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Voici les applications qui ont été les plus téléchargées au monde en 2022

janvier 11, 2023
Un écran d'iPhone montrant l'App Store et un téléphone Android affichant le Google Play Store côte à côte.

Apptopia dresse chaque année des palmarès des applications les plus téléchargées au monde et aux États-Unis. Photo : Getty Images/Ymgerman

TikTok trône toujours au sommet du palmarès des applications les plus téléchargées au monde, une place qu’elle occupe depuis 2020, selon la firme d’analyse de données américaine Apptopia.

Avec ses 672 millions de téléchargements, elle devance Instagram, propriété du groupe Meta, qui a été téléchargée pour sa part 548 millions de fois. 

WhatsApp et Facebook, les deux autres applications phares de Meta, figurent de leur côté aux 3e et 8e rangs, avec 424 millions et 298 millions de téléchargements, respectivement.

CapCut, une application d’édition de vidéo qui appartient au groupe chinois ByteDance, tout comme TikTok, se trouve en quatrième position de la liste d’Apptopia, cumulant 357 millions de téléchargements.

Le magasinage et les jeux vidéo ont la cote

Au rayon des applications de magasinage, le détaillant chinois de mode ultra-accélérée (fast fashion) en ligne SHEIN règne en maître, avec son application téléchargée 229 millions de fois. Suivent son concurrent sur le marché indien Meesho et l’application de Shopee, entreprise singapourienne spécialisée dans les ventes aux enchères en ligne. Le géant américain Amazon se trouve quant à lui au 4e rang de ce palmarès.

Du côté des applications mobiles de jeux vidéo, c’est le jeu de plateforme gratuit Subway Surfers, du développeur danois Kiloo Games, qui s’est illustré, avec 304 millions de téléchargements dans le monde.

Stumble Guys, un jeu mobile inspiré de Fall Guys, occupe la deuxième position, et la plateforme Roblox, très populaire auprès des jeunes joueurs et joueuses, arrive en troisième place.

Le palmarès d’Apptopia combine les données provenant des deux plus grandes boutiques d’applications, l’App Store d’Apple sur iOS et le Google Play Store sur Android.

Avec Radio-Canada

Iran: l’accès aux réseaux sociaux bloqué, au moins 17 morts lors des protestations

septembre 22, 2022
Iran: l'acces aux reseaux sociaux bloque, au moins 17 morts lors des protestations
Iran: l’accès aux réseaux sociaux bloqué, au moins 17 morts lors des protestations© AFP/-

Les autorités en Iran ont bloqué l’accès à Instagram et WhatsApp après six jours de protestations contre la mort d’une femme arrêtée par la police des mœurs, dans lesquelles au moins 17 personnes ont péri selon un bilan d’un média d’Etat jeudi.

Le décès de Mahsa Amini, âgée de 22 ans, a suscité de vives condamnations dans le monde alors que les ONG internationales ont dénoncé une répression « brutale » de manifestations. A la tribune de l’ONU mercredi, le président des Etats-Unis Joe Biden s’est dit solidaire des « femmes courageuses d’Iran ».

La jeune femme, originaire du Kurdistan (nord-ouest), avait été arrêtée le 13 septembre à Téhéran pour « port de vêtements inappropriés » par la police des moeurs, une unité chargée de faire respecter le code vestimentaire strict en République islamique, où les femmes doivent se couvrir les cheveux et n’ont pas le droit de porter des manteaux courts ou serrés ou des jeans troués. Elle est décédée le 16 septembre à l’hôpital.

Selon des militants, elle a reçu un coup mortel à la tête, mais les responsables iraniens ont démenti et annoncé une enquête.

Les manifestations ont éclaté aussitôt après l’annonce de sa mort. Depuis elles ont touché une quinzaine de villes, jusqu’à la cité sainte chiite de Qom, au sud-ouest de Téhéran.

« Dix-sept personnes dont des manifestants et des policiers ont perdu la vie dans les événements des derniers jours », selon un nouveau bilan donné par la télévision d’Etat qui n’a pas précisé le nombre exact de manifestants et de policiers tués.

Un précédent bilan donné par les agences de presse iraniennes faisait état de sept manifestants et quatre membres des forces de sécurité tués.

