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Aliko Dangote décroche un premier méga-investissement pour sa raffinerie

août 5, 2021
Aliko Dangote, PDG du groupe Dangote, lors du Africa CEO Forum de mars 2016 à Abidjan, Côte d’Ivoire.

La compagnie nationale des hydrocarbures (NNPC) devient le premier acteur extérieur de poids à s’associer à cette initiative. Selon le milliardaire nigérian, trois autres entreprises l’auraient déjà approché au sujet d’une prise de participation.

Le ministère nigérian du Pétrole, Timipre Sylva, a annoncé le 03 août 2021 que la compagnie nationale des hydrocarbures (Nigerian National Petroleum Corporation – NNPC) allait devenir actionnaire minoritaire du projet de raffinerie du groupe Dangote, obtenant 20% du capital de ce complexe contre un chèque de 2,76 milliards de dollars, a rapporté l’agence Reuters.

La raffinerie d’Aliko Dangote, avec une production attendue à 650 000 barils par jour, devrait être la plus grande du continent d’Afrique. Sa mise en service est prévue pour janvier 2022, après deux reports. Le coût de sa construction est évalué à 15 milliards de dollars.

La NNPC avait signé en juin une lettre d’intention avec le conglomérat nigérian et était en négociations avec des institutions bancaires et le gouvernement fédéral d’Abuja pour valider et financer cette prise de participation. Des négociations qui ont abouti avec l’exécutif nigérian.

Premier exportateur de pétrole d’Afrique, le Nigeria doit importer la quasi-totalité de sa consommation de carburants en raison de la vétusté de ses infrastructures nationales. La raffinerie de Dangote pourrait participer également au rééquilibrage de la balance extérieure du pays, dont le déficit en 2020 est évalué à -33 milliards de dollars selon la Banque mondiale.

Modernisation des raffineries nationales

Outre le démarrage du complexe de Dangote, le gouvernement table aussi sur la réhabilitation de trois raffineries publiques, toutes opérées par NNPC.

En mars 2021, les autorités ont signé un contrat avec le groupe d’ingénierie italien Tecnimont pour la rénovation de la raffinerie principale de Port Harcourt, à l’arrêt depuis 2019, pour un montant de 1,5 milliard de dollars. Selon le ministre Timipre Sylva, les travaux ont d’ores et déjà commencé et 15% du montant du contrat avaient déjà été réglé.

Le gouvernement fédéral nigérian a également approuvé deux autres contrats de modernisation respectivement pour les raffineries de Warri (au sud du pays) et de Kaduna (au nord). C’est la société italienne Saipem qui sera partenaire des deux réhabilitations, pour un coût total de 1,48 milliard de dollars. Les travaux sont censés durer 33 mois.

Cette modernisation sera financée par l’État fédéral et un prêt de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank).

Par Jeune Afrique avec (Avec Reuters)

Cuba autorise ses émigrés à investir dans des petits projets sur l’île

mars 10, 2021

Les émigrés cubains pourront investir dans des petits projets sur l’île, par exemple dans la culture d’oranges, de riz et d’avocats, selon le portefeuille d’opportunités dévoilé ce mercredi par les autorités locales, espérant motiver ainsi sa diaspora.

«Nous misons sur des projets de petite taille», avec des investissements «pouvant aller jusqu’à un million de dollars», dans les secteurs de l’agriculture, la pêche, la manufacture et l’industrie légère, a précisé lors d’une conférence de presse Katia Alonso, responsable des investissements étrangers au sein du ministère du Commerce extérieur. Cuba, pays de 11,2 millions d’habitants, compte 1,5 million de citoyens émigrés dans 40 pays, la majorité aux Etats-Unis. Certains d’entre eux avaient manifesté leur intérêt pour investir sur l’île, mais le montant des projets proposés par le gouvernement communiste les freinait. Ces projets plus modestes visent désormais à les convaincre, alors que Cuba traverse une profonde crise économique, avec une chute du PIB de 11% en 2020, la plus forte depuis 1993. Au total, le gouvernement propose aux investisseurs étrangers 503 projets, pour un montant total de 12,07 milliards de dollars.

