Le propriétaire de l’établissement n’a pas pu supporter voir deux hommes vivre en amoureux et surtout s’exposer aux yeux de tous. Une grande anomalie et une insulte à la culture Bantou qu’il a vite remédié en mettant dehors ces deux congolais ayant choisi de marcher en sens contraire des us et coutumes dans l’aliénation totale et le suivisme de l’occident. Celui qui se fait passer pour l’homme était venu spécialement de Brazzaville rendre visite à celui qui se dit femme et qui vit à Pointe-Noire.
C’est sur les réseaux sociaux que le couple s’est connu quelques mois plus tôt.Vivant à Brazzaville, le PD mâle a décidé d’aller faire enfin la connaissance du PD femelle à Pointe-Noire.
A leur arrivée dans cette auberge située non loin de l’école primaire de Tchimbamba, les travailleurs ne pouvaient pas imaginer avoir affaire à un couple homosexuel. « Pour moi, c’étaient juste deux hommes normaux qui venaient passer un séjour dans notre auberge ! C’est après que j’ai remarqué qu’ils étaient des PD par le comportement féminisé de celui qui se dit femme » affirme la réceptionniste.
Heureux d’avoir reçu à Pointe-Noire son amoureux en provenance de Brazzaville, le PD femme a commencé à ramener ses « copines » pour faire présenter les civilités. « L’auberge était envahie pas des PD qui ne se cachaient même pas ! » poursuit la réceptionniste qui en a alerté son patron.
« Comment un homme normal peut-il partir de Brazzaville, payer 40000 frs du billet d’avion pour venir un autre homme dont il se dit être amoureux ? C’est du satanisme ! » s’interroge le propriétaire de l’auberge qui a pris la décision de les chasser.
Comment on pouvait s’attendre, les deux PD ont accusé le patron et ses travailleurs d’Homophobes et d’être en retard dans l’évolution du monde. Pour le patron, il est heureux d’être en retard du monde s’il faut avaler l’homosexualité. « Ces égarés-là ! Veulent copier les blancs à tout prix oubliant qu’ils sont africains avec leurs propres valeurs ! »
Le Canada emboîtera le pas aux États-Unis et interdira, à compter du 28 février, l’application TikTok sur les téléphones intelligents de ses fonctionnaires. Photo : Shutterstock
Le Canada emboîtera le pas aux États-Unis et à l’Union européenne (UE) en prohibant TikTok des téléphones cellulaires de tous ses fonctionnaires.
Dès mardi, l’application disparaîtra automatiquement de tous les appareils gouvernementaux et il deviendra impossible de la réinstaller, a confirmé la présidente du Conseil du Trésor, Mona Fortier, dans une déclaration partagée sur Twitter.
Nous prenons très au sérieux la liberté d’expression, la liberté des Canadiens à utiliser Internet, mais nous avons aussi des principes très importants de protection en ligne quant à la sûreté et à la sécurité des Canadiens, a justifié le premier ministre Justin Trudeau, lundi.
C’est peut-être la première étape, peut-être la seule que nous aurons à prendre, mais nous nous assurons à tout moment de la sécurité des Canadiens, a fait valoir M. Trudeau, qui a laissé entendre que les entreprises, aussi bien que les particuliers, pourraient s’inspirer à leur tour de la nouvelle restriction fédérale.
Cette décision fait suite à un examen mené par la dirigeante principale de l’information (DPI) du Canada, Catherine Luelo, qui a déterminé que TikTok présentait un niveau de risque inacceptable pour la vie privée et la sécurité.
La semaine dernière, le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada et ses équivalents du Québec, de la Colombie-Britannique et de l’Alberta ont annoncé le lancement d’une enquête conjointe pour déterminer si la plateforme vidéo était conforme à la loi canadienne sur la protection de la vie privée.
Ces organismes s’inquiètent du fait que le gouvernement chinois détient une participation dans ByteDance, la compagnie derrière TikTok, et que les lois du pays l’autorisent à accéder aux données des utilisateurs.
Les États-Unis et l’UE ont récemment interdit à leur personnel gouvernemental d’utiliser le réseau social sur des appareils de travail.
La décision de supprimer et de bloquer TikTok des appareils mobiles du gouvernement est prise à titre préventif, surtout compte tenu des préoccupations concernant le cadre juridique qui régit les renseignements recueillis à partir des appareils mobiles, explique Mona Fortier dans sa déclaration.
