Posts Tagged ‘Intensification’

La quasi totalité de la Syrie privée d’électricité après un attentat

septembre 4, 2013

DAMAS – La quasi totalité de la Syrie a été privée mercredi de courant à la suite d’un attentat contre une ligne de haute tension dans le centre du pays, a affirmé le ministre de l’Électricité.

Une attaque terroriste contre une ligne de haute tension dans la région centrale a provoqué une coupure de courant dans la plupart des gouvernorats syriens, a déclaré Imad Khamis, cité par la télévision d’État.

Le terme terroriste désigne dans la terminologie officielle les rebelles syriens

Le ministre a promis que le courant serait rétabli progressivement dans les prochaines heures.

Les quartiers de Damas, ainsi que des banlieues de la capitale syrienne étaient privés d’électricité mercredi matin, ont indiqué à l’AFP des habitants.

Le courant était également coupé dans des zones en périphérie de la capitale telles que Doummar (ouest) et de Jaramana (sud est).

Les coupures d’électricité se sont multipliées en Syrie au fur et à mesure de l’intensification du conflit, qui a débuté en mars 2011 par une révolte populaire violemment réprimée.

Romandie.com avec (©AFP / 04 septembre 2013 15h53)

Guerre au Mali : le Sénégal face à la menace terroriste

janvier 29, 2013

Des jeunes devant la mosquée de Touba, au sénégal. Des jeunes devant la mosquée de Touba, au sénégal. © DR

Pour faire face à la menace terroriste sur son sol, alors que ses soldats se déploient au Mali contre les jihadistes, le Sénégal renforce son dispositif sécuritaire à ses frontières. Les populations et les communautés religieuses sont invitées à la vigilance.

Dans les rues de Dakar, la question alimente des débats animés : le Sénégal est-il ou non a l’abri de la menace jihadiste ? Du côté des autorités, le message est clair : « Si les forces terroristes prévalent au Mali, nos propres intérêts vitaux seront menacés. Alors, poursuit le ministre Sénégalais des affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, « aider le Mali (…) c’est prévenir un danger qui guette à nos frontière ».

Conséquence de la guerre au Mali, dans laquelle 500 soldats sénégalais sont impliqués : le dispositif sécuritaire a été renforcé aux frontières malienne et mauritanienne. Au total, d’après une source militaire, « 500 à 600 éléments » sont déployées dans des zones sensibles, comme celles des ponts de Gouloumbou (centre) et Kidira (est). Selon le colonel Insa Sagna, commandant dans cette dernière région, il s’agit essentiellement d’une « intensification des patrouilles motorisées le long de la frontière » avec le Mali.

Mais combattre l’islam radical n’est pas qu’une affaire des autorités. D’où l’appel lancé, le 15 janvier, par le président aux populations pour qu’elles sonnent l’alerte auprès des sous-préfets, préfets et forces de sécurité, en cas de « présence suspecte d’individus ». Macky Sall a également invité les chefs religieux à appeler « les fidèles à la vigilance ».

Infiltrations

Une précaution qui n’est pas superflue. « Des mouvements radicaux d’obédience salafiste, localisés dans la banlieue de Dakar, tentent d’infiltrer des associations islamiques affiliées aux différentes confréries », avertit un membre de l’entourage présidentiel.

Le Sénégal a beau être connu pour son islam modéré, développé autour des confréries mouride, tidiane et layenne, qui ont jusque là servi de rempart face à la montée du radicalisme au Sahel, la menace est prise très au sérieux. « Si les communautés religieuses traditionnelles ont une certaine influence sur l’écrasante majorité de la population, les moyens et les financements que possèdent les islamistes peuvent entraîner une certaine frange des jeunes à adhérer à leur cause », prévient Babacar Samb, enseignant au département d’arabe de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Sensibilisation

« Une jeunesse désemparée, sans emploi constitue la cible privilégiée des recruteurs jihadistes », confirme l’historien Abderrahmane Ngaïdé. Et il est déjà avéré que des ressortissants sénégalais font partie d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ansar Eddine et du Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao)…

Du coup, les leaders religieux ne se font pas prier outre mesure pour s’engager dans la sensibilisation contre le radicalisme. À l’occasion de la célébration du Maouloud (naissance du prophète Mohamed), le 23 janvier dernier, le porte-parole de la confrérie tidiane, Abdoul Aziz Sy a lancé un appel public à la vigilance face à la poussée du fanatisme religieux. Pour quels résultats ? L’avenir le dira.

Jeuneafrique.com par Nicolas Ly, à Dakar 

Cedeao : réunion des chefs d’État à Abuja pour valider un plan d’intervention au Mali

novembre 11, 2012
Les dirigeants de la Cédéao réunis en sommet extraordinaire à Abuja, le 11 novembre 2012. Les dirigeants de la Cédéao réunis en sommet extraordinaire à Abuja, le 11 novembre 2012. © Pius Utomi Ekpei/AFP

Le président nigérian Goodluck Jonathan a affirmé dimanche à Abuja que l’option militaire contre les islamistes armés était nécessaire au Mali pour éviter des « conséquences dommageables » pour l’ensemble de l’Afrique, en ouverture d’un sommet extraordinaire des dirigeants africains.

Les responsables des quinze pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ainsi que d’autres pays africains dont la Mauritanie et l’Algérie, doivent approuver un projet qui sera transmis au Conseil de sécurité de l’ONU, via l’Union africaine, avant la fin novembre.

« Cette intervention s’appuiera sur une résolution de l’ONU (…) pour chasser les rebelles et les anarchistes qui ont transformé le nord du pays en une zone de non-droit. Nous devons le faire pour éviter des conséquences dommageables, non seulement pour le Mali mais pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique tout entière », a-t-il déclaré.

