Posts Tagged ‘Insultes’

Congo: Le numéro Airtel de Sassou Nguesso fuite et il reçoit 38 appels bourrés d’insultes

novembre 11, 2022
 Le numéro Airtel de Sassou Nguesso fuite et il reçoit 38 appels bourrés d’insultes

Après la fuite de son numéro Airtel suite à une indiscrétion de l’un de ses neveux, Denis Sassou Nguesso aurait reçu une pluie d’insultes en appels anonymes. Des congolais l’ont traité de tous les noms l’exigeant de laisser le pouvoir. Les services d’intelligence seraient à la manœuvre pour tracer les appels reçus.

Le numéro privé Airtel du chef de l’État aurait fuité suite à une indiscrétion de l’un de ses neveux. Aussitôt récupéré, des inconnus se seraient mis à téléphoner Denis Sassou Nguesso qui décrochait personnellement. Il aurait été insulté et traité de tous les noms.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, Denis Sassou Nguesso se serait résolu à écouter ses insulteurs contrairement aux recommandations de ses proches. Plus de 38 appels en mode inconnus qui auraient déversés toute la colère de la population sur la gestion calamiteuse du pays par son régime.

Refusant de changer son numéro, Denis Sassou Nguesso aurait juste demandé à ses services de sécurité de restreindre les appels entrants des numéros non enregistrés dans son téléphone.

Avec le Congolais.fr

Canada: Justin Trudeau annule sa participation à un souper en raison d’insultes de manifestants

mai 25, 2022
Le premier ministre Justin Trudeau visite une banque alimentaire de Surrey, en Colombie-Britannique, le 24 mai 2022.

Le premier ministre Justin Trudeau visite la banque alimentaire Guru Nanak à Surrey, en Colombie-Britannique. Photo: La Presse Canadienne/Rich Lam

Le premier ministre Justin Trudeau a été contraint d’annuler sa participation à un souper de financement, mardi, à Surrey, en Colombie-Britannique. Selon deux invités à l’événement, des manifestants lançaient des insultes raciales aux participants, principalement d’origine sud-asiatique, à l’entrée de l’édifice où se tenait le souper.

Justin Trudeau n’est pas entré dans le bâtiment et s’est adressé aux participants par visioconférence.

Lors d’un discours qui a duré environ trois minutes, il a affirmé que personne ne devrait être intimidé ou empêché d’exercer ses libertés démocratiques parce que c’est la raison d’être de ce pays.

Il a assuré qu’il reviendrait voir ses partisans à Surrey, et un organisateur de l’événement a invité les participants à rester dans la salle et à profiter du repas.

La ministre de la Défense, Anita Anand, a quant à elle pris la parole. Un membre du personnel du Parti libéral du Canada (PLC) a alors demandé à un journaliste de quitter la salle.

Par voie de communiqué, le parti a affirmé à La Presse canadienne que tous ceux qui participent à notre démocratie devraient se sentir en sécurité et respectés.

À l’extérieur, une quarantaine de manifestants ont proféré des insultes contre Justin Trudeau en klaxonnant. Nous n’aimons pas la façon dont il dirige le Canada, a déclaré l’un d’entre eux, tandis qu’un autre parlait dans un mégaphone.

Environ six agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) surveillaient la scène.

Plus tôt ce mois-ci, la police de Peterborough, en Ontario, a ouvert une enquête à la suite d’un incident au cours duquel le chef du NPD, Jagmeet Singh, a été harcelé et insulté à répétition par des protestataires.

La vidéo de cet épisode, survenu en pleine campagne électorale en Ontario, est devenue virale sur les réseaux sociaux.

Jagmeet Singh, pour sa part, dit avoir vécu une expérience intense, menaçante [et] insultante, mais qu’il s’inquiète plus de ce que cela signifie pour la politique en général.

Avec La Presse canadienne

France: Victime d’injures racistes, un candidat aux départementales suspend sa campagne

juin 13, 2021

Sur un marché de Limoges, un individu aurait dit à Omar Diawara que sa couleur de peau l’empêchait d’être candidat aux élections départementales.

Le candidat a ete pris a partie en pleine rue, a Limoges.
Le candidat a été pris à partie en pleine rue, à Limoges. © Thomas JOUHANNAUD / MAXPPP / PHOTOPQR/POPULAIRE DU CENTRE/MAX

L’incident semble avoir profondément choqué Omar Diawara, candidat sur la liste de la droite et du centre pour les élections départementales en Haute-Vienne. Il a annoncé son retrait provisoire après avoir été la cible de propos racistes. Une liste concurrente a annoncé également mettre sa campagne entre parenthèses en signe de soutien. Selon France info, ce directeur d’Ehpad a été visé par des insultes et des menaces.