Cuba peine à attirer des entreprises étrangères

Cuba a ouvert son économie aux investissements étrangers après la chute de l’Union soviétique, qui avait plongé le pays dans une grave crise économique dans les années 1990, appelée «Période spéciale». Mais le pays peine encore à attirer autant d’entreprises étrangères qu’il le souhaite, pénalisé par l’embargo américain et les lourdeurs bureaucratiques de son système encore largement dominé par l’Etat. Selon Katia Alonso, actuellement environ 280 sociétés étrangères, de 40 pays différents, opèrent à Cuba.

Par Le Figaro avec AFP

Climat : l’Allemagne va investir au moins 100 milliards d’euros d’ici 2030

septembre 20, 2019

Global Climate Strike in Berlin

La chancelière allemande Angela Merkel et le ministre des Finances Olaf Scholz lors d’une réunion autour du climat, le 20 septembre à Berlin. MICHAEL HANSCHKE / REUTERS

La coalition gouvernementale allemande vient de se doter d’une stratégie climatique.

L’Allemagne va investir au moins 100 milliards d’euros d’ici 2030 «pour la protection du climat et la transition énergétique», selon le texte final négocié vendredi au sein de la coalition d’Angela Merkel et obtenu par l’AFP.

Cet effort, réclamé par des manifestations massives dans tout le pays, doit permettre à la première économie européenne d’accélérer la baisse de ses émissions polluantes, jusqu’ici nettement inférieure à ses objectifs. L’enjeu consiste à prendre des mesures pour inciter les Allemands à réduire les émissions polluantes, et permettre au pays, aujourd’hui en retard, d’atteindre ses objectifs de réduction d’émissions polluantes.

L’annonce intervient alors que des dizaines de milliers de manifestants, 80.000 selon les organisateurs, s’étaient rassemblés à Berlin à l’emblématique Porte de Brandebourg, en ce jour d’un mouvement mondial de grève pour la défense du climat. La mobilisation devrait être particulièrement bien suivie en Allemagne, où les écologistes ont le vent en poupe et enchaînent les succès électoraux.

Global Climate Strike in Berlin

De nombreux manifestants réunis à Berlin le 20 septembre pour la grève du climat. FABRIZIO BENSCH

Au total, des manifestations doivent avoir lieu dans 575 villes allemandes, «du jamais vu», a estimé la porte-parole allemande du mouvement FridaysforFuture, Luisa Neubauer dans un tweet.

Une panoplie de mesures

Selon le projet d’accord en discussion, des investissements d’«un montant à trois chiffres en milliards d’euros», soit au moins 100 milliards d’euros, sont prévus d’ici à 2030. Les partis se sont particulièrement disputés sur son financement, rendu extrêmement compliqué par le fait que le gouvernement refuse de contracter de nouvelles dettes, conformément à sa politique d’orthodoxie budgétaire du «Schwarze Null».

Les négociations achoppaient en particulier sur un modèle de tarification des émissions de CO2, où l’essence, le diesel, le gaz de chauffage ou le fioul pourraient être intégrés dans un marché national de certificats et voir leur prix monter, d’environ 11 centimes par exemple pour le litre de diesel.

Question centrale: où fixer le curseur pour à la fois avoir un prix suffisamment élevé afin d’inciter les consommateurs à opter pour les solutions les moins polluantes, mais en même temps ne pas provoquer de levée de bouclier de l’opinion, à l’exemple du mouvement des gilets jaunes en France ? Il est question dans les discussions de prix plancher et plafond sur ce marché.

