) a détecté le matériel génétique du virus dans le liquide prélevé par ponction lombaire en phase aiguë, à son arrivée en réanimation.

Et du virus vivant a été mis en évidence en laboratoire à partir d’un échantillon de ce liquide, envoyé au centre national de référence des arboviroses de Marseille, précise le Dr Carteaux.

Romandie.com avec(©AFP / 10 mars 2016 19h31)

L’infection du sida se propage parmi les homosexuels dans des pays arabes

août 3, 2011

L’infection par le virus du sida dans des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du nord s’est propagée, prenant l’allure d’une épidémie, en particulier dans les milieux des homosexuels et bisexuels, selon une étude publiée par le journal spécialisé PLoS Medecine.

L’étude précise que le taux d’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes a dépassé les 5%, un seuil annonciateur d’une épidémie, dans plusieurs régions comme en Egypte, au Soudan et en Tunisie.

« Une épidémie du sida semble se dessiner parmi les homosexuels dans au moins certains pays de la région », indique l’étude, la première menée dans ces pays musulmans où le sida est encore considéré parfois comme un tabou.

Les auteurs de l’étude, à l’initiative du Weill Cornell Medical College au Qatar, préconisent le renforcement de la surveillance sanitaire et des moyens de dépistage et de prévention, notamment dans les milieux des populations à risque.

« Il y a un besoin urgent d’étendre la surveillance du sida, l’accès au dépistage, la prévention et les services de traitement de l’infection (. . . ) pour prévenir que la propagation du virus n’empire au Moyen-Orient et en Afrique du nord », conclut l’étude.

Jeuneafrique.com avec AFP