Posts Tagged ‘Islamistes’

Dans l’est de la RDC, les islamistes ADF multiplient les attaques meurtrières

janvier 30, 2023

Les Forces démocratiques alliées, affiliées au groupe État islamique, ont mené des attaques simultanées contre trois villages d’Ituri. Au moins quinze personnes ont été tuées, selon un bilan provisoire.

Des soldats de la force régionale EAC à Goma, dans l’est de la RDC. © GLODY MURHABAZI / AFP.

Une semaine après avoir tué au moins 23 personnes dans le Nord-Kivu, les Forces démocratiques alliées (ADF) ont de nouveau frappé dans l’est de la RDC. Des attaques contre trois villages d’Ituri, attribuées aux milices affiliées au groupe État islamique (Daesh), ont fait au moins 15 morts le 29 janvier, a-t-on appris de sources locales. Un attentat à la bombe dans une église pentecôtiste du Nord-Kivu, également attribué aux ADF, avait fait au moins 14 morts le 15 janvier.

« Il y a eu des attaques simultanées ce dimanche de 04 h à 05 h dans 3 villages sur le tronçon Komanda-Luna en chefferie de Walese Vonkutu », a relaté Dieudonné Malangai, acteur de la société civile de cette chefferie en territoire d’Irumu. « Au village Manyala, nous avons retrouvé sept corps […], à Ofay, il y a huit morts dont sept femmes », a-t-il précisé, soulignant que ce bilan était provisoire.

Une source humanitaire a confirmé sept morts à Manyala et « au moins huit » à Ofay. Ils « ont aussi attaqué le village Bandibese, mais ils ont trouvé une résistance des militaires qui sont intervenus et donc là, il n’y a eu aucun civil tué », a également précisé Dieudonné Malangai.

État de siège

Pour tenter de stopper les violences, le gouvernement a placé en mai 2021 le Nord-Kivu et l’Ituri en « état de siège », une mesure exceptionnelle qui a remplacé les administrateurs civils par des policiers et militaires. Depuis la fin de 2021, une opération conjointe entre les armées congolaise et ougandaise cible par ailleurs les ADF en territoire congolais. Mais les violences continuent. Actifs dans ces deux provinces et considérés comme l’un des groupes armés les plus meurtriers de l’est de la RDC, les ADF sont présentés par le groupe jihadiste État islamique comme sa branche en Afrique centrale.

De nombreux autres groupes armés écument également ces deux provinces, notamment la milice communautaire Codeco en Ituri. Celle-ci est accusée d’avoir tendu le 27 janvier à l’armée congolaise une embuscade qui, selon l’armée, a tué cinq soldats dont deux colonels. La force de l’ONU en RDC, la Monusco, a évoqué de son côté 15 militaires tués, une source sécuritaire établissant le bilan, sous couvert d’anonymat, à 17 morts.

Par Jeune Afrique (avec AFP)

Mozambique: 16 personnes tuées dans une embuscade attribuée à des islamistes

mai 31, 2019

 

Seize personnes ont été tuées dans une embuscade tendue par des islamistes présumés mardi sur une route du nord du Mozambique, l’attaque la plus meurtrière commise par ce groupe qui sème la terreur depuis 2017, a appris l’AFP de sources locales.

«Huit personnes ont été tuées dans le véhicule et sept autres ont été tuées sur place alors qu’elles tentaient de s’enfuir», a déclaré vendredi un enseignant qui a perdu un collègue dans l’attaque. Une autre personne a succombé à ses blessures mercredi. Le bilan a été confirmé par un responsable local sous couvert d’anonymat.

Publiée par Le Figaro.fr avec AFP

Égypte: au moins 35 policiers et soldats tués dans des combats avec des islamistes

octobre 20, 2017

Le Caire – Au moins 35 policiers et soldats égyptiens ont été tués dans des affrontements avec des éléments islamistes dans le désert occidental, au sud-ouest du Caire, a-t-on appris vendredi de sources sécuritaire et médicale.

Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a confirmé l’incident, survenu sur la route de l’oasis de Bahariya, tout en évitant de donner un bilan des membres des forces de sécurité tués.

Le communiqué a également précisé que plusieurs assaillants « terroristes » ont été tués lors des affrontements. Mais aucune précision n’a été donnée quant à leur nombre.