Les faits se sont produits sur le marché de Limoges, samedi 12 juin. « Un individu s’est avancé » et « a tenu des propos racistes jusqu’à des menaces de mort contre Omar », témoigne Muriel Jasniak-Laskar, colistière d’Omar Diawara. L’homme en question aurait demandé ses papiers au candidat, affirmant qu’un homme de couleur ne devrait pas avoir le droit de se présenter. La scène aurait duré de longues minutes au milieu du marché. « Je n’avais jamais assisté à un tel déferlement de haine à l’état le plus brutal, ni à des menaces physiques répétées aussi sordides, violentes », a déclaré Muriel Jasniak-Laskar.

Adversaires solidaires

Au lendemain de l’altercation, Omar Diawara a annoncé se retirer temporairement pour « se ressourcer en famille et pour faire le point sur sa campagne ». La liste rassemblant les écologistes et La France insoumise a annoncé en faire de même. « Nous sommes certes opposés dans ces élections, nous ne partageons pas les mêmes idées et nous pouvons nous affronter dans un débat : c’est la démocratie. Or, ce que vient de subir Omar Diawara est une atteinte grave à la démocratie », a-t-elle fait savoir dans un communiqué.

Les échanges houleux et les agressions ont particulièrement touché le monde politique ces derniers jours, de la baffe reçue par Emmanuel Macron à l’enfarinage de Jean-Luc Mélenchon. Les dénonciations de ces violences à l’égard des individus se sont succédé de la part des responsables politiques des différents partis.

Avec Le Point

Turquie : quatre journalistes de Charlie Hebdo inculpés pour «insulte» à Erdogan

mars 26, 2021

Les quatre journalistes sont accusés d’avoir insulté le président turc dans une caricature publiée l’an dernier. Un procureur demande jusqu’à quatre ans d’emprisonnement.

Un procureur turc a réclamé vendredi 26 mars jusqu’à quatre ans d’emprisonnement contre quatre collaborateurs de l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo qu’il accuse d’avoir «insulté» le président Recep Tayyip Erdogan dans une caricature publiée l’an dernier.

Selon l’agence de presse étatique turque Anadolu, les quatre collaborateurs de Charlie Hebdo inculpés sont la caricaturiste Alice Petit et trois responsables du célèbre hebdomadaire, Gérard Biard, Julien Sérignac et Laurent Sourisseau, dit Riss. La publication de cette caricature, en octobre, avait suscité la colère de Recep Tayyip Erdogan dans un contexte de vives tensions diplomatiques entre Ankara et Paris. On y voyait l’autoritaire président turc dessiné en slip, bière à la main, soulevant la robe d’une femme voilée en s’écriant: «Ouuuh ! Le prophète !».

«Vulgaire, obscène et déshonorant»

Dans son acte d’accusation, qui doit encore formellement être accepté par un tribunal pour que s’ouvre un procès, le procureur turc estime que cette caricature «n’entre d’aucune manière dans le cadre de la liberté d’expression ou de la presse», qualifiant le dessin de presse de «vulgaire, obscène et déshonorant». Après la parution de cette caricature, Recep Tayyip Erdogan avait dénoncé une «attaque ignoble» commise par des «vauriens».

Cette affaire était intervenue dans un contexte de crise diplomatique entre la Turquie et la France, Recep Tayyip Erdogan accusant notamment le président français Emmanuel Macron d’«islamophobie» pour avoir défendu le droit de caricaturer le prophète Mahomet. L’annonce de l’inculpation des journalistes de Charlie Hebdo intervient par ailleurs quelques jours après qu’Emmanuel Macron a accusé la Turquie d’«ingérence» et en pleine polémique en France sur le financement d’une mosquée soutenue par une association pro-turque à Strasbourg (est).

L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé vendredi les poursuites contre les collaborateurs de Charlie Hebdo, accusant Ankara de vouloir «élargir la censure au-delà de la Turquie». Régulièrement épinglée par les ONG, la Turquie est classée à la 154e position sur 180 dans l’index de la liberté de la presse publié par RSF. Des dizaines de journalistes ont été arrêtés et plusieurs médias d’opposition poursuivis ou fermés ces dernières années dans ce pays.