« Cette décision est conforme à l’approche de nos partenaires internationaux. Sur un appareil mobile, les méthodes de collecte de données de TikTok donnent un accès considérable au contenu du téléphone. »— Une citation de Mona Fortier, présidente du Conseil du Trésor
L’interdiction de télécharger et d’utiliser TikTok s’appliquera uniquement à l’administration publique centrale en vertu de la Politique sur les services et le numérique du Canada. Les organismes et les sociétés d’État qui ne sont pas visés par ladite politique seront toutefois informés de la décision, précise Mme Fortier.
Les Canadiens en général pourront quant à eux continuer d’utiliser l’application, mais le Centre canadien pour la cybersécurité et le Centre de la sécurité des télécommunications invitent fortement ceux-ci à comprendre les risques et [à] faire un choix éclairé avant de décider quels outils ils souhaitent utiliser.
Radio-Canada avec les informations de La Presse canadienne
La présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan a annoncé mardi la levée de l’interdiction des meetings qui frappait l’opposition depuis 2016, dans un nouveau signal d’ouverture salué par les formations politiques et les organisations de défense des droits humains.
La cheffe de l’Etat a fait cette annonce lors d’une réunion avec les dirigeants des partis politiques. « L’interdiction des rassemblements politiques est désormais levée », a-t-elle déclaré.
« Vous êtes tous libres de critiquer le gouvernement », leur a assuré la première femme à diriger le pays d’Afrique de l’Est, arrivée au pouvoir après le décès soudain de l’autoritaire John Magufuli en mars 2021.
Les années de présidence de celui qui était surnommé « le bulldozer » pour son style brutal et intransigeant ont été marquées par une répression des médias, de la liberté d’expression et de l’opposition politique.
En juin 2016, huit mois après son élection, il avait interdit les rassemblements publics des partis politiques. Dans les faits, cette interdiction ne frappait que l’opposition, car le parti Chama Cha Mapinduzi (CCM), au pouvoir depuis l’indépendance en 1961, pouvait tenir des meetings où et quand il le souhaitait.
Le chef du principal parti d’opposition Chadema, Freeman Mbowe, a « accueilli positivement » l’annonce de mardi, tout en confiant sa « grande prudence ». « Nous attendons de voir l’application (de cette décision) par d’autres responsables gouvernementaux », a-t-il déclaré.
Zitto Kabwe, leader de l’Alliance pour le changement et la transparence (ACT Wazalendo), s’est dit « euphorique » dans un message à l’AFP: « Ce droit avait été retiré par l’État avec un décret présidentiel illégal. La présidente a remis les choses dans l’ordre. C’est quelque chose de normal mais c’est énorme ».
Rupture
L’arrivée au pouvoir de Samia Suluhu Hassan a marqué une rupture avec l’ère Magufuli – dont elle était la vice-présidente.
La cheffe de l’Etat a notamment tendu la main à l’opposition et autorisé la réouverture de médias interdits.
L’optimisme suscité par ces premières décisions avait été quelque peu douché par l’arrestation en juillet 2021 de Freeman Mbowe et trois responsables de Chadema à Mwanza (ouest), où ils devaient participer à un rassemblement demandant des réformes constitutionnelles.
Mais après sept mois de procès pour « terrorisme », les procureurs avaient abandonné les poursuites contre les quatre hommes, remis en liberté. Samia Suluhu Hassan avait reçu Freeman Mbowe à sa libération.
Quelques semaines plus tôt, elle avait rencontré en marge d’un déplacement à Bruxelles le vice-président de Chadema, Tundu Lissu. Ce dernier, candidat à l’élection présidentielle de 2020 contre John Magufuli, vit en exil en Belgique depuis une tentative d’assassinat en 2017.
« Aller plus loin »
L’annonce de mardi « est un geste très important qui, espérons-le, contribuera à corriger la régression des droits civils et politiques durant la présidence Magufuli », a déclaré à l’AFP Oryem Nyeko, chercheur pour Human Rights Watch (HRW).
« Mais la présidente doit aller au-delà de cette annonce », estime-t-il: « Il doit y avoir des actions concrètes pour restaurer un jeu démocratique équitable en Tanzanie« .
Après ce « pas bienvenu dans la bonne direction », le gouvernement doit « aller plus loin et oeuvrer pour une meilleure protection des droits de l’homme, notamment en abrogeant ou en modifiant la loi sur les partis politiques », souligne également Roland Ebole, chercheur sur la Tanzanie à Amnesty International, dans un communiqué.
Les formations d’opposition attendent notamment des réformes constitutionnelles en vue de l’élection présidentielle de 2025.
« Nous avons besoin d’un organe électoral indépendant pour permettre des élections libres et équitables », a souligné Freeman Mbowe, en appelant à des réformes garantissant les libertés d’expression et d’association.