Les responsables iraniens ont néanmoins nié toute implication des forces de sécurité dans la mort des protestataires.

Mais comme d’autres ONG internationales et l’ONU, Amnesty International a dénoncé une « répression brutale ». Elle a fait état « d’un recours illégal aux tirs de grenailles, billes d’acier, gaz lacrymogène, canons à eau et coups de bâton pour disperser les manifestants ».

« Etouffer »

Depuis le début des manifestations, les connexions sont ralenties et l’accès à Instagram et WhatsApp a été ensuite bloqué.

« Sur décision des autorités, il n’est plus possible d’accéder à Instagram depuis mercredi soir. L’accès à WhatsApp est également perturbé », a annoncé l’agence de presse Fars. Cette mesure a été prise à cause « des actions menées par des contre-révolutionnaires contre la sécurité nationale via ces réseaux sociaux », selon Fars.

Instagram et WhatsApp étaient les applications les plus utilisées en Iran depuis le blocage des plateformes comme Youtube, Facebook, Telegram, Twitter et Tiktok ces derniers années. De plus l’accès à Internet est largement filtré ou restreint pas les autorités.

Des experts des droits humains de l’ONU ont condamné « le recours à la violence physique contre les femmes » ainsi que les « perturbations d’Internet dictées par l’Etat ». Ces perturbations « font généralement partie des efforts visant à étouffer la liberté d’expression et à limiter les manifestations », ont-ils déclaré dans un communiqué.

Lors des protestations dans plusieurs provinces d’Iran, des manifestants ont incendié des véhicules de police et scandé des slogans hostiles au pouvoir, selon des médias et militants. La police a riposté par des gaz lacrymogènes et arrêté un nombre indéterminé de personnes.

Selon des militants, des affrontements ont opposé mercredi soir à Machhad (nord-est) manifestants et forces de sécurité qui ont ouvert le feu. A Ispahan (centre), des manifestants ont déchiré une banderole montrant le guide suprême iranien, Ali Khamenei.

« Au-devant de la scène »

Des images ont montré des manifestants résistant aux forces de l’ordre. Les plus virales sur les réseaux sociaux sont celles où l’on voit des femmes mettre le feu à leur foulard.

« Non au foulard, non au turban, oui à la liberté et à l’égalité ! », ont crié des manifestants à Téhéran, leurs slogans ayant été repris par solidarité à New York ou à Istanbul.

Pour Mahtab, une maquilleuse de 22 ans coiffée d’un foulard orange qui laisse voir ses cheveux, interrogée à Téhéran, « le foulard doit être un choix, on ne doit pas nous forcer ».

Selon Azadeh Kian, professeur de sociologie à l’université Paris Cité et spécialiste de l’Iran, « ce qui est inédit dans ces manifestations c’est qu’on retrouve les femmes au-devant de la scène ».

Les protestations des derniers jours sont parmi les plus importantes en Iran depuis celles de novembre 2019, déclenchées par la hausse des prix de l’essence, en pleine crise économique. Une centaine de villes avaient été touchées par une contestation, sévèrement réprimée. Le bilan officiel est de 230 morts, plus de 300 selon Amnesty International.

Par Le Pont avec AFP

Une panne majeure affecte Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp

octobre 4, 2021

Les sites et applications du groupe Facebook – WhatsApp, Messenger, Facebook et Instagram – sont en panne depuis 11 h 45 lundi, selon ce que des milliers d’internautes d’un peu partout dans le monde ont rapporté au site Downdetector.com.

Les internautes sont des milliers à se plaindre d'une panne qui touche les applications et sites du groupe Facebook lundi.

© Wilfredo Lee/Associated Press Les internautes sont des milliers à se plaindre d’une panne qui touche les applications et sites du groupe Facebook lundi.

Ce site spécialisé dit avoir reçu plus de 20 000 signalements d’incidents de la part d’internautes incapables de se connecter aux différents services de l’entreprise californienne.

Selon des témoignages, les sites et applications affichent un message d’erreur stipulant qu’il est impossible de charger la page.