Par Le Figaro avec AFP

France/Strasbourg : un couple homosexuel insulté et menacé par plusieurs individus

février 3, 2021

Un mineur a été interpellé et a reconnu les faits en garde à vue.

Un couple homosexuel a été pris à partie en raison de son orientation sexuelle, dimanche 31 janvier, à Strasbourg. Ce jour-là, un couple de deux jeunes hommes, connu sur les réseaux sociaux, se promène sur la place Kléber lorsqu’il est insulté et menacé par un groupe de jeunes, explique au Figaro une source policière.

Présente à proximité des lieux de l’agression, la patrouille de l’Unité Canine de la police nationale du Bas-Rhin a interpellé l’un des agresseurs, tandis que le reste de la bande a pris la fuite.

L’individu interpellé – Mohamed M., né en 2005, de nationalité espagnole -, a reconnu les faits en garde à vue. Il a été déféré et convoqué au mois de mars devant le délégué du procureur de Strasbourg du chef d’injure publique discriminatoire.

Avec Le Figaro par Guillaume Poingt

Football – Pierre Achille Webo : « J’ai déjà été la cible de racisme, mais pas venant d’un arbitre »

décembre 20, 2020
Pierre Achille Webo, le 9 décembre 2020.

Le 8 décembre, l’entraîneur-adjoint d’Istanbul Basaksehir, le Camerounais Pierre Achille Webo, a été la cible de paroles racistes de la part du quatrième arbitre roumain, Sebastian Coltescu, lors d’un match contre le PSG. Il a accepté de se confier à JA.

L’enchaînement des matches du championnat de Turquie ne lui a pas permis de beaucoup souffler depuis cette longue soirée parisienne. Entre deux matches et un entraînement, le Camerounais Pierre Achille Webo, entraîneur-adjoint du club turc Istanbul Basaksehir, a tout de même trouvé le temps de revenir pour Jeune Afrique sur l’incident qui a entraîné l’arrêt du match de Ligue des champions PSG-Istanbul Basaksehir, le 8 décembre dernier. Sur ce jour pas comme les autres, où un arbitre roumain, Sebastian Coltescu, l’a désigné en des termes (« le noir ») que Pierre Webo n’a pas acceptés.

Jeune Afrique : Comment allez-vous, plus d’une semaine après les faits ?

Pierre Achille Webo : Je me sens bien. J’ai le soutien de ma famille, de mes proches, de mon club, de beaucoup d’autres personnes. Bien sûr, je reçois encore beaucoup de demandes d’interview d’un peu partout, mais je ne peux pas répondre à tout le monde. Et puis, comme on joue tous les trois jours, avec les matches à préparer, les entraînements, les déplacements, je ne pense pas qu’à cette affaire. D’ailleurs, j’espère que cela s’arrêtera bientôt, et qu’on reparlera de football.

Il y a eu les paroles de cet arbitre roumain, le match qui n’a pas repris le soir même, et qui s’est joué le lendemain, beaucoup de réactions…

En fait, il y a eu deux phases. D’abord, quand j’entends l’arbitre me désigner comme le mec noir… Je suis choqué, tellement surpris, que cela vienne d’un arbitre ! J’avais déjà eu droit à des paroles racistes, en Espagne, mais ça venait des tribunes.

SEBASTIAN COLTESCU N’A PAS DIT UN MOT. JE VOULAIS JUSTE QU’IL M’EXPLIQUE »

Je suis descendu sur le terrain, avec une seule question : « Pourquoi il a dit « noir » ? Il aurait pu me désigner autrement, par exemple comme le gars assis au troisième rang, je ne sais pas… Oui, j’étais en colère.

En vous voyant, certains ont craint une confrontation physique avec Sebastian Coltescu…

Jamais je ne me serais permis d’être violent. J’étais énervé, j’avais la rage, mais j’étais en self-control. Je suis quelqu’un de calme, mais c’est peut-être mon expression corporelle qui a pu faire croire à certains que j’étais prêt à le frapper. J’ai été joueur, je suis aujourd’hui éducateur, et je sais que je dois donner le bon exemple. Je ne suis pas quelqu’un de violent, il n’y avait aucun risque de confrontation physique.

Sebastian Coltescu vous a-t-il parlé ?

Non, il n’a pas dit un mot. Pas un seul. Je voulais juste qu’il m’explique. D’ailleurs, aucun autre arbitre ne m’a parlé.

