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Coronavirus : 2e cas confirmé en France

mai 11, 2013

PARIS – Un deuxième cas d’infection par le nouveau coronavirus a été confirmé en France, a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche à Paris, le ministère de la Santé.

Il s’agit de l’homme qui a partagé la chambre du malade — un homme de 65 ans ayant voyagé à Dubaï– pendant quatre jours à Valenciennes, alors que la pathologie respiratoire n’avait pas encore été détectée.

Pour ce patient et nouveau cas, qui est actuellement hospitalisé et isolé en service d’infectiologie au CHRU de Lille, les résultats positifs viennent d’être confirmés.

Ce patient continue de se voir administrer de manière assez agressive des antibiotiques, selon le professeur Benoît Guéry, du service d’infectiologie du CHRU de Lille.

Pour l’autre cas qui restait suspect, un jeune homme, membre de la famille du malade, resté chez lui, les résultats sont négatifs, a précisé le ministère dans un communiqué.

Une enquête épidémiologique a été lancée à la suite de la confirmation, le 7 mai, du premier cas d’infection par un nouveau coronavirus (nCoV) en France chez un malade de 65 ans, qui a été hospitalisé au centre hospitalier de Valenciennes, puis à Douai et enfin au CHRU de Lille, où il se trouve actuellement en réanimation.

Deux d’entre elles étaient encore en cours d’investigation samedi, rappelle le ministère en rendant publics les résultats des tests les concernant effectués par l’Institut Pasteur.

Par ailleurs, trois membres du personnel soignant – un médecin de Valenciennes, deux membres du centre hospitalier de Douai -, dont le cas avait suscité de l’inquiétude, étaient quant à elles hors de danger et avaient pu rentrer chez elles.

Cent vingt-quatre personnes au total ont été identifiées dans l’entourage du malade comme ayant pu être en contact avec lui ainsi que dans les hôpitaux où il avait séjourné auparavant à Valenciennes et Douai.

L’état de santé de ce malade s’est stabilisé mais reste sérieux, selon le professeur Daniel Mathieu, à la tête du service de réanimation. Il est probable que nous ne verrons pas d’évolution favorable avant au moins 48 à 72 heures, a-t-il estimé samedi lors d’une conférence de presse.

Le malade, qui a besoin d’une assistance respiratoire, s’était présenté le 23 avril au centre hospitalier de Valenciennes (Nord), où il était suivi pour une maladie chronique, et présentait alors des troubles digestifs. Le service de réanimation étant complet, il avait ensuite été transféré le 29 avril au centre hospitalier de Douai (Nord), où des troubles respiratoires avaient été constatés.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a visité samedi matin les deux services accueillant les patients. La vigilance reste de mise, a ensuite déclaré la ministre en conférence de presse.

Mme Touraine a annoncé la mise en place d’un système d’information dans les aéroports internationaux pour les voyageurs à destination de la péninsule arabique. Un tract, dont le message a été élaboré par les ministères des Affaires étrangères et de la Santé, sera distribué aux comptoirs des compagnies aériennes. Il est notamment recommandé de prendre des mesures de précaution, comme de se laver les mains régulièrement, mais aussi et surtout d’éviter tout contact avec des animaux.

Au total, 34 cas confirmés dans le monde de ce nouveau virus ont été notifiés à ‘Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis septembre 2012 et 18 personnes en sont mortes, dont 11 en Arabie Saoudite

Des cas d’infection ont déjà été détectés en Arabie Saoudite, en Jordanie, au Royaume-Uni et en Allemagne.

L’Institut de veille sanitaire (InVS) a indiqué que les deux malades britanniques n’avaient pas voyagé dans la région de la péninsule arabique, mais avaient été en contact avec un malade.

Ces éléments suggèrent très fortement l’existence d’une transmission interhumaine de l’infection, a souligné l’InVS.

Romandie.com avec (©AFP / 12 mai 2013 06h04)

Un mouton phosphorescent au service de la médecine

avril 26, 2013
HANDOUT/REUTERS

Les animaux brillent lorsqu’ils sont exposés à une lumière ultraviolette.