C’est une panne qui n’est pas passée inaperçue chez de nombreux utilisateurs, dans l’après-midi de ce lundi 4 octobre. Les réseaux sociaux Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger ne fonctionnaient plus peu avant 18 heures. Ces différentes applications, qui sont propriété de Facebook, fonctionnent selon la même infrastructure. Si les internautes n’arrivent pas à se connecter à Facebook, ils peuvent accéder à Instagram et WhatsApp. Néanmoins, aucun nouveau contenu ne charge depuis le début de la panne, survenue vers 17 h 45, heure française.

Cette panne massive affecte potentiellement des dizaines de millions d’utilisateurs dans le monde, d’après des sites spécialisés de suivi des plateformes. Le site Down Detector montrait notamment des pannes dans des zones densément peuplées comme Washington ou Paris. « Ce site est inaccessible », « impossible de trouver l’adresse du serveur », indiquait le site de Facebook à de nombreux utilisateurs lundi vers 18 heures. La panne semblait durer depuis environ une heure.

« Nous sommes au courant que certaines personnes ont du mal à accéder à nos applications et produits. Nous travaillons à un retour à la normale le plus rapidement possible et nous présentons nos excuses pour ce désagrément », a tweeté Andy Stone, un porte-parole du groupe. L’entreprise n’a pas réagi immédiatement à une sollicitation de l’Agence France-Presse sur la panne. À Wall Street, le cours de Facebook, déjà en baisse en début de séance, accélérait ses pertes et chutait de près de 6 %.

Des révélations accablantes ces dernières semaines

La plateforme aux près de 3 milliards d’utilisateurs mensuels traverse l’une des pires crises sur sa réputation depuis deux semaines, à cause de révélations d’une lanceuse d’alerte. Ancienne ingénieure chef de produits chez Facebook, Frances Haugen a fait fuiter de nombreux documents internes, notamment au Wall Street Journal, et a accusé le groupe de « [choisir] le profit plutôt que la sûreté » de ses utilisateurs, dans un entretien diffusé par la chaîne CBS dimanche.

Avant son départ de l’entreprise, en mai, Frances Haugen avait emporté avec elle de nombreux documents issus de recherches internes à l’entreprise et confiés notamment au Wall Street Journal. Dans un article publié à la mi-septembre, le quotidien a révélé, sur la base de ces informations, que l’entreprise effectuait des recherches sur son réseau social Instagram depuis trois ans pour en déterminer les effets sur les adolescents.

Les études évoquent notamment les liens entre le mythe du corps féminin idéal véhiculé par de nombreux contenus sur les réseaux et les risques pour la santé mentale des adolescentes complexées. La lanceuse d’alerte est aussi revenue sur le scrutin présidentiel américain de novembre 2020, quand Facebook avait modifié ses algorithmes pour réduire la diffusion de fausses informations. Mais selon Frances Haugen, « dès que l’élection a été terminée », le groupe les a reconfigurés comme avant, « pour donner la priorité à la croissance plutôt qu’à la sûreté », a-t-elle soutenu dans son entretien à l’émission 60 Minutes, sur CBS.

Elle doit être interrogée mardi par les élus américains lors d’une audition consacrée à l’impact de Facebook et Instagram sur les jeunes utilisateurs, une semaine après une longue séance de questions des sénateurs adressées à Antigone Davis, responsable de la sécurité et de l’enfance au sein de la firme.

Par Le Point avec  CBC/Radio-Canada 

Facebook, « c’est pour les parents »: les ados préfèrent Snapchat

juin 24, 2018

San Francisco – Facebook vieillit et son public aussi: les ados lui préfèrent de plus en plus Instagram ou Snapchat, jugés plus modernes et plus « fun », une mauvaise nouvelle pour le roi des réseaux sociaux mais qui ne menace pas encore, et de loin, sa domination.

« Tout le monde dit que Facebook, c’est ringard. Je pense que c’est parce que tous les parents sont sur Facebook », explique Manon, 17 ans, qui utilise surtout Instagram et Snapchat, deux réseaux centrés sur le partage de photos ou de vidéos. « C’est sûr que Facebook a vieilli par rapport à l’époque où ma mère l’utilisait », dit aussi Charlotte, 16 ans, à peine plus que le réseau social né en 2004.