JE CROIS QUE CELA N’ÉTAIT JAMAIS ARRIVÉ. CE GESTE DE SOUTIEN EST TRÈS FORT SYMBOLIQUEMENT

Très rapidement, les joueurs des deux équipes ont fait savoir qu’ils ne voulaient pas reprendre le match…

Oui, et je tiens encore à remercier les joueurs, les staffs techniques et les dirigeants des deux clubs pour ce geste de soutien, de solidarité, d’union. Je crois que cela n’était jamais arrivé. D’habitude, quand un match est arrêté, c’est parce que l’arbitre le décide. C’est très fort symboliquement, cela prouve que les joueurs, dans ce genre de situation, ont aussi leur mot à dire.

J’ai été offensé par les paroles de l’arbitre, et je crois que tous ceux qui étaient sur ou en dehors de la pelouse ont estimé que c’était inacceptable. C’est pour cela que le match n’a pas repris mardi soir.

L’intervention de Demba Ba a-t-elle été décisive quant à l’arrêt du match ?

C’est un tout. Les deux équipes ne voulaient pas reprendre. Demba est allé parler à l’arbitre (Ovidiu Hategan) et au quatrième arbitre de façon calme et posée. Il n’a jamais été dans l’agressivité. Moi-même, quand je suis descendu sur la pelouse, je ne me suis pas montré impoli. Avec Demba, on a beaucoup parlé, je sais que c’est quelqu’un qui n’hésite pas à prendre position, et il a eu une réaction intelligente. Son soutien est important.

Il a, depuis, échangé avec Sebastian Coltescu, qui se serait excusé. Aimeriez-vous parler avec ce dernier ?

Je lui ai posé une question plusieurs fois, il ne m’a pas répondu, ni sur le terrain, ni dans les couloirs. Ni depuis. Je ne demande pas des excuses, seulement des explications. Peut-être qu’un jour, il demandera à me parler. On verra. En tout cas, pour moi, ce n’est pas vraiment le moment.

SEULES DES SANCTIONS PLUS DISSUASIVES, PLUS FORTES, PEUVENT AVOIR DE L’IMPACT

Certaines personnes ont estimé que ce qu’avait dit Coltescu n’était pas raciste, mais qu’il s’agissait plutôt de paroles malheureuses et maladroites…

Oui, j’ai entendu cela. Chacun a le droit d’avoir son opinion. Moi, je ne suis pas dans la tête de cet arbitre, je ne sais pas ce qu’il pense au fond. Ce que je sais, c’est que je me suis senti offensé, que ce qu’il a dit n’est pas acceptable, et qu’il y a d’autres façons de désigner quelqu’un.

Quelles mesures faudrait-il prendre pour lutter plus efficacement contre le racisme dans le football ?

Il y a des campagnes de sensibilisation de la part de la FIFA, de l’UEFA, de la CAF… C’est bien, mais il faut aller plus loin, pour mieux lutter contre ce fléau. Je pense que les fédérations des pays où sont commis des actes de racisme doivent également aller plus loin. Seules des sanctions vraiment plus dissuasives, plus fortes, que ce soit sportivement ou financièrement, peuvent avoir de l’impact. La réaction des deux équipes à Paris en a eu. Car quand les équipes quittent le terrain, il n’a plus de spectacle. Et symboliquement, c’est très marquant…

Avec Jeune Afrique par Alexis Billebault

France: Gérald Darmanin insulté lors des cérémonies pour le père Hamel

juillet 26, 2020

 

Onze personnes ont été arrêtées lors de la cérémonie dimanche à Saint-Etienne-du-Rouvray.

Onze personnes ont été interpellées dimanche 26 juillet en marge du déplacement du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui a été insulté pendant les hommages au père Hamel, assassiné il y a quatre ans à Saint-Étienne-du-Rouvray, a indiqué la préfecture de Seine-Maritime.

«Onze personnes ont été interpellées et auditionnées, quatre sont en garde à vue pour outrage, et toutes sont verbalisées pour manifestation interdite», a précisé à l’AFP la préfecture de Seine-Maritime.

En plein discours, les mots «Darmanin sale violeur» ont été proférés par un ou plusieurs individus. Selon la préfecture le secteur où avaient lieu les hommages n’était pas fermé. «Même s’il y avait une interdiction de manifester, le secteur était ouvert au public», a rappelé la préfecture.

Les personnes qui «ont interpellé le ministre ont été exfiltrées». Elles sont «connues pour leur appartenance à la mouvance gilets jaunes et ultra gauche», et les mots proférés ne sont pas le fait de féministes, précise la même source.

