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France: Des centres de vaccination contre le Covid-19 vandalisés en Isère et dans les Pyrénées-Atlantiques

juillet 19, 2021

Le centre de vaccination de Lans-en-Vercors a été mis « hors d’usage » dans la nuit de vendredi à samedi, tandis que celui de la commune d’Urrugne a été la cible d’un incendie volontaire dans la nuit de samedi à dimanche

Deux centres de vaccination contre le Covid-19 ont été saccagés en moins de quarante-huit heures en France, au cours du week-end du 16 au 18 juillet. Dans le département de l’Isère, un centre de vaccination a été vandalisé à Lans-en-Vercors au cours de la nuit de vendredi à samedi, a-t-on appris auprès du maire de cette commune, confirmant une information du quotidien régional Le Dauphiné libéré.

« Le bâtiment communal dans lequel était installé le centre de vaccination est complètement hors d’usage, tous les systèmes de lutte contre l’incendie ont été ouverts », explique le maire de la ville, Michaël Kraemer. Du mobilier, des seringues et des compresses ont également été saccagés.

« 1940 », « ARN = danger », « Vaccin = génocide » : des inscriptions antivaccins ainsi que des croix de Lorraine ont aussi été taguées sur l’édifice et l’office de tourisme. « On fait des raccourcis douteux et ignobles, c’est un manque de culture et de respect total par rapport à l’histoire du Vercors », haut lieu de maquis durant la seconde guerre mondiale, dénonce M. Kraemer.

« Instrumentalisation de certains grands politiques nationaux »

Du matériel municipal stocké dans des garages sous le bâtiment a lui aussi été endommagé tandis que la structure et le parquet du bâtiment sont gorgés d’eau. « On paye aussi le prix de l’instrumentalisation de certains grands politiques nationaux qui pour exister aujourd’hui se servent de la méfiance vis-à-vis de la vaccination », accuse le maire, en établissant un lien avec différents comités anti-passe sanitaire locaux.

La salle communale de cette petite ville de quelque 2 600 habitants devait accueillir ce week-end à nouveau un centre de vaccination, à la suite du regain d’intérêt pour le sérum lié à l’élargissement du passe sanitaire. Le centre de vaccination a été déplacé à la maison de santé de Lans-en-Vercors, explique Le Dauphiné libéré. Une enquête a été confiée à la gendarmerie de Villard-de-Lans qui s’est rendue sur place.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, le chapiteau accueillant le centre de vaccination contre le Covid-19 de la commune d’Urrugne a été l’objet d’un incendie volontaire dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé dimanche le procureur de Bayonne, qui a ouvert une enquête. Sur son compte Twitter, le procureur de la République Jérôme Bourrier a expliqué avoir « saisi le service de police judiciaire de Bayonne d’une enquête de flagrance pour destruction volontaire par incendie ».

Pour le maire d’Urrugne, Philippe Aramendi, le caractère volontaire de l’incendie ne fait aucun doute. « J’ai été appelé à 3 heures du matin et on a constaté que du produit inflammable avait été répandu autour du chapiteau. Heureusement, les pompiers ont rapidement circonscrit les flammes et le chapiteau n’est que partiellement détruit », a-t-il expliqué.

Du « dépit et surtout de la colère »

Le maire de la commune basque s’est dit « habité par un sentiment de dépit et surtout de colère »« Il est peut-être trop tôt pour savoir si nous avons affaire à des antivaccins mais si c’est le cas, c’est attristant, a-t-il ajouté. La vaccination ne fait pas l’unanimité mais de là à en arriver à ce genre de faits, c’est inacceptable ! »

Selon l’élue municipale Danièle Bideondo-Baron, interrogée par Sud Ouest, la commune espère reprendre le cours normal de la campagne vaccinale dès mercredi. « Chacun a le droit d’avoir son opinion sur la vaccination mais cet acte regrettable nuit à l’ensemble des Urrugnards », a expliqué l’adjointe à l’action sociale.

Samedi, le premier ministre, Jean Castex, s’était rendu au Pays basque, à Bayonne et à Anglet, pour visiter notamment un centre de vaccination et discuter avec le préfet des Pyrénées-Atlantiques de la mise en œuvre du passe sanitaire dans ce département où le taux d’incidence est supérieur au seuil d’alerte, mais où 51 % de la population dispose d’une couverture vaccinale complète.

Ces deux actes de vandalisme surviennent alors que près de 114 000 personnes ont manifesté en France samedi, selon le ministère de l’intérieur, contre la vaccination et le passe sanitaire, lequel va être requis dans de nombreux lieux à partir du mois d’août. Ils ont lieu également dans un contexte de rebond brutal de l’épidémie, alimenté par le très contagieux variant Delta : le taux d’incidence (nombre de cas pour 100 000 habitants) a « augmenté de 80 % sur une semaine, du jamais vu depuis le début de la crise », a affirmé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, dans un entretien publié par Le Parisien.