Concrètement, la stratégie du gouvernement comprend aussi une panoplie de mesures destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l’énergie, le bâtiment, l’agriculture, l’industrie et les transports. Cela va de la promotion des transports publics et des trains, à l’augmentation du prix des voyages en avion en Allemagne, ou à diverses subventions pour le développement des voitures électriques ou pour des chauffages individuels efficaces et propres.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Macron appelle les entreprises françaises à investir davantage en Russie

mai 25, 2018

Saint-Pétersbourg – Emmanuel Macron a appelé vendredi à Saint-Petersbourg les entreprises françaises à investir davantage en Russie, où la France peut « faire mieux », notamment dans l’agroalimentaire, le spatial ou le numérique.

« Notre relation a beaucoup d’avenir (…) car l’Europe va de l’Atlantique à l’Oural », a déclaré le président français en participant avec son homologue Vladimir Poutine à une conférence économique franco-russe au Forum économique de Saint-Petersbourg, au second jour de sa visite en Russie.

« La France est notre partenaire ancien, traditionnel et fiable (…) Elle a toujours aspiré à défendre sa souveraineté, ce qui est un gage de stabilité dans la relation », a ajouté le président russe.

Se félicitant de la croissance des échanges bilatéraux – qui ont augmenté de 16,5% en 2017 à 15,5 milliards de dollars, il a cependant fait remarquer qu’ils étaient nettement inférieurs à ceux avec la Chine, le premier partenaire de Moscou, qui se sont élevés à 85 milliards de dollars et devraient atteindre 100 milliards prochainement.

Les échanges commerciaux franco-russes se sont relevés après avoir plongé à la suite de l’imposition des premières sanctions en 2014 en raison de la crise ukrainienne, auxquelles Moscou avait répondu par un embargo sur la plupart des produits alimentaires européens.

Les quelque 500 entreprises françaises présentes en Russie emploient près de 170.000 salariés, notamment dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et des finances, « mais nous pouvons faire beaucoup mieux », a estimé M. Macron. Il « faut ouvrir de manière plus volontariste de nouvelles voies comme l’agroalimentaire, le spatial, les villes durables, les services énergétiques et le numérique », a-t-il ajouté, en appelant les startups et les PME à s’implanter en Russie.

Parmi la cinquantaine d’accords et de contrats signés au cours de la visite, le plus important est l’annonce par Total d’un investissement de 2,5 milliards de dollars pour la prise de 10% d’un nouveau projet géant de gaz naturel liquéfié dans l’Arctique russe de Novatek.

Romandie.com avec (©AFP / 25 mai 2018 12h13)                                                        

Trump affirme que le japonais SoftBank est d’accord pour investir 50 milliards aux Etats-Unis

décembre 6, 2016

New York – Le président élu américain Donald Trump a affirmé mardi que le géant japonais des télécommunications SoftBank est d’accord pour investir 50 milliards de dollars dans l’économie américaine et créer 50.000 nouveaux emplois.

Dans les deux tweets qui annoncent la nouvelle après une entrevue avec le PDG de SoftBank, Masayoshi Son, à New York, M. Trump ne donne aucun détail sur la nature ou le calendrier des investissements.

Masa (le PDG de SoftBank) est d’accord pour investir 50 milliards de dollars aux Etats-Unis dans des entreprises et (créer) 50.000 nouveaux emplois, a tweeté le président élu, qui a ensuite été vu en compagnie du milliardaire japonais dans le hall d’entrée de la Trump Tower.

Masa a dit qu’il ne ferait jamais ça si nous (Trump) n’avions pas remporté l’élection, a-t-il encore écrit sur Twitter.

M. Son a précisé aux journalistes que les emplois allaient être créés par le biais d’investissements dans des startups.

Je suis venu fêter son nouveau travail, a dit M. Son. Je lui ai dit ‘c’est super, les Etats-Unis vont retrouver leur grandeur’, a déclaré le PDG, en paraphrasant le slogan de campagne du président élu.

En guise de confirmation de son engagement, le PDG a brandi une feuille de papier frappée du logo de son groupe et de celui du groupe de technologie taïwanais Foxconn, sur laquelle on peut lire s’engage à investir 50 milliards de dollars + 7 milliards aux Etats-Unis, crée 50.000 + 50.000 nouveaux emplois aux Etats-Unis dans les 4 ans.