« Les prochaines étapes sont 1/ une nouvelle loi sur les partis politiques ; 2/ une nouvelle loi électorale et 3/ le lancement du processus de nouvelle constitution », a énuméré Zitto Kabwe.
Samia Suluhu Hassan a affirmé mardi que « d’autres réformes sont à venir pour garantir que les droits de tous les partis sont respectés » et assuré que son gouvernement était « prêt à relancer les réformes constitutionnelles ».
Les autorités talibanes ont annoncé mardi que les universités afghanes étaient désormais interdites aux filles, déjà privées d’enseignement secondaire en Afghanistan depuis l’accession au pouvoir des fondamentalistes islamistes, restreignant encore un peu plus leurs libertés, malgré les condamnations internationales.
« Vous êtes tous informés de l’entrée en vigueur de l’ordre mentionné qui suspend l’éducation des femmes jusqu’à nouvel ordre », a indiqué dans une lettre adressée à toutes les universités gouvernementales et privées du pays, le ministre de l’Enseignement supérieur, Neda Mohammad Nadeem.
Le porte-parole du ministère, Ziaullah Hashimi, qui a tweeté la lettre, a également confirmé l’ordre de fermeture des facultés aux filles pour une durée indéterminée, auprès de l’AFP. Aucune explication n’a été fournie pour le moment pour justifier cette décision.
Les universités sont fermées en raison des vacances d’hiver et devraient rouvrir leurs portes en mars.
« Non seulement moi, mais tous mes amis sont sans voix. Nous n’avons pas de mots pour exprimer nos sentiments. Tout le monde pense à l’avenir inconnu qui l’attend », a réagi Madina, une étudiante sous couvert d’anonymat.
« L’espoir nous a été enlevé. Ils ont enterré nos rêves », a commenté désespérée l’étudiante auprès de l’AFP.
Après la prise de contrôle du pays par les talibans en août 2021, les universités ont été contraintes de mettre en oeuvre de nouvelles règles, notamment pour séparer filles et garçons pendant les heures de classe.
La gente féminine était autorisée à recevoir des cours, mais seulement s’ils étaient enseignés par des femmes ou des hommes âgés.
« Condamnées chaque jour »
Cette nouvelle interdiction intervient moins de trois mois après que des milliers de filles et de femmes ont passé les examens d’entrée à l’université dans tout le pays.
Nombre d’entre elles aspiraient à choisir entre des carrières d’ingénieur ou de médecin, bien que privées d’accès aux écoles secondaires.
A leur retour au pouvoir après 20 ans de guerre avec les Américains et le forces de l’Otan, les talibans avaient promis de se montrer plus souples, mais ils sont largement revenus à l’interprétation ultra-rigoriste de l’islam qui avait marqué leur premier passage au pouvoir (1996-2001).
Entre les deux règnes des talibans, les filles ont été autorisées à aller à l’école et les femmes ont pu chercher un emploi dans tous les secteurs, même si le pays est resté socialement conservateur.
Mais depuis seize mois, les mesures liberticides se sont multipliées en particulier à l’encontre des femmes qui ont été progressivement écartées de la vie publique et exclues des collèges et lycées.
« Nous sommes condamnées, chaque jour. Alors que nous espérions progresser, on nous met à l’écart de la société », a déploré mardi Reha, une autre étudiante.
Dans une volte-face inattendue, le 23 mars les talibans avaient refermé les écoles secondaires quelques heures à peine après leur réouverture annoncée de longue date. Le chef suprême des talibans, Haibatullah Akhundzada, est lui-même intervenu dans cette décision, selon un haut responsable taliban.
Divers membres du pouvoir avaient déclaré qu’il n’y avait pas assez d’enseignants ou d’argent mais aussi que les écoles rouvriraient une fois qu’un programme d’enseignement islamique aurait été élaboré.
En dépit de leur exclusion des collèges et lycées, à Kaboul, de nombreuses jeunes femmes s’étaient déplacées début décembre pour passer leur examen de fin d’études secondaires, nécessaire pour pouvoir prétendre rentrer à l’université, avaient constaté des journalistes de l’AFP.
« Aucun fondement religieux »
En plus d’être privées d’étudier, les femmes sont également bannies de la plupart des emplois publics ou payées une misère pour rester à la maison.
Elles n’ont pas le droit non plus de voyager sans être accompagnées d’un parent masculin et doivent se couvrir d’une burqa ou d’un hijab lorsqu’elles sortent de chez elles.
En novembre, les talibans leur ont également interdit d’entrer dans les parcs, jardins, salles de sport et bains publics.
Les manifestations de femmes contre ces mesures, qui rassemblent rarement plus d’une quarantaine de personnes, sont devenues risquées. De nombreuses manifestantes ont été arrêtées et les journalistes sont de plus en plus empêchés de couvrir ces rassemblements.