Pour elle aussi, le quotidien, c’est Snapchat. « C’est un peu les SMS d’aujourd’hui, tu peux mettre des animations, des effets spéciaux, c’est ça qui est attirant pour ma génération », explique l’adolescente à propos de ce qui était au départ une plateforme de messages éphémères.

Les deux lycéennes scolarisées à San Francisco ont pourtant un compte Facebook mais l’utilisent peu, Manon s’en sert pour rester « connectée au monde », Charlotte pour partager de temps en temps des « contenus intéressants ».

Les uns après les autres, sondages et études le montrent: même si Facebook reste de loin le premier réseau social du monde avec 2,2 milliards d’utilisateurs, les jeunes vont de plus en plus vers Snapchat, Instagram ou le site de vidéos YouTube (propriété de Google), qui propose aussi des fonctionnalités de réseaux sociaux (partage, fils d’infos, amis, « chats »…).

Selon un sondage réalisé par le Pew Research Center paru fin mai, 51% des ados américains utilisent Facebook contre 85% pour YouTube, 72% pour Instagram ou 69% pour Snapchat.

– Problème d’image –

C’est d’ailleurs notamment grâce à ce public jeune qu’Instagram –détenu par Facebook– vient de passer le milliard d’utilisateurs. Bien décidé à miser sur ce créneau porteur, il a lancé cette semaine IGTV, une plateforme dédiée à la vidéo.

« Le paysage des réseaux sociaux a complètement changé parmi les ados ces trois dernières années », selon Monica Anderson, qui a dirigé l’étude du Pew Research Center.

« A l’époque, l’usage des réseaux sociaux par les adolescents tournait essentiellement autour de Facebook. Aujourd’hui, leurs habitudes sont moins focalisées sur une seule plateforme », dit-elle encore. Cette désaffection précède donc largement les récents déboires de Facebook autour des données personnelles, un sujet qui ne semble pas préoccuper les jeunes de façon palpable, notent les analystes.

Les réseaux « établis » ont un « problème d’image », abonde Anjali Lai, analyste du cabinet Forrester: beaucoup de jeunes estiment que « c’est pour les vieux ». Facebook fait désormais partie du paysage, et certains ados le considèrent plus comme un « service d’utilité publique », dit-elle, tandis que les autres servent à des usages spécifiques: divertissement, marques, messages intimes…

Et a priori, notent les analystes, la tendance, même si elle reste lente, devrait persister. eMarketer estime que Facebook devrait perdre 2 millions d’utilisateurs américains parmi les ados et les jeunes adultes de moins de 24 ans cette année.

Et un public qui vieillit est rarement un signe positif car les jeunes sont une cible prisées des annonceurs puisque c’est à cet âge que se forment leurs préférences. Reste à savoir si ce vieillissement contribuera à faire stagner voire à diminuer le nombre total d’utilisateurs de Facebook, un signe qui serait vu négativement par les marchés financiers.

– Les retenir –

Pour l’instant, Facebook n’a pas encore de raison de s’inquiéter, car les défections chez les jeunes sont compensées par l’arrivée d’utilisateurs plus âgés. Et Facebook est propriétaire d’Instagram depuis 2012… Quant à Snapchat, il « va devoir encore beaucoup croître pour devenir un vrai challenger pour Facebook », relativise aussi Debra Williamson, du cabinet eMarketer.

Signe néanmoins que Facebook est conscient du danger: il tente de retenir ces adolescents et jeunes adultes en se renforçant dans la vidéo ou en produisant des contenus à leur intention, comme une adaptation de la série norvégienne « Skam ». Il propose aussi depuis peu la diffusion de parties de jeux vidéo ou encore une option pour chanter en play-back. Et Snapchat accuse régulièrement Facebook de copier certaines de ses fonctionnalités.

Ironie du sort, quand Facebook continue d’engranger les milliards grâce à la pub, Snap, la maison mère de Snapchat, accumule les pertes, ce qui s’explique notamment parce que les jeunes l’utilisent d’abord pour communiquer entre eux plutôt que pour découvrir des produits.