Les forces de sécurité, qui traquaient des militants islamistes dans la région, ont été attaquées vendredi en fin de journée sur la route menant à l’oasis de Bahariya, à moins de 200 km au sud-ouest du Caire, selon le ministère de l’Intérieur.

Selon une source proche des services de sécurité, leur convoi a reçu des tirs de roquettes. Des engins explosifs ont également été utilisés par les assaillants.

Le groupuscule extrémiste Hasm a revendiqué, dans un communiqué, l’attaque visant les forces de sécurité dans l’oasis de Bahariya.

Dans ce communiqué initial, le groupuscule a revendiqué la mort de 28 membres des forces de sécurité, ainsi que 32 blessés.

Depuis que l’armée a destitué en 2013 le président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, des groupes extrémistes ont multiplié les attentats visant les militaires et la police.

Les autorités égyptiennes luttent principalement contre la branche égyptienne du groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui multiplie les attentats dans le nord de la péninsule du Sinaï (est de l’Egypte).

Des centaines de soldats et de policiers ont péri dans ces attaques.

De son côté, Hasm a revendiqué depuis 2016 plusieurs attentats contre la police, des officiels et des juges, au Caire.

Dans leurs revendications, ces groupes n’ont jamais fait état d’une affiliation aux Frères musulmans.

Le groupe Etat islamique a également revendiqué plusieurs attentats meurtriers contre des églises coptes en décembre 2016 et avril 2017.

Au total, plus d’une centaine de Coptes ont été tués dans trois attaques au Caire, à Alexandrie et à Tanta (nord de l’Egypte).

Romandie.com avec(©AFP / 21 octobre 2017 02h47)                                            

Bangladesh: plus de 3.000 arrestations en 24 heures

juin 11, 2016

Dacca – La police du Bangladesh a annoncé samedi avoir arrêté plus de 3.000 personnes, dont 37 islamistes présumés et des centaines de suspects de droit commun, dans le cadre d’une vaste opération après une série d’assassinats de membres de minorités religieuses et d’intellectuels laïques.

Nous avons arrêté 3.155 personnes dont 37 militants islamistes, parmi lesquels 27 membres du Jamayetul Mujahideen Bangladesh (JMB), a précisé A.K.M Shahidur Rahman, inspecteur général adjoint de la police, à l’AFP.

La police a également saisi une arme, des explosifs et des munitions en leur possession, a-t-il ajouté.

Le JMB, groupe interdit, est accusé de dizaines de meurtres de membres de minorités religieuses, d’intellectuels et de défenseurs de la laïcité par les autorités, qui rejettent les revendications .

La police a lancé cette semaine une série d’opérations pour tenter d’endiguer ces meurtres, tuant lors de fusillades cinq membres du JMB.

Une cinquantaine d’assassinats ont été commis en trois ans au Bangladesh, la plupart revendiqués par l’organisation Etat islamique (EI) ou par la branche d’Al-Qaïda en Asie du Sud.

Le gouvernement de Sheikh Hasina, soumis à une pression croissante de la communauté internationale pour mettre fin à cette vague de violences, impute ces assassinats à des islamistes locaux, rejetant les revendications des deux groupes jihadistes.

Vendredi, des inconnus ont tué à coups de machette un employé d’un monastère hindou. Au cours de la seule dernière semaine, une prêtre hindou âgé et un épicier chrétien ont été tués à coups de machette tandis que la femme d’un policier anti-terroriste a été poignardée et tuée par balle.

Samedi, Sheikh Hassina a réaffirmé sa détermination à mettre fin aux violences lors d’un meeting de son parti, la Ligue Awami.

Cela prendra peut-être du temps, mais si Dieu le veut, nous allons reprendre la situation en main, a-t-elle assurer.

Où iront se cacher les criminels ? Chaque meurtrier va devoir rendre des comptes comme nous l’avons fait après la pagaille de 2015, a-t-elle dit, en référence au blocus organisé par l’opposition l’an dernier et qui avait donné lieu à des violences meurtrières.

Les partis d’opposition ont accusé la police de profiter de la situation pour supprimer toute contestation politique.

Des centaines de militants d’opposition ont été arrêtés lors de l’opération policière, a affirmé à l’AFP Fakhrul Islam Alamgir, secrétaire général du parti nationaliste du Bangladesh (BNP).

Au nom de la répression de militants islamistes, de nombreux citoyens ordinaires innocents ont été arrêtés, a-t-il accusé.