« Les nouvelles restrictions étendues à l’éducation des femmes en Afghanistan sont tragiques », a dénoncé l’ex ministre des finances sous l’ancien gouvernement, Omar Zakhilwal.
« Cette interdiction n’a aucun fondement religieux, culturel ou logistique. Il s’agit non seulement d’une grave violation des droits des femmes à l’éducation, mais aussi d’une profonde anomalie pour notre pays ! », a-t-il ajouté dans son tweet.
La communauté internationale a lié la reconnaissance du régime taliban et l’aide humanitaire ainsi que financière, dont l’Afghanistan a absolument besoin, au respect par les talibans des droits humains, en particulier ceux des femmes à être éduquées et à travailler.
Les Nations unies sont « profondément préoccupées » a déclaré mardi Ramiz Alakbarov, représentant spécial adjoint du chef de l’ONU pour l’Afghanistan.
« L’éducation est un droit humain fondamental. Une porte fermée à l’éducation des femmes est une porte fermée à l’avenir de l’Afghanistan », a-t-il tweeté.
Selon le « New York Times », le Qatar a pris la décision vendredi 18 novembre d’interdire la vente de bière autour des stades durant la Coupe du monde.
Cette Coupe du monde aura définitivement une autre saveur. Après avoir demandé à Budweiser de déplacer ses tentes à l’abri des regards, le Qatar et la Fifa ont tout bonnement demandé au sponsor de la Coupe du monde de remballer sa marchandise, et ce, à deux jours du début de la compétition. Les supporteurs du Mondial devront ainsi, selon le New York Times qui a révélé l’information, se contenter de boissons sans alcool, et notamment de Coca-Cola, autre sponsor de taille de l’événement.
L’information a été confirmée en partie par la Fifa, qui explique dans un communiqué qu’il a été décidé de « supprimer les points de vente de bière des périmètres des stades » et de « concentrer la vente de boissons alcoolisées » dans les fan-zones et les établissements autorisés, « à la suite de discussions entre les autorités du pays hôte et la Fifa ». Aucune explication n’a toutefois été donnée.
Le brasseur Budweiser a estimé que les restrictions sur la vente d’alcool à proximité des stades annoncées vendredi par les organisateurs au Qatar étaient « en dehors de (son) contrôle ». Le groupe a pris acte de la décision en reconnaissant que certaines des opérations qu’il avait prévues à l’occasion de l’événement ne pouvaient « pas aller de l’avant », a indiqué une porte-parole du groupe AB InBev, dont Budweiser fait partie, dans un message à l’Agence France-Presse.
«Absence totale de communication »
« Certains supporteurs aiment avoir une bière au match, d’autres non. Mais la vraie question, c’est que cette volte-face de dernière minute illustre un problème plus large : l’absence totale de communication et de transparence du comité d’organisation envers les supporteurs », a dénoncé la FSA, l’association des supporteurs anglais (FSA), dont des milliers sont attendus lundi pour leur premier match contre l’Iran.
Le guide officiel des fans de l’organisation prévoyait pourtant que « les détenteurs de billets [aient] accès aux produits Budweiser, Budweiser Zero et Coca-Cola dans le périmètre du stade » pendant au moins trois heures avant les matchs et durant une heure après. Mais la bière resterait uniquement autorisée « dans les suites de luxe réservées aux officiels de la Fédération internationale de football (Fifa) » et autres invités, dans ce pays musulman, où la vente d’alcool est étroitement contrôlée. De fait, le New York Times assure que l’instance dirigeante mondiale du football, la Fifa, « pourrait ne plus contrôler totalement les décisions majeures liées à son événement ».
Budweiser, qui verse à la Fifa 75 millions de dollars par Coupe du monde, n’a pas encore réagi à cette annonce, qui ne devrait pas manquer de jeter un froid sur la compétition et créer un véritable désastre contractuel. Dans leur communiqué, les organisateurs de la Coupe du monde remercient le groupe AB InBev, dont Budweiser fait partie, pour sa « compréhension » et précisent que la marque conserve la possibilité de vendre des bières sans alcool autour et dans l’enceinte des stades.
Il s’agit d’un revirement puisqu’il avait été confirmé début septembre que des stands de bière ouvriraient autour des stades à partir de trois heures et jusqu’à 30 minutes avant le début des matchs. Ils devaient rouvrir ensuite pendant une heure après le coup de sifflet final. Seules des bières sans alcool devaient être disponibles dans les stades.