Cette annonce est très peu orthodoxe pour un investissement d’une telle ampleur.

Interrogé par le Wall Street Journal, M. Son a précisé que l’argent viendrait du fonds d’investissement qu’il a créé mi-octobre.

Le SoftBank Vision Fund, qui sera géré par une filiale basée au Royaume-Uni, recevra d’abord de SoftBank au minimum 25 milliards de dollars en cinq ans, avait alors précisé le groupe du milliardaire nippon.

Pourraient s’y ajouter jusqu’à 45 milliards de dollars apportés par le fonds souverain d’Arabie saoudite, Public Investment Fund, avec lequel SoftBank a signé une lettre d’intention peu avant l’annonce.

SotfBank disait alors espérer attirer d’autres investisseurs de premier plan pour arriver aux 100 milliards.

M. Son avait alors affirmé que grâce à ce fonds, nous serons à même d’investir dans des entreprises de technologies à l’échelle mondiale et le SoftBank Vision Fund deviendra le plus gros pourvoyeur d’argent du secteur afin d’accélérer la révolution de l’information.

Romandie.com avec(©AFP / 06 décembre 2016 22h12)

Investir pour la jeunesse africaine dans l’agriculture et l’éducation

juillet 2, 2015

Paysannes africaines

Paysannes africaines

La 3e Conférence internationale sur le financement du développement se tient du 13 au 16 juillet 2015 à Addis Abeba. À cette occasion, en partenariat avec l’ONG ONE, le footballeur ivoirien Yaya Touré appelle les pays impliqués dans la lutte contre la faim et la pauvreté à « tenir leurs promesse ».

En 2040, l’Afrique comptera deux milliards d’habitants, soit un milliard de plus qu’aujourd’hui, et la majeure partie de cette population sera très jeune. Elle représentera 40 % de la jeunesse mondiale. Dès à présent, nous devons donc bien plus les soutenir et investir en leur faveur, si nous voulons qu’ils participent à la mobilisation mondiale pour l’éradication de la faim et de l’extrême pauvreté.

Nous savons que les jeunes ont de l’énergie à revendre. Si on les laisse libérer cette énergie tout en leur apportant le soutien dont ils ont besoin, ils seront les véritables moteurs de la prospérité africaine. Mais si on ne leur donne pas les bonnes opportunités, la frustration qui en résultera risque de nous exploser au visage et d’entraver les progrès de toute la société.

Dans ma jeunesse, j’ai eu la chance de pouvoir canaliser mon énergie grâce au sport et à l’école. Aujourd’hui, j’aimerais que tous les jeunes Africains, garçons et filles, aient la même opportunité et puissent vivre dans la dignité.

Et si nous voulons que les jeunes Africains soient les moteurs du progrès mondial, nous devons nous assurer que la jeunesse ait la tête et le ventre remplis.
Il faut donc accroître le soutien aux investissements dans l’agriculture afin de produire plus de nourriture, et de meilleure qualité. Les dirigeants d’Afrique et du monde entier doivent travailler plus dur pour tenir leurs promesses, tout en y incluant le développement durable, l’adaptation au changement climatique et l’agro-écologie.

Les investissements dans l’agriculture restent le meilleur moyen de sortir les plus pauvres de l’extrême pauvreté. Pour stimuler la productivité et produire plus, nous devons nous assurer que tous les producteurs agricoles, y compris les femmes et les jeunes, puissent accéder aux financements, aux prêts bancaires et à la sécurité foncière. C’est non seulement une question de justice, mais c’est aussi du bon sens économique : cela permettrait de sortir entre 100 à 150 millions de personnes de l’extrême pauvreté et de la faim. C’est le type d’investissement que l’ONG ONE appelle de ses vœux en ce moment même au travers du mouvement #WithStrongGirls.

En outre, les jeunes, filles et garçons, doivent tous avoir le même accès à un enseignement primaire et secondaire de qualité. Ils doivent quitter l’école avec des compétences de base en calcul, en lecture et en technologies de l’information. Les filles, en particulier, quittent le système scolaire trop tôt – un gâchis pour elles mais aussi pour le développement de leur pays.