Selon les experts, la vague de répression ayant visé l’opposition, dont le principal parti islamiste Jamaat-e-Islami, a poussé à la radicalisation un bon nombre d’opposants.

Le Jamaat est un allié traditionnel du BNP dont la responsable, l’ancienne Premier ministre Khaleda Zia, est poursuivie par la justice pour des incendies criminels commis lors de manifestations antigouvernementales début 2015.

Le Bangladesh, officiellement un pays laïque, compte environ 90% de musulmans. Quelque 8% de sa population est hindoue.

Romandie.com avec(©AFP / 11 juin 2016 14h01)

Les Etats-Unis éliminent plus de 150 islamistes shebab en Somalie

mars 7, 2016

Washington – Les Etats-Unis ont tué par avions et par drones plus de 150 combattants islamistes shebab samedi qui préparaient une attaque de grande ampleur depuis un camp situé à quelque 200 kilomètres au nord de Mogadiscio, a annoncé lundi le Pentagone.

Les combattants (shebab) s’entraînaient pour une attaque de grande ampleur. Ils étaient sur le point de quitter le camp et représentaient une menace imminente pour les Etats-Unis et les forces de l’Union africaine, a expliqué le porte-parole du Pentagone, Jeff Davis.

Selon les premiers bilans, plus de 150 combattants terroristes ont été éliminés, a précisé M. Davis. Des drones mais aussi des avions ont été utilisés.

Les shebab, insurgés affiliés à Al-Qaïda, ont multiplié les attaques de grande ampleur depuis le début de l’année en Somalie.

Les combattants visés par Washington étaient sur point de terminer un entraînement leur permettant de conduire des opérations offensives, a ajouté M. Davis, sans préciser la nature de l’attaque envisagée par les shebab.

Leur élimination va réduire la capacité des shebab à atteindre leurs objectifs en Somalie, comme recruter de nouveaux membres, établir de nouvelles bases, et programmer des attaques contre les forces américaines et l’Amison (African Union Mission to Somalia), la force de l’Union africaine en Somalie, a estimé le représentant du ministère américain de la Défense.

Ce camp d’entraînement était surveillé depuis un certain temps. On avait le sentiment que la phase opérationnelle était sur le point d’être mise en oeuvre, selon M. Davis.

Après avoir été chassés de Mogadiscio en août 2011, les shebab avaient connu un recul. Ils avaient perdu l’essentiel de leurs bastions, même s’ils conservaient le contrôle de vastes zones rurales.

La capitale somalienne jouissait d’un calme relatif et commençait à émerger du chaos.

Selon des experts, ces derniers mois les shebab ont montré leur capacité de résilience et d’adaptation, en profitant de l’apathie de l’Amisom et de la fragilité du gouvernement central somalien.

En janvier, ils ont attaqué un camp du contingent kényan de l’Amisom à El-Adde, dans le sud somalien. Ils ont revendiqué la mort de plus de 100 soldats kényans.

La semaine dernière, ils ont tué au moins 14 personnes en faisant exploser deux véhicules piégés devant un hôtel et un jardin public de Mogadiscio. Moins de 48 heures plus tard, une voiture piégée explosait devant un restaurant populaire de Baidoa (sud-ouest), avant qu’un kamikaze ne se fasse exploser. Au moins 30 personnes ont péri.

Romandie.com avec(©AFP / 07 mars 2016 19h11)

Mali: au moins six morts dans une embuscade d’islamistes près de Tombouctou

octobre 13, 2015

Bamako – Au moins six personnes ont été tuées mardi dans la région de Tombouctou, dans le nord du Mali, dans une embuscades attribuée à des islamistes, ont indiqué à l’AFP des sources de sécurité et administrative maliennes.

Au moins six civils sont morts, brûlés ou tués par balle, après une double attaque organisée par les islamistes dans une localité proche de Gossi (sud-est de Tombouctou), a indiqué la source administrative.

L’information a été confirmée par la source de sécurité malienne qui a évoqué six civils tués. De son côté, une source de sécurité au sein de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a fait état de plus de six morts, sans donner davantage de précisions.

Les islamistes ont d’abord posé une mine. Un véhicule civil a sauté sur la mine. Après l’explosion, deux autres véhicules civils qui venaient par l’arrière ont été accidentés et les islamistes sont sortis de leur cachette pour tirer sur les civils, a déclaré la source de sécurité malienne.