Par Le Monde avec AFP

France: Une schizophrène reconnaît avoir égorgé un homme en Isère

février 26, 2021

Placée ce jeudi en garde-à-vue, la femme de 57 ans a avoué aux enquêteurs avoir égorgé cet homme car des « voix lui demandaient de le faire ». Elle a été hospitalisée sous contrainte.

Une femme de 57 ans, diagnostiquée schizophrène, a reconnu avoir tué un homme retrouvé égorgé cette semaine à Grenoble et a fait l’objet d’une mesure d’hospitalisation sous contrainte, selon le parquet.

La quinquagénaire, «suivie psychiatriquement», avait été placée en garde à vue jeudi par la police judiciaire, relate vendredi Eric Vaillant, procureur de la République à Grenoble. «Elle a reconnu en présence de son avocat avoir égorgé» la victime, un homme de 52 ans, «car des voix lui demandaient de le faire», poursuit le magistrat dans un communiqué, précisant que «d’autres éléments viennent corroborer ses déclarations» et que «les médecins ont décidé ce jour de son hospitalisation complète sous contrainte».

La victime, inconnue des services de police, résidait dans un quartier populaire de la ville. Appelés lundi en milieu de journée, les secours avaient tenté sans succès de ranimer cet homme qui se trouvait sur la voie publique et saignait fortement au niveau du cou. Un cutter avait été retrouvé à proximité, décrit alors par la police comme étant «probablement l’arme du crime».

Le parquet a ouvert une information judiciaire pour «assassinat» et une expertise sera réalisée pour déterminer la responsabilité pénale de la mise en cause.

Par Le Figaro avec AFP

France/Attentat en Isère: l’auteur présumé reconnaît l’assassinat

juin 28, 2015

L’homme accusé de l’attentat commis vendredi à Saint-Quentin-Fallavier, près de Lyon, a reconnu avoir tué son patron. Il a également commencé à s’expliquer sur les circonstances des faits, a-t-on appris dimanche de sources proches du dossier.

Le chauffeur-livreur de 35 ans « prétend avoir tué » son employeur « sur un parking », a indiqué une de ces sources. Le suspect avait gardé le silence jusqu’à samedi. « Il a commencé à s’expliquer sur les circonstances des faits », a dit une source judiciaire.

Les enquêteurs cherchent à savoir ce qu’il s’est passé avant son arrivée sur le site, où ses mouvements ont été enregistrés par deux caméras.

Le suspect a projeté un véhicule contre des bonbonnes de gaz, sans faire de victimes. Le corps décapité de son patron a été retrouvé à côté du véhicule et la tête accrochée sur un grillage entourée de deux drapeaux de l’Etat islamique.

L’examen du portable du suspect a montré qu’il s’était pris en photo avec la tête de la victime et avait envoyé ce selfie à un correspondant au Canada. La localisation de son contact n’est pourtant pas établie, ce numéro pouvant être un simple relais.

« Guerre de civilisation »
Moins de six mois après les attentats de janvier à Paris, qui ont fait 17 morts, l’attaque a constitué un nouveau choc. La France fait face à « une menace terroriste majeure » qu’il faudra combattre « dans la durée », a averti dimanche Manuel Valls.

Lors du « Grand Rendez-vous » Europe 1-iTELE-Le Monde, le premier ministre français a évoqué « une guerre de civilisation » menée par les djihadistes contre « les valeurs humanistes universelles », « nos valeurs, notre société, nos civilisations ».

Il a toutefois précisé dans le « Journal du dimanche » que la France n’est pas en guerre contre l’islam. Et « la bataille se situe au sein même de l’islam avec, d’un côté, un islam pratiqué par l’immense majorité de nos compatriotes de confession musulmane qui revendiquent des valeurs humanistes universelles et, de l’autre, un islamisme obscurantiste et totalitaire ».

Pour le chef du gouvernement français, le combat « sera long » et « on ne peut pas réclamer immédiatement des résultats ». Les moyens de renseignement et de sécurité mis en oeuvre par son gouvernement sont « à la hauteur de la menace », a-t-il précisé.

Romandie.com

France/Attentat en Isère: un mort décapité, quatre suspects en garde à vue

juin 26, 2015

Une personne est morte décapitée en marge d’un attentat commis dans une usine chimique de Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Un suspect a été identifié et interpellé sur place. Trois complices présumés sont en garde à vue.

Que s’est-il passé?

Peu avant 10h ce matin, une explosion est survenue dans l’usine de gaz chimique Air Products, à Saint-Quentin Fallavier dans l’Isère. Deux personnes, peut-être plus, auraient pénétré sur le site en voiture en cherchant à percuter les bonbonnes de gaz qui ont explosé et provoqué un début incendie. Interrogée par L’Express, une source gendarmerie confirme ce scénario: « Un véhicule avec un ou plusieurs occupants à son bord s’est présenté aux portes de l’entreprise. Selon le procureur de la République François Molins, qui tenait une première conférence de presse ce vendredi à 19h, la camionnette et son chauffeur étaient connus des employés de l’usine. Ils n’ont donc pas eu à en forcer les portes pour pénétrer sur le site.