«Un ordre qui vient d’en haut »
« Je pense qu’il y a une idée fausse concernant la vente d’alcool dans les stades. Nous opérons comme n’importe quelle autre Coupe du monde », s’était engagé le PDG du Mondial Nasser Al-Khater lors d’une conférence de presse le 8 septembre. Vendredi matin, des tentes aux couleurs rouge et blanc de Budweiser étaient toujours visibles autour des stades internationaux Khalifa, Ahmed Ben Ali et Lusail, où l’Agence France-Presse s’est rendue.
Une source proche de l’organisation a indiqué à l’AFP que, « depuis quatre jours », ces tentes ont été éloignées de l’entrée des supporteurs car jugées « trop visibles ». « C’est un ordre qui vient d’en haut », a ajouté cette source. Les espaces VIP des stades proposent des forfaits incluant « bières, champagne, vins et spiritueux ».
Dans la principale fan-zone de la Fifa, acheter de l’alcool est possible à partir de 18 h 30, heure local. Dans les autres fan-zones privées, les règles varient. Au Qatar, consommer de l’alcool est légal pour les non-musulmans de plus de 21 ans mais strictement encadré.
Il est interdit d’en apporter dans ses bagages, même acheté en « duty free ». Les résidents peuvent s’en procurer dans un magasin dédié qui n’est pas ouvert aux touristes. Les visiteurs peuvent boire dans la plupart des hôtels internationaux, où une bière ou un verre de vin peuvent coûter une dizaine d’euros et un cocktail plus de 15 euros. Les règles concernant la consommation d’alcool dans les stades de foot varient d’un pays à l’autre. Pendant la Coupe du monde 2014, le Brésil avait levé l’interdiction d’en consommer dans ses enceintes, à la demande de la Fifa.
Qu’est-ce qu’il est possible de rapporter, ou pas, au pays? Répondre à cette question n’est pas si simple : les règles et les exceptions sont multiples et complexes, et peuvent varier dans le temps. L’épicerie vous aide à y voir plus clair.
Les règles sur les aliments qu’il est possible de rapporter ou non au pays sont complexes. Photo : Radio-Canada/L’Épicerie
Chaque année, plus de 40 000 aliments sont saisis au Canada. « Ça peut sembler bénin de rapporter un fruit ou un restant de lunch qu’on a pris en France ou ailleurs. Mais les conséquences peuvent être désastreuses rapidement », prévient Maxime Sauriol, maître-chien à l’Agence des services frontaliers du Canada.
Les aliments, qu’ils soient importés par voie maritime, terrestre, aérienne ou ferroviaire, doivent être vérifiés. La surveillance des produits alimentaires s’avère primordiale pour protéger les écosystèmes de maladies, de parasites ou d’espèces envahissantes qui pourraient s’immiscer au pays.
Des chiens pour détecter les aliments interdits
Les chiens ne sont pas uniquement utiles pour détecter des drogues cachées dans des bagages. Une trentaine de chiens travaillent un peu partout au Canada afin de détecter les aliments interdits d’entrée au pays.
Maxime Sauriol, maître-chien à l’Agence des services frontaliers du Canada, en compagnie de Gonzo Photo : Agence des Services Frontaliers du Canada (ASFC)
Le chien de Maxime Sauriol, Gonzo, est entraîné pour détecter les odeurs d’aliments qui présentent un risque plus élevé : le porc, le poulet, le bœuf, les pommes, les prunes, les bulbes et la terre.
Les 10 aliments les plus saisis au pays
Porc
Bovin
Volaille
Végétaux
Autres produits à base de viande
Lait en poudre
Beurre
Autres produits animaliers
Graisse de lard
Viande de mouton
Des règles complexes
Les règles et les exceptions sont multiples et complexes, et elles peuvent varier dans le temps. Impossible pour les voyageurs de bien les connaître.
Ça dépend ça arrive d’où, ça va où. Ça dépend même s’il y a un transit qui est fait dans une autre province, explique l’agent des services frontaliers.
Même pour moi et pour les agents, c’est un travail de tous les jours. C’est en constante évolution, au gré des éclosions de maladies, des pandémies. C’est assez complexe.
Les éléments à retenir
De manière générale, les aliments transformés commercialement comme les bonbons, les chips, les mélanges montagnards sont sujets à moins de restrictions.
Mais quand on parle d’aliments frais en général, il y a des restrictions qui vont s’appliquer, ou à tout le moins une surveillance est faite. Les viandes fraîches, les viandes qui n’ont pas subi de transformation ou de cuisson ou qui ne sont pas stériles… Ces produits sont habituellement soumis à plus de restrictions, dit Maxime Sauriol.
Les agents vont aussi vérifier la présence de terre sur les légumes, puisque la terre est un vecteur important de maladies.