Romandie.com avec (©AFP / 24 juin 2018 09h16)                                                        

Instagram: un milliard d’utilisateurs et toujours plus de vidéo pour cibler les jeunes

juin 20, 2018

Instagram a indiqué le 20 juin 2018 avoir dépassé la barre du milliard d’utilisateurs actifs / © AFP/Archives / Christophe SIMON

Avec désormais un milliard d’utilisateurs, Instagram profite de son succès auprès d’un jeune public friand de partages de photos et de vidéos, et compte amplifier le mouvement avec une nouvelle plateforme dédiée à des vidéos longues d’une heure, mordant encore davantage sur le terrain de YouTube.

Alors que le réseau possédé par Facebook ne revendiquait que 800 millions d’utilisateurs en septembre dernier, « nous avons désormais une communauté d’un milliard d’utilisateurs », a lancé mercredi le patron et co-fondateur de la plateforme, Kevin Systrom, lors d’un show à San Francisco, en dévoilant IGTV, une application dédiée au format vidéo.

Le réseau rejoint ainsi les messageries WhatsApp et Messenger, eux aussi détenues par Facebook, qui ont déjà dépassé ce seuil symbolique. Instagram –devenu un phénomène culturel à part entière– dépasse ses rivaux Twitter et Snapchat.

Avec 2,2 milliards d’utilisateurs, Facebook reste le roi des réseaux sociaux mais son succès s’essouffle auprès des jeunes.

« Nous avons débuté avec des photos (de format) carré, puis nous avons lancé la vidéo en 2013. Depuis, la vidéo a explosé », a-t-il continué, ajoutant que la « façon dont nous regardons la vidéo a changé ».

Selon le cabinet eMarketer, 181,7 millions d’Américains regarderont de la vidéo au moins une fois par mois cette année, une hausse de 6,1% par rapport à l’an dernier.

– Changements d’habitudes –

Et ce sont en particulier les plus jeunes qui sont le vecteur de ces changements d’habitudes, qui suscitent plus largement un vaste bouleversement du secteur traditionnel des médias et du divertissement, menacés par les géants technologiques, de Facebook à Google en passant par Amazon ou Netflix.

« Les adolescents regardent moins la télévision mais davantage les vidéos de créateurs en ligne », a souligné M. Systrom, en référence au succès des vidéos de marques ou de stars d’internet, professionnels ou amateurs.

Bien décidé à miser encore davantage sur ce créneau très porteur, Instagram a donc lancé mercredi une application distincte appelée IGTV, qui permet à tous les utilisateurs de publier des vidéos allant jusqu’à dix minutes — contre 1 minute jusqu’ici– et à certains « créateurs » disposant d’un grand nombre d’abonnés d’aller jusqu’à une heure.

L’application est accessible soit de façon autonome soit directement depuis Instagram.

Comme YouTube, IGTV va proposer des « chaînes » où les utilisateurs pourront retrouver les vidéos de leurs « créateurs » préférés. Conçue pour le mobile, IGTV propose des vidéo en format vertical et occupant tout l’écran du smartphone.

Si IGTV ne propose pas de publicités, l’idée est de fidéliser d’augmenter le nombre d’abonnés, de les fidéliser et de renforcer leurs interactions sur l’application, a aussi expliqué le responsable lors d’un point presse, sans exclure à terme qu’il y ait des publicités sur cette plateforme.

Selon la société eMarketer, Instagram va générer des revenus publicitaires de près de 5,5 milliards de dollars cette année soit un bond de 70% par rapport à l’année dernière, grâce aux nombreuses marques et entreprises qui publient sur le réseau.

Intagram vient ainsi encore plus directement concurrencer la plateforme de partage de vidéos YouTube, détenue par Google, et qui connaît également un succès grandissant.

– « Ils forment leurs opinions » –

Selon un sondage réalisé par le Pew Research Center paru fin mai, 51% des ados américains entre 13 et 17 ans utilisent Facebook contre 85% pour YouTube, 72% pour Instagram ou encore 69% pour Snapchat.

Les adolescents sont une cible de choix pour les annonceurs car c’est un bon moyen de s’assurer leur fidélité à long terme, explique à l’AFP Debra Williamson, analyste spécialisée dans les réseaux sociaux pour eMarketer.