L’AFP qui a pu se procurer les images de vidéosurveillance en a livré une première analyse. Après la collision, le conducteur est sorti du véhicule pour se rendre dans un bâtiment proche et manipuler d’autres bouteilles. Une équipe de pompiers, appelée en secours, a alors été accueillie par Salhi au cri de « Allahou Akbar » (Dieu est grand). C’est alors que les soldats du feu sont parvenus à le ceinturer et à le maîtriser en attendant l’arrivée des gendarmes.

Qui est l’auteur de l’attentat?

Un homme a été interpellé, il est entendu par les forces de l’ordre et serait connu des services de police, notamment de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Selon nos informations, l’individu a refusé de décliner son identité.

Pourtant, « l’homme a été identifié », a précisé François Hollande depuis Bruxelles en fin de matinée. Il s’agit, selon le ministère de l’Intérieur, de Yassine Salhi. Agé de 35 ans, il est originaire de Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon et n’est pas inconnu de la police. Entre 2006 et 2008, il a fait l’objet d’une fiche « S » (sûreté d’Etat) pour « radicalisation » et pour ses « liens avec la mouvance salafiste ». Cette dernière n’a cependant pas été renouvelée en 2008. Bernard Cazeneuve a précisé qu’il n’avait pas de casier judiciaire. En revanche, ce père de trois enfants selon Le Parisien, avait à nouveau été repéré par les services de renseignements entre 2011 et 2014 pour ses liens avec la mouvance salafiste lyonnaise, a précisé François Molins.

Selon une source proche de l’enquête, il souffre de blessures, s’apparentant à des coupures, au visage. De type maghrébin, Yassine Salhi arborerait une épaisse barbe au moment de son interpellation. Aucun élément ne permet d’affirmer, à ce stade de l’enquête, la police considère qu’il est le seul auteur présumé de l’attentat commis dans l’usine, a par ailleurs indiqué le procureur de la République de Paris, François Molins. Pour autant, trois autres personnes sont actuellement en garde à vue, soupçonnées notamment d’avoir aidé Salhi dans son projet de passage à l’acte terroriste.

Qui sont les complices présumés de Yassine Salhi?

Il s’agit de la soeur du principal suspect, de sa femme et d’un troisième individu dont le parquet n’a révélé ni le sexe ni la qualité à ce stade de l’enquête. Peu avant son interpellation, la femme de Yassine Salhi confiait son désarroi à nos confrères d’Europe 1: « Il est parti au travail ce matin, à 7 heures (…) j’ai le coeur qui va s’arrêter, je ne comprends rien. »

Les policiers de la BRI en charge de l’enquête ont longuement perquisitionné le domicile du couple, avant d’en repartir peu après 19h avec plusieurs sacs de pièces à conviction, selon notre envoyé spécial sur place à Saint-Priest.

Combien y a-t-il de victimes?

Un premier bilan fait état d’un mort, retrouvé décapité sur place, et de deux blessés légers (source proche de l’enquête). Selon l’AFP, la tête de la victime, recouverte d’inscriptions en arabe, a été retrouvée accrochée à un grillage, entre deux drapeaux noirs plantés là à dessein. L’information n’a pas été confirmée par la gendarmerie qui a en revanche pu identifier la victime. Selon l’AFP, qui confirme une information du Dauphiné Libéré, la personne décapitée a été identifiée. La victime, 54 ans, était directeur commercial au sein d’une entreprise de transport où travaillait aussi l’auteur présumé de l’attentat Yassin Salhi, embauché au mois de mars dernier. Ses locaux étaient d’ailleurs également perquisitionnés à Chassieu (Rhône) ce vendredi en fin de journée.

C’est la première fois qu’un homme est décapité en France lors d’un attentat, alors que cette pratique est tristement fréquente dans les zones de Syrie et d’Irak aux mains du groupe Etat islamique (EI).

Que sait-on de l’usine visée?

A Saint-Quentin Fallavier, l’usine d’Air Products produit des « gaz atmosphériques, procédés et gaz spéciaux, de produits chimiques, d’équipements et de services ». Le site était classé « Seveso », mais « à un seuil bas » a précisé Bernard Cazeneuve. Cela signifie qu’il s’agit d’un site industriel présentant des risques d’accidents majeurs, compte tenu des produits transformés dans ses murs.

Un périmètre de sécurité a été établi autour de l’usine par les forces de l’ordre. Et le ministère de l’Intérieur a lancé des directive pour renforcer la surveillance de ce type d’installations.

Lexpress.fr