Pour les fruits, la règle est un peu contre-intuitive : si ces fruits poussent aussi au Canada, des restrictions y sont associées. La raison derrière ça, c’est qu’on ne veut pas apporter des espèces ou des insectes qui pourraient parasiter le même aliment au Canada, explique l’agent.
« Des fruits frais qui ne poussent pas au Canada, comme des papayes, des mangues, des clémentines, des dattes, ce sont des articles qui seraient admissibles sans problème. »— Une citation de Maxime Sauriol, maître-chien, Agence des services frontaliers du Canada
Il est recommandé de garder les emballages d’origine des aliments et les factures afin de faciliter la confirmation de la provenance.
Des restrictions reliées à la grippe aviaire
En raison des foyers d’éclosion actuelle de la grippe aviaire, le poulet provenant de plusieurs États des États-Unis, qu’il soit frais, cuit, en sandwich ou sous vide est interdit. La même restriction s’applique actuellement pour les œufs des États-Unis.
Dans le doute, il vaut mieux déclarer tous les aliments que l’on rapporte au pays. Photo : Getty Images/Istockphoto/Peopleimages
Une seule règle pour le voyageur : déclarer
Qu’on arrive des États-Unis ou d’ailleurs dans le monde, il y a une règle simple à suivre : déclarer. Nous, tout ce qu’on demande aux voyageurs, c’est qu’ils fassent une déclaration qui est exacte, véridique et complète, dit Maxime Sauriol.
Ne pas déclarer les produits alimentaires à votre retour au Canada peut entraîner la confiscation de l’aliment, un avertissement ou une sanction pouvant aller jusqu’à 1300 $ accompagnée ou non d’une poursuite judiciaire.
On est conscients que les voyageurs ne sont pas au courant de toutes les exigences sanitaires. Ça, c’est le travail de l’agent frontalier qui va faire la vérification par la suite, conclut l’agent.
Le reportage « Des aliments confisqués aux douanes » de Barbara Ann Gauthier et Caroline Gagnon est diffusé ce mercredi à l’émission L’épicerie, 19h30 à ICI Télé.
Par Élise Madé avec les informations de Barbara Ann Gauthier
La présidente du Parti libéral Suzanne Cowan (au centre) fait partie des personnalités interdites d’entrer en Russie. Photo : The Canadian Press/Adrian Wyld
La liste, publiée par le ministère des Affaires étrangères, comprend notamment la présidente du Parti libéral au pouvoir au Canada, Suzanne Cowan, et l’ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, Mark Carney.
Des hauts fonctionnaires, des conseillers politiques et des membres de la société civile ont également été sanctionnés.
La junte au pouvoir en Guinée a annoncé l’interdiction des manifestations politiques de rue, deux jours après l’adoption par l’organe législatif qu’elle a mis en place d’une transition de trois ans avant le retour des civils au pouvoir.
« Toutes manifestations sur la voie publique, de nature à compromettre la quiétude sociale et l’exécution correcte des activités contenues dans le chronogramme (de transition) sont interdites pour l’instant jusqu’aux périodes de campagne électorale », écrit le Comité national du rassemblement pour le développement (CNDR), dans un communiqué publié dans la soirée du vendredi 13 mai.
« Pour mener à bien le chronogramme de la transition et de la politique de refondation enclenchés depuis le 5 septembre 2021 (date du renversement du président Alpha Condé, ndlr), le CNRD invite l’ensemble des acteurs politiques et sociaux à circonscrire aux sièges de leurs formations toute forme de manifestation ou regroupement à caractère politique », affirme le communiqué du CNRD.
Transition de trois ans
L’organe principal de la junte, dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya, « réitère à l’opinion nationale et internationale qu’il n’est ni candidat à une élection, ni proche d’un parti politique ». Il prévient que « tout manquement » aux décisions annoncées vendredi « entraînera pour leurs auteurs des conséquences de droit ».
En septembre, après le putsch contre le président Condé, la Cedeao avait « insisté pour que la transition soit très courte », et que des élections soient organisées dans un délai ne dépassant pas « six mois ». L’organisation ouest-africaine a suspendu la Guinée après le putsch du 5 septembre et lui a imposé des sanctions à la suite du refus de la junte de se conformer à ses exigences.
Malgré les dénonciations de l’union africaine sur le traitement réservé aux africains voulant quitter l’Ukraine, les Polonais continuent de mettre en avant leur racisme envers les Noirs. Un africain avec un passeport Ukrainien n’a pas été admis dans un camp d’hébergement pour réfugiés Ukrainiens dans la ville polonaise de Przmsl. Il a assisté impuissant comment les Ukrainiens blancs étaient accueillis avec nourriture, habits et jouets pour leurs enfants. On lui a signifié qu’il était Noir africain et ne pouvait bénéficier des mêmes avantages que les vrais Ukrainiens malgré sa naturalisation.