« Ils ne dépensent pas autant d’argent que leurs parents mais ils forment (à cet âge-là) leurs opinions à propos des marques qu’ils aiment, des services qu’ils aiment », dit-elle.

Plus tard, « quand on décide de là où on va habiter, de quelle voiture on va acheter, toutes ces choses se sont décidées pendant votre adolescence », insiste Mme Williamson.

Lancé en 2010, Instagram a été acheté en 2012 par Facebook pour environ 1 milliard de dollars.

Facebook mais aussi Twitter ou Snapchat, notamment, ont eux aussi déjà commencé à renforcer leur offre en vidéo, en les mettant davantage en valeur ou en diffusant des contenus originaux.

Romandie.com avec(©AFP / 21 juin 2018 02h06)

Les trolls russes avaient aussi infiltré Instagram avant l’élection américaine

novembre 1, 2017

Les trolls russes avaient aussi infiltré Instagram avant l'élection américaine

@ Josh Edelson / AFP
150 millions d’utilisateurs de Facebook et d’Instagram ont vu des contenus créés par des opérateurs russes pour influencer l’élection présidentielle américaine de 2016.

Facebook a révélé mercredi qu’environ 20 millions d’utilisateurs d’Instagram aux Etats-Unis avaient également vu des contenus créés par des opérateurs russes pour influencer l’élection présidentielle américaine de 2016.

Audition devant le Sénat.

Au total, environ 150 millions d’utilisateurs de Facebook et d’Instagram ont vu de tels contenus russes en 2015 et 2016, a dit le directeur juridique de Facebook, Colin Stretch, lors d’une audition devant la commission du Renseignement du Sénat américain, la deuxième audition parlementaire consacrée au rôle des réseaux sociaux dans la campagne de désinformation russe en deux jours.

150 millions d’utilisateurs touchés par la désinformation russe.

Sur Instagram, qui appartient à Facebook, environ 120.000 publications ont été créées par des opérateurs identifiés comme russes. Elles ont été vues par 16 millions d’utilisateurs après octobre 2016, et environ 4 millions avant cette date, selon Colin Stretch. Il a prévenu que les données avant octobre 2016 étaient moins précises. Ils s’ajoutent aux 126 millions d’utilisateurs de Facebook ayant vu sur leur fil d’actualité des articles créés par la société russe Internet Research Agency, liée au renseignement russe, pour influencer l’élection. Au total, selon le responsable, environ 150 millions de personnes ont donc été touchées par la désinformation russe sur les deux plateformes.

Des réponses un an après l’élection.

Twitter et Google participaient également à cette audition, devant des sénateurs furieux de ce qu’ils considèrent être une réponse tardive des géants d’internet pour lutter contre les faux comptes et les robots opérés par la Russie ou potentiellement d’autres pays. Près d’un an après l’élection présidentielle américaine, les sociétés commencent à fournir des données sur ces campagnes d’influence. Twitter et Facebook soulignent cependant que ces contenus ne représentaient qu’une infime proportion de tous les contenus publiés.

Europe1.fr

Facebook veut empêcher des ventes d’armes entre particuliers sur son réseau

janvier 30, 2016

San Francisco – Facebook veut désormais empêcher que son réseau social ou son application de partage de photos Instagram soient utilisés comme intermédiaires pour négocier des ventes d’armes entre particuliers.

Le groupe américain a mis à jour vendredi ses règles d’utilisation, qui interdisent désormais aux utilisateurs qui ne sont pas des vendeurs d’armes licenciés d’utiliser Facebook pour proposer des armes à la vente ou négocier des transactions entre particuliers.

Depuis ces deux dernières années, de plus en plus de gens utilisent Facebook pour découvrir des produits et pour acheter et vendre des choses les uns aux autres, a expliqué Monika Bickert, responsable des politiques de produits de Facebook, dans un courriel à l’AFP.

Nous mettons à jour nos règles concernant les produits régulés pour refléter cette évolution, ajoute-t-elle.

Les nouvelles règles n’affecteront pas les commerçants ayant une licence pour vendre des armes, qui pourront continuer à montrer leur catalogue sur le réseau, qui compte 1,59 milliard de membres.