Des chercheurs en Uruguay ont donné naissance à des moutons transgéniques phosphorescents. Des travaux visant à mettre au point de nouveaux médicaments.

Placés sous une lumière ultraviolette, des moutons génétiquement modifiés élevés en Uruguay deviennent phosphorescents. Les chercheurs de l’Institut de reproduction animale d’Uruguay (IRAUy) et leurs collègues de l’Institut Pasteur de Montevideo ne cherchent pas spécifiquement à produire des animaux qui brillent dans l’obscurité, mais cette caractéristique provenant d’un gène de méduse est l’un des moyens les plus simples pour vérifier que les complexes opérations de transgénèse ont bien réussi sur l’animal après sa naissance.

L’équipe uruguayenne est fière de ce succès puisque c’est la première fois que des moutons transgéniques naissent en Amérique du Sud. Seuls le Brésil et l’Argentine avaient déjà réussi à donner naissance à des chèvres et des vaches génétiquement modifiées.

Des chèvres produisant un anticoagulant

Dans tous les cas, ces expériences ne visent aucunement à produire du bétail destiné à l’alimentation. La manipulation vise à introduire des gènes «humains» dans l’ADN de l’animal, pour qu’il puisse produire des protéines humaines dans son lait. En Uruguay, les scientifiques cherchent par exemple à incorporer dans le génome d’une brebis un gène responsable de la production d’une protéine manquante dans certaines pathologies humaines, comme l’insuline pour les diabétiques. L’animal produirait ensuite la protéine recherchée dans son lait, dans des quantités facilement exploitables pour produire des médicaments.

En 2009, l’Agence américaine du médicament (FDA) a ainsi autorisé la production de l’anticoagulant ATryn à partir de lait de chèvres transgéniques, une première dans le monde. Cet anticoagulant traite des patients souffrant d’une maladie rare, le déficit en antithrombine héréditaire.

Lefigaro.fr par Cyrille Vanlerberghe

Patrick Deville reçoit le Prix Fémina

novembre 6, 2012

L’auteur est récompensé pour Peste & Choléra

Patrick Deville reçoit le Prix Fémina 

Grâce au destin d’un homme, un autre fait un peu plus encore son lit dans la littérature française. Lundi 5 novembre, Patrick Deville reçoit le prix Fémina pour son ouvrage Peste & Choléra, inspiré de la vie du chercheur explorateur Alexandre Yarsin.

Patrick Deville, couronné du Prix Fémina. Une nouvelle réjouissante pour le Seuil, qui a immédiatement partagé son bonheur via Twitter, avant même l’annonce officielle: «Grande nouvelle ce matin: Patrick Deville reçoit le Prix Fémina pour Peste & Choléra! Un grand bravo à lui!». Dans son ouvrage plébiscité, Deville nous emmène sur les pas d’Alexandre Yersin, chercheur à l’Institut Pasteur qui consacrera toute sa vie à la recherche et fera l’immense découverte du bacille de la peste. Chercheur, explorateur, ce franco-suisse né à Aubonne meurt en Indochine française, actuel Vietnam, à presque 80 ans. 

Une vie de voyages et de rencontres pour ce savant qui fera partie de ceux que l’on appelle alors Pasteuriens, les proches de Louis Pasteur. L’Extrême-Orient, la Chine, l’Afrique puis l’Asie, Alexandre Yersin se nourrit de ses voyages pour ses recherches scientifiques et mènent en parallèle de fructueux projets. Un profil atypique qui semble répondre en écho à celui de l’écrivain Patrick Deville, lequel a épluché pour son ouvrage des correspondances échangées entre Pasteuriens. Deville explorateur – il a vécu en Afrique du Nord, au Nigéria, en Amérique centrale et à Cuba – vibre de son propre parcours pour retranscrire celui de Yersin. Et cela lui réussit bien. 

Car Deville est également en lice pour le Renaudot et le Goncourt, et a déjà obtenu le prix du Roman Fnac. A trop côtoyer les chercheurs, l’écrivain a semble-t-il attrapé le virus du succès.

Gala.fr  par Pauline Gallard