Aucun de ces progrès ne se fera gratuitement. De nombreuses promesses de soutien ont été faites à l’Afrique, et par les dirigeants de l’Afrique, en termes d’éducation, de nutrition et d’agriculture. Le défi est maintenant de les tenir.


C’est en nous unissant et en travaillant en équipe que l’on peut marquer les plus beaux buts.

Aujourd’hui, des millions de militants appellent tous les pays du monde à adopter un pacte mondial pour tenir les promesses faites aux plus pauvres, en particulier aux jeunes. Ils demandent que les plus pauvres, ceux qui vivent avec moins de 1,25 dollar par jour, aient accès aux services essentiels, à savoir l’éducation, l’alimentation et les soins de santé. Selon les experts, garantir ces services coûterait seulement entre 300 et 500 dollars par personne et par an. Les gouvernements africains doivent se concentrer sur cet objectif, qui doit aussi être amplifié par les 135 milliards de dollars consacrés par les pays riches chaque année à l’aide internationale.

Dans ce contexte, j’ai été surpris d’apprendre que beaucoup de pays, tant africains que leurs partenaires, ne tiennent pas leurs promesses d’investir dans l’agriculture et l’éducation. Cette situation doit changer. Il faudrait commencer par s’assurer qu’au moins la moitié de l’aide aille vers les pays les plus pauvres, afin de soutenir leurs efforts d’autonomisation.

La bonne nouvelle, c’est que toutes les nations du monde se rencontreront, dans les semaines qui viennent à Addis-Abeba, pour examiner un ensemble de mesures pour un financement durable et suffisant du développement. Si ces fonds sont transférés via des budgets transparents, pour qu’on puisse garder un œil sur la manière dont l’argent est dépensé, nous aurons remporté une importante victoire. Nous serons en mesure de fournir une alimentation correcte, une éducation de qualité et des conditions de vie décentes à l’ensemble de la jeunesse africaine.

Au football comme dans la lutte contre la faim et la pauvreté, c’est en nous unissant et en travaillant en équipe que l’on peut marquer les plus beaux buts. En respectant ces règles, l’humanité pourrait marquer un but mémorable, celui d’éradiquer l’extrême pauvreté. L’Afrique sera alors le continent moteur, jeune et dynamique qu’elle doit être, et participera au façonnement d’un monde meilleur pour nous tous. Aucun match n’a jamais eu un tel enjeu.

Jeuneafrique.com par Yaya Touré,
footballeur ivoirien évoluant en Europe, champion d’Afrique et capitaine de l’équipe nationale de son pays.

Le Congo va créer un fonds de développement économique

août 9, 2013

Le gouvernement congolais envisage de créer un fonds national de développement économique afin d’octroyer des crédits aux collectivités locales des départements pour impulser et accompagner leur développement, a-t-on appris vendredi de source officielle à Brazzaville.

L’annonce de la mise en place de ce fonds a été faite par le ministre congolais de la communication, chargé des relations avec le parlement, porte parole du gouvernement, Bienvenu Okiémy, à l’issue de la réunion hebdomadaire du gouvernement tenue jeudi à Brazzaville.

Selon M. Okiémy, « ce fonds est créé en vue d’apporter des solutions financières aux politiques publiques qui visent le développement du Congo, notamment en ce qui concerne les collectivités locales, les entreprises locales, les coopératives et autres groupements de production ».

« Le fonds national de développement économique et social aura aussi la mission, en tant qu’institution financière, d’octroyer des crédits adaptés aux besoins des départements, à des conditions avantageuses, pour impulser et accompagner leur développement, assurant de la sorte le relais financier aux politiques de décentralisation actives menées dans notre pays », a précisé le ministre.

Par ailleurs, le porte parole du gouvernement a aussi annoncé la création d’un autre fonds dénommé ‘’Fonds national d’investissement du Congo dont l’objet sera d’investir une partie des excédents budgétaires ou des liquidités de l’Etat dans des actifs étrangers.