Facebook a des règles similaires pour d’autres produits dont la vente est encadrée, comme les médicaments nécessitant une ordonnance, ou pour les drogues illégales.

Facebook et Instagram avaient déjà restreint en 2014 les publications sur l’achat et la vente d’armes à leurs seuls utilisateurs de plus de 18 ans. Le réseau social subissait toutefois des pressions politiques aux Etats-Unis pour qu’il empêche des pratiques pouvant permettre à des gens de contourner les législations encadrant les ventes d’armes ou la vérification des antécédents des acheteurs.

Les mouvements anti-armes à feu ont applaudi l’annonce. Un gros pouce vers le haut (symbole d’approbation de Facebook, ndlr) à Facebook pour ce pas important!, a déclaré dans un communiqué Dan Gross, président de la campagne Brady contre les violences par armes à feu, du nom d’un ancien porte-parole de la Maison-Blanche devenu militant de cette cause.

Selon lui, le changement apporté par Facebook va aider à empêcher qu’il y ait des armes à feu dans les mains de personnes dangereuses.

Un autre mouvement anti-armes, Moms Demand Action, a également salué le changement, fruit selon lui de deux ans de pression concertée sur le réseau.

Ces progrès mènent à de nouvelles politiques pour freiner l’exposition des enfants aux armes à feu et à clarifier les lois d’Etat autour de la vente et de l’achat d’armes en ligne, a déclaré la fondatrice Shannon Watts.

Une autre organisation a indiqué avoir réalisé une enquête secrète qui démontrait que de très nombreux criminels venaient sur internet pour se procurer des armes illégalement.

Barack Obama a souligné début janvier l’urgence absolue d’agir sur les armes à feu aux Etats-Unis, dévoilant une série de mesures pour mieux encadrer et contrôler leur vente.

Romandie.com avec(©AFP / 30 janvier 2016 11h49)

Nabilla partage sa tristesse sur les réseaux sociaux

avril 19, 2014

Nabilla regarde l'horizon en solitaire

Nabilla regarde l’horizon en solitaire attendant un soleil d’espoir

Apparemment séparée de son Thomas, Nabilla n’est pas au top de sa forme. Déprimée par sa rupture, elle a posté une photo et un message tout tristounet sur Instagram.

Ensemble ? Plus ensemble ? Franchement, on commence sérieusement à ne plus rien comprendre à l’histoire de Nabilla Benattia et Thomas Vergara. La terrible nouvelle avait été d’abord annoncée par Enora Malagré dans son émission sur Virgin Radio. L’animatrice racontait qu’elle s’était rabibochée avec sa meilleure ennemie lors d’une soirée et que celle-ci lui aurait confié, entre deux petits fours, qu’elle n’était plus avec son chéri, Thomas. Pas vraiment les meilleures copines du monde, cette confidence semblait un peu louche.

Puis, il y a eu cette période étrange où le couple s’est contredit sur les réseaux sociaux. L’ancien habitant de la Maison des Secrets disait être séparé de sa Nabi-Nabilla. Manque de communication, confusion ou déni total, sa fiancée, elle, prétendait tout le contraire sur son compte Instagram avec un message adressé aux « haters », les gros jaloux qui veulent détruire son couple. Encore mieux qu’un épisode de Plus belle la vie, c’est à ce moment là qu’on a commencé à perdre le fil. Heureusement, un canular téléphonique a fini par dévoiler la vérité: Thomas et Nabilla seraient toujours ensemble. Ouf ! Tout est bien qui finit bien.

Oui… Mais non ! Très silencieux sur leurs comptes Twitter, on n’avait plus de nouvelles du couple formé dans la cinquième saison des Anges qui, habituellement, adore étaler son bonheur. Hier, Nabilla a fini par se confier tout en hashtag sur Instagram, elle a écrit : « #turfu #alone #sad ». Traduction : « Futur, seule, triste ». Un message accompagné d’une photo où la bimbo regarde, tel un sauveteur en mer, vers l’horizon. Le regard contrarié, son avenir sentimental semble s’assombrir. Après un an d’amour sans le moindre nuage, Nabilla est prête à affronter la pluie, seule.

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