Daniel Adessi, un Ukrainien d’origine nigériane s’est vu interdire l’accès dans un camp provisoire d’hébergement pour réfugiés Ukrainiens malgré qu’il possède la nationalité de ce pays. Les Polonais n’ont rien voulu savoir de la présentation de son passeport et carte d’identité Ukrainien et de la langue qu’il parle couramment.
L’Ukrainien d’origine Nigériane a dormi à la belle étoile avant de poursuivre son odyssée vers Varsovie où il a des amis. Daniel Adessi, comme la majorité des Ukrainiens fuyant les bombes a quitté Kiev pour atteindre la frontière où il a dormi dehors trois jours avant d’être admis en Pologne. Il s’est opposé catégoriquement aux menaces des gardes frontières Ukrainiens d’aller au front.
Mais une fois de l’autre côté, il a vécu le racisme décrié ces jours-ci des Polonais et Ukrainiens envers les Noirs Africains. La Pologne refuse d’admettre sur son territoire les Africains qu’elle soupçonne d’être des migrants profitant de la guerre pour rejoindre l’espace Schengen.
Plusieurs représentations diplomatiques africaines dans les ex pays de l’Est ont du intervenir physiquement pour obtenir le passage de leurs ressortissants aux frontières de l’Ukraine avec la Roumanie et la Pologne.
Le gouvernement Sénégalais vient de dénoncer le comportement de l’ambassadeur d’Ukraine à Dakar qui recruterait ses citoyens pour aller combattre comme mercenaires tirailleurs contre les troupes Russes. Chose que l’Ukrainien d’origine Nigériane a refusé de faire.
A Przemysl, en Pologne, cela ressemble chaque jour un peu plus à un camp de réfugiés. Plus assez de place dans les centres d’hébergement dans les centres de la région, c’est dans des tentes que certaines familles viennent se réchauffer et dormir un peu. Cette famille, exténuée, est arrivée il y a quelques heures : « Beaucoup de personnes innocentes souffrent. Je me sens comme en deuil ». Toutes les dix minutes environ, un bus conduit une cinquantaine d’Ukrainiens arrivés à pied à la frontière, à 10 km de là. Ils trouvent ici un café, un repas chaud, des vêtements et même des jouets pour les enfants.
Vers d’autres hébergements dans le pays
« La logistique humanitaire ici ne cesse de prendre de l’ampleur. Tous ces sacs de vêtements sont des dons d’habitants de la région. Derrière, des dizaines de volontaires qui trient toute cette aide humanitaire, ces couches, ces produits d’hygiène et sacs de nourriture. Pour l’instant, la situation n’est pas chaotique. La plupart des Ukrainiens ne restent ici que quelques heures, quelques jours au maximum, avant d’être acheminés vers d’autres solutions d’hébergement dans toute la Pologne »
Ces convois de manifestants antipass et anti-Macron convergent vers Paris, malgré une interdiction de la préfecture. Le président dit entendre leur colère.
Les « convois de la liberté » vont-ils bloquer Paris ce week-end ? Malgré l’interdiction décrétée par la préfecture de police de la capitale, ainsi que la fermeté affichée par les autorités, des milliers de manifestants opposés au pass vaccinal, mais aussi au gouvernement d’Emmanuel Macron, convergeaient, vendredi, vers la Ville Lumière, partis de toute la France. Des cortèges de dizaines, voire de centaines de voitures de particuliers, de camping-cars ou encore de camionnettes se sont organisés, dès le lever du jour, depuis Lille, Vimy ou encore Strasbourg.
Dans l’Ouest, 280 véhicules, selon la gendarmerie, plus de 400, selon l’Agence France-Presse, sont partis dans la matinée de Châteaubourg (Ille-et-Vilaine). Quelque 2 600 véhicules, selon la police, faisaient route en début d’après-midi vers la capitale. C’est une action « d’une ampleur phénoménale », a dit à l’Agence France-Presse un coordinateur du mouvement. « Il y a des gens de tous horizons, pas du tout que des fachos. On est des citoyens, on a des familles, on travaille, on est juste solidaires contre le gouvernement », résume, depuis Vimy, Sarah, une tatoueuse de 40 ans venue de Lens saluer le convoi.
Emmanuel Macron appelle au calme
Emmanuel Macron a, pour sa part, appelé vendredi « au plus grand calme », tout en disant « entendre et respecter » la « fatigue » et « la colère » liées à la crise sanitaire. Dans un entretien à Ouest-France alors qu’il se trouvait vendredi à Brest, le chef de l’État et quasi-candidat à la présidentielle souligne que la France a « besoin de concorde, de beaucoup de bienveillance collective ».