Derrière les trois véhicules, arrivaient trois camions citernes travaillant pour le compte de la Minusma qui ont été incendiés par les mêmes islamistes, a ajouté cette source.

Joint par l’AFP depuis Bamako, un habitant de la région a confirmé cette attaque, précisant qu’elle avait été perpétrée dans le village de Tassgilat.

Il a indiqué avoir vu des corps brûlés. Les islamistes ont aussi tué des gens. J’ai vu le feu. Les militaires maliens sont venus mais les terroristes étaient déjà partis, a-t-il poursuivi.

Une source de sécurité au sein de la Minusma a affirmé qu’il y a eu plus de six morts et que six véhicules ont été incendiés ou endommagés dans l’attaque. C’est très probablement notre convoi qui était visé, et les terroristes ont élaboré un plan pour y parvenir, a-t-elle estimé.

Le 9 octobre, trois civils ont été tués dans la région de Mopti (centre), à la lisière du vaste Nord, dans une attaque également attribuée à des islamistes, selon des sources de sécurité et administrative malienne.

Longtemps concentrées dans le nord du Mali, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l’année vers le centre du pays, puis à partir de juin au Sud, aux frontières avec la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Les groupes jihadistes y ont été dispersés et en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin d’un accord de paix entre le gouvernement et la rébellion.

Romandie.com avec(©AFP / 13 octobre 2015 17h54)

Nigeria : 53 islamistes et six militaires tués dans des combats

juillet 6, 2014

L’armée nigériane a annoncé samedi avoir tué 53 insurgés islamistes et avoir perdu six hommes dans des affrontements en représailles à une attaque à Damboa, ville située dans le nord-est du Nigeria. Cette région est prise pour cible quasi quotidiennement par la secte Boko Haram.

Les islamistes ont commencé par lancer une attaque contre une caserne et le commissariat de police de cette ville de l’Etat de Borno vendredi soir, ce qui a entraîné une riposte de l’armée, a expliqué un porte-parole des armées, dans un communiqué.

« 53 terroristes ont été tués (…) et au total, cinq soldats et un gradé ont également été tués », selon le communiqué.

D’après des témoins interrogés au téléphone, les insurgés étaient nombreux et très lourdement armés, et sont arrivés à bord de quatre blindés saisis par la suite par l’armée. Les témoins estiment que le bilan est sans doute plus lourd tant du côté des civils que des militaires.

« La moitié de Damboa a été brûlée, dont le commissariat de police, les gens fuient la ville », a rapporté un habitant sous couvert d’anonymat, une information qui fait écho à d’autres témoignages.

L’armée critiquée pour son impuissance

L’armée nigériane, très critiquée pour son impuissance face à l’insurrection sanglante du groupe islamiste armé Boko Haram, a tendance a faire état d’un bilan exagéré des morts du côté des insurgés et à minimiser les pertes civiles.

Le communiqué fait aussi état d’un attentat-suicide à Konduga, également dans l’État de Borno, qui a fait quatre morts outre son auteur vendredi. « Un kamikaze a foncé dans un checkpoint à bord d’une Golf, trouvant la mort et causant celle d’un policier et de trois membres d’une milice locale », a dit le porte-parole de l’armée.

Les islamistes sont accusés d’avoir tué des milliers de personnes depuis 2009. Mais depuis le début de l’année, leurs actions se sont multipliées, et ont causé la mort de plus de 2 500 personnes, selon des estimations de défenseurs des droits de l’homme.

Jeuneafrique.com

Un fils Kadhafi assure que sa famille a conclu un pacte avec les islamistes

août 4, 2011

Seif al-Islam Kadhafi, l’un des fils du dirigeant libyen, a déclaré mercredi dans la presse américaine que sa famille avait scellé une alliance avec les rebelles islamistes du pays pour en finir avec l’opposition laïque qui réclame le départ de son père.

Seif al-Islam Kadhafi, qui comme son père a longtemps clamé que l’opposition était menée par les islamistes, a assuré dans une interview accordée à Tripoli au New York Times que les rebelles laïcs « vont tous s’enfuir ou être tués (. . . ) Nous y veillerons ».

Et de lancer que son pays allait alors « ressembler à l’Arabie saoudite ou à l’Iran. Et alors? ».