Il a expliqué que ce deuxième fonds aura pour mission d’acquérir et de gérer des actifs financiers étrangers, notamment les bons de trésor et les obligations des Etats ainsi que les autres obligations.

Il aura aussi pour mission de prendre des participations dans les entreprises étrangères susceptibles d’investir au Congo, de gérer les actions des entreprises étrangères en sa possession, en visant à maximiser la rentabilité des capitaux investis.

Le nouveau fonds aura aussi à acquérir et gérer des actifs immobiliers et autres produits dérivés étrangers.

APA-Brazzaville (Congo)

Congo: une firme malaisienne investit 570 millions d’euros dans la production d’huile de palme

juin 2, 2013

BRAZZAVILLE – La société malaisienne Atama Plantation va investir environ 570 millions d’euros sur dix ans pour produire assez d’huile de palme pour limiter la dépendance du pays, a-t-on appris dimanche auprès du ministère congolais de l’Agriculture.

L’investissement de 372 milliards de FCFA (plus de 567 millions d’euros), que Atama Plantation Sarl va consentir, prévoit une production en vitesse de croisière d’environ 720.000 tonnes par an d’huile de palme et 200.000 tonnes par an d’huile de palmistes, a indiqué Rigobert Maboundou, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage.

La production permettra au Congo de limiter considérablement les importations d’huile végétale, d’impacter sur les prix de marché et contribuer à réduire ainsi la dépendance alimentaire du pays, a ajouté M. Maboundou.

Officiellement, le Congo a consenti 180.000 hectares à Atama Plantation Sarl, filiale du groupe malaisien Wahsoeng Corporation Berhad, pour mener ses activités agro-industrielles.

Les terres à cultiver sont surtout de vastes étendues de forêts en partie défrichées exprès pour le projet. Elles sont situées à Yengo (nord), à la lisière entre les Départements de la Sangha et de la Cuvette, à plus de 600 km de Brazzaville.

Le président congolais Denis Sassou Nguesso y a planté le premier palmier, selon les images diffusées dimanche par la télévision publique. Sur place, la firme malaisienne dispose déjà d’une pépinière de 360.000 plants.

D’après les responsables d’Atama Plantation Sarl, le business plan prévoit l’utilisation de la biomasse pour la production de l’électricité pour une capacité de 6.5 mégawatts, selon un communiqué que s’est procuré l’AFP.

Notre projet s’exécutera en trois phases jusqu’en 2017, année effective de la production d’huile de palme et d’électricité, a précisé Leong Kian Ming, directeur de Atama, cité dans ce communiqué.

En 2011, le Congo avait déjà concédé 80.000 hectares de terres exploitables à un groupe de fermiers sud-africains dans deux régions du sud-ouest du pays pour la production du maïs.

Le Congo est un pays pétrolier d’une superficie de 342.000 km2, à 60% essentiellement recouvert par des forêts. La Banque Mondiale reconnaît le Congo comme numéro un dans la protection des forêts en Afrique centrale, avec un taux de déforestation de 0,2% par an.

Romandie.com avec (©AFP / 02 juin 2013 18h39)

Congo: le géant pétrolier Total annonce l’exploitation d’un nouveau gisement

avril 16, 2013

BRAZZAVILLE – Le groupe français Total, premier opérateur dans le secteur pétrolier au Congo, a annoncé mardi l’exploitation d’un nouveau gisement dont la production devrait atteindre 140.000 barils par jour en 2017.

Dénommé Moho Nord, le gisement, situé à 75 kilomètres des côtes congolaises, sera mis en production à partir de 2015, a indiqué à la presse Babak Bagherzadeh, le directeur de Total E&P Congo, filiale congolaise du groupe français.

Moho Nord va bénéficier de tous les standards internationaux en matière des installations de production. C’est un projet très important avec une production globale de 140.000 b/j en 2017. Ses réserves sont de l’ordre de 485 millions de barils, a expliqué M. Bagherzadeh.