« Nous sommes tous collectivement fatigués par ce que nous vivons depuis deux ans. Cette fatigue s’exprime de plusieurs manières : par du désarroi chez les uns, de la dépression chez d’autres. On voit une souffrance mentale très forte, chez nos jeunes et moins jeunes. Et parfois, cette fatigue se traduit aussi par de la colère. Je l’entends et la respecte », déclare Emmanuel Macron, qui a participé à un sommet sur les océans à Brest.
« Les revendications des uns et des autres sont toujours légitimes. Nous avons d’ailleurs toujours préservé le droit de manifester, le pluralisme démocratique, les débats parlementaires durant cette période. Mais nous avons besoin de concorde, de beaucoup de bienveillance collective », conclut-il.
Retrait du pass vaccinal, prix de l’énergie, pouvoir d’achat… des revendications multiples
Rassemblement hétéroclite d’opposants au président Emmanuel Macron et de Gilets jaunes qui ont protesté contre son gouvernement en 2018-2019, le mouvement s’est constitué sur les réseaux sociaux et les messageries cryptées sur le modèle de la mobilisation qui paralyse la capitale canadienne Ottawa. Les manifestants exigent le retrait du pass vaccinal et défendent des revendications sur le pouvoir d’achat ou le coût de l’énergie.
Réfutant toute volonté de bloquer la capitale, les participants espèrent y passer la nuit puis grossir samedi les rangs des cortèges contre le pass vaccinal organisés chaque semaine. « C’est important de ne pas déranger les autres usagers, de garder la population de notre côté, comme au Canada », a lancé Robin, depuis un parking à Illkirch-Graffenstaden, en banlieue de Strasbourg. « Il faut être très ferme » en cas de tentatives de blocage, a mis en garde le Premier ministre Jean Castex sur France 2. « La vaccination est une forme de respect des autres », a-t-il dit.
« Je ne peux en aucun cas laisser associer ces attaques virulentes contre la vaccination et le mot liberté », car « la liberté, ce n’est pas celle, je l’ai déjà dit dix fois, de contaminer les autres », a-t-il averti. Pour lui, les revendications de ce mouvement ne sont « pas toujours très claires », mais « surtout à connotation sanitaire, des revendications qu’on connaît depuis longtemps contre la vaccination ». « Le droit de manifester et d’avoir une opinion est un droit constitutionnellement garanti dans notre République et dans notre démocratie. Le droit de bloquer les autres ou d’empêcher d’aller et venir ne l’est pas », a-t-il mis en garde.
L’avertissement de Gabriel Attal contre les « tentatives d’instrumentalisation »
Vendredi se répandaient aussi des appels à occuper samedi des ronds-points en région. « Je lance un appel à rejoindre toutes les grandes villes pour les occuper, multipliez les points de rassemblement », a lancé dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux l’un des initiateurs du mouvement, sous le pseudonyme de Rémi Monde.
Si des participants s’affichent comme des citoyens « apolitiques » et « apartisans », le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a mis en garde vendredi contre la « tentative d’instrumentalisation » politique de la « lassitude des Français » vis-à-vis de la pandémie de Covid-19, à deux mois de l’élection présidentielle. Le chef de file des Patriotes Florian Philippot, dont les troupes défilent chaque samedi à Paris contre les restrictions sanitaires, a prévu d’accueillir vendredi après-midi les manifestants place Denfert-Rochereau, dans le sud de la capitale.
Un « dispositif spécifique » des forces de l’ordre
La préfecture de police de Paris a décrété jeudi l’interdiction dans la capitale de cette mobilisation en raison de « risques de troubles à l’ordre public ». Un « dispositif spécifique » doit être mis en place « pour empêcher les blocages d’axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants », qui encourent 6 mois de prison et 7 500 euros d’amende, a indiqué la préfecture. Des soutiens à la mobilisation ont déposé un recours pour annuler l’interdiction de rassemblement, dont l’audience a commencé à 14 h 30 au tribunal administratif de Paris.
Les convois n’en ont pas moins maintenu leur cap, animé par un esprit de convivialité et de lien social similaire à celui qui avait imprégné le début du mouvement des Gilets jaunes. « On n’a jamais peur du peuple quand on gouverne », a assuré le ministre de l’Économie Bruno Le Maire sur CNews. « Mais le peuple français, c’est les millions de Français qui sont responsables, et qui en se vaccinant, en allant travailler, en continuant à faire tourner l’économie, garantissent notre liberté collective », a-t-il poursuivi.