Le nord du Mali est occupé depuis plus de sept mois par des groupes islamistes armés. Le projet que doivent valider les dirigeants africains, finalisé vendredi à Abuja par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères ouest-africains, prévoit le déploiement d’une force de 5.500 soldats qui inclurait des ressortissants de pays africains hors Cédéao, selon une source au sein de l’organisation.

Le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao, a demandé de son côté une intensification des efforts pour parvenir à une solution négociée qui pourrait permettre une intervention militaire mieux ciblée pour frapper les « terroristes ».

« Nous devons accélérer la résolution de la crise au Mali et au Sahel , a-t-il déclaré. « La marche vers une solution politique négociée nous permettra de conduire une intervention militaire apaisée et de mieux identifier les cibles et les terroristes à combattre.  »

Dialogue privilégié

L’Algérie, acteur régional clé et traditionnellement hostile à toute intervention, est représentée par Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. La Mauritanie, autre voisin du Mali qui a pour le moment refusé de participer à une intervention, a envoyé son ministre des Affaires étrangères, Hamady Ould Hamady. La Libye est aussi représentée, selon un porte-parole de la Cédéao.

Le Maroc, quant à lui, est représenté par Youssef El Amrani, ministré délégué aux Affaires étrangères. Vendredi, les ministres ouest-africains réunis à Abuja avaient souligné que le dialogue restait l’option favorite dans la résolution de la crise malienne, mais que les discussions ne seraient pas « sans fin ».

« Il faut maintenir la pression au maximum avec une montée en puissance du plan d’intervention militaire. Tout le monde souhaite que l’intervention ne vise que les terroristes ( …) notre option préférée reste le dialogue », a déclaré à l’AFP avant le sommet, le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Saïd Djinit.

De leur côté, les Européens soutiennent les initiatives régionales africaines, mais ont jusqu’à présent affirmé qu’ils n’enverraient pas de troupes destinées à combattre sur le sol malien, que l’option militaire ne devait être envisagée qu’en « dernier ressort », mais qu’ils étaient prêts à un soutien logistique et d’encadrement.

Le président français François Hollande a réaffirmé dimanche que la France n’interviendrait pas directement au Mali mais aurait « le devoir » d’être aux côtés des Africains s’ils décidaient d’une opération militaire pour chasser les groupes islamistes armés du nord du pays.

Soutien de l’Europe

Les ministres de la Défense et des Affaires étrangères de cinq pays européens – France, Allemagne, Italie, Pologne et Espagne – doivent se réunir jeudi prochain à Paris pour discuter de la mise sur pied d’une mission européenne d’entraînement des forces africaines au Mali, qui compterait au moins 200 soldats.

Le Mali, pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, est plongé dans le chaos depuis le coup d’État militaire qui a renversé en mars 2012 le président Amadou Toumani Touré. Profitant de l’anarchie, des rebelles Touareg alliés à des shamanistes ont pris le contrôle du Nord désertique.

Trois groupes islamistes contrôlent entièrement ce vaste territoire depuis la fin juin: Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Ils y imposent la charia (loi islamique) avec rigueur: lapidations de couples non mariés, amputations de présumés voleurs, coups de fouets au buveurs d’alcool et aux fumeurs. Ils y commettent aussi de nombreuses exactions.

Jeuneafrique.com avec AFP

Egypte: trois policiers tués dans une attaque dans le Sinaï

novembre 3, 2012
Egypte: trois policiers tués dans une attaque dans le Sinaï Egypte: trois policiers tués dans une attaque dans le Sinaï © AFP

Trois policiers égyptiens ont été tués et un autre grièvement blessé samedi dans une attaque d’hommes armés à Al-Arich, dans la péninsule du Sinaï, dans l’est du pays, selon la télévision d’Etat.

« Des hommes armés qui pourraient appartenir à un groupe jihadiste ont attaqué le véhicule des policiers et ont tiré sur les passagers avant de s’enfuir. Le mobile de l’attaque n’est pas connu », ont indiqué des sources sécuritaires.

Les morts et les blessés ont été transportés à l’hôpital général d’Al-Arich, selon ces mêmes sources.

« Un des policiers est décédé à l’hôpital des suites de ses blessures graves », a indiqué à l’AFP une source médicale.

Un civil a également été blessé sur les lieux de l’attaque.

Le Sinaï connaît un regain d’instabilité depuis la chute de Hosni Moubarak en février 2011, avec notamment une intensification des activités de groupes radicaux. L’armée y a lancé une opération d’envergure début août, après une attaque ayant coûté la vie à 16 gardes-frontière égyptiens.

Jeuneafrique.com avec AFP

Libye: l’Otan intensifie ses frappes

juillet 2, 2011

L’Otan a annoncé aujourd’hui avoir intensifié ses bombardements dans l’ouest de la Libye, détruisant une cinquantaine d’objectifs militaires durant la semaine. Les opérations ont visé des objectifs situés des montagnes du Djebel Nafusa, près de la frontière tunisienne, à la ville de Misrata, à plus de 200 km à l’est de Tripoli, selon un communiqué de l’Otan.

« L’Otan continue d’augmenter la pression sur le régime de Kadhafi pour protéger les civils partout où ils sont sous la menace d’attaques », a déclaré le général Charles Bouchard, commandant des opérations militaires de l’Otan en Libye.

Les frappes aériennes visaient à répondre au déploiement de « forces pro-Kadhafi dans des zones urbaines d’importance et sur des lignes de communication ».

Durant les quatre derniers jours, l’Otan a détruit à Gharyan, à 80 km au sud de Tripoli, huit « objectifs », dont des chars et des véhicules militaires.

AFP