La production de Moho Nord – qui s’étendra sur 30 ans – sera très significative vers les années 2020. Moho Nord va représenter (à terme) le tiers de toute la production du Congo, qui a été estimée à 269.300 b/j en 2012, a-t-il ajouté.

Selon un communiqué de Total, le développement du projet va nécessiter un investissement global de 10 milliards de dollars.

Le nouveau gisement de Moho Nord est aussi le prolongement des activités de Moho Bilondo, un gisement entré en production en 2008 et exploité à partir d’une unité flottante. Moho Bilondo a produit 90.000 b/j jusqu’en 2010. Ce champ a atteint sa maturité et ne produit plus que 55.000 b/j, a souligné M. Bagherzadeh.

Présent au Congo depuis 1968, Total est le premier opérateur pétrolier du pays. Il opère dans 10 des 22 champs en production, représentant 60% de la production nationale, selon un communiqué du groupe.

Le Congo dispute au Gabon, depuis quelques années, la quatrième place de producteur de pétrole au sud du Sahara, derrière le Nigeria, l’Angola et la Guinée équatoriale.

TOTAL

Romandie.com avec(©AFP / 16 avril 2013 17h11)

La croissance chinoise au plus bas depuis plus de trois ans

juillet 13, 2012
La Chine pâtit d'une demande extérieure en baisse.
La Chine pâtit d’une demande extérieure en baisse. Crédits photo : STR/AFP
 
Entre avril et juin derniers, la deuxième économie mondiale a toutefois progressé de 7,6%. La consommation intérieure se stabilise et les exportations ralentissent. Pékin ne prévoit pas de plan de relance.
Le ralentissement s’installe. Au deuxième trimestre, l’économie chinoise a progressé de 7,6% par rapport à la même période l’an dernier, contre 8,1% sur les trois premiers mois de l’année. La croissance chinoise a ainsi enregistré, entre avril et juin, son rythme le plus lent depuis le premier trimestre 2009. Sur les six premiers mois de l’année, sa croissance s’établit donc à 7,8%. Après six trimestres consécutifs de ralentissement, le pessimisme gagne un peu plus de terrain.

La deuxième économie mondiale pâtit d’une demande extérieure en baisse. Les exportations ont ainsi progressé de 9,2% au premier semestre, contre 24% sur les six premiers mois de 2011. Les machines chinoises tournent au ralenti. La production industrielle était en hausse de 9,5% le mois dernier, soit un peu moins qu’attendu. Les consommateurs chinois, qui devaient assurer le relais, ne sont pas au rendez-vous. Les ventes au détail ont progressé de 13,7% en juin, contre 13,8% en mai.

L’investissement, seul relais de croissance

La progression des investissements en capital fixe était de 20,4% le mois dernier. Mais les efforts menés par le gouvernement pour calmer la spéculation dans le secteur de l’immobilier portent progressivement leurs fruits et pourraient compromettre ce relais de croissance.

Le gouvernement a pour l’instant tenu bon contre l’adoption d’un nouveau plan de relance. Lors du dernier, décidé en 2008, 450 milliards d’euros avaient été injectés dans l’économie, mais cela avait créé de nombreuses distorsions, en fragilisant les banques dont les crédits ont explosé et en alimentant l’inflation avec une masse monétaire en circulation trop importante.

Le week-end dernier, les déclarations du premier ministre Wen Jiabao, qui estimait que l’économie subissait «une pression vers le bas considérable», trahissaient l’inquiétude croissante des autorités centrales.

Mais en fait de plan de relance, Pékin devrait surtout poursuivre un assouplissement de sa politique monétaire. Quelques jours avant la publication de l’indice des prix à la consommation, qui a ralenti à 2,2% en juin, contre 3% en mai, la banque centrale annonçait la semaine dernière une baisse surprise des taux d’intérêt. La deuxième en un mois. Et l’institution ne devrait pas s’arrêter là.

Lefigaro.fr par Julie Desné