La préfecture rappelle néanmoins «qu’il est scandaleux de profiter d’une cérémonie de recueillement» pour commettre ce type de manifestation.

Depuis sa nomination à l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui fait l’objet d’une accusation de viol, est la cible d’associations féministes.

Par Le Figaro avec AFP

France: Accusé d’avoir insulté des magistrats, un avocat de Paris mis hors de cause par ses pairs

juillet 22, 2020

En tant que délégué du bâtonnier, Vincent Nioré contestait la saisie de documents chez ces avocats par des juges d’instruction.

L’avocat Vincent Nioré, qui a comparu en audience disciplinaire fin juin pour avoir, selon la procureure générale de Paris, insulté des magistrats, a été mis hors de cause par le Conseil de l’Ordre, a appris mercredi l’AFP auprès du barreau de Paris. Selon le barreau, aucune sanction n’a été prononcée contre Me Nioré, qui est le délégué du bâtonnier de Paris aux perquisitions.

Le Conseil de l’Ordre avait été saisi par la procureure générale de Paris, Catherine Champrenault. Celle-ci reprochait à l’avocat d’avoir tenu des propos insultants lors d’une audience devant le juge des libertés et de la détention (JLD), le 18 avril 2019, qui avait eu lieu à la suite de perquisitions dans des cabinets d’avocats soupçonnés de «faux». En tant que délégué du bâtonnier, il contestait la saisie de documents chez ces avocats par des juges d’instruction.

Un «ton virulent»

À l’adresse des juges d’instruction, Vincent Nioré avait lâché au cours de cette audience en avoir assez «de nettoyer l’urine», «en avoir marre des salissures des juges d’instruction». «Nous allons lever tout le barreau pénal contre vous et la procureure générale», avait-il encore lancé.

Lors de l’audience disciplinaire le 25 juin, Me Nioré avait reconnu avoir tenu ces propos et avoir eu un «ton virulent», mais avait observé que de leur côté, les juges d’instruction étaient «anormalement susceptibles, anormalement insultants». «Dans la magistrature, on a le devoir de supporter cette violence verbale, sinon entrez à la sécurité sociale!», avait-il lancé, ajoutant: «Ils nous perquisitionnent, ils nous écoutent et on ne devrait pas réagir?» Les deux avocats généraux, représentant la procureure générale, avaient demandé à ce qu’un blâme soit prononcé contre l’avocat.

Par Le Figaro avec AFP

USA: flot de soutiens pour LeBron James, insulté par Trump, y compris de Melania

août 5, 2018

LeBron James a reçu des soutiens de toutes parts, y compris de personnalités des sports, des médias et de la politique, après avoir été insulté par Donald Trump / © GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP / Jason Miller

La star américaine du basket LeBron James, insulté par le président Donald Trump après l’avoir acccusé de renforcer le racisme, a reçu ce week-end les soutiens de nombreuses personnalités du sport, des médias et de la politique – y compris celui plus inattendu de la femme du président, Melania.

Dans une interview à CNN mardi, la vedette des Los Angeles Lakers avait accusé le président d’utiliser le sport pour « diviser » les Américains en fonction de leur couleur de peau, après la polémique sur les joueurs de football américain qui mettent genou à terre pendant l’hymne national – en protestation contre les violences racistes.

« Je pense que notre président essaye de diviser (…) C’est quelque chose que je ne peux pas comprendre, parce que je sais que c’est grâce au sport que j’ai côtoyé quelqu’un de blanc pour la première fois », a ajouté le joueur de 33 ans, natif d’Akron, ville ouvrière de l’Ohio, dans le nord du pays.

Donald Trump, après être resté silencieux plusieurs jours, a réagi vendredi soir, lorsque CNN rediffusait l’interview.

« Lebron James a été interviewé par l’homme le plus stupide de la télévision, (le présentateur de CNN) Don Lemon. Il a réussi à faire apparaître Lebron comme quelqu’un d’intelligent, ce qui n’est pas facile à faire », a-t-il tweeté, sans aborder le fond du problème.

Si LeBron James n’a pas commenté ce tweet, de nombreuses personnalités des mondes du sport, des médias et de la politique se sont précipités pour le soutenir, louant notamment son travail en faveur de la communauté noire.

Le soutien le plus surprenant aura été celui de l’épouse du président, Melania Trump. Par la voix de sa porte-parole, Stephanie Grisham, elle a fait savoir qu’elle considérait que le basketteur semblait « travailler à de bonnes choses pour la prochaine génération ».