Le Libyen, qui a longtemps représenté le visage du régime de son père dans les pays occidentaux, apparaissant en costume-cravate et parlant couramment anglais, s’est cette fois présenté à l’interview vêtu de l’habit traditionnel, arborant une barbe broussailleuse et égrenant un chapelet.

Seif al-Islam a assuré au New York Times avoir négocié un pacte avec Ali Sallabi, l’un des chefs islamistes de l’est du pays aux mains des rebelles.

Ce dernier a confirmé au quotidien avoir eu des conversations avec le fils Kadhafi, sans toutefois dire que les islamistes avaient rejoint le camp du dirigeant en place depuis 42 ans.

Le régime de Mouammar Kadhafi se présente comme un rempart face à la prise de pouvoir des extrémistes religieux dans ce pays riche en pétrole.

Les forces rebelles comptent certains islamistes, mais insistent sur le fait qu’elles sont toutes unies dans leur volonté de voir Mouammar Kadhafi céder le pouvoir à un gouvernement démocratique.

Dans son interview, Seif al-Islam prétend que les islamistes sont « les véritables forces sur le terrain » et que les pays occidentaux devront venir négocier avec eux. « Je sais que ce sont des terroristes. Ils sont sanguinaires. Ils ne sont pas bons. Mais vous devez les accepter », a-t-il lancé.

Par cette interview, Seif al-Islam pourrait tenter d’exploiter les récentes divisions apparues dans le camp des rebelles depuis la mort du commandant militaire du Conseil national de transition (CNT), le général Abdel Fatah Younès, dans des circonstances opaques.

Jeuneafrique.com avec AFP

Nigeria : 25 morts dans un nouvel attentat imputé à Boko Haram

juin 27, 2011

Au moins 25 personnes ont été tuées ce dimanche au Nigeria, dans une attaque contre un bar de Maiduguri (nord). La piste du groupe islamiste de Boko Haram est privilégiée par les forces de sécurité.

Ce dimanche, le Nigeria a une nouvelle fois été touché par un attentat, faisant au moins 25 victimes. L’attaque a visé un bar très fréquenté de Dala Kabompi, dans la banlieue de Maiduguri, la capitale de l’État de Borno (nord), selon des sources policières et militaires qui ont souhaité rester anonymes.

Les auteurs de l’attentat, qui étaient à deux sur une moto, ont jeté des explosifs et tiré des coups de feu contre l’établissement. « Profitant de la confusion sur les lieux de l’attaque, ses auteurs ont ensuite pris la fuite », a indiqué un policier, joint au téléphone par l’AFP.

C’est la quatrième attaque qui touche la ville de Maiduguri depuis la mi-mai. Le 19 juin, des agresseurs, eux aussi présumés islamistes, avaient ouvert le feu sur des joueurs de cartes dans la rue, tuant deux personnes.

Les consommateurs du bar ciblés

Un responsable policier a également fait état d’une trentaine de blessés, tous consommateurs dans le bar où a eu lieu l’attentat. « Il est difficile de donner un bilan précis [des morts], mais cela ne peut pas être moins de deux dizaines, a précisé un officier de l’armée à Maiduguri. Tout indique que les agresseurs savaient que les gens se réunissaient les soirées de week-end pour boire dans ce quartier. »

Néanmoins, selon un témoin tenant un petit commerce non loin des lieux, le bilan humain de l’attaque serait plus lourd : « J’ai seulement entendu une forte explosion, suivie de tirs sporadiques, il y a eu de la fumée et des gens qui criaient et couraient dans toutes les directions. »

Une nouvelle fois encore, les forces de sécurité privilégient la piste islamiste. Première visée : la secte de Boko Haram. Se réclamant des talibans afghans, ce groupe est à l’origine d’une insurrection violente, lancée en 2009 au Nigeria.

Ces derniers mois, la secte islamiste est responsable, selon la police, de dizaines d’assassinats et d’attaques de commissariats, d’églises ou de débits de boissons. Pour rappel, le 16 juin, au moins deux personnes ont été tuées lors de l’explosion du QG de la police nationale dans la capitale du pays, Abuja. Le 30 mai, trois explosions ont touché les villes de Zaria (État de Kaduna) et de Maiduguri. Enfin, le dimanche 29 mai, dix personnes ont été tuées et 20 autres blessées dans l’explosion de trois bombes artisanales sur la base militaire de Bauchi (dans l’État du même nom). (avec AFP)

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