« Comme elle l’a toujours fait, la Première Dame encourage tout le monde à maintenir un dialogue ouvert sur les problèmes qui se posent aux enfants aujourd’hui », a déclaré à CNN Mme Grisham, ajoutant que Mme Trump « serait ouverte à l’idée de visiter » la nouvelle école de LeBron James.

Celui-ci vient en effet d’inaugurer d’une école pour enfants défavorisés, financée en partie par sa fondation, dans sa ville natale d’Akron.

Du coup, le journaliste également insulté par Donald Trump, Don Lemon, a lui aussi enrôlé Melania Trump avec un tweet utilisant le hashtag de la campagne qu’elle mène contre le harcèlement des enfants sur les réseaux sociaux.

LeBron James lors d’un match à Los Angeles, le 18 février 2018 / © AFP/Archives / Robyn Beck

« Qui est le vrai idiot? Un homme qui met les enfants dans des classes ou un homme qui met les enfants dans des cages? #BeBest », a-t-il lancé, faisant référence au traitement des enfants immigrés clandestins.

– Soutien des stars du basket –

La rivale malheureuse de Trump à l’élection présidentielle, Hillary Clinton, a elle aussi soutenu le sportif, « qui rend beaucoup à sa communauté, et n’a pas peur de dire ce qu’il pense ».

« C’est un athlète de classe mondiale, et un homme de grande classe. Nous avons besoin de plus de gens comme lui dans ce monde », a-t-elle tweeté.

Les tweets de soutien ont également afflué de la part de stars du basket, notamment : « Continue à être toi, roi James », de Stephen Curry des Golden State Warriors ou « On est derrière toi, on sent que quelqu’un aurait vraiment envie d’être à ta place », de Bobby Wagner, des Seattle Seahawks.

Même l’icône de la NBA Michael Jordan, connu pour ne quasiment jamais faire de commentaires sur les problèmes politiques ou de société, y est allé de sa réponse puisque le président l’avait impliqué en terminant son tweet insultant par un ironique « J’aime Mike ».

« Je soutiens LJ », a déclaré dans un communiqué Michael Jordan, maintenant propriétaire de l’équipe des Charlotte Hornets. « Il fait un travail formidable pour sa communauté ».

Quant à LeBron James lui-même, il est resté à l’écart, se contentant samedi de tweeter une photo des élèves de sa nouvelle école avec le message « Allez-y, les enfants! Je vous aime ».

Romandie.com avec(©AFP / 05 août 2018 12h51)

« Tel père, telle fille »: André Boudou, le père de Laeticia Hallyday, méchamment insulté sur les réseaux sociaux

mars 1, 2018

Les inter­nautes se déchaînent

 

André Boudou aurait peut-être préféré rester dans l’ombre. Le père de Laeti­cia Hally­day est la cible de nombreuses insultes sur Inter­net, comme a pu l’être sa fille depuis la mort de Johnny Hally­day.

« Rends les sous de Johnny », « Des bikers ont dit qu’ils t’attendent au virage si tu redonnes pas l’argent que vous volez à la famille de Johnny, toi et ta famille vous êtes des voleurs« , « Tu es aussi voleur que ta fille ! Pauvre Johnny, il a rien vu venir de la famille de rapaces que vous êtes. Honte à vous ». Sur la page Face­book d’André Boudou, le père de Laeti­cia Hally­day, les insultes fleu­rissent. Comme sa fille quelques jours plus tôt, l’ancien ami de Johnny fait l’objet de nombreuses attaques de la part des inter­nautes.

André Boudou et sa fille étaient fâchés depuis deux ans lorsque Johnny Hally­day est décédé ; le père de Laeti­cia était pour­tant bien présent lors de la céré­mo­nie hommage au rockeur. Des témoins ont même rapporté qu’il avait menacé David Hally­day lors de l’événe­ment, sans appor­ter plus de préci­sions : peut-être parlait-il déjà de l’héri­tage à venir, à moins qu’il n’ait fait réfé­rence aux réti­cences premières de David et Laura Smet, qui avaient refusé d’être présents à l’église de la Made­leine à Paris. Sans l’inter­ven­tion d’Emma­nuel et Brigitte Macron, les aînés de Johnny Hally­day ne se seraient proba­ble­ment pas rendus à l’hommage popu­laire fait à leur père, le 9 